Les marchés d'actions européens devraient débuter la semaine dans
le vert
Eurostoxx 50 4.017,44 points +1,64%
CAC 40 6.385,14 points +1,54%
DAX 30 15.416,64 points +1,43%
FTSE 100 7.043,61 points +1,15%
SMI 11.120,77 points +0,79%
AEX 703,33 points +1,31%
BEL 20 4.066,49 points +0,85%
IBEX 35 9.145,60 points +2,00%
DJIA 34.382,13 points +1,06%
Nasdaq 13.429,98 points +2,32%
S&P 500 4.173,85 points +1,49%
Nikkei 225 27.852,10 points -0,83% (cours à 7h25)
Cours de change à 07h25
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,2133 -0,12%
EUR/JPY 132,68 -0,10%
USD/JPY 109,37 +0,01%
A SUIVRE EN FRANCE
Sanofi présente lundi les résultats de son étude de phase 2 sur son
candidat vaccin contre le Covid-19.
ADP publie ses chiffres du trafic en avril.
Par ailleurs, Suez et Veolia ont annoncé vendredi soir avoir signé
leur accord de rapprochement, entérinant le compromis trouvé le 11
avril, après plus de huit mois de tensions entre les anciens
rivaux. Cet accord prévoit la reprise par Veolia d'un ensemble
d'actifs de Suez à l'international et la rétrocession des activités
en France à un consortium composé du groupe Caisse des dépôts, dont
CNP Assurances, et des fonds Meridiam et GIP pour former "un
nouveau Suez".
Ce rapprochement doit permettre à Veolia de devenir un "champion
mondial de la transformation écologique" avec un chiffre d'affaires
de l'ordre de 37 milliards d'euros, tandis que le "nouveau Suez",
qui réalisera un chiffre d'affaires d'environ 7 milliards d'euros,
sera principalement axé sur les activités de Suez dans l'eau
municipale et le déchet solide en France.
Veolia prévoit de déposer auprès de l'autorité des marchés
financiers (AMF), au plus tard le 29 juin, les documents de son
offre publique d'achat (OPA) visant à acquérir les 70,1% du capital
restant de Suez pour un prix unitaire de 20,50 euros par
action.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère hausse
lundi, à l'aube d'une semaine dont le principal événement devrait
être la publication du compte rendu de la dernière réunion de
politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).
A 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 21 points, soit
0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 30 prenait 20 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100
s'adjugeait 9 points, ou 0,1%.
La publication d'un indice des prix à la consommation très
supérieur aux attentes aux Etats-Unis en avril a fait ressurgir les
craintes d'inflation, provoquant un repli des principaux indices
boursiers la semaine dernière. Plusieurs membres de la Fed, dont
son vice-président Richard Clarida, ont toutefois souligné que la
forte hausse de l'inflation pourrait n'être que temporaire et que
la Fed devrait continuer à maintenir une politique monétaire
accommodante pour assurer le rétablissement du marché de
l'emploi.
Paul Donovan, chef économiste chez UBS Global Wealth Management,
estime que les marchés devraient rester nerveux face à la hausse de
l'inflation dans les mois à venir. "Il y aura de la volatilité à
court terme non seulement à propos de l'inflation, mais aussi à
propos de la manière dont les banques centrales y répondront",
indique-t-il.
Wall Street a terminé sur une note positive vendredi à l'issue
d'une semaine marquée par la crainte d'une résurgence de
l'inflation aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 1,1%,
à 34.382,13 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a
progressé de 1,5%, à 4.173,85 points. L'indice Nasdaq, riche en
valeurs technologiques, a pris 2,3%, à 13.429,98 points.
Les indices ont toutefois subi des pertes sur l'ensemble de la
semaine, le Dow Jones ayant cédé 1,1% et le Nasdaq ayant perdu
2,4%.
En Asie, les inquiétudes liées à la recrudescence des cas de
Covid-19 et à la mise en oeuvre de nouvelles restrictions liées au
virus dans la région pèsent sur le moral des investisseurs, tandis
que les données parues en Chine sur les ventes au détail et la
production industrielle se sont avérées pour la plupart
décevantes.
Les marchés évoluaient en ordre dispersé en fin de séance. A Tokyo,
l'indice Nikkei perdait 0,8%, tandis que le Hang Seng de la Bourse
de Hong Kong avançait de 0,6%. L'indice Shanghai Composite
s'adjugeait 1%.
Dans le même temps en Europe, les Etats poursuivent leur
déconfinement tandis que les campagnes de vaccination accélèrent.
La situation au Royaume-Uni, où les pubs et les stades rouvrent ce
lundi, reste toutefois sous surveillance, le pays ayant vu doubler
le nombre de cas du variant indien du Covid-19 au cours de la
semaine écoulée.
OBLIGATIONS
Les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur
repli lundi, les investisseurs continuant d'évaluer la trajectoire
de l'inflation dans les mois et années à venir. A 7h30, le
rendement du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du
marché, s'établissait à 1,621% contre 1,626% vendredi soir.
"En dépit de l'accélération de l'inflation de base la plus
prononcée depuis 1981, les responsables de la Fed continuent
d'insister sur le fait que les tensions inflationnistes sont
temporaires", écrivent Aneta Markowska et Thomas Simons,
économistes chez Jefferies, dans une étude. "Mais si les
investisseurs pensent réellement qu'une inflation supérieure à
l'objectif de la Fed perdurera au-delà des cinq prochaines années,
comme l'impliquent les points morts d'inflation, ils devraient
également intégrer un resserrement plus marqué de la politique
monétaire de la Fed après le décollage de l'économie",
ajoutent-ils.
Le président de la Fed de Dallas, Robert Kaplan, a appelé vendredi
à engager à court terme un débat sur une réduction des achats
d'obligations de la Fed, qui s'établissent à 120 milliards de
dollars par mois.
"Il serait sain d'engager ce processus dans un avenir pas trop
lointain, tôt plutôt que tard, ou de commencer au moins à discuter
d'une diminution de ces mesures exceptionnelles", a souligné Robert
Kaplan, qui ne participe pas au vote sur les taux cette année lors
des réunions du comité de politique monétaire de la Fed. "Je crains
des prises de risques excessives sur les marchés financiers, des
spreads de crédit très serrés. Je m'inquiète en particulier de
l'effet de levier et de la prise de risque excessive qui se
développent sur le marché financier non bancaire", a-t-il
indiqué.
CHANGES
L'euro recule lundi matin face au dollar.
Cependant, CBA pense que le billet vert devrait reprendre
prochainement sa tendance baissière après avoir été soutenu par les
chiffres de l'inflation aux Etats-Unis la semaine dernière.
Les minutes de la réunion du comité de politique monétaire de la
Fed devraient confirmer que les banquiers centraux considèrent que
l'accélération de l'inflation est temporaire et CBA pense que la
banque centrale n'envisage pas de réduire prochainement ses achats
d'actifs. La poursuite des achats d'actifs de la Fed, alors que
d'autres banques centrales réduisent leurs achats ou se préparent à
le faire, contribuera à faire reculer le dollar, ajoute CBA.
De même, Goldman Sachs indique que l'impact de l'accélération de
l'inflation sur le dollar dépendra de la réponse apportée par la
Fed à cette hausse. La banque américaine ne s'attend pas non plus à
ce que le comité de politique monétaire révise de manière
significative ses perspectives sur la base des chiffres de
l'inflation en avril.
"Le rapport sur l'emploi d'avril, moins bon que prévu, devrait
renforcer les arguments en faveur de la patience. Comme la Fed
reste fermement sur sa position, nous ne pensons pas qu'une
accélération de l'inflation soutiendra le dollar et nous continuons
de prévoir une dépréciation généralisée du billet vert [avec une
préférence actuellement pour les positions longues sur la paire
euro/dollar, en raison de l'accélération de l'activité dans la zone
euro]", souligne Goldman Sachs.
PETROLE
Les contrats pétroliers évoluent sans réelle tendance lundi matin,
après leur robuste hausse de vendredi. L'optimisme des
investisseurs concernant les stocks de pétrole compense les
inquiétudes concernant la faiblesse de la demande dans les régions
les plus affectées par le Covid-19.
ANZ souligne que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime
que le surapprovisionnement constaté l'an dernier s'était résorbé,
comme l'a montré la baisse hebdomadaire des stocks de pétrole aux
Etats-Unis. Néanmoins, les dernières restrictions mises en place en
Asie pour lutter contre le Covid-19 risquent de pénaliser la
reprise de la demande de pétrole, indique ANZ.
A 7h20, le contrat de juillet sur le Brent de la mer du Nord
perdait 1 cent, à 68,70 dollars le baril, tandis que celui de juin
sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 3 cents, à 65,40
dollars le baril.
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May 17, 2021 01:30 ET (05:30 GMT)
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