Les actions européennes attendues en léger repli après le tour de
vis de la Fed
Eurostoxx 50 3.401,04 points -0,32%
CAC 40 5.239,74 points -0,24%
DAX 30 12.309,15 points +0,01%
FTSE 100 7.038,97 points -0,32%
SMI 8.783,70 points -0,72%
AEX 536,48 points +0,19%
BEL 20 3.925,78 points -0,25%
IBEX 35 9.630,90 points -0,52%
DJIA 24.682,31 points -0,18%
Nasdaq 7.345,29 points -0,26%
S&P 500 2.711,93 points -0,18%
Nikkei 225 21.591,99 points +0,99%
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,2348 +0,08%
EUR/JPY 130,77 -0,05%
USD/JPY 105,91 -0,14%
A SUIVRE EN FRANCE
Les investisseurs seront attentifs jeudi aux enquêtes de
conjoncture de l'Insee et aux indices PMI du secteur manufacturier
et des services pour mars. Les économistes interrogés par Dow Jones
Newswires anticipent une légère dégradation à la fois du climat des
affaires et des indices PMI ce mois-ci par rapport aux niveaux
élevés de février.
Du côté des entreprises, Wendel et Bolloré publient leurs résultats
annuels.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère baisse
jeudi, après le nouveau tour de vis monétaire annoncé par la
Réserve fédérale (Fed) mercredi soir. Selon les contrats à terme
d'IG, le CAC 40 pourrait perdre 9,6 points à l'ouverture, le DAX 30
est attendu en recul de 33,5 points, et le FTSE 100 céderait 8,5
points.
L'attention des investisseurs se portera sur le Conseil européen
qui débute à Bruxelles, les indices PMI de la zone euro, de
l'Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis, la
décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre et
l'indice IFO du climat des affaires en Allemagne.
La Réserve fédérale a relevé mercredi ses taux directeurs, à
l'issue de la réunion de deux jours de son comité de politique
monétaire (FOMC), et ses nouvelles projections monétaires
correspondent toujours à trois hausses des taux au total en 2018
malgré des perspectives économiques renforcées.
La banque centrale américaine a rehaussé ses taux d'un quart de
point, dans une fourchette de 1,5% à 1,75%. Cette décision, prise à
l'unanimité des huit membres du FOMC, est conforme aux attentes de
Wall Street. D'après l'évolution des prix des contrats à terme sur
les taux des fonds fédéraux fournie par l'opérateur CME, 97,2% des
investisseurs anticipaient un relèvement des taux de 25 points de
base.
Mais, par rapport à la précédente réunion de décembre du FOMC, un
nombre plus important de responsables de la Fed estiment désormais
qu'il faudra peut-être rehausser les taux à quatre reprises au
moins cette année, si l'économie américaine continue de se
comporter conformément à leurs prévisions. Sur les 15 membres du
comité de politique monétaire, sept sont d'avis qu'il conviendra de
relever les taux quatre fois en 2018, alors qu'ils étaient
seulement quatre sur 16 à envisager pareille éventualité en
décembre.
Pour 2019, la plupart des membres du FOMC pensent que les taux
devront être rehaussés à trois reprises au moins. En décembre, ils
estimaient que seulement deux hausses seraient nécessaires. Pour
2020, les responsables de la Fed penchent pour deux hausses des
taux, ce qui les porterait dans une fourchette de 3,25% à 3,5%.
Après ces annonces, Wall Street a clôturé en léger repli mercredi.
L'indice Dow Jones Industrial Average a reculé de 0,2%, à 24.682,3
points, l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,2% également, à
2.711,9 points, et le Nasdaq Composite a abandonné 0,3%, à 7.345,3
points.
Les marchés d'actions asiatiques évoluent en ordre dispersé jeudi.
A Tokyo, le Nikkei a terminé en hausse de 1%, soutenu par les
valeurs de l'énergie, tandis que les opérateurs japonais sont
revenus au travail après un jour férié.
En Chine, l'indice Shanghai Composite perdait 0,5% en fin de
séance, après que la Banque populaire de Chine (PBOC) a relevé son
taux repo inversé à sept jours. Les banques centrales de Taiwan,
des Philippines et d'Indonésie doivent se réunir jeudi, mais toutes
devraient opter pour le statu quo.
OBLIGATIONS
Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans a
augmenté pour la quatrième fois en cinq séances mercredi, après le
relèvement des taux d'intérêt de la Fed, qui a également signalé
qu'elle pourrait accélérer le rythme du resserrement monétaire à
l'avenir. Les échanges ont été volatils, le rendement du titre de
référence à dix ans ayant bondi jusqu'à 2,936% avant de terminer la
séance à 2,901%, contre 2,881% mardi.
"Le consensus sur le marché des obligations du Trésor américain
table sur une progression des taux par rapport aux niveaux actuels.
Il s'agit juste de déterminer à quel rythme cela se fera - et si le
marché et la Fed s'accordent" sur ce point, indique Sean Simko,
responsable de la gestion de portefeuilles obligataires chez SEI
Investments.
CHANGES
Le dollar poursuit son recul jeudi matin face aux autres grandes
devises. Mercredi, l'indice WSJ Dollar s'est contracté de 0,7%, son
plus fort repli en une séance depuis le 24 janvier, portant la
baisse du billet vert depuis le début de l'année à 2,8%.
La devise américaine est pénalisée par la décision de la Fed de
porter le nombre de relèvements des taux d'intérêt prévus pour 2019
à trois, contre deux attendus en décembre, bien que la banque
centrale ait maintenu sa prévision de trois hausses des taux pour
cette année.
Le dollar est également affaibli par les inquiétudes relatives à
une augmentation des barrières commerciales, qui pourrait peser sur
la croissance. L'administration Trump doit dévoiler jeudi une série
de mesures contre la Chine, dont des droits de douane d'au moins 30
milliards de dollars sur les importations. Ces taxes inciteront la
Chine à riposter, affirme Clement Leung, ambassadeur de Hong Kong
aux Etats-Unis.
PETROLE
Après avoir grimpé mercredi jusqu'à leur plus haut niveau depuis
plus d'un mois, soutenus par les risques pesant sur l'offre
mondiale et par un déclin inattendu des stocks américains, les
contrats à terme sur le pétrole varient peu jeudi matin.
Mercredi, le département américain de l'Energie a annoncé que les
stocks de pétrole brut aux Etats-Unis avaient décliné de 2,6
millions de barils au cours de la semaine close le 16 mars, alors
que les spécialistes pronostiquaient une augmentation de 2,4
millions de barils. Pour la première fois depuis 2014, et ce à
l'encontre de la saisonnalité habituelle, le niveau des stocks est
passé sous la moyenne à cinq ans, soulignent les analystes de
Standard Chartered. "Après 42 mois, l'excédent de brut aux
Etats-Unis s'est finalement résorbé."
Ces données encourageantes se sont ajoutées aux inquiétudes
géopolitiques suscitées mardi par la rencontre entre le prince
héritier saoudien Mohammed ben Salmane et Donald Trump, qui laisse
envisager un durcissement de la position de Washington à l'égard de
l'Iran.
Vers 07h30, le contrat sur le baril de brut WTI pour livraison en
mai gagnait 4 cents, à 65,21 dollars, tandis que celui sur le Brent
de même échéance cotait 69,45 dollars, en repli de 2 cents.
(END) Dow Jones Newswires
March 22, 2018 02:42 ET (06:42 GMT)
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