Les actions européennes devraient reculer après la hausse des taux de la Fed et avant la décision de la BCE



Eurostoxx 50 3.479,56 points +0,11%
CAC 40 5.452,73 points -0,01%
DAX 30 12.890,58 points +0,38%
FTSE 100 7.703,71 points 0,00%
SMI 8.634,61 points -0,07%
AEX 563,95 points +0,17%
BEL 20 3.813,94 points -0,07%
IBEX 35 9.899,10 points -0,15%


DJIA 25.201,20 points -0,47%
Nasdaq 7.695,70 points -0,11%
S&P 500 2.775,63 points -0,40%

Nikkei 225 22.843,79 points -0,53% (cours à 7h25)

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1806 +0,13%
EUR/JPY 130,08 -0,03%
USD/JPY 110,21 -0,13%



A SUIVRE EN FRANCE



A quelques heures des annonces de la Banque centrale européenne (BCE), les investisseurs seront attentifs jeudi aux chiffres définitifs de l'inflation en mai. Selon la première estimation publiée le 31 mai, les prix à la consommation auraient augmenté de 2% sur un an en France le mois dernier, après 1,6% en avril.



Du côté des entreprises, Air France-KLM réunit son comité central d'entreprise et pourrait dévoiler à cette occasion des mesures pour tenter de résoudre le conflit salarial qui a mené à la démission de l'ancien PDG, Jean-Marc Janaillac.



Delachaux annonce le prix définitif de son introduction en Bourse et Korian réunit ses actionnaires en assemblée générale.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient se replier à l'ouverture jeudi, avant la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et après celle de la Réserve fédérale (Fed). Selon les contrats à terme d'IG, le CAC 40 pourrait débuter en baisse de 20,4 points, le DAX 30 pourrait céder 45 points et le FTSE 100 est attendu en recul de 39,5 points.



Outre la décision de la BCE et la conférence de presse de son président, Mario Draghi, les investisseurs suivront jeudi les chiffres de l'inflation en Allemagne et des ventes de détail aux Etats-Unis.



La Réserve fédérale américaine a, comme prévu, relevé ses taux directeurs de 25 points de base mercredi à l'issue de la réunion de deux jours de son Comité de politique monétaire (FOMC), marquant sa deuxième hausse d'une année qui devrait en compter quatre au total, selon les projections de la banque centrale.



La Fed a relevé ses taux d'un quart de point de pourcentage, pour les porter dans une fourchette comprise entre 1,75% et 2%, a détaillé l'institution dans un communiqué. Cette décision a été prise à l'unanimité des huit membres votants du FOMC. Elle est conforme aux attentes de Wall Street : d'après l'évolution des prix des contrats à terme sur les taux des fonds fédéraux fournie par l'opérateur boursier CME Group, 93,8% des investisseurs anticipaient ce relèvement des taux.



La banque centrale s'attend désormais à procéder à quatre hausses de taux d'un quart de point de pourcentage au total en 2018, contre trois selon ses précédentes projections publiées en mars, et elle prévoit toujours trois autres hausses en 2019, puis une en 2020. Ces relèvements mèneraient les taux dans une fourchette comprise entre 3,25% et 3,50% à la fin 2020.



Huit des quinze dirigeants que compte au total la Fed s'attendent désormais à ce qu'au moins quatre hausses soient nécessaires cette année.



"Une personne de plus sur les 15 [banquiers centraux de la Fed] prévoit désormais quatre hausses au lieu de trois. Pour les marchés, c'est énorme. Pour les économistes, peut-être pas", indique Mike Feroli, économiste en chef pour les Etats-Unis chez JPMorgan.



A Wall Street, les principaux indices ont clôturé en baisse mercredi après la décision de la Fed et une information du Wall Street Journal selon laquelle les Etats-Unis s'apprêtent à imposer des droits de douane sur des dizaines de milliards de dollars de marchandises chinoises, peut-être dès vendredi, au risque de provoquer d'importantes représailles de la part de Pékin.



L'indice Dow Jones Industrial Average a perdu 0,5%, à 25.201,20 points, le S&P 500 a reculé de 0,4%, à 2.775,63 points, et le Nasdaq Composite a clôturé en baisse de 0,1%, à 7.695,70 points.



Selon des sources proches du département du Commerce consultées par le Wall Street Journal, de hauts fonctionnaires américains ont convenu de nouveaux droits de douane visant la Chine. Les investisseurs craignent qu'une telle décision ne soit accueillie par des représailles de la part de la Chine et nuise à certaines entreprises américaines.



Les sources du Wall Street Journal ont indiqué que Donald Trump n'avait pas encore donné son approbation finale et pourrait reconsidérer un tel renforcement des pressions sur la Chine au moment où Washington cherche le soutien de Pékin sur le dossier nord-coréen.



La valeur exacte des marchandises qui seront sujettes aux droits de douane est en cours d'évaluation. Une liste dressée par l'administration Trump portait initialement sur 50 milliards de dollars de droits de douane, mais elle est en train d'être affinée.



L'accord des dirigeants des différentes agences du gouvernement Trump dénote un consensus inhabituel sur le commerce au sein d'une administration dont les différents responsables ont souvent du mal à trouver un terrain d'entente sur la manière de procéder à ce sujet. La frange la plus protectionniste du gouvernement veut sanctionner la Chine, alors que les partisans du libre-échange cherchent un compromis.



En Chine, le Bureau national des statistiques a déclaré jeudi que les conditions étaient réunies pour maintenir une croissance économique stable dans le pays au second semestre.



L'impact de la hausse des taux d'intérêt américains sur l'économie chinoise devrait être limité à court terme car la décision de la Fed est conforme aux attentes, a indiqué un porte-parole du Bureau, Mao Shengyong, lors d'une conférence de presse.



Les marchés d'actions asiatiques se replient jeudi matin après la décision de la Fed. L'indice Nikkei cédait 0,5% en fin de séance, mais peu de grosses capitalisation enregistraient de fortes fluctuations.



OBLIGATIONS



Il y a "de bonnes chances" que les dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE) discutent de la fin du programme d'assouplissement quantitatif (QE) au cours de leur réunion jeudi, même si aucune décision définitive n'est prise quant au calendrier, indique Adrian Hilton, responsable des marchés de taux et des changes chez Columbia Threadneedle Investments.



Le gestionnaire d'actifs s'attend à ce que les achats d'obligations de la BCE, actuellement de 30 milliards d'euros par mois, soient diminués progressivement jusqu'à zéro au mois de décembre.



D'une certaine façon, que la BCE prenne une décision ou non jeudi "importe assez peu" car les limites encadrant ses achats d'actifs vont être atteintes vers la fin de l'année, souligne Adrian Hilton.



Les outils de politique monétaire les plus puissants dont dispose actuellement la BCE sont ses indications concernant le réinvestissement du produit des obligations arrivant à échéance et le calendrier du premier relèvement des taux, ajoute-t-il.



Les prix des bons du Trésor américain ont perdu du terrain mercredi après les annonces de la Réserve fédérale.



Le rendement du titre de référence à dix ans a progressé pour la quatrième séance consécutive, pour atteindre 2,979% contre 2,959% mardi soir. Le rendement de l'emprunt à deux ans, plus sensible aux perspectives de la politique monétaire américaine, a augmenté à 2,578%, contre 2,539% mardi.



CHANGES



Le dollar évolue en légère baisse jeudi matin, après avoir déjà faibli mercredi en réponse au ton plus restrictif adopté par la Réserve fédérale dans un contexte pourtant marqué par des incertitudes commerciales croissantes au plan mondial.



Les investisseurs "cherchent encore à déterminer la position [du président de la Fed Jerome] Powell sur l'inflation", souligne Brad Bechtel, responsable des devises chez Jefferies.



L'euro a franchi le seuil de 1,18 dollar jeudi matin, tandis que l'attention des investisseurs se tourne désormais vers la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE, qui pourrait fournir des indications sur le calendrier de retrait de son vaste programme d'achats d'actifs.



PETROLE



Le ministre saoudien de l'Energie se rend cette semaine en Russie pour discuter des modalités d'une augmentation de la production que Riyad et Moscou disent vouloir proposer lors du sommet de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) la semaine prochaine, ont indiqué mercredi des représentants de l'organisation.



Les membres de l'Opep et des producteurs n'appartenant pas au cartel, dont la Russie, doivent se réunir les 22 et 23 juin pour discuter du sort des baisses de production de plus de 1,8 million de barils par jour précédemment mises en place. Sur fond de hausse des cours, Riyad et Moscou déclarent désormais que le temps de relâcher les vannes est venu.




Après avoir bondi au cours de la séance américaine en raison d'un déclin des stocks de pétrole brut et de produits raffinés la semaine dernière aux Etats-Unis, les contrats à terme sur le pétrole refluent quelque peu jeudi matin.



Vers 7h25, le contrat de juillet sur le baril de WTI, qui a signé mercredi sa quatrième hausse en cinq séances pour atteindre son meilleur niveau depuis le début du mois, perdait 3 cents, à 66,61 dollars. Le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord cédait 21 cents, à 76,53 dollars le baril.





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(END) Dow Jones Newswires



June 14, 2018 01:37 ET (05:37 GMT)




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