Les marchés d'actions attendus en repli avant les indices PMI en Europe et le rapport sur l'emploi aux USA






Eurostoxx 50 2.688,49 points +0,31%
CAC 40 4.220,96 points +0,33%
DAX 30 9.570,82 points +0,27%
FTSE 100 5.480,22 points +0,47%
SMI 9.270,96 points +1,11%
AEX 478,28 points +1,48%
BEL 20 2.895,40 points +1,97%
IBEX 35 6.574,10 points -0,08%

DJIA 21.413,44 points +2,24%
Nasdaq 7.487,31 points +1,72%
S&P 500 2.526,90 points +2,28%

Nikkei 225 17.742,75 points -0,43% (cours à 7h25)

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,0846 -0,10%
EUR/JPY 117,07 -0,06%
USD/JPY 107,94 +0,05%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs suivront vendredi les chiffres définitifs de l'indice PMI des services en mars. Les données préliminaires publiées par IHS Markit le 24 mars faisaient état d'un plongeon de l'indice à 29 en mars, un point bas historique, contre 52,6 en février, en raison des répercussions de la pandémie de coronavirus sur l'activité des entreprises.



Du côté des valeurs, les investisseurs réagiront aux dernières annonces relatives à l'impact de l'épidémie sur les dividendes et prévisions financières. Jeudi soir, BNP Paribas a annoncé qu'il suspendait le versement d'un dividende à ses actionnaires au titre de l'exercice 2019, à la suite des demandes de la Banque centrale européenne (BCE). EDF a également proposé de ne pas verser le solde du dividende dû au titre de l'exercice 2019 pour protéger ses finances.



Le groupe hôtelier Accor a annoncé qu'il supprimait son dividende de l'exercice 2019 et taillait dans ses effectifs alors que son secteur est frappé de plein fouet par la crise sanitaire.



Le groupe de spiritueux Rémy Cointreau prévoit un repli de 20% à 25% de son résultat opérationnel courant en données publiées et de 25% à 30% à devises et périmètre constants pour son exercice 2019-2020, qui s'achèvera à la fin mars, en raison de la pandémie du Covid-19.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse vendredi avant la publication des indices PMI des services en Europe et aux Etats-Unis, qui leur permettront de mieux comprendre l'ampleur des dégâts causés par la pandémie de coronavirus.



A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 26 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat à terme sur le DAX 30 cédait 35 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 40 points, soit 0,7%.



Les investisseurs seront attentifs à l'impact des mesures de confinement sur les indices PMI du secteur des services de la zone euro et de ses Etats membres. Ils surveilleront également le rapport mensuel sur l'emploi salarié hors secteur agricole aux Etats-Unis. Les analystes soulignent toutefois que si ces données s'annoncent faibles, elles couvrent une période précédant l'escalade de la crise du coronavirus aux Etats-Unis.



En outre, l'actualité liée à la pandémie reste suivie. Les cas confirmés de Covid-19 dans le monde ont dépassé 1 million jeudi. Les Etats-Unis, l'Italie et l'Espagne restent en première ligne dans cette crise et cumulent près de la moitié des infections recensées.



Aux Etats-Unis, Wall Street a terminé en hausse jeudi, alors que la flambée des cours du pétrole a favorisé un rebond des valeurs de l'énergie et éclipsé une hausse record des inscriptions au chômage en raison de la pandémie de coronavirus. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 2,2%, à 21.413 points. L'indice S&P 500 s'est adjugé 2,3%, à 2.526 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a avancé de 1,7% à 7.487 points.



Le rebond de Wall Street n'a cependant pas été suivi en Asie, où les marchés s'inscrivent en baisse vendredi matin. A Tokyo, l'indice Nikkei perdait 0,8% en fin de séance, tout comme le Hang Seng à Hong Kong.



L'indice Shanghai Composite cédait 0,6%. L'indice PMI du secteur des services en Chine a rebondi en mars par rapport à février, mais il se situe toujours à l'un de ses plus bas niveaux depuis la création de l'enquête. L'indice, publié par Caixin Media et Markit vendredi, a atteint 43 en mars, après 26,5 en février. Un chiffre inférieur à 50 dénote une contraction de l'activité.







OBLIGATIONS



Les rendements des obligations du Trésor américain ont reculé jeudi après l'annonce d'une forte hausse des demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux Etats-Unis. Le rendement du titre de référence à dix ans s'est replié à 0,624%, contre 0,630% à la clôture mercredi, selon Tradeweb.



"Un nombre croissant de personnes s'inscrivent au chômage car de nombreux pans de l'économie sont à l'arrêt en raison du coronavirus", indique dans une note Andrew Smith, responsable des investissements chez Delos Capital Advisors. "Les entreprises mettront longtemps à réembaucher. Plus il faudra de temps pour que l'économie redémarre, plus les entreprises mettront de temps à se remettre en marche", ajoute-t-il.







CHANGES



L'euro recule vendredi matin face au dollar.



Le billet vert est probablement soutenu par son statut de "devise contra-cyclique", indique CBA. Cela signifie qu'il s'apprécie lorsque l'économie mondiale se détériore, même si la faiblesse de l'économie mondiale découle actuellement de celle de l'économie américaine, explique la banque australienne.



Le dollar bénéfice également des signes d'apaisement des tensions entre l'Arabie saoudite et la Russie au sujet de la production de pétrole, selon CBA, qui souligne l'apparition d'une corrélation positive entre le billet vert et les cours de l'or noir.





PETROLE



Les prix du pétrole refluent vendredi matin après avoir enregistré une très forte hausse jeudi, dans l'espoir d'une résolution de la guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie.



A 7h30, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord perdait 1,46 dollar, soit 4,9%, à 28,48 dollars le baril, et celui de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 1,55 dollar, soit 6,1%, à 23,77 dollars le baril.



En dépit des signes d'apaisement des tensions, les stocks pétroliers augmentent rapidement tandis que la demande chute, pénalisée par la fermeture de nombreuses activités non essentielles dans le monde afin de combattre la pandémie de coronavirus. De nombreux investisseurs anticipent une profonde récession mondiale, tandis que les banques d'investissement et les sociétés de trading spécialisées dans les matières premières ont abaissé de plusieurs dizaines de millions de barils par jour leurs prévisions pour la demande mondiale de pétrole.



Une trêve dans le conflit russo-saoudien ne changerait pas grand-chose à cette dynamique, estiment de nombreux analystes, et pourrait même provoquer des problèmes plus importants.



"Il est physiquement impossible pour l'Arabie saoudite et la Russie de retirer 10 millions de barils par jour du marché - elles feraient exploser le niveau de leurs stocks et rempliraient tous les navires disponibles", commente Edward Marshall, trader en matières premières chez Global Risk Management. "Même si l'Opep [Organisation des pays exportateurs de pétrole] soutenait une telle initiative, il s'agit d'une quantité phénoménale de pétrole et il sera très difficile de rallier tout le monde à cette cause", ajoute-t-il.






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(END) Dow Jones Newswires



April 03, 2020 01:39 ET (05:39 GMT)




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