Inquiets pour Evergrande, Les marchés d'actions devraient ouvrir
dans le rouge
Eurostoxx 50 4.130,84 points -0,94%
CAC 40 6.570,19 points -0,79%
DAX 30 15.490,17 points -1,03%
FTSE 100 6.963,64 points -0,91%
SMI 11.935,53 points -0,77%
AEX 789,49 points -1,09%
BEL 20 4.133,21 points -0,43%
IBEX 35 8.760,90 points +0,31%
DJIA 34.584,88 points -0,48%
Nasdaq 15.043,97 points -0,91%
S&P 500 4.432,99 points -0,91%
Nikkei 225 30.500,05 points +0,58%
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1715 -0,10%
EUR/JPY 128,77 -0,17%
USD/JPY 109,93 -0,07%
A SUIVRE EN FRANCE
Les investisseurs seront attentifs lundi à l'annonce du prix de
référence technique des actions UMG, mises en Bourse par Vivendi.
Ce prix sera dévoilé après la clôture des marchés européens.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient débuter la séance en
repli lundi, les difficultés financières du promoteur immobilier
chinois Evergrande pesant sur le moral des investisseurs. Les
investisseurs se montrent par ailleurs prudents avant les annonces
de politique monétaire de plusieurs grandes banques centrales, dont
la Réserve fédérale (Fed), la Banque d'Angleterre et la Banque du
Japon, cette semaine.
A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 39 points, soit
0,6%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX cédait 89 points, soit 0,6%. La composition du DAX, l'indice
phare de la Bourse de Francfort, passe ce lundi de 30 à 40 valeurs.
Le contrat sur le FTSE 100 abandonnait 20 points, ou 0,3%.
Selon la banque australienne NAB, les réunions des banques
centrales prévues cette semaine, la situation sanitaire dans le
monde et les problèmes d'Evergrande devraient inciter les marchés
financiers à la prudence. "Ces trois facteurs de risque incitent
les marchés à la modération", souligne Tapas Strickland, directeur
de l'économie chez NAB.
Le Hang Seng, l'indice phare de la Bourse de Hong Kong, chutait de
3,3% en fin de séance, plombé par les valeurs immobilières, les
investisseurs redoutant les retombées potentielles des difficultés
financières d'Evergrande.
Le géant chinois de l'immobilier, dont la dette s'élève à plus de
300 milliards de dollars, pourrait faire défaut cette semaine.
Selon les analystes, cette crise de liquidité imminente pourrait
secouer les marchés financiers.
Les Bourses chinoises et japonaises sont fermées ce lundi en raison
de jours fériés dans ces deux pays.
Aux Etats-Unis, la bataille politique sur le relèvement du plafond
de la dette devrait s'intensifier cette semaine, démocrates et
républicains s'opposant toujours sur ce point et des doutes
émergeant sur la possibilité que le Congrès agisse avant que le
gouvernement fédéral ne soit à court d'argent.
Cette impasse alarme les analystes de Wall Street et les chefs
d'entreprise qui, ces dernières semaines, ont lancé des
avertissements sur le risque croissant d'un défaut technique. La
menace d'un tel défaut pourrait faire dérailler les marchés et
affecter la croissance économique américaine.
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a prévenu dans la
nuit qu'en ne relevant pas le plafond de la dette, le Congrès
risquait de provoquer une crise financière "tout à fait
évitable".
Dans ce contexte, le comité de politique monétaire de la Réserve
fédérale (Fed) se réunira mardi et mercredi. Les investisseurs se
demandent si la Réserve fédérale prendra des mesures cette semaine
pour faire face à l'impact de l'accélération de l'inflation.
Outre la Fed, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon, la Banque
nationale suisse, la Riksbank et la Norges Bank doivent également
se réunir.
Wall Street a terminé en baisse vendredi, les investisseurs se
montrant nerveux face aux incertitudes sur le rythme de la reprise
et l'inflation. La volatilité a également être exacerbée par la
craintes des "quatre sorcières", l'expiration simultanée des
contrats à terme et options sur les actions et indices. L'indices
Dow Jones (DJIA) a perdu 0,5%, à 34.584,88 points, tandis que
l'indice S&P 500 a reculé de 0,9% à 4.432,99 points. L'indice
Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a pour sa part
fini en recul de 0,9% à 15.043,97 points.
OBLIGATIONS
Les rendements des obligations du Trésor américains ont augmenté
vendredi, atteignant leurs niveaux les plus élevés depuis au moins
une semaine avant la réunion du comité de politique monétaire de la
Fed. Les taux ont été portés par l'annonce d'un indice de confiance
des ménages de l'université du Michigan proche de ses plus bas
niveaux des dix dernières années.
Le rendement du bon à dix ans, l'obligation de référence du marché,
a clôturé vendredi à 1,371%.
Selon Capital Economics, les rendements à long terme continueront
d'augmenter dans les marchés développés et les obligations du
Trésor américain connaîtront la plus forte hausse. "Nous pensons
que l'inflation sera plus persistante" aux Etats-Unis qu'au
Royaume-Uni ou dans l'Union européenne. L'inflation américaine
devrait s'affaiblir à court terme, mais "elle finira par se
stabiliser à un niveau plus élevé que dans la zone euro et au
Royaume-Uni au cours de la prochaine décennie", estime Capital
Economics.
CHANGES
L'euro recule lundi face au dollar, pénalisé par un mouvement
d'aversion au risque avant la réunion de politique monétaire de la
Fed.
Selon CBA, les risques pour le dollar sont orientés à la baisse. La
banque s'attend à ce que la Fed laisse sa politique inchangée et
prévient que tout message accommodant pourrait peser sur la devise
américaine.
"L'essoufflement de la reprise du marché du travail en août et le
bond des cas graves [de Covid-19 aux Etats-Unis] vont inciter le
comité de politique monétaire à attendre avant d'annoncer une
réduction de ses achats d'actifs", estime CBA.
PETROLE
Les cours du pétrole poursuivent leur repli lundi matin, tandis que
la production de brut dans le golfe du Mexique reprend lentement
après le passage des ouragans Ida et Nicholas.
"Nous estimons la perte de production à environ 850.000 barils par
jour pour la troisième semaine de septembre, puis entre 180.000 et
200.000 barils par jour pour la quatrième semaine", indique Rystad
Energy.
La diminution des perturbations au niveau de l'approvisionnement
intervient alors que la Chine et le Japon, d'importants
importateurs de brut, sont confrontés à une forte hausse des cas de
Covid-19 qui risque d'entraver la reprise de la demande de pétrole,
ajoute Rystad Energy.
"A mesure du redressement de la production dans le golfe, la
pression s'accentuera sur le brut léger doux américain (WTI), ce
qui pourrait entraîner à court terme un repli" du brut, estime
Marshall Steeves, analyste des marchés de l'énergie chez IHS
Markit. "Par la suite, la croissance de la demande sera à nouveau
déterminante pour les cours."
A 7h40, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord perdait
56 cents, à 74,78 dollars le baril. Le contrat d'octobre sur le
brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 61 cents, à 71,36
dollars le baril.
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September 20, 2021 01:49 ET (05:49 GMT)
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