Les marchés d'actions devraient progresser prudemment à l'ouverture






Eurostoxx 50 3.245,47 points +1,65%
CAC 40 4.935,86 points +2,03%
DAX 30 12.908,99 points +1,62%
FTSE 100 5.919,58 points +1,49%
SMI 10.207,13 points +1,38%
AEX 568,18 points +1,38%
BEL 20 3.264,60 points +0,70%
IBEX 35 6.849,70 points +0,48%

DJIA 28.606,31 points +0,39%
Nasdaq 11.671,56 points -0,36%
S&P 500 3.483,81 points +0,01%

Nikkei 225 23.687,28 points +1,18% (cours à 7h25)

Cours de change à 07h20
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1705 -0,11%
EUR/JPY 123,40 -0,09%
USD/JPY 105,44 +0,02%



A SUIVRE EN FRANCE



Le groupe d'agroalimentaire Danone a présenté lundi un plan d'adatation à la crise sanitaire du coronavirus, comprenant une réorganisation de son comité exécutif et une revue stratégique de son portefeuille d'actifs. Ces mesures doivent permettre au groupe de renouer avec une croissance organique de son chiffre d'affaires comprise entre 3% et 5% à moyen terme.



Danone a, par ailleurs, indiqué que Cécile Cabanis, qui était jusqu'alors sa directrice générale en charge des finances, quitterait le groupe en février 2021, après la mise en oeuvre de ce plan d'adaptation et après avoir assuré la transition avec son successeur, Jürgen Esser.



Danone a également indiqué viser une marge opérationnelle courante de 14% et un flux de trésorerie disponible de 1,8 milliard d'euros cette année. Sur la période de juillet à septembre, le spécialiste français des produits laitiers a vu son chiffre d'affaires atteindre 5,82 milliards d'euros, en baisse de 9,3% en données publiées et de 2,5% en données comparables par rapport au troisième trimestre 2019. D'après le consensus établi par Factset, les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 5,94 milliards d'euros au troisième trimestre.



Korian, Mercialys, Française de l'Energie et Mauna Kea Technologies publient également leur chiffre d'affaires trimestriel lundi. Getlink présente son chiffre d'affaires ainsi que les données sur son trafic pour le troisième trimestre.



Aucun indicateur économique ne doit être publié lundi en France.







ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir dans l'ensemble en hausse lundi, mais leur progression pourrait être freinée par la crainte qu'un plan de soutien à l'économie américaine ne soit pas adopté avant l'élection présidentielle du 3 novembre.



Le FTSE 100 risque toutefois de se replier en début de séance après la dégradation par Moody's, vendredi, de la note de crédit du Royaume-Uni de "Aa2" à "Aa3". Selon l'agence de notation, la croissance économique dans le pays "est nettement plus faible que prévu et devrait le rester à l'avenir". La décision de quitter l'Union européenne a accentué cette situation, a indiqué Moody's. "La croissance portera également les stigmates de la pandémie de coronavirus, qui a durement frappé l'économie britannique", a ajouté Moody's.



A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 8,9 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 montait de 20 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 cédait 6 points, soit 0,1%.



La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a prévenu la Maison-Blanche qu'elle avait jusqu'à mardi pour conclure un accord avec les démocrates sur de nouvelles mesures de relance, faute de quoi les textes de loi correspondants ne pourront pas être adoptés avant l'élection présidentielle du 3 novembre.



"Cela dépend du gouvernement", a déclaré Nancy Pelosi dimanche, alors qu'elle était interrogée par la chaîne ABC sur les chances qu'un accord soit conclu. Ce délai de 48h "n'est lié qu'au fait de vouloir un accord avant l'élection, et c'est ce que nous voulons", a-t-elle affirmé.



La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé vendredi, s'étant essoufflée en fin de séance malgré les bons chiffres des ventes de détail aux Etats-Unis. Les investisseurs sont restés prudents en raison de la progression de l'épidémie de coronavirus et de l'absence de nouvelles mesures de relance à moins de trois semaines de l'élection présidentielle.



Sur la semaine, les indices ont faiblement évolué, l'indice Dow Jones ayant grignoté 0,2% tandis que l'indice S&P 500 a avancé de 0,3%. Le Nasdaq a réalisé une progression un peu plus marquée, de 1%.



En Asie, les principaux indices évoluent de manière contrastée. L'indice Nikkei gagnait 1,1% en fin de séance à Tokyo et le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjugeait 0,7%. En revanche, l'indice Shanghai Composite se repliait de 0,2%, pénalisé par les chiffres du produit intérieur brut (PIB) de la Chine, inférieur aux attentes. Pékin a annoncé que le produit intérieur brut avait augmenté de 4,9% sur un an au troisième trimestre, rapprochant ainsi l'économie chinoise de sa trajectoire antérieure à la pandémie de coronavirus.



La croissance observée au troisième trimestre est inférieure aux attentes mais permet à la Chine de se rapprocher de la trajectoire prévue en début d'année pour 2020, à savoir une croissance comprise entre 5,5% et 6%. Cette prévision a été établie avant que la pandémie ne se propage dans le monde entier.





OBLIGATIONS



Les taux des obligations d'Etat américaines ont progressé vendredi, après l'annonce d'une nette hausse des ventes de détail aux Etats-Unis en septembre, ce qui a apaisé les craintes d'un plongeon de la consommation en l'absence de nouvelles mesures de relance budgétaire.



Le taux de l'obligation à 10 ans a gagné 1,3 point de base, à 0,744%. Il a reculé de 3,2 points de base sur l'ensemble de la semaine.



Le rendement du titre à deux ans a monté de 0,4 point de base, à 0,143%, terminant la semaine sur une progression de 1 point de base. Le taux de l'obligation à 30 ans s'est adjugé 2,3 points de base, à 1,528%, mais a néanmoins perdu 4,5 points de base sur la totalité de la semaine.






CHANGES



L'euro cède un peu de terrain lundi matin face au dollar et au yen, tandis que le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise.



Selon UniCredit, le dollar a peu de chances de s'éloigner beaucoup de ses niveaux actuels d'ici à la présidentielle américaine.



"Les marchés des changes vont probablement devenir plus prudents et préférer s'en tenir à des fluctuations dans des fourchettes étroites, autour des niveaux actuels", indique Roberto Mialich, stratégiste devises à UniCredit.



Les sondages mettent en évidence une nette avance de Joe Biden par rapport à Donald Trump et laissent présager une large victoire des démocrates, ce qui réduirait le risque que les résultats des élections soient contestés, souligne le stratégiste. Les investisseurs devraient toutefois attendre que les élections soient passées pour vendre à nouveau le dollar, surtout si Joe Biden l'emporte, ajoute-t-il.





PETROLE



Les cours du pétrole reculent lundi matin, alors que la recrudescence des contaminations par le coronavirus aux Etats-Unis et en Europe accroît les inquiétudes relatives à la demande de brut.



Malgré les vents contraires à court terme, les efforts de l'Opep et ses alliés pour réduire l'offre semblent efficaces, a indiqué Axi, précisant que l'Opep+ se réunirait fin novembre pour discuter de la possibilité de procéder à l'assouplissement prévu des réductions de production à partir de janvier 2021.



A 7h40, le contrat de décembre sur le Brent de la mer du Nord reculait de 8 cents, à 42,85 dollars le baril, tandis que celui de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 10 cents, à 40,78 dollars le baril.





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(END) Dow Jones Newswires



October 19, 2020 01:51 ET (05:51 GMT)




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