UKX FTSE 100 Index

Les marchés européens attendus en recul, déçus par l'impasse sur le plan de relance américain






Eurostoxx 50 3.273,28 points -0,18%
CAC 40 4.941,66 points -0,12%
DAX 30 13.028,06 points +0,07%
FTSE 100 5.935,06 points -0,58%
SMI 10.292,66 points -0,42%
AEX 571,98 points -0,09%
BEL 20 3.316,16 points -0,13%
IBEX 35 6.916,60 points +0,60%

DJIA 28.514,00 points -0,58%
Nasdaq 11.768,73 points -0,80%
S&P 500 3.488,67 points -0,66%

Nikkei 225 23.510,13 points -0,49% (cours à 7h25)

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1752 +0,03%
EUR/JPY 123,73 +0,15%
USD/JPY 105,29 +0,12%

A SUIVRE EN FRANCE

Les investisseurs suivront jeudi les chiffres définitifs de l'inflation en France en septembre. Ils seront également attentifs à l'évolution de la pandémie de coronavirus en France où l'état d'urgence sanitaire a été réinstauré et où un couvre-feu a été imposé dans de nombreuses grandes villes, à commencer par Paris et sa région.

Du côté des entreprises, Publicis, LVMH et Covivio publient leur chiffre d'affaires du troisièmez trimestre. Renault présente sa stratégie dans les véhicules électriques.

Mercredi soir, le tribunal de commerce de Paris a rejeté la demande de Vivendi et d'Amber Capital visant à obtenir la convocation d'une assemblée générale extraordinaire (AGE) de Lagardère SCA, selon le jugement consulté par l'agence Agefi-Dow Jones. "Vivendi, qui reste confiant dans le bien-fondé de la démarche, va faire appel de cette décision", a réagi le groupe dirigé par Vincent Bolloré dans un communiqué. Lagardère a de son côté salué la décision du tribunal, qui a notamment souligné, selon le groupe, "la parfaite légalité et l'opportunité du renouvellement du mandat d'Arnaud Lagardère intervenu au mois d'août et, d'autre part, l'absence d'éléments soutenant les allégations d'Amber Capital et de Vivendi quant à un manque d'indépendance ou de sens critique des membres du conseil de surveillance".

Par ailleurs, le numéro un mondial des cosmétiques L'Oréal a annoncé mercredi avoir choisi Nicolas Hieronimus pour succéder à Jean-Paul Agon au poste de directeur général. "Le conseil d'administration a annoncé son intention de dissocier les fonctions de président et de directeur général. Il a annoncé son intention de renouveler M. Jean-Paul Agon dans sa fonction de président du conseil d'administration, fonction qu'il occupe depuis 2011, et de nommer M. Nicolas Hieronimus en qualité de directeur général".

Le laboratoire vétérinaire Virbac a relevé ses perspectives financières pour l'ensemble de l'année 2020, après avoir vu ses ventes progresser au troisième trimestre, profitant de la résilience du secteur de la santé animale face à la crise.

L'opérateur de jeux d'argent et de hasard La Française des Jeux (FDJ) a annoncé un chiffre d'affaires en hausse de 0,2% à 0,5 milliard d'euros au troisième trimestre, le groupe ayant bénéficié d'une croissance des mises de 6% au cours de cette période.

Groupe ADP a annoncé que le trafic au départ de l'ensemble de ses aéroports dans le monde avait chuté de 60,6% en septembre par rapport au même mois de 2019, alors que la crise sanitaire continue d'affecter fortement le secteur des voyages.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse jeudi, tandis que les investisseurs continuent d'évaluer les risques liés à la hausse du nombre de cas de Covid-19 dans le monde et à l'absence de consensus sur de nouvelles mesures de relance aux Etats-Unis. Les marchés sont également nerveux avant un Conseil européen sur le Brexit qui a lieu à la date butoir que s'est imposée le gouvernement britannique pour conclure un accord commercial avec l'UE.

A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 28 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 cédait 73 points, soit 0,6% également, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 32 points, soit 0,5%.

Aux Etats-Unis, la cheffe de file des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi, et le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, ont indiqué que les négociations entre les deux camps sur un plan de relance de l'économie restaient dans l'impasse.

Lors d'une conférence virtuelle organisée par le Milken Institute, Steven Mnuchin a indiqué qu'il continuait d'avancer avec Nancy Pelosi sur "certaines questions mais sur d'autres questions, nous restons très éloignés". Il a également observé que Nancy Pelosi n'était pas favorable à l'adoption d'un plan d'aide séparé pour les compagnies aériennes, durement touchées par la pandémie.

"A ce stade, il sera difficile de parvenir à quelque chose avant l'élection présidentielle et de le mettre en oeuvre", a indiqué Steven Mnuchin.

Les discussions portent sur un plan de relance budgétaire de 1.880 milliards de dollars soumis dimanche par la Maison-Blanche, alors que les démocrates de la Chambre des Représentants ont voté au début du mois en faveur d'un plan de 2.220 milliards de dollars. Le plan d'aide aux entreprises et aux ménages aux Etats-Unis est considéré comme essentiel par les experts pour éviter un ralentissement économique et soutenir la progression de la Bourse américaine.

Steven Mnuchin et Nancy Pelosi doivent reprendre leurs discussions jeudi.

Déçue par l'absence de progrès dans les négociations entre les deux parties et vigilante après les prévisions prudentes des banques sur l'économie, Wall Street a terminé en baisse mercredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,6%, à 28.514 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,7%, à 3.488 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a abandonné 0,8%, à 11.768 points.

Les actions ont peu évolué au cours du dernier cycle de négociations sur des mesures de relance aux Etats-Unis, ce qui laisse penser que le marché juge des aides supplémentaires nécessaires pour préserver la reprise économique. Selon les analystes, la perspective réduite d'un accord signifie probablement que les actions se maintiendront dans une fourchette étroite au moins jusqu'aux élections.

En Asie, les principaux indices évoluent dans le rouge jeudi. A Tokyo, l'indice Nikkei perdait 0,6% en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 1,2%.

Le Shanghai Composite grappillait toutefois 0,04%. L'inflation en Chine a continué à ralentir en septembre, les prix du porc ayant augmenté à un rythme plus lent qu'au cours des mois précédents, selon les données officielles. L'indice des prix à la consommation a augmenté de 1,7% sur un an en septembre, après une hausse de 2,4% en août, a annoncé jeudi le Bureau national des statistiques. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal tablaient sur une progression de 1,8% de l'indice en septembre.

OBLIGATIONS

Les investisseurs ont privilégié les obligations mercredi, ce qui a permis au rendement du bon du Trésor américain à dix ans de reculer pour la deuxième séance consécutive. Le taux du titre de référence sur le marché a terminé à 0,721%, son plus bas niveau depuis le 2 octobre.

Les résultats trimestriels des entreprises et les négociations sur de nouvelles mesures de relance, qui patinent à Washington, maintiennent le rendement du bon du Trésor à dix ans au milieu d'une fourchette de 0,91% à 0,51% depuis avril. Les investisseurs pensent que les rendements resteront bas tant qu'une relance robuste n'aura pas été adoptée aux Etats-Unis. Selon eux, il serait préférable que les aides publiques aillent en priorité aux ménages à faibles revenus, qui sont plus susceptibles de dépenser les fonds reçus que de les épargner.

CHANGES

Le dollar évolue peu jeudi matin dans un climat d'aversion au risque. Les espoirs de relance économique aux Etats-Unis se sont à nouveau évanouis, la Maison-Blanche et les démocrates de la Chambre des représentants étant loin d'un accord sur un nouveau plan avant les élections du 3 novembre, indique DBS.

De son côté, la livre sterling reste surperformante et se renforce globalement face aux principales devises, dont le dollar. "La livre sterling se redresse, soutenue par les informations selon lesquelles le Royaume-Uni serait prêt à poursuivre les négociations sur un accord de Brexit", indique Goldman Sachs. "Cela nous conforte dans l'idée que cette semaine ne sera probablement pas une échéance cruciale pour les négociations et qu'un accord devrait être conclu d'ici à début novembre, ce qui contribuera à soutenir la livre".

PETROLE

Les cours du pétrole progressent légèrement jeudi matin, après l'annonce par l'association professionnelle American Petroleum Institue (API) d'une baisse inattendue de 5,4 millions de barils des réserves de brut aux Etats-Unis lors de la semaine terminée le 9 octobre.

Les investisseurs attendent désormais le rapport officiel du département américain de l'Energie, qui doit être publié ce jeudi. Selon les analystes interrogés par le Wall Street Journal, les stocks de brut devraient ressortir en baisse de 1,9 million de barils pour la semaine achevée le 9 octobre. Ceux d'essence sont attendus en recul de 1,5 million de barils.

AxiCorp indique que l'augmentation des activités de raffinage dans deux des principaux pays consommateurs de pétrole en Asie, la Chine et l'Inde, tire à la fois la consommation mondiale et les prix de l'or noir.

A 7h30, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord avançait de 2 cents, à 43,34 dollars le baril, tandis que celui de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 3 cents, à 41,07 dollars le baril.

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October 15, 2020 01:42 ET (05:42 GMT)

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