Les actions attendues en baisse, le marché doute qu'un plan de
relance soit adopté avant les élections aux USA
Eurostoxx 50 3.180,70 points -1,46%
CAC 40 4.853,95 points -1,53%
DAX 30 12.557,64 points -1,41%
FTSE 100 5.776,50 points -1,91%
SMI 9.989,75 points -1,54%
AEX 557,40 points -1,17%
BEL 20 3.201,24 points -1,81%
IBEX 35 6.811,50 points -1,67%
DJIA 28.210,82 points -0,35%
Nasdaq 11.484,69 points -0,28%
S&P 500 3.435,56 points -0,22%
Nikkei 225 23.469,46 points -0,72% (cours à 7h25)
Cours de change à 07h20
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1846 -0,13%
EUR/JPY 124,05 0,00%
USD/JPY 104,73 +0,13%
A SUIVRE EN FRANCE
Les publications périodiques d'entreprises sont nombreuses jeudi en
France. L'Oréal, Kering, Thales, Michelin, STMicroelectronics,
Atos, Schneider Electric, Hermès, Accor, Dassault Systèmes, Plastic
Omnium, Edenred, Eurofins Scientific, Icade, bioMérieux, Ipsen,
Bureau Veritas, Elis et Ipsos publient leurs chiffre d'affaires ou
résultats pour le troisième trimestre. Pernod Ricard dévoile son
chiffre d'affaires du premier trimestre.
Sur le front macroéconomique, les investisseurs suivront les
indicateurs de climat des affaires, dans un contexte marqué par les
couvre-feux mis en place dans plusieurs métropoles françaises.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient perdre du terrain à
l'ouverture jeudi, les investisseurs continuant de douter qu'un
plan de relance puisse être adopté aux Etats-Unis avant l'élection
présidentielle du 3 novembre.
A 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 31 points, soit
0,7%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 30 cédait 65 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100
abandonnait 20 points, soit 0,4%.
Les investisseurs restent à l'écoute des discussions à Washington
sur un éventuel plan de relance après que la présidente de la
Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, a affirmé
qu'il restait encore du temps pour conclure un accord de principe
avec le camp républicain avant l'élection présidentielle du 3
novembre. Les deux parties se sont dites prêtes à continuer à
négocier au delà de la date butoir de mardi initialement fixée par
Nancy Pelosi.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, la Maison-Blanche et Nancy Pelosi
ont cependant ouvert la porte à l'adoption d'un plan de soutien à
l'économie américaine après le 3 novembre, signe que le temps et la
volonté politique de conclure un accord avant cette date
s'épuisent.
Le chef de cabinet de Donald Trump, Mark Meadows, a de son côté
indiqué à la chaîne de télévision Fox News que la Maison-Blanche
avait relevé le montant de sa proposition pour le plan de relance à
1.900 milliards de dollars, contre 1.800 milliards de dollars
précédemment. Les démocrates souhaitent pour leur part des mesures
d'un montant total de 2.200 milliards de dollars.
"Le marché continue de réagir à ces annonces, mais selon nous, un
plan de relance conclu avant les élections semble très improbable",
commente Seema Shah, stratégiste en chef à Principal Global
Investors. "Pelosi et Mnuchin peuvent parler tant qu'ils veulent
des progrès accomplis dans les négociations, certains sénateurs ont
clairement déclaré qu'ils ne soutiendront aucun accord", ajoute
l'intermédiaire.
Dans ce contexte, Wall Street a terminé dans le rouge mercredi.
L'indice Dow Jones (DJIA) a conclu la séance sur une baisse de
0,4%, à 28.210 points. L'indice élargi S&P 500 a perdu 0,2%, à
3.435 points. Le Nasdaq Composite a cédé 0,3% à 11.484 points.
Outre les incertitudes sur le plan de relance, les investisseurs
ont réagi au Livre Beige de la Réserve fédérale, qui a évoqué
mercredi une croissance "légère ou modeste" dans la plupart des
régions des Etats-Unis ces dernières semaines, alors que le niveau
de l'emploi poursuit sa progression à un rythme peu soutenu.
Basé sur des entretiens conduits jusqu'au 9 octobre, ce Livre beige
est le dernier avant l'élection présidentielle américaine de
novembre et dépeint une économie en demi-teinte, après le net
rebond conjoncturel qui a suivi la période de fermeture de
nombreuses activités au printemps.
Les salaires ont légèrement progressé en raison des difficultés
rencontrées par certaines entreprises pour embaucher malgré le taux
de chômage élevé, a également noté la Fed. Les prix à la
consommation ont pour leur part connu une hausse modeste en raison
de la répercussion de la hausse des coûts observée dans le secteur
de la construction, dans la distribution et l'industrie.
En Asie, les principaux marchés reculent jeudi, pénalisés eux aussi
par la crainte qu'un plan de relance aux Etats-Unis ne soit pas
adopté avant le 3 novembre. En fin de séance, l'indice Nikkei se
repliait de 0,6% à Tokyo, tandis que le Hang Seng de la Bourse de
Hong Kong était proche de l'équilibre. En Chine, l'indice Shanghai
Composite reculait de 0,5%.
OBLIGATIONS
Les rendements des obligations du Trésor américain ont atteint
mercredi leurs plus hauts niveaux depuis plusieurs mois, en raison
des incertitudes pesant sur les négociations à Washington sur un
plan de soutien à l'économie américaine de 2.000 milliards de
dollars.
Le taux du bon du Trésor à dix ans a terminé à 0,815% mercredi,
contre 0,796% la veille. Il s'agit de son plus haut niveau en
clôture depuis début juin.
Une large victoire des démocrates ou des républicains aux élections
américaines augmenterait la probabilité qu'un plan de relance
budgétaire soit adopté et entraînerait une progression des
rendements des emprunts du Trésor, estime Cesar Perez Ruiz,
directeur des investissements de Pictet Wealth Management.
CHANGES
Le dollar progresse jeudi face aux autres grandes devises, dont
l'euro. Les inquiétudes concernant une éventuelle influence
étrangère sur l'élection présidentielle américaine conduit les
investisseurs à acheter le billet vert, considéré comme une devise
refuge, dans un climat d'aversion au risque sur les marchés des
changes.
L'Iran et la Russie ont obtenu des données sur certains électeurs
américains et ont pris des mesures pour influencer l'opinion
publique, a indiqué le directeur du renseignement américain, John
Ratcliffe.
Par ailleurs, la forte demande des banques centrales pour la
première émission d'obligations liées au fonds de relance de
l'Union européenne mardi constitue un vote de confiance pour l'euro
en tant qu'actif de réserve, selon Deutsche Bank.
"Les banques centrales sont généralement des investisseurs non
couverts et la demande pour une obligation est donc une demande
directe pour la paire euro/dollar", expliquent les analystes de
Deutsche Bank. L'euro pourrait connaître une demande accrue de la
part des gérants de réserves des banques centrales, car le rôle
dominant du dollar est "remis en question", ajoutent-ils.
D'éventuelles nouvelles dépenses budgétaires, des déficits
commerciaux plus élevés et une politique monétaire accommodante aux
Etats-Unis pourraient détourner la demande des gestionnaires de
réserves du dollar au profit d'autres devises telles que l'euro,
estiment-ils.
PETROLE
Les cours du pétrole baissent jeudi matin, pénalisés par la
perspective d'une faible demande et d'une hausse de la production
en Libye.
"La production de brut de la Libye atteindra 560.000 barils par
jour d'ici à la fin du mois et 1 million de barils par jour d'ici à
la fin de l'année, selon le vice-Premier ministre Ahmed Miitig",
indique ANZ, en ajoutant que cette situation va certainement
inciter l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et
ses alliés menés par la Russie à reporter leur projet de retrait de
leurs limites de production l'an prochain.
Les contrats à terme sur le pétrole ont atteint leur niveau le plus
bas en plus d'une semaine mercredi après la publication du rapport
hebdomadaire du département de l'Energie sur les stocks de pétrole
aux Etats-Unis. Ces derniers ont moins baissé qu'anticipé par le
marché.
Ce recul des stocks de brut, moins important que prévu, est un
élément "important" pour le marché, indique Lukman Otunuga,
analyste chez FXTM. Cependant, "l'évolution des cours du pétrole
dépend plus de l'augmentation des cas de coronavirus dans le monde
et des craintes liées à la demande", ajoute-t-il. D'un point de vue
technique, un "retour en dessous de 40 dollars [pour le brut léger
doux (WTI) coté au Nymex] pourrait entraîner une baisse vers 38
dollars", précise Lukman Otunuga.
A 7h35, le contrat de décembre sur le Brent de la mer du Nord
reculait de 20 cents, à 41,53 dollars le baril, tandis que celui de
même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 23
cents, à 39,80 dollars le baril.
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October 22, 2020 01:45 ET (05:45 GMT)
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