Les marchés devraient rester prudents face au virus et aux craintes
pour l'économie mondiale
Eurostoxx 50 3.174,32 points -1,06%
CAC 40 4.783,69 points -1,43%
DAX 30 12.313,36 points -0,54%
FTSE 100 5.897,76 points -1,54%
SMI 10.005,90 points -0,89%
AEX 545,29 points -0,71%
BEL 20 3.273,37 points -2,01%
IBEX 35 6.877,40 points -1,70%
DJIA 26.428,32 points +0,44%
Nasdaq 10.745,27 points +1,49%
S&P 500 3.271,12 points +0,77%
Nikkei 225 22.163,90 points +2,09%
Cours de change à 07h20
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1780 -0,01%
EUR/JPY 124,62 -0,06%
USD/JPY 105,80 -0,05%
A SUIVRE EN FRANCE
Les investisseurs seront attentifs lundi aux chiffres définitifs de
l'indice PMI du secteur manufacturier pour juillet. L'estimation
préliminaire, publiée par IHS Markit le 24 juillet, faisait état
d'un indice à 52, contre 52,3 en juin.
Du côté des entreprises, Société Générale, Natixis, CNP Assurances
et ALD publient leurs résultats trimestriels.
Le secteur automobile devrait réagir à l'annonce d'une hausse de
3,9% des immatriculations de voitures neuves en France en juillet.
Cette hausse, due en partie aux mesures d'incitation à l'achat
adoptées par le gouvernement en réponse à la pandémie de
coronavirus, a notamment bénéficié au groupe Renault, dont les
ventes ont bondi de 33% le mois dernier. Son concurrent tricolore
PSA a lui vu ses ventes diminuer de 5%.
ACTIONS
Les principaux indices actions européens devraient peu évoluer
lundi à l'aube d'une semaine encore chargée en publications
d'entreprises. L'attention des investisseurs reste par ailleurs
centrée sur la pandémie de coronavirus et ses répercussions
économiques, ainsi que sur les discussions au Congrès sur un
nouveau plan de soutien à l'économie américaine.
A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 2,8 points, soit
0,06%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 30 prenait 19 points, soit 0,15%, et celui sur le FTSE 100
abandonnait 12,5 points, soit 0,2%.
Aux Etats-Unis, démocrates et républicains n'ont toujours pas
trouvé d'accord sur un nouveau plan de relance destiné à limiter
l'impact économique de la pandémie de coronavirus. Les discussions
portent notamment sur l'avenir des allocations chômage fédérales,
dont le montant avait été porté à 600 dollars par semaine jusqu'au
31 juillet.
Les élus démocrates souhaitent que cette aide aux ménages soit
prolongée afin de soutenir les Américains qui ont perdu leur emploi
en raison de la pandémie. Cependant, la Maison-Blanche et les élus
républicains veulent réduire cette allocation, arguant que
certaines personnes touchent plus d'argent en restant chez elles
qu'en retournant travailler.
Dans ce contexte, Wall Street a néanmoins clôturé en hausse
vendredi, soutenue par les valeurs technologiques après des
publications de résultats trimestriels robustes dans le secteur.
L'indice Dow Jones (DJIA) a pris 0,4%, à 26.428,32 points,
profitant du bond de plus de 10% de l'action Apple. L'indice élargi
S&P 500 a gagné 0,8%, à 3.271,12 points. Le Nasdaq Composite a
avancé de 1,5%, à à 10.745,29 points.
Sur l'ensemble du mois de juillet, le DJIA a pris 2,4%, le S&P
500 s'est adjugé 5,5% et le Nasdaq Composite a gagné 6,8%.
En Asie, les marchés évoluent en ordre dispersé lundi. L'indice
Nikkei de la Bourse de Tokyo progressait de 2,2% en fin de séance,
soutenu par les bons résultats des sociétés japonaises de commerce
en ligne et l'affaiblissement du yen. A Hong Kong, le Hang Seng
reculait en revanche de 1%. L'indice Shanghai Composite s'adjugeait
1,3%, profitant des bons chiffres de l'indice PMI du secteur
manufacturier établi par Caixin.
L'activité manufacturière en Chine a atteint en juillet son plus
haut niveau depuis plus de neuf ans, soutenue par une accélération
de la production et un rebond de la demande, d'après l'indice PMI
publié lundi par Caixin Media et Markit.
L'indice PMI du secteur manufacturier a progressé en juillet à
52,8, contre 51,2 en juin. Supérieur à 50, l'indice signale une
expansion de l'activité pour le troisième mois consécutif.
La production manufacturière a augmenté pour le cinquième mois
consécutif et a enregistré sa croissance la plus marquée depuis
neuf ans et demi, a indiqué Caixin. Les nouvelles commandes, qui
reflètent la demande nationale et internationale, ont également crû
à leur rythme le plus rapide depuis le début de 2011.
OBLIGATIONS
Les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé en
baisse vendredi, accusant également un repli sur l'ensemble de la
semaine et du mois de juillet, en raison des craintes liées à
l'impact du coronavirus sur l'économie mondiale.
Le rendement du bon du Trésor à dix ans, titre de référence du
marché, a reculé de 0,4 point de base, à 0,536%, un de ses plus bas
niveaux depuis le 9 mars. Sur l'ensemble de la semaine, le taux du
dix ans américain a perdu 5,3 points de base et il a baissé de 11,7
points de base en juillet.
Le rendement de l'obligation à deux ans a reculé d'un point de
base, à un point bas historique de 0,111%, et a accusé une baisse
de 4 points de base au cours de la semaine et du mois. Le rendement
de l'obligation à 30 ans s'est inscrit à 1,198%, accusant un repli
de 4 points de base sur l'ensemble de la semaine et de 21,2 points
de base en juillet.
CHANGES
Le dollar gagne du terrain lundi matin face à la plupart des
grandes devises, dont l'euro.
Le regain de tensions entre les Etats-Unis et la Chine, liées cette
fois à la populaire application de partage de vidéos Tiktok, et
l'augmentation des cas de Covid-19 dans le monde soutiennent la
demande de valeurs refuges et donc le billet vert, bien que les
résultats meilleurs que prévu publiés par les entreprises
américaines aient renforcé l'appétit pour le risque et limité le
recul du billet vert.
Selon la banque MUFG, le dollar devrait s'affaiblir davantage si le
candidat démocrate, Joe Biden, remporte de justesse l'élection
présidentielle de novembre aux Etats-Unis.
"Nous pensons que Joe Biden va gagner mais sa victoire pourrait
être serrée et cette situation pourrait entraîner d'importantes
perturbations si [Donald Trump] cherche à réduire la légitimité de
la victoire de Joe Biden", expliquent les analystes de MUFG,
faisant référence aux propos de Donald Trump jeudi selon lesquels
l'élection sera "la plus inexacte et la plus frauduleuse de
l'histoire". Dans ce cas, il existe un risque de troubles sociaux
initiés par les partisans de Donald Trump, ajoutent-ils. "Nous
pensons que le dollar risque de baisser si cette crainte
s'intensifie", préviennent les analystes.
PETROLE
Les cours du pétrole baissent lundi matin. Les investisseurs
continuent d'évaluer les perspectives incertaines de la demande
face à la hausse attendue de l'offre, alors que les principaux
producteurs ont assoupli leurs limites de production.
La pandémie de Covid-19 reste "la contrainte la plus importante
pour la demande" de pétrole, indique AxiCorp.
Certains analystes estiment que le rebond des cours du pétrole par
rapport à leurs récents points bas entraînera une hausse de la
production à un niveau suffisamment élevé pour limiter
d'éventuelles hausses de prix à l'avenir.
"Les prix ont rebondi et sont actuellement proches du seuil de
rentabilité pour de nombreux producteurs, ce qui devrait les
encourager à rétablir leur production et même à forer davantage",
préviennent les analystes de Wells Fargo.
"La capacité d'augmenter l'offre de pétrole est importante tant aux
Etats-Unis qu'ailleurs. Toute augmentation des prix par rapport aux
niveaux actuels risque d'entraîner une production excessive",
estiment les analystes. "Cette situation devrait empêcher les prix
du pétrole de monter de façon significative par rapport aux niveaux
actuels", ajoutent-ils.
A 7h35, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord perdait 13
cents, à 43,39 dollars le baril, tandis que le contrat de septembre
sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 21 cents, à 40,06
dollars le baril.
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August 03, 2020 01:45 ET (05:45 GMT)
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