UKX FTSE 100 Index

Les marchés d'actions attendus en hausse après le rebond de Wall Street






Eurostoxx 50 3.952,45 points +0,13%
CAC 40 6.288,33 points +0,14%
DAX 30 15.199,68 points +0,33%
FTSE 100 6.963,33 points -0,59%
SMI 11.033,90 points +0,41% (clôture du 12 mai)
AEX 694,22 points -0,08%
BEL 20 4.032,25 points +0,33%
IBEX 35 8.966,20 points -0,46%

DJIA 34.021,45 points +1,29%
Nasdaq 13.124,99 points -0,72%
S&P 500 4.112,50 points +1,22%

Nikkei 225 28.100,28 points +2,4% (cours à 7h30)

Cours de change à 07h25
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,2089 +0,07%
EUR/JPY 132,39 +0,11%
USD/JPY 109,52 +0,04%

A SUIVRE EN FRANCE

Videlio, Touax, Poujoulat et Geci International publient vendredi leur chiffre d'affaires trimestriel.

Aucun indicateur économique ne doit être publié vendredi en France.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, soutenus par le rebond de Wall Street.

Les investisseurs surveilleront vendredi la publication des minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 36,9 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 s'adjugeait 102 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100 montait de 34,7 points, ou 0,5%.

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, mettant un terme à trois séances de repli, après la baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, revenues à leur plus bas niveau depuis l'éclatement de la crise sanitaire.

Selon Randy Frederick, l'un des responsables du courtage et des dérivés de Schwab Center for Financial Research, "le marché a du mal à interpréter les récents indicateurs" et les actions pourraient continuer à évoluer de manière volatile pendant l'été alors que la reprise progresse et que les gens partent en vacances. "Il n'existe pas beaucoup de catalyseurs pour faire progresser les marchés dans les tout prochains mois", selon lui.

Le président de la Réserve fédérale (Fed) de Saint Louis, James Bullard, a indiqué s'attendre à ce que l'inflation aux Etats-Unis dépasse sensiblement l'objectif de 2% de la banque centrale pendant un certain temps et que le marché du travail se portait probablement mieux qu'il le semble.

Le moment n'est pas venu pour la Fed de modifier sa politique monétaire actuellement très accommodante, même si les perspectives de l'économie américaine sont favorables, a ajouté James Bullard. "La politique monétaire est adéquate aujourd'hui",a-t-il affirmé. "Nous n'allons pas changer de politique alors que la crise n'est pas terminée", a assuré le banquier central.

En Asie, les principaux marchés d'actions gagnent du terrain vendredi, tandis que les contrats à terme sur les indices américains progressent, les investisseurs assimilant les chiffres de l'inflation et du chômage publiés cette semaine aux Etats-Unis. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 2,4%, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong prenait 1% et l'indice Shanghai Composite progressait de 1,2%.

OBLIGATIONS

Les rendements des obligations du Trésor américain diminuent vendredi matin, après avoir déjà reculé jeudi. Les marchés s'inquiètent d'une accélération de l'inflation après la pandémie de Covid-19, mais certains stratégistes estiment que le marché est survendu.

Le taux de l'emprunt à dix ans se situe à 1,652%, contre 1,661% jeudi soir.

Les inquiétudes concernant l'inflation aux Etats-Unis sont revenues sur le devant de la scène après l'annonce mercredi de la plus forte hausse des prix à la consommation sur un mois depuis 2009, et de la progression la plus soutenue sur un an depuis 2008.

"Les fluctuations des cours sont un peu déroutantes en ce moment", a indiqué Gregory Faranello, responsable des taux américains chez AmeriVet Securities, à MarketWatch. "Mercredi, nous avons vu les actifs à risque et les actifs sûrs baisser de concert, et nous ne savons pas si c'est temporaire ou non", a-t-il ajouté en faisant référence aux perspectives d'inflation. Gregory Faranello a expliqué que, dans tous les cas, les obligations étaient légèrement survendues mercredi, tout comme les actions, ce qui explique le rebond de jeudi.

"Dans l'immédiat, je pense que nous avons dépassé le choc provoqué par les chiffres de l'inflation. Le marché savait que nous allions en arriver là et nous y sommes arrivés." Le stratégiste pense que l'emprunt du Trésor américain à 10 ans se négociera dans une fourchette allant de 1,48%, qui correspond au point bas de vendredi, à environ 1,78%.

CHANGES

L'euro gagne un peu de terrain vendredi matin face au dollar et au yen, tandis que le billet vert est quasi stable par rapport à la devise japonaise.

Selon Rabobank, les principaux facteurs qui influeront sur le dollar dans les mois qui viennent sont les anticipations d'inflation et l'évolution des taux obligataires aux Etats-Unis.

L'accélération plus forte que prévu de l'inflation aux Etats-Unis en avril a fait monter les taux obligataires, nominaux comme réels, ce qui a apporté un soutien au dollar, indique Jane Foley, stratégiste devises à Rabobank. Le billet vert pourrait reculer à court terme si les responsables de la Fed continuent de qualifier de transitoire le renforcement de l'inflation, mais l'incertitude concernant l'évolution des prix pourrait néanmoins jouer en faveur de la devise américaine dans les prochains mois, ajoute-t-elle.

PETROLE

Les cours du pétrole évoluent peu vendredi en Asie, après avoir atteint jeudi leur plus bas niveau depuis avril, alors que Colonial Pipeline a repris ses activités sur la côte Est des Etats-Unis.

L'oléoduc de Colonial Pipeline avait été arrêté en raison d'une cyberattaque en fin de semaine dernière.

"Malgré des pénuries très médiatisées et des augmentations importantes des prix à la pompe du carburant aux Etats-Unis, l'impact devrait être de courte durée, et les risques à long terme devraient s'estomper avec la reprise des flux", indique Robbie Fraser, responsable mondial de la recherche et de l'analyse chez Schneider Electric.

Toutefois, "la panne rappelle que les cyberattaques - en particulier celles qui visent les infrastructures énergétiques - ont connu une forte augmentation ces dernières années et resteront un défi important", ajoute-t-il dans une note.

A 7h20, le contrat de juillet sur le Brent de la mer du Nord perdait 7 cents, à 66,98 dollars le baril, tandis que celui de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 1 cent, à 63,81 dollars le baril.

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May 14, 2021 01:44 ET (05:44 GMT)

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