Les actions européennes à la recherche d'une orientation, les banques centrales en ligne de mire



Eurostoxx 50 3.480,18 points -0,08%
CAC 40 5.552,34 points +0,03%

DAX 30 12.260,07 points +0,26%

FTSE 100 7.508,70 points +0,21%

SMI 9.937,03 points -0,73%

AEX 571,84 points +0,05%

BEL 20 3.652,42 points +0,88%

IBEX 35 9.170,50 points -0,60%



DJIA 27.154,20 points -0,25%


Nasdaq 8.146,49 points -0,74%
S&P 500 2.976,61 points -0,62%


Nikkei 225 21.378,57 points -0,41% (cours à 07h25)

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1218 -0,04%
EUR/JPY 121,11 +0,19%
USD/JPY 107,98 +0,23%



A SUIVRE EN FRANCE



Icade et Getlink publient lundi leurs résultats semestriels.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens pourraient peiner à trouver une orientation en début de séance lundi, tandis que les investisseurs continuent de surveiller les déclarations des banquiers centraux américains et attendent la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.



Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 5 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat à terme sur le DAX 30 prenait 4,2 points, soit 0,03%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 7,2 points, soit 0,1%.



Aux Etats-Unis, Wall Street a réagi négativement vendredi aux derniers signaux de la Réserve fédérale (Fed), qui laissent tabler sur une baisse de seulement un quart de point des taux d'intérêt fin juillet pour soutenir la croissance. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en baisse de 0,3%, à 27.154,20 points, et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,6%, à 2.976,61 points. Dans le même temps, le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a cédé 0,7%, à 8.146,49 points.



L'hypothèse d'une relance monétaire vigoureuse face aux risques de dégradation de la conjoncture a été affaiblie par les déclarations du patron de la Fed de Saint Louis, James Bullard, qui s'est dit opposé à une baisse de taux de plus de 25 points de base en juillet.



Le président de la Fed de Boston, Eric Rosengren, s'est de son côté dit peu convaincu par la nécessité de baisser les taux d'intérêt américains à ce stade, mais a indiqué qu'il réserverait sa décision pour la réunion de politique monétaire prévue à la fin du mois.



En Asie, les principaux marchés d'actions reculent lundi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,3%. A Hong Kong, le Hang Seng fléchissait de 0,8%, après de nouvelles manifestations anti-Pékin ce week-end. Le Shanghai Composite cédait également 0,8%.



OBLIGATIONS



Le rendement des obligations du Trésor américain à court terme a progressé vendredi, après les déclarations de plusieurs membres de la Réserve fédérale, qui ont réduit les anticipations d'une baisse des taux de 50 points de base lors de la prochaine réunion de la banque centrale américaine à la fin du mois.



Le rendement de l'obligation à deux ans, sensible aux anticipations sur la politique de la Réserve fédérale, a progressé de 3,7 points de base, limitant son recul sur une semaine à 2,1 points de base. Le rendement du titre à dix ans a gagné 0,9 point de base, à 2,048%, limitant son repli sur une semaine à 5,8 points de base.



"Le comité de politique monétaire de la Fed semble s'accorder sur une baisse des taux de 25 points de base, et les marchés financiers semblent enfin avoir compris le message", indique Stephen Stanley, économiste en chef chez Amherst Pierpont Securities.



Le président de la BCE, Mario Draghi, prévoit de relancer les achats d'obligations d'Etat d'ici à novembre pour soutenir l'économie de la zone euro, rapportait vendredi soir l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, citant des sources anonymes. En outre, la BCE envisage d'augmenter le coût que les banques doivent payer lorsqu'elles déposent de l'argent auprès de l'institution afin de les inciter à prêter, selon le magazine.



CHANGES



Le dollar progresse lundi matin face aux autres grandes devises, dont l'euro et le yen, tandis que les investisseurs intègrent une baisse moins importante qu'initialement escompté des taux d'intérêt de la Réserve fédérale la semaine prochaine.



Parallèlement, Donald Trump a de nouveau critiqué la banque centrale américaine sur Twitter, affirmant qu'en raison du "mauvais raisonnement" de la Réserve Fédérale, "nous payons des taux d'intérêt beaucoup plus élevés que des pays qui ne sont pas au même niveau [que les Etats-Unis] économiquement."



La banque CBA estime que la Fed sera, le 31 juillet, la première grande banque centrale à abaisser ses taux d'intérêt cette année. Le marché des swaps intègre une probabilité de 100% que la Fed réduise ses taux d'au moins 25 points de base et une probabilité de 18,5% que la baisse atteigne 50 points de base. Cependant, CBA souligne que l'économie américaine n'a pas désespérément besoin d'une baisse d'un demi-point de pourcentage.



La banque anticipe plutôt deux baisses supplémentaires de 25 points de base chacune en septembre et décembre, et prévoit une dernière diminution des taux, de 25 points de base également, en mars 2020.



En zone euro, les indicateurs attendus cette semaine devraient suggérer que la croissance et la trajectoire de la politique monétaire évoluent dans le même sens, ce qui conforterait l'hypothèse d'une baisse à court terme de l'euro, estime Goldman Sachs.



Les chiffres préliminaires des indices PMI du secteur manufacturier et des services de la zone euro et de ses Etats membres seront publiés mercredi, à la veille de la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE). Les données de l'enquête en Allemagne se sont globalement détériorées ces derniers mois, signalant une poursuite du ralentissement de la croissance de la première économie d'Europe à court terme.



Goldman Sachs pense que la BCE annoncera que les taux pourraient être abaissés à l'avenir et qu'elle étudiera ses options en matière d'assouplissement monétaire en septembre. Elle pourrait à cette occasion dépasser les attentes du marché dans ce domaine, estime la banque.



PETROLE



Les cours du pétrole gagnent du terrain lundi, les tensions au Moyen-Orient continuant de faire planer une menace sur l'offre.



Le baril de brut a atteint la semaine dernière son plus bas niveau depuis un mois en raison de la faiblesse de la demande, mais les tensions dans le détroit d'Ormuz ont gagné en intensité depuis vendredi. L'or noir est également soutenu l'arrêt de la production du plus grand champ pétrolier libyen.



"Je pense que la situation en Iran peut faire le jeu des spéculateurs à la hausse", indique Naeem Aslam, analyste en chef pour les marchés chez Think Markets UK. "Mais, encore une fois, le potentiel de hausse est limité", rappelle-t-il, faisant référence aux faibles perspectives concernant la demande.



Vers 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord progressait de 1,02 dollar, à 63,49 dollars le baril, tandis que celui sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 63 cents, à 56,39 dollars le baril.



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(END) Dow Jones Newswires



July 22, 2019 01:45 ET (05:45 GMT)




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