Les marchés d'actions européens devraient débuter en légère hausse



Eurostoxx 50 3.386,08 points +1,32%
CAC 40 5.405,32 points +1,04%
DAX 30 11.685,69 points +0,85%
FTSE 100 7.228,28 points +0,60%
SMI 9.483,10 points +0,01%
AEX 552,18 points +1,47%
BEL 20 3.640,26 points +0,85%
IBEX 35 9.342,20 points +1,44%


DJIA 25.848,87 points +0,54%
Nasdaq 7.688,53 points +0,76%

S&P 500 2.822,48 points +0,50%


Nikkei 225 21.584,50 points +0,62%

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1337 +0,10%
EUR/JPY 126,46 +0,17%
USD/JPY 111,57 +0,08%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs suivront lundi les informations en provenance de Bercy, où se tient une réunion sur l'impact économique de la crise des "Gilets jaunes".



L'agence France Trésor procédera lundi à son adjudication hebdomadaire de bons du Trésor à taux fixe et intérêt précompté (BTF).



Du côté des entreprises, les banques seront entourées après la confirmation dimanche de discussions de fusion entre les deux premiers établissements financiers allemands, Deutsche Bank et Commerzbank.



Assystem publie ses résultats annuels.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse prudente lundi, les investisseurs marquant une pause en l'absence d'actualité géopolitique ou macroéconomique majeure.



Vers 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 8,8 points, ou 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat à terme sur le DAX 30 avançait de 24 points, ou 0,2%, et le FTSE 100 progressait de 26,5 points, soit 0,4%.



Les actions Deutsche Bank et Commerzbank devraient retenir l'attention des investisseurs après que les deux banques allemandes ont confirmé ce week-end être entrées en discussions en vue d'une éventuelle fusion.



Les investisseurs suivront également les statistiques sur le commerce extérieur de la zone euro, le rapport mensuel de la Bundesbank, la rencontre entre la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron, ainsi que le discours que Peter Praet, chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE), doit prononcer à Luxembourg.



Deutsche Bank et Commerzbank ont confirmé dimanche discuter d'une éventuelle fusion, marquant le début d'une nouvelle phase après des années de spéculations sur l'avenir des deux banques allemandes. Deutsche Bank a précisé que ces négociations faisaient partie d'un processus d'évaluation de ses "options stratégiques".



Un rapprochement des deux banques sous leur forme actuelle créerait un établissement présentant un bilan d'environ 2.000 milliards de dollars.



Les banquiers qui spéculent sur la forme que pourrait prendre la transaction pensent que Deutsche Bank pourrait combiner ses activités de banque de détail avec celles de Commerzbank pour réduire les coûts de financement de la banque d'investissement de Deutsche Bank. On ignore si les banques chercheraient à vendre certaines activités ou si les régulateurs en Europe ou aux Etats-Unis les contraindraient à effectuer des cessions.



Dans un communiqué publié dimanche, Deutsche Bank a confirmé l'existence de "discussions avec Commerzbank" en précisant que "il n'existe aucune certitude qu'une transaction aura lieu". La banque se concentre sur l'amélioration de son "profil de croissance et de rentabilité", a-t-elle ajouté.



Olli Rehn, le gouverneur de la Banque de Finlande qui fait partie des prétendants à la succession de Mario Draghi à la présidence de la BCE, a appelé vendredi à un examen de la stratégie de la BCE et de ses instruments de politique monétaire, après la publication de projections économiques suggérant que la BCE n'atteindra pas son objectif d'inflation avant des années.



"L'écart des anticipations d'inflations par rapport à l'objectif de la BCE est inquiétant en termes d'efficacité de, et de stratégie pour la politique monétaire", a déclaré Olli Rehn dans un éditorial publié par la Banque de Finlande. Le banquier central a appelé à un "réexamen des principes, des principales hypothèses et des instruments sur lesquels reposent la politique monétaire" de la BCE.



Aux Etats-Unis, Wall Street a terminé en hausse vendredi, alors que les inquiétudes sur la croissance mondiale ont contribué à une nouvelle détente des rendements obligataires. L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé sur un gain de 0,5%, à 25.849 points. L'indice S&P 500 a également progressé de 0,5%, à 2.822 points, et le Nasdaq Composite à dominante technologique s'est adjugé 0,8%, à 7.688 points.



Sur la semaine, l'indice Dow Jones et le Nasdaq ont signé des gains respectifs de 1,6% et 3,8%, tandis que le S&P 500 s'est adjugé 2,9%.



En Asie, les marchés d'actions gagnent du terrain lundi, tandis que les investisseurs attendent des nouvelles des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis. L'indice Shanghai Composite gagnait 2,2% en fin de séance et le Nikkei a clôturé en hausse de 0,6% à Tokyo.



D'après des informations de presse publiées ce week-end, un sommet entre le président des Etats-Unis, Donald Trump, et son homologue chinois, Xi Jinping, visant à signer un accord mettant fin à la guerre commerciale que se livrent les deux pays pourrait être reporté à juin car la finalisation de l'accord prend plus de temps qu'initialement espéré.



OBLIGATIONS



Les emprunts du Trésor américain évoluent peu lundi matin, après un recul vendredi du rendement de l'obligation de référence à dix ans à un niveau proche de ses points bas de l'année, en réaction aux inquiétudes sur l'économie américaine.



Le taux de rendement de l'obligation à dix ans augmente à 2,599% lundi matin, après avoir clôturé à 2,594% vendredi, son plus bas niveau en clôture depuis le 3 janvier.



CHANGES



L'euro gagne du terrain lundi matin face au dollar, qui s'inscrit globalement en baisse face aux autres grandes devises.



Les investisseurs seront attentifs mercredi aux perspectives économiques dépeintes par la Réserve fédérale (Fed), qui devrait annoncer à l'issue d'une réunion de deux jours de son comité de politique monétaire qu'elle laisse ses taux inchangés.



Selon ANZ Bank, seul une accélération prononcée et durable de l'inflation pourrait entraîner de nouvelles hausses des taux aux Etats-Unis. La banque estime que cela ne devrait pas se produire au cours des deux prochaines années.



Les investisseurs se préparent également à ce que la banque centrale annonce, après sa réunion de cette semaine, la date de fin du processus de réduction de son bilan. ANZ pense que certains détails, tels que les avoirs de réserve optimaux et la durée de son portefeuille de titres du Trésor, pourraient ne pas être réglés.



PETROLE



Les contrats pétroliers évoluent en ordre dispersé lundi matin, tandis que les analystes cherchent à déterminer si le rythme des baisses de production mises en oeuvre par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires, dont la Russie, ralentit.



"Le marché reste déchiré entre les inquiétudes économiques et le niveau élevé de la production pétrolière aux Etats-Unis, d'une part, et le respect remarquable [des baisses de production, ndlr] de l'Opep, d'autre part", indique Stephen Brennock, analyste du courtier PVM Oil Associates.



L'Opep et un groupe de 10 pays producteurs de pétrole mené par la Russie intensifient leurs réductions de production de brut, mais restent divisés sur le maintien des restrictions jusqu'à la fin de l'année, ont déclaré dimanche des responsables. L'Arabie saoudite a rencontré la Russie et quelques autres pays à Bakou, en Azerbaïdjan, pour examiner si la coalition de 24 nations se conforme à un accord de décembre visant à retirer 1,2 million de barils par jour des marchés mondiaux.



La large coalition a mis en œuvre en février des réductions qui représentent environ 90% du volume convenu, a déclaré le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, lors d'une conférence de presse qui a suivi la réunion technique du groupe. En mars, les réductions seront "facilement supérieures à 100%", a-t-il ajouté, ce qui signifie que la coalition retirera un peu plus que les 1,2 million de barils par jour prévus.



Vers 7h35, le contrat de mai sur le Brent gagnait 6 cents, à 67,22 dollars le baril, tandis que celui d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 11 cents, à 58,41 dollars le baril.



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(END) Dow Jones Newswires



March 18, 2019 02:48 ET (06:48 GMT)




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