Les marchés d'actions européens attendus en baisse dans le sillage
de l'Asie
Eurostoxx 50 3.996,90 points -0,45%
CAC 40 6.302,57 points -0,07%
DAX 30 15.154,20 points -0,90%
FTSE 100 6.961,48 points -0,03%
SMI 11.079,51 points -0,22%
AEX 710,47 points -0,19%
BEL 20 4.038,66 points -0,13%
IBEX 35 8.823,20 points +0,27%
DJIA 34.060,36 points +0,71%
Nasdaq 14.082,55 points +0,22%
S&P 500 4.211,47 points +0,68%
Nikkei 225 28.779,12 points -0,94% (cours à 7h30)
Cours de change à 07h25
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,2118 -0,03%
EUR/JPY 131,86 -0,12%
USD/JPY 108,83 -0,09%
A SUIVRE EN FRANCE
BNP Paribas a publié vendredi des résultats en hausse et supérieurs
aux attentes au premier trimestre, profitant du rebond de ses
activités de marché et d'une diminution des provisions pour
créances douteuses après avoir constitué des réserves en 2020 pour
faire face aux répercussions de la crise sanitaire.
Le motoriste et équipementier aéronautique Safran a confirmé
vendredi ses perspectives pour l'exercice 2021, après avoir vu ses
revenus chuter sur les trois premiers mois de l'année, pénalisés
par une base de comparaison défavorable, le groupe n'ayant subi
qu'à la fin du premier trimestre 2020 le plongeon du trafic aérien
lié à la crise sanitaire.
Le spécialiste du génie électrique et mécanique Spie a de son côté
confirmé vendredi tabler sur un net rebond de ses principaux
indicateurs financiers en 2021, après avoir renoué au premier
trimestre avec son niveau de rentabilité d'avant la crise sanitaire
du coronavirus.
Toujours dans l'actualité des entreprises, Riber et Nanobiotix
publient vendredi leur chiffre d'affaires du premier trimestre.
Proactis et Foraco International présentent leurs résultats
trimestriels, tandis que Prologue, Robertet, Diagnostic Medical
Systems et BoostHEAT annoncent leurs résultats annuels.
Sanofi, Tarkett, Lectra et Séché Environnement tiennent vendredi
leur assemblée générale annuelle.
Du côté macroéconomique, le produit intérieur brut (PIB) de la
France a rebondi de 0,4% au premier trimestre, par rapport au
trimestre précédent, a annoncé vendredi l'Institut national de la
statistique et des études économiques (Insee) dans sa première
estimation.
Au quatrième trimestre de 2020, le PIB du pays avait reculé de 1,4%
par rapport aux trois mois précédents.
Les dépenses de consommation des ménages en France ont nettement
diminué en mars par rapport à février, a également indiqué vendredi
l'Insee.
En mars, les dépenses de consommation des ménages ont reculé de
1,1% sur un mois, après une hausse de 0,3% en février. Par rapport
à mars 2020, les dépenses de consommation des ménages français ont
progressé de 18,7% le mois dernier, a ajouté l'Insee.
Les statistiques sur la construction de logements et les prix à la
production pour le mois de mars, ainsi que celles sur les prix à la
consommation en avril, paraîtront à 8h45.
Les économistes prévoient pour avril une progression de 0,2% des
prix à la consommation sur un mois, et une hausse de 1,3% sur un
an. En mars, les prix à la consommation avaient augmenté de 0,6%
sur un mois et de 1,1% sur un an.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère baisse
vendredi après une séance essentiellement négative en Asie, la
confiance s'étant quelque peu atténuée après la publication de
données économiques encourageantes et de bons résultats
d'entreprises.
Vers 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 11,6 points,
soit un peu moins de 0,2%, selon les données du courtier IG
Markets. Le contrat sur le DAX 30 cédait 28 points, soit un peu
moins de 0,2% également, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 30
points, soit 0,4%.
Des risques continuent de peser sur le marché, liés notamment à une
accélération de l'inflation et à la recrudescence des cas de
Covid-19 dans certaines parties du monde.
Sur le front des statistiques vendredi, le marché portera son
attention sur le produit intérieur brut (PIB) de la France, de
l'Allemagne, de la zone euro et de l'Italie, sur l'inflation en
France et en zone euro, sur les dépenses de consommation des
ménages et la construction de logements en France, ainsi que sur le
chômage dans la zone euro. Sont ensuite attendus aux Etats-Unis les
dépenses et revenus des ménages, ainsi que l'indice PCE, puis
l'indice de confiance des ménages de l'Université du Michigan.
La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi à l'issue d'une
séance très volatile, permettant à l'indice S&P 500 de se
hisser à un nouveau record, alors que les investisseurs se montrent
optimistes sur l'économie après la présentation d'un nouveau
programme de dépenses publiques de 1.800 milliards de dollars de
l'administration Biden.
Les indices ont connu une séance agitée, ayant basculé dans le
rouge pendant la journée après une brusque tension sur les taux
obligataires. "Une telle volatilité n'est pas anormale étant donné
l'état actuel du marché", a souligné Katerina Simonetti,
vice-présidente de la branche de gestion de fortune de Morgan
Stanley. "Naturellement, il y a un certain niveau d'appréhension"
des investisseurs, après la forte progression enregistrée par les
actions ces derniers mois, a-t-elle souligné. "A un moment donné,
la croissance de l'économie et des marchés doivent ralentir".
En Asie, les principaux indices s'inscrivent globalement en baisse
vendredi. En fin de séance, l'indice Nikkei perdait 0,9% à Tokyo.
Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 1,8% et le Shanghai
Composite se repliait de 01,3%.
En Chine, l'indice PMI manufacturier officiel a reculé plus que
prévu en avril, tout continuant de signaler une croissance de
l'activité.
L'indice PMI manufacturier officiel de la Chine s'est replié à 51,1
en avril, contre 51,9 en mars, selon les données publiées vendredi
par le Bureau national des statistiques. L'indice est inférieur au
niveau de 51,6 qu'anticipaient les économistes sondés par le Wall
Street Journal. Il reste toutefois supérieur à 50, traduisant une
expansion de l'activité, pour le quatorzième mois consécutif.
L'indice PMI manufacturier également publié vendredi par Caixin a
toutefois progressé à 51,9 en avril, contre 50,6 en mars, son plus
haut niveau depuis quatre mois.
OBLIGATIONS
Les rendements des obligations d'Etat américaines continuent de
monter vendredi. Le taux du titre de référence à dix ans se situe à
1,645%, dépassant légèrement le niveau de jeudi soir. Les
rendements des emprunts d'Etat ont augmenté dans le monde entier
après que des signes d'accélération de la croissance économique
américaine ont suscité des inquiétudes quant à une augmentation
plus rapide que prévu de l'inflation.
Cette hausse est surtout intervenue après l'annonce d'une
croissance de 6,4% du PIB des Etats-Unis en termes annualisés au
premier trimestre, ce qui laisse la première économie mondiale à
moins de 1% de son pic de fin 2019. La proposition du président
Biden, mercredi soir, d'une nouvelle série de dépenses de relance
budgétaire, qui pourraient totaliser 1.800 milliards de dollars, a
également pesé sur le marché obligataire.
Certains observateurs se demandent depuis des mois si
l'accélération de la croissance incitera la Fed à abandonner ses
mesures accommodantes plus rapidement que prévu.
"Le marché obligataire essaie de tirer des conclusions sur le
moment où le débat sur le 'tapering' devrait être significatif. Il
semble de plus en plus probable que ce soit en juin", indique Chris
Jeffery, responsable de la stratégie de taux chez Legal &
General Investment Management. "La Fed a répété qu'elle avait
besoin de voir des progrès substantiels [dans la reprise]. Je pense
que nous devrions nous attendre à observer cela de manière
imminente", ajoute-t-il.
CHANGES
L'euro est quasi stable vendredi matin par rapport au dollar, mais
perd un peu de terrain face au yen, à l'instar du billet vert.
Selon Westpac, le dollar pourrait tenter de rebondir dans les
prochains jours, alors que le marché commence à tabler sur
l'annonce la semaine prochaine de créations d'emplois records aux
Etats-Unis en avril. La progression de la devise risquerait
toutefois de se révéler de courte durée, car les responsables de la
Réserve fédérale devraient faire écho aux propos accommodants de
son président, Jerome Powell.
Le bond des prix des matières premières et l'accélération de la
vaccination en Europe incitent également à la prudence au sujet de
l'évolution du dollar, souligne Westpac.
PETROLE
Les contrats à terme sur le pétrole refluent vendredi matin, mais
ANZ prédit que l'approche de la période cruciale des grands
déplacements automobiles aux Etats-Unis renforcera la confiance des
investisseurs quant à la vigueur de la demande de carburant.
C'est d'ailleurs cette perspective qui a permis au prix de baril de
signer jeudi une troisième séance de hausse consécutive."Si la
demande semble aller dans la bonne direction aux Etats-Unis,
l'impact de la vague de contaminations au Covid-19 en Inde sur la
demande de carburant suscite toujours de vives inquiétudes",
prévient pour sa part Warren Patterson, responsable de la stratégie
pour les matières premières chez ING.
Vers 7h35, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord
perdait 53 cents, à 67,52 dollars le baril, tandis que celui de
juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 61 cents, à
64,40 dollars le baril.
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April 30, 2021 01:58 ET (05:58 GMT)
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