Les marchés d'actions devraient peu évoluer à l'ouverture, avant les indices PMI



Eurostoxx 50 3.367,40 points -0,15%
CAC 40 5.378,85 points -0,07%
DAX 30 11.549,96 points -0,46%
FTSE 100 7.355,31 points +0,88%
SMI 9.454,05 points -0,10%
AEX 550,39 points +0,54%
BEL 20 3.654,66 points -0,03%
IBEX 35 9.355,60 points -0,53%


DJIA 25.962,51 points +0,84%
Nasdaq 7.838,96 points +1,42%

S&P 500 2.854,88 points +1,09%


Nikkei 225 21.627,34 points +0,09%

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1379 +0,03%
EUR/JPY 126,09 +0,04%
USD/JPY 110,83 +0,01%



A SUIVRE EN FRANCE



A l'agenda des entreprises figure l'assemblée générale annuelle d'Elior. Gérard Perrier et Les Nouveaux Constructeurs publient de leur côté leurs résultats annuels.



Les investisseurs examineront également les indices PMI provisoires pour le mois de mars, qui paraîtront à 9h15. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires s'attendent à un indice PMI du secteur manufacturier stable, à 51,5. Ils prévoient un indice PMI des services en légère hausse, à 50,5 contre 50,2 en février.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir sans grand changement vendredi, les investisseurs attendant la publication des indices PMI provisoires du mois de mars pour y chercher des indications sur les perspectives de croissance.



Le FTSE 100 de la Bourse de Londres pourrait toutefois se replier, l'apaisement des inquiétudes concernant un Brexit sans accord entraînant une hausse de la livre, qui devrait peser sur les multinationales de l'indice.



Vers 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 4,6 points, ou 0,09%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat à terme sur le DAX 30 reculait de 12 points, ou 0,1%, et celui sur le FTSE 100 cédait 30,3 points, soit 0,4%.



L'attention se portera vendredi sur les indices PMI de la zone euro, de la France et de l'Allemagne, sur la balance des paiements de la zone euro et les immatriculations de véhicules neufs en Europe. Les discours de Luis de Guindos, dont la nomination à la vice-présidence de la Banque centrale européenne a été validée à Bruxelles jeudi, et celui d'Yves Mersch, membre du directoire de la banque centrale, seront également suivis.



Les dirigeants européens ont accepté que la Première ministre Theresa May reporte la date du Brexit au-delà de la semaine prochaine, mais ont averti que le Royaume-Uni pourrait encore sortir de l'UE sans accord à la mi-avril si le pays ne résout pas l'impasse politique concernant le traité de retrait.



Les dirigeants européens ont décidé que si le Parlement britannique approuvait l'accord de sortie de l'UE la semaine prochaine, le bloc reporterait la date du Brexit jusqu'au 22 mai, donnant ainsi au Royaume-Uni et à l'UE plus de temps pour adopter les textes législatifs nécessaires à l'application de l'accord.



Si l'accord de Brexit de Theresa May n'est pas approuvé, le Royaume-Uni aura jusqu'au 12 avril pour indiquer comment le pays veut faire avancer le processus. Le Royaume-Uni pourrait dans ce cas demander un report bien plus long du Brexit, mais uniquement si le pays accepte de tenir des élections au Parlement européen en mai.



Theresa May a déclaré que le Parlement britannique procéderait à un nouveau vote sur son accord de Brexit la semaine prochaine et voulu dissiper l'idée qu'elle pourrait laisser le pays sortir de l'UE sans accord.



Après avoir ouvert dans le rouge, Wall Street a finalement terminé en hausse jeudi, soutenue par le secteur technologique alors que la perspective d'un statu quo monétaire cette année a encouragé les achats d'actifs risqués.



Les actions avaient commencé la séance en repli, dans un climat de prudence au sujet de l'économie après que la Réserve fédérale américaine (Fed) a laissé entendre qu'elle n'envisageait plus de hausse des taux d'intérêt cette année. Mais deux indicateurs sont venus montrer que l'économie américaine continuait d'évoluer sur un rythme appréciable. Le nombre d'actifs américains effectuant une première demande d'allocation chômage a notamment diminué de 9.000 la semaine dernière, signe de vigueur continue du marché de l'emploi, tandis que l'indicateur avancé du Conference Board a progressé pour la première fois en cinq mois, signalant une probable poursuite de la croissance économique cette année.



En Asie, les marchés d'actions présentent un paysage contrasté vendredi matin, ayant peu à peu effacé leurs gains du début de séance. Les actions chinoises sont restées sous pression, contrebalançant l'avancée des autres indices asiatiques. L'indice Nikkei a passé la majeure partie de la séance dans le rouge, les investisseurs s'étant retrouvés avec un dollar plus faible à leur retour d'un jour férié au Japon.



OBLIGATIONS



Le taux des obligations du Trésor américain à 10 ans s'inscrit en baisse vendredi matin, évoluant près de ses plus bas de 2019, après s'être établi à 2,537%, jeudi.



Ce taux a chuté jeudi jusqu'à 2,499%, soit son plus faible niveau en séance depuis plus d'un an, la prudence affichée par la Réserve fédérale américaine (Fed) ayant accru les craintes des investisseurs sur les perspectives de l'économie mondiale.



Ces fluctuations sont "un très bon indicateur des pressions qui s'exercent sur l'économie", a souligné Matt Freund, codirecteur des investissements pour les produits de taux chez Calamos Investments.



CHANGES



La livre sterling gagne du terrain vendredi matin face à l'euro et au dollar, après la décision des dirigeants européens, jeudi soir, d'accorder un court report du Brexit à la Première ministre britannique, Theresa May. La devise britannique gagne 0,3% à 1,3143 dollar, tandis que l'euro cède 0,2%, à 0,8659 livre.



Le dollar évolue peu vendredi matin, après avoir progressé pendant la séance américaine, les inquiétudes concernant la croissance en Europe ayant incité les investisseurs à privilégier les actifs américains.



PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole suivent une évolution en demi-teinte vendredi matin, après avoir reculé jeudi.



"Le cours du pétrole WTI flirte avec la barre des 60 dollars", indique Stewart Glickman, analyste spécialisé dans les valeurs pétrolières chez CFRA Research. Le rapport du département américain de l'Energie, publié mercredi, qui a révélé une baisse des stocks de pétrole aux Etats-Unis, et la prudence de la Fed au sujet de futurs relèvements des taux d'intérêt ont constitué les principaux supports des cours pétroliers cette semaine, indique l'analyste. Ces éléments ont donné aux "investisseurs une plus grande latitude pour acheter dans un environnement 'à risque'", souligne-t-il.



Vers 7h30, le contrat de mai sur le Brent de la mer du Nord montait de 3 cents, à 67,89 dollars le baril, tandis que celui sur le WTI à échéance en mai perdait 3 cents, à 59,95 dollars le baril.



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(END) Dow Jones Newswires



March 22, 2019 02:57 ET (06:57 GMT)




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