Les actions européennes sont attendues en hausse, la PBOC abaisse
encore ses taux
Eurostoxx 50 4.268,28 points +0,25%
CAC 40 7.172,98 points +0,55%
DAX 40 15.809,72 points +0,24%
FTSE 100 7.589,66 points +0,35%
SMI 12.525,69 points -0,03%
AEX 772,56 points +0,37%
BEL 20 4.210,74 points -0,22%
IBEX 35 8.774,90 points -0,08%
DJIA 35.028,65 points -0,96%
Nasdaq 14.340,26 points -1,15%
S&P 500 4.532,76 points -0,97%
Nikkei 225 27.772,93 points +1,11% (cours de clôture)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1354 +0,09%
EUR/JPY 129,95 +0,21%
USD/JPY 114,46 +0,10%
A SUIVRE EN FRANCE
Les investisseurs suivront jeudi les chiffres du climat des
affaires en janvier, ainsi que les adjudications d'obligations
assimilables du Trésor (OAT) et d'OAT indexées sur l'inflation en
France (OATi) et en zone euro (OATei) prévues par l'Agence France
Trésor (AFT). Cette dernière compte émettre entre 10,75 milliards
et 12,25 milliards d'euros de titres à cette occasion.
Du côté des entreprises, Alstom et Getlink publient leur chiffre
d'affaires trimestriel.
Bernard Arnault et Arnaud Lagardère seront pour leur part
auditionnés au Sénat par la Commission d'enquête sur la
concentration des médias.
Mercredi soir, Virbac a annoncé avoir réalisé un chiffre d'affaires
de 1,06 milliard d'euros en 2021, en croissance de 18,4% à taux de
change et périmètre constants, son activité ayant progressé de
21,5% dans les animaux de compagnie et de 13,4% dans les animaux
d'élevage. Le groupe a ainsi dépassé l'objectif d'une croissance de
ses ventes comprise entre 16% et 18% qu'il avait relevé en octobre
dernier.
Soitec a nommé Pierre Barnabé au poste de directeur général à
compter de l'assemblée générale prévue en juillet 2022. Il
succédera à Paul Boudre, qui dirige le groupe depuis 2015. Pierre
Barnabé, 51 ans, rejoint Soitec en provenance d'Atos dont il dirige
la division Big Data et Cybersecurité depuis 2015.
Valneva a indiqué que son vaccin expérimental contre le Covid-19
avait permis de neutraliser le variant Omicron dans le cadre d'une
étude préliminaire.
ACTIONS
Les principaux indices actions européens devraient débuter la
séance de jeudi en hausse, portés par une nouvelle baisse des taux
d'intérêt en Chine.
A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 33 points, soit
0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 40 prenait 52 points, ou 0,3%, et celui sur le FTSE 100
progressait de 42 points, soit 0,6%.
La Banque populaire de Chine (PBOC) a abaissé ses taux d'intérêt de
référence pour le deuxième mois consécutif, après avoir déjà réduit
cette semaine le taux de sa facilité de prêt à moyen terme (MLF) à
un an et celui des opérations de "reverse repo" à sept jours. Ces
initiatives visent à soutenir une économie en perte de vitesse face
à une nouvelle vague de Covid-19 et à une série de contraintes
réglementaires.
Le Loan Prime Rate à un an, le taux de référence de la Banque
populaire de Chine (PBOC), a été ramené à 3,70%, contre 3,80%
précédemment, a indiqué la banque centrale. Le Loan Prime Rate à
cinq ans a été abaissé de 4,65% à 4,60%. La PBOC n'avait pas réduit
ces deux taux en même temps depuis 21 mois.
La baisse des taux annoncée jeudi avait été largement anticipée par
les investisseurs depuis que la PBOC avait averti lundi diminuer
ses taux de la facilité de prêt à moyen terme (MLF) à un an et des
opérations de "reverse repo" à sept jours.
La banque centrale chinoise avait déjà abaissé le mois dernier le
Loan Prime Rate à un an.
Les annonces de la PBOC ont entraîné une hausse de la plupart des
principaux indices boursiers asiatiques. En fin de séance, l'indice
Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjugeait 2,9%, tandis que le
Shanghai Composite gagnait 0,1%. De son côté, l'indice Nikkei a
clôturé en hausse de 1,1% à Tokyo.
Nomura avertit toutefois que les baisses de taux de la PBOC
pourraient ne pas être suffisantes pour remédier aux véritables
goulets d'étranglement de l'économie chinoise, tels que le coût de
la lutte contre le Covid-19 et le ralentissement de la croissance
des exportations.
D'autres banques centrales doivent annoncer leur décision de
politique monétaire mardi, dont la Norges Bank en Novège et la
Banque centrale de Turquie. La Banque centrale européenne (BCE)
publie pour sa part les minutes de sa réunion de décembre.
Les investisseurs attendent par ailleurs les chiffres définitifs de
l'inflation en zone euro en décembre, ainsi que les inscpritions
hebdomadaires au chômage et les ventes de logements anciens aux
Etats-Unis.
Wall Street a clôturé dans le rouge mercredi, ne parvenant pas à
rebondir malgré la stabilisation des taux d'emprunt sur le marché
obligataire. Après son repli de la veille, l'indice Dow Jones
(DJIA) a de nouveau perdu 1%, à 35.028,65 points. L'indice élargi
S&P 500 a également cédé 1%, à 4.532,76 points. Malmené par la
remontée des rendements obligataires ces derniers jours, le Nasdaq
Composite, riche en valeurs technologiques, a terminé en baisse de
1,2%, à 14.340,26 points.
Le Nasdaq a affiche désormais une baisse de 10,5% depuis le record
historique établi en novembre dernier. Une perte de plus de 10% est
considéré comme une correction pour un indice boursier.
OBLIGATIONS
Les rendements des bons du Trésor américain à dix et 30 ans se sont
repliés mercredi, les investisseurs ayant privilégié la dette
souveraine aux dépens des actions, victimes d'un vaste mouvement de
vente aux Etats-Unis.
Au cours de la séance précédente, les rendements des emprunts à
deux et dix ans avaient atteint leur plus haut niveau depuis deux
ans, portés par la possibilité que la Réserve fédérale relève ses
taux de 50 points de base en mars.
"Pour que les rendements continuent de grimper, Wall Street devra
obtenir confirmation que la Fed compte relever ses taux à cinq
reprises et que son bilan pourrait être réduit de 500 milliards de
dollars cette année", prévient Edward Moya, analyste chez
OANDA.
En Allemagne, le rendement du Bund a terminé à -0,009% mercredi,
après avoir évolué en territoire positif pendant l'essentiel de la
séance pour la première fois depuis mai 2019.
"Nous nous attendons à ce que les rendements des Bunds poursuivent
leur progression à mesure que les taux des bons du Trésor américain
augmenteront, que la BCE retirera ses mesures de soutien et que le
nouveau gouvernement allemand accroîtra les dépenses publiques",
indique Althea Spinozzi, stratégiste pour les titres à revenu fixe
chez Saxo.
CHANGES
L'euro progresse jeudi matin face au dollar, mais Bank of America
estime que la monnaie unique devrait à terme céder du terrain face
au billet vert en raison d'une inflation persistante aux Etats-Unis
et transitoire en zone euro.
"Notre prévision est de 1,10 [dollar pour un euro] d'ici à la fin
de l'année, à comparer à un consensus de 1,15 et un taux de change
actuel de 1,14. Les cours intégrant déjà [un resserrement de la
politique monétaire de] la Fed cette année, l'inflation en zone
euro et la politique de la Banque centrale européenne importeront
davantage", souligne la banque américaine. "Alors que nous pensons
que l'inflation persistera aux Etats-Unis, nous nous attendons à ce
que l'inflation en zone euro soit transitoire et tombe sous
l'objectif [de la BCE] cette année. Nous présumons que la BCE
maintiendra ses indications prospectives ("forward guidance") et
optera pour le statu quo dans ce cas", ajoute Bank of America.
Selon Rabobank, le billet vert devrait s'apprécier au premier
semestre, lorsque la Réserve fédérale commencera à relever ses taux
d'intérêt, mais il pourrait baisser si l'inflation et les hausses
des taux freinent la demande.
"Une inflation élevée va peser sur des revenus pourtant en hausse
et les taux des prêts hypothécaires américains ont déjà commencé à
augmenter en raison de la progression des rendements obligataires",
souligne Jane Foley, stratégiste devises de Rabobank.
Un ralentissement relativement rapide de la croissance économique
américaine risque donc de se produire en réponse au resserrement
monétaire orchestré par la Fed, ce qui pourrait pénaliser le
dollar, ajoute-t-elle. Rabobank maintient sa prévision d'une baisse
de l'euro à 1,10 dollar d'ici à la mi-2022, mais anticipe un rebond
de la monnaie unique au second semestre, car l'attention se
tournera vers la perspective d'un resserrement de la politique
monétaire de la Banque centrale européenne.
Vers 7h35, l'euro s'échangeait à 1,1352 dollar.
PETROLE
Les prix des contrats pétroliers évoluent peu jeudi matin après
avoir clôturé à leur plus haut niveau en plus de sept ans mercredi,
en raison d'inquiétudes persistantes concernant l'offre.
OANDA s'attend à ce que le marché reste tendu dans un avenir
proche. "Il semble que la liste des perturbations de l'offre ne
cesse de s'allonger", note l'intermédiaire financier.
"Le schéma de ces dernières semaines se répète. En d'autres termes,
les informations concernant les ruptures d'approvisionnement tirent
les prix de manière significative vers le haut, et les prix ne
retombent pas à leur niveau précédent une fois les problèmes
résolus", souligne Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank, dans
une note.
A 7h25, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord cédait 7
cents, à 88,41 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le
brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 9 cents, à 85,89
dollars le baril.
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January 20, 2022 01:39 ET (06:39 GMT)
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