Les marchés d'actions européens attendus en baisse après le repli de Wall Street





Eurostoxx 50 4.299,61 points +0,73%
CAC 40 7.194,16 points +0,30%
DAX 40 15.912,33 points +0,65%
FTSE 100 7.585,01 points -0,06%
SMI 12.560,70 points +0,28%
AEX 778,26 points +0,74%
BEL 20 4.218,48 points +0,18%
IBEX 35 8.814,60 points +0,45%

DJIA 34.715,39 points -0,89%
Nasdaq 14.154,02 points -1,30%
S&P 500 4.482,73 points -1,10%

Nikkei 225 27.522,26 points -0,90%

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1327 +0,14%
EUR/JPY 128,94 -0,09%
USD/JPY 113,85 -0,20%



A SUIVRE EN FRANCE



Le constructeur automobile chinois Dongfeng Motor a cédé 1,28% du capital de Stellantis via un placement accéléré auprès d'investisseurs institutionnels, a annoncé la société dans un document publié vendredi sur le site de la Bourse de Hong Kong.



Cette cession de 40 millions d'actions a été réalisée à un prix de 18,30 euros par titre, soit un montant total de 732 millions d'euros. Le prix par action représente une décote de 2,6% par rapport au cours de clôture de Stellantis jeudi à la Bourse de Paris, qui s'établissait à 18,78 euros.



Aucun événement ne figure à l'agenda des entreprises vendredi. Aucun indicateur économique ne doit non plus être publié.



Le Premier ministre, Jean Castex, a présenté jeudi soir un calendrier de levée progressive des restrictions sanitaires liées au Covid-19, qui prévoit notamment la fin des jauges dans les établissements sportifs et culturels le 2 février. Les discothèques pourront rouvrir le 16 février et les concerts debout pourront reprendre à cette date.



A compter du 2 février, le télétravail au mois trois jours par semaine ne sera plus obligatoire mais recommandé, a indiqué Jean Castex.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en fort recul vendredi, dans le sillage du mouvement de vente à Wall Street cette nuit, signe que les investisseurs restent préoccupés par la perspective d'un ralentissement économique et d'un resserrement de la politique monétaire des banques centrales.



A 7h10, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 102 points, soit 1,4%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 reculait de 203 points, soit 1,3%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 86 points, soit 1,1%.



Les marchés surveilleront vendredi l'intervention de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), au cours d'une réunion virtuelle sur les perspectives économiques mondiales dans le cadre du forum de Davos. Ils seront également attentifs aux indicateurs avancés du Conference Board aux Etats-Unis.



La Bourse de New York a clôturé en baisse jeudi, à l'issue d'une nouvelle séance volatile, alors que les investisseurs continuent de se montrer nerveux face à la remontée des taux obligataires.



Le marché a décroché après la parution d'informations de CNBC selon lesquelles le constructeur de vélos d'appartement Peloton suspendrait sa production en février et mars en raison d'une baisse de la demande. Ces informations ont provoqué une chute de 24% du titre et jeté un froid dans l'ensemble du compartiment technologique.



En Asie, les marchés d'actions évoluent en baisse vendredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Toyo a clôturé en recul de 0,9%. En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,5% et l'indice Shanghai Composite se repliait de 0,7%.






OBLIGATIONS



Les rendements des obligations d'Etat américaines redescendent vendredi matin, alors que l'aversion au risque prédomine. A 7h15, le taux de l'obligation du Trésor à dix ans perdait 3,2 points de base, à 1,779%, tandis que celui du titre à deux ans se repliait de 0,7 point de base, à 1,024%.



Les rendements ont grimpé jeudi et le taux à deux ans a atteint son plus haut niveau en un an, l'attention des investisseurs se tournant vers la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale la semaine prochaine.



Lors de cette réunion, la Fed devrait jeter les bases d'une hausse des taux d'intérêt en mars. Certains investisseurs envisagent même la perspective d'une augmentation d'un demi-point de pourcentage de son principal taux directeur plutôt qu'une hausse d'un quart de point.



Mark Zandi, économiste en chef chez Moody's Analytics, prévoit quatre hausses des taux cette année et s'attend à ce que le rendement des obligations du Trésor à dix ans se rapproche de 2,5% d'ici à la fin de l'année. Parmi les principales hypothèses de l'économiste figurent le fait que chaque vague de l'épidémie de Covid-19 est moins perturbatrice et que la Fed normalisera rapidement sa politique.







CHANGES



Le dollar s'inscrit en légère baisse vendredi matin mais, selon Westpac, le billet vert devrait continuer à se renforcer jusqu'à la réunion de politique monétaire de la Fed la semaine prochaine. Beaucoup d'éléments sont déjà pris en compte, mais une comparaison directe entre l'USD Index et les écarts de rendement montre que le dollar n'a pas encore tout intégré, ajoute Westpac.



Selon Karl Schamotta, de Corpay, l'augmentation du nombre d'inscriptions au chômage outre-Atlantique la semaine dernière trahit un ralentissement plus étendu lié à Omicron, ce qui "pèse sur les rendements des obligations du Trésor sur toute la courbe et diminue l'attrait du dollar".






PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole poursuivent leur recul vendredi matin. Les cours du brut ont clôturé en légère baisse jeudi, après l'annonce d'une hausse inattendue des stocks de pétrole aux Etats-Unis, mais les risques géopolitiques pesant sur l'offre mondiale ont permis de limiter le recul des cours.



Selon Oanda, les cours du pétrole pourraient monter à court terme malgré l'augmentation inattendue des stocks, car le marché mondial reste tendu. L'approvisionnement est perturbé dans des pays comme la Libye et les Emirats arabes unis.



ANZ souligne que le respect des limites de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) a bondi à 120% en décembre, ce qui signifie que le cartel a produit moins que son objectif mensuel. CBA indique que la vigueur de la demande de pétrole en dépit de la propagation du variant Omicron continue de soutenir les cours mondiaux.



A 7h25, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord cédait 1,52 dollar, soit 1,7%, à 86,86 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex abandonnait 1,55 dollar, soit 1,8%, à 84 dollars le baril.





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(END) Dow Jones Newswires



January 21, 2022 01:49 ET (06:49 GMT)




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