Les marchés d'actions devraient se redresser à l'ouverture






Eurostoxx 50 3.192,69 points -2,46%
CAC 40 4.837,42 points -2,11%
DAX 30 12.703,75 points -2,49%
FTSE 100 5.832,52 points -1,73%
SMI 10.067,96 points -2,18%
AEX 560,47 points -2,01%
BEL 20 3.242,06 points -2,23%
IBEX 35 6.816,80 points -1,44%

DJIA 28.494,20 points -0,07%
Nasdaq 11.713,87 points -0,47%
S&P 500 3.483,34 points -0,15%

Nikkei 225 23.436,82 points -0,30% (cours à 7h25)

Cours de change à 07h20
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1706 -0,03%
EUR/JPY 123,17 -0,24%
USD/JPY 105,23 -0,22%



A SUIVRE EN FRANCE



Le chiffre d'affaires de Thermador Groupe au troisième trimestre figure à l'agenda des publications d'entreprises.



Aucun indicateur économique ne doit être publié vendredi en France.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, après leur net repli de jeudi. Les nouvelles mesures de restriction en Europe, destinées à endiguer la pandémie de coronavirus, ainsi que l'incertitude au sujet d'un nouveau plan de relance aux Etats-Unis, continuent toutefois de peser sur la confiance des investisseurs.



A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 54,6 points, soit 1,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 montait de 84 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100 prenait 47,5 points, soit 0,8%.



La Bourse de New York a terminé en repli jeudi, pour la troisième séance consécutive, alors que les tergiversations autour d'un plan de relance aux Etats-Unis et les nouvelles restrictions adoptées en Europe pour combattre la deuxième vague de la pandémie nourrissent les inquiétudes concernant les perspectives économiques.



Le président américain, Donald Trump, a affirmé jeudi dans un entretien à la chaîne Fox Business qu'il avait demandé au secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, d'augmenter au-delà de 1.800 milliards de dollars l'enveloppe du plan de relance proposé par la Maison-Blanche aux démocrates. Le président a également déclaré qu'un accord sur des mesures de relance pouvait encore être conclu avant l'élection. Les analystes jugent toutefois une telle issue peu probable, alors que les républicains du Sénat restent opposés à un plan de dépenses de grande ampleur.



Steven Mnuchin et la cheffe de file des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi, tentent depuis plusieurs semaines de s'acccorder sur un plan de relance avant les élections de novembre aux Etats-Unis. Les représentants démocrates ont de leur côté voté en début de mois en faveur d'un plan de soutien à l'économie de 2.200 milliards de dollars.



Des avancées semblaient se dessiner jeudi, alors que la Maison-Blanche et les négociateurs démocrates se sont entendus pour inclure le financement d'une stratégie nationale de tests de dépistage du coronavirus dans un plan de soutien plus global.



Au cours d'une conversation de 90 minutes avec Nancy Pelosi jeudi après-midi, Seven Mnuchin a indiqué qu'il accepterait le plan démocrate concernant les tests avec de légères modifications, d'après un porte-parole de la présidente de la Chambre des représentants et une autre personne au courant de cet entretien.



Les nouveaux indicateurs publiés jeudi ont montré que l'économie et le marché du travail aux Etats-Unis continuaient d'être affectés par les répercussions de la pandémie. Le département du Travail a annoncé que les nouvelles demandes d'allocation chômage avaient augmenté de 53.000 lors de la semaine terminée au 10 octobre, à 898.000, alors que les économistes interrogés par Dow Jones Newswires s'attendaient à 830.000 inscriptions. Le nombre de la semaine précédente a également été révisé en hausse, à 845.000, contre une estimation initiale de 840.000. Plus de 10 millions d'Américains perçoivent actuellement une indemnité de chômage, selon le département du Travail.



En Asie, les principaux indices évoluent de manière contrastée. L'indice Nikkei perdait 0,3% en fin de séance à Tokyo et l'indice Shanghai Composite se repliait de 0,3% également, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjugeait 0,8%.





OBLIGATIONS



Le rendement de l'obligation d'Etat américaine à dix ans a effacé son recul et progressé à 0,73% jeudi après avoir commencé la journée sous 0,70%, mettant ainsi un terme à deux jours de baisse. Il n'y a pas eu de catalyseur clair, les investisseurs se débattant avec des données économiques décevantes et les négociations prolongées sur des mesures de relance.



TS Lombard note que les investisseurs vendent des actions et achètent des obligations car les perspectives de croissance se dégradent en l'absence d'un nouveau plan de relance et d'une réouverture complète des activités.



"Si la croissance s'affaiblit, il est évident que l'inflation sera un peu inférieure aux prévisions", poussant les investisseurs à acheter des obligations, explique Steven Blitz, de TS Lombard. "Il n'y a rien de particulièrement inhabituel dans ce qui se passe. Si un ensemble de mesures de 2.000 milliards de dollars est adopté, la situation s'inversera", ajoute-t-il.



Steven Blitz a toutefois noté qu'en raison de la politique de taux bas de la Réserve fédérale (Fed) américaine, les rendements des titres à long terme devraient rester faibles même si la confiance s'améliore sur le marché.






CHANGES



L'euro est quasi stable vendredi matin par rapport au dollar mais perd du terrain face au yen, à l'instar du billet vert.



La recrudescence des contaminations par le coronavirus dans certaines régions du monde et les nouvelles restrictions mises en place en Europe pour enrayer la pandémie incitent les investisseurs à rechercher des actifs sûrs, ce qui profite au yen.



La livre sterling s'inscrit de son côté en léger recul vendredi matin par rapport au dollar et à l'euro. La devise britannique perd 0,1%, à 1,2892 dollar, tandis que l'euro gagne 0,1%, à 0,9082 livre.



Selon MUFG Bank, les cambistes ne devraient pas exclure la possibilité que le Royaume-Uni et l'Union européenne n'arrivent pas à conclure un accord commercial avant la fin de la période de transition pour le Brexit, le 31 décembre.



"Il est encore trop tôt pour que le marché n'intègre plus à la livre de prime de risque liée à un éventuel 'no deal', car la menace de mauvais calculs politiques demeure', prévient Lee Hardman, analyste pour les devises à MUFG.





PETROLE



Les prix du pétrole poursuivent leur repli vendredi matin, les restrictions de circulation imposées dans plusieurs pays européens en raison de la hausse des contaminations par le coronavirus suscitant des inquiétudes quant à un nouveau ralentissement de la demande d'énergie.



"La situation est toujours très défavorable pour les prix du pétrole, et avec les nouvelles restrictions qui sont imposées dans toute l'Europe et sans doute d'ici peu de l'autre côté de l'Atlantique, les perspectives de la demande ne sont pas très bonnes", explique Craig Erlam, analyste chez Oanda.



"J'ai du mal à imaginer que le pétrole puisse se maintenir à ces niveaux, à moins qu'un plan de relance ne soit mis en place aux États-Unis avant les élections", ajoute l'analyste. "Même dans ce cas, les risques restent orientés à la baisse à moyen terme, à moins d'une autre intervention de l'Opep+", prévient Craig Erlam.



A 7h25, le contrat de décembre sur le Brent de la mer du Nord reculait de 46 cents, à 42,70 dollars le baril, tandis que celui de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 40 cents, à 40,56 dollars le baril.





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(END) Dow Jones Newswires



October 16, 2020 01:47 ET (05:47 GMT)




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