Les marchés devraient poursuivre leur baisse face à la résurgence
des craintes sur l'inflation
Eurostoxx 50 3.946,06 points -1,92%
CAC 40 6.267,39 points -1,86%
DAX 30 15.119,75 points -1,82%
FTSE 100 6.947,99 points -2,47%
SMI 10.989,32 points -1,21%
AEX 695,94 points -2,24%
BEL 20 3.998,61 points -1,14%
IBEX 35 9.144,30 points +0,94%
DJIA 34.269,16 points -1,36%
Nasdaq 13.389,43 points -0,09%
S&P 500 4.152,10 points -0,87%
Nikkei 225 28.086,98 points -1,82% (cours à 7h25)
Cours de change à 07h25
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,2123 -0,23%
EUR/JPY 131,93 -0,04%
USD/JPY 108,85 +0,21%
A SUIVRE EN FRANCE
Les investisseurs, préoccupés par l'évolution de l'inflation,
suivront mercredi l'indice définitif des prix à la consommation en
France en avril. La première estimation publiée par l'Institut
national de la statistique et des études économiques (Insee) le 30
avril faisait état d'une hausse de 1,3% des prix sur un an en
avril, après une progression de 1,1% le mois précédent.
Du côté des entreprises, EDF, CNP Assurances et CGG publient leurs
résultats trimestriels. Maisons du Monde présente son chiffre
d'affaires du premier trimestre.
Crédit Agricole SA, Unibail-Rodamco-Westfield, Casino, Atos,
Nexans, CGG, Spie et Coface réunissent leurs actionnaires en
assemblée générale.
Mardi soir, Ubisoft a indiqué viser pour son nouvel exercice, qui a
débuté le 1er avril, une croissance à un chiffre du "net bookings",
qui correspond aux ventes nettes hors certains revenus différés,
ainsi qu'un résultat opérationnel non IFRS compris entre 420 et 500
millions d'euros. Pour le seul premier trimestre 2021-2022,
l'éditeur de jeux vidéos table sur un net bookings "aux alentours"
de 320 millions d'euros. En 2020-2021, Ubisoft a réalisé des
performances records et dégagé un résultat net positif.
Eutelsat a relevé son objectif de chiffre d'affaires pour
l'exercice qui s'achèvera fin juin, alors que son carnet de
commandes s'établissait à 4,5 milliards d'euros à la fin mars, en
hausse de 6% sur un an. Il s'agit de la deuxième fois depuis le
début de l'année que le groupe relève son objectif de chiffre
d'affaires.
Eiffage a publié un chiffre d'affaires en progression au titre du
premier trimestre et a confirmé s'attendre à une hausse de ses
résultats cette année, soutenue par ses activités de
construction.
Neoen a publié mardi un chiffre d'affaires en baisse au premier
trimestre, en dépit d'une hausse de sa production
d'électricité.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient poursuivre leur repli
mercredi à l'ouverture, la crainte d'une accélération durable de
l'inflation aux Etats-Unis faisant ressurgir une nouvelle fois la
possibilité d'une hausse des taux de la Réserve fédérale (Fed)
américaine.
A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 7 points, soit
0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 30 cédait 13 points, soit 0,1% également, et celui sur le FTSE
100 reculait de 13 points, ou 0,2%.
Dans ce contexte, les investisseurs seront attentifs mercredi aux
chiffres de l'inflation publiés en Allemagne, en France et aux
Etats-Unis. Ils scruteront également les dernières projections
économiques de la Commission européenne et les chiffres de la
production industrielle en zone euro.
Les inquiétudes à l'égard de l'inflation pèsent sur les marchés
depuis plusieurs mois, en raison de la reprise de l'économie
américaine, et les investisseurs du monde entier se sont détournés
des actions mardi.
Wall Street a ainsi terminé en baisse. L'indice Dow Jones (DJIA) a
cédé 1,4%, à 34.269 points, accusant son repli le plus marqué en
une séance depuis fin février. L'indice élargi S&P 500 a reculé
de 0,9%, à 4.152 points. L'indice Nasdaq Composite, riche en
valeurs technologiques, a perdu 0,1%, à 13.389 points, après avoir
lâché jusqu'à 2,2% en séance.
Trois banquiers centraux américains, dont la gouverneure de la
Réserve fédérale (Fed), Lael Branard, ont cependant indiqué que la
banque centrale ne se précipiterait pas pour resserrer sa politique
monétaire, insistant sur le fait que l'accélération de l'inflation
ne serait que "temporaire".
"Rester patient (en matière monétaire) pendant la poussée
transitoire [de l'inflation] associée à la réouverture de
l'économie permettra de s'assurer que l'élan économique sous-jacent
[...] ne sera pas freiné par un durcissement prématuré des
conditions financières", a souligné Lael Brainard.
Lors d'une allocution séparée, le président de la Fed de
Philadelphie, Patrick Harker, a fait part d'une opinion similaire.
"La politique monétaire va rester stable", a-t-il dit dans un
discours. "Si la situation économique s'améliore, la reprise doit
encore accomplir des progrès et il n'y a pas encore de raison de
retirer le soutien monétaire".
De son côté, le président de la Fed d'Atlanta, Raphael Bostic,
s'est également dit partisan d'un maintien de la politique
monétaire actuelle.
Les marchés asiatiques reculent mercredi, pénalisés eux aussi par
les craintes d'accélération de l'inflation. En fin de séance,
l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 1,5% et le Hang Seng
était proche de l'équilibre à Hong Kong. En Chine, l'indice
Shanghai Composite cédait 0,1%.
OBLIGATIONS
Les rendements des emprunts du Trésor américain poursuivent leur
hausse mercredi, en dépit des turbulences sur les marchés actions.
A 7h35, le rendement du bon du Trésor à dix ans, titre de référence
du marché s'établissait à 1,626%, contre 1,619% mardi soir.
L'attention portée par les opérateurs à l'indice des prix à la
consommation aux Etats-Unis et aux anticipations d'accélération de
l'inflation conduit les investisseurs du marché obligataire à
hésiter à acheter de la dette souveraine américaine, indiquent des
stratégistes. Le marché redoute qu'une hausse de l'inflation
n'amène la Réserve fédérale à retirer sa politique monétaire
accommodante, mettant fin à un soutien majeur pour les actions et
les obligations.
En zone euro, les rendements des emprunt d'Etat ont fortement
progressé mardi. Le taux du Bund à dix ans a gagné 4,9 points de
base, à -0,158%, et celui de l'OAT de même échéance en France a
progressé de 5,9 points de base, à 0,226%. Les rendements des
titres de dette des autres pays de la région ont enregistré des
hausses de la même ampleur.
Selon DZ Bank, le rendement du Bund à dix ans pourrait passer en
territoire positif dès juillet.
CHANGES
Le dollar s'apprécie mercredi matin face aux autres grandes
devises, dont l'euro, en raison de préoccupations croissantes
concernant l'inflation et la résurgence du Covid-19 en Asie.
Selon DailyFX.com, l'inflation continue de préoccuper les
cambistes. Le site spécialisé dans l'analyse des marchés ajoute que
la hausse des cours des matières premières pourrait entraver la
croissance et inciter les banques centrales à retirer leurs mesures
de soutien à un rythme plus rapide qu'escompté.
Cependant, à court terme, le dollar aura du mal à se redresser
fortement car les inquiétudes relatives à l'inflation n'amèneront
probablement pas la Fed à modifier sa politique accommodante,
estime TD Securities. Comme il est très peu probable que les
banquiers centraux signalent un changement de politique monétaire,
le dollar a peu de chances de trouver un appui alors que le
rendement corrigé de l'inflation des obligations du Trésor à dix
ans se maintient dans une fourchette depuis le début de l'année,
souligne le stratégiste Mazen Issa.
PETROLE
Les contrats pétroliers évoluent peu mercredi, après l'annonce de
pénuries de carburant dans certaines régions des Etats-Unis en
raison de la fermeture du réseau d'oléoducs de Colonial Pipeline,
victime ce week-end d'une cyberattaque.
Les cours du brut ont évolué en dents de scie mardi, bridés en
partie par la "prise de conscience que l'oléoduc ne sera pas fermé
longtemps", indique Matthew Parry, responsable de l'analyse à long
terme chez Energy Aspects.
"Certaines raffineries de Louisiane et de l'est du Texas qui
acheminent la majeure partie de leur production par cet oléoduc
réduiront probablement leurs livraisons de brut jusqu'à 20% pendant
quelques jours afin de gérer les stocks", indique l'analyste.
Cependant, "compte tenu de la durée limitée de toute réduction de
livraison et des niveaux encore confortables des stocks de produits
pétroliers aux Etats-Unis, la cyberattaque pourrait ne pas
entraîner d'augmentation significative des contrats à terme sur les
produits pétroliers si la durée de fermeture [du réseau] est
courte", ajoute-t-il.
Vers 7h30, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord
gagnait 5 cents, à 68,60 dollars le baril, tandis que celui de juin
sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 8 cents,
à 65,36 dollars le baril.
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(END) Dow Jones Newswires
May 12, 2021 01:39 ET (05:39 GMT)
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