Les marchés hésitent après de nombreuses publications
d'entreprises, la Fed réaffirme son soutien à l'économie
Eurostoxx 50 3.300,16 points -0,10%
CAC 40 4.958,74 points +0,60%
DAX 30 12.822,26 points -0,10%
FTSE 100 6.131,46 points +0,04%
SMI 10.272,81 points -0,04%
AEX 564,11 points -0,39%
BEL 20 3.405,62 points -0,90%
IBEX 35 7.206,20 points -0,55%
DJIA 26.539,57 points +0,61%
Nasdaq 10.542,94 points +1,35%
S&P 500 3.258,44 points +1,24%
Nikkei 225 22.361,88 points -0,16% (cours à 07h25)
Cours de change à 07h20
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1775 -0,14%
EUR/JPY 123,74 +0,01%
USD/JPY 105,09 +0,16%
A SUIVRE EN FRANCE
L'actualité des entreprises reste très chargée jeudi, avec les
publications de résultats de Total, Airbus, Renault, L'Oréal,
Vivendi, Danone, Orange, Saint-Gobain, Safran, Casino, Hermès
International, Veolia, Air Liquide, ArcelorMittal, EDF, Lagardère,
Korian, Wendel, Ipsen, JCDecaux et Arkema.
Mercredi soir, la major pétrolière et gazière Total a annoncé une
dépréciation de 8 milliards de dollars sur la valeur de ses actifs
au deuxième trimestre, dont 7 milliards de dollars sur ses projets
dans les sables bitumineux (oil sands) au Canada.
Suez Environnement a indiqué que ses comptes avaient plongé dans le
rouge au premier semestre en raison de charges exceptionnelles
liées aux répercussions de la crise sanitaire et à l'accélération
de son plan de tranformation. Pour le second semestre, Suez table
sur une baisse organique de son chiffre d'affaires comprise entre
2% et 4% sur un an. Le groupe table sur un résultat opérationnel
(Ebit) compris entre 600 et 650 millions d'euros.
L'exploitant de centres commerciaux Unibail-Rodamco-Westfield (URW)
a annoncé un net recul de ses résultats au premier semestre, ses
activités ayant été pénalisées par la fermeture de ses centre
commerciaux pendant plusieurs semaines.
Son concurrent Klépierre a fait état d'une baisse de 1,2% de son
cash-flow net courant par action au premier semestre. Pour 2020,
Klépierre "considère qu'il n'est pas possible à ce stade de fournir
des prévisions fiables sur les résultats de l'année du fait d'un
environnement sanitaire encore évolutif qui pourrait conduire à de
nouveaux confinements ciblés", a indiqué la société.
TechnipFMC a annnoncé un résultat net en baisse de 88% au deuxième
trimestre en raison de la crise sanitaire. Le groupe
d'infrastructures pétrolières s'est par ailleurs dit en "bonne
voie" pour atteindre son objectif d'une réduction de coûts de plus
de 350 millions de dollars d'ici à la fin de l'année.
Teleperformance a abaissé ses objectifs financiers pour 2020 après
une croissance organique de 5% au premier semestre, réalisée en
pleine crise du Covid-19.
Euronext, FDJ, Tarkett, Vallourec, Coface, Fnac Darty, Elis, Eramet
et GTT ont eux aussi publié leurs résultats semestriels mercredi
après la clôture de la Bourse de Paris.
Sur le front des indicateurs économiques, les investisseurs
suivront l'indice des prix à la production de juin, attendu à
8h45.
ACTIONS
Les principaux marchés actions européens devraient se montrer
hésitants jeudi à l'ouverture, après la publication de nombreux
résultats d'entreprises dans la région et en dépit de la volonté de
la Réserve fédérale (Fed) de maintenir son soutien monétaire
jusqu'à ce que l'économie ait surmonté la crise provoquée par la
pandémie de coronavirus.
De nombreuses publications d'entreprises sont encore attendues ce
jeudi en Europe et aux Etats-Unis, où quatre géants du secteur
technologique - Apple, Alphabet, Facebook et Amazon.com - doivent
notamment dévoiler leurs résultats trimestriels après la clôture de
Wall Street. Du côté des indicateurs économiques, les investisseurs
seront attentifs au produit intérieur brut des Etats-Unis et de
l'Allemagne au deuxième trimestre, ainsi qu'aux chiffres du chômage
en zone euro et aux Etats-Unis.
A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 1,8 point, soit
0,04%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 30 avançait de 6 points, soit 0,05%, et celui sur le FTSE 100
prenait 15,5 points, soit 0,25%.
La Fed s'est engagée mercredi à poursuivre ses efforts pour
soutenir l'économie, alors que la reprise de l'activité et de
l'emploi donne des signes d'essoufflement outre Atlantique.
A l'issue de deux jours de réunion, le comité de politique
monétaire (FOMC) a comme prévu décidé à l'unanimité de maintenir
ses taux directeurs proches de zéro, dans une fourchette comprise
entre 0% et 0,25%. Aucune nouvelle mesure majeure n'a été dévoilée,
mais la Fed a confirmé qu'elle conserverait une politique très
accommodante tant que la crise ne serait pas passée.
Lors de sa traditionnelle conférence de presse, le président de la
Fed, Jerome Powell, a relevé des signes de ralentissement du rebond
de la conjoncture en cours depuis le mois de mai et s'est dit
favorable à des mesures de relance monétaires et budgétaires
supplémentaires en cas de nouvelle difficulté.
"Il semble que les statistiques pointent un ralentissement de la
reprise" sur le front de l'activité et de l'emploi, a déclaré
Jerome Powell, tout en jugeant prématuré de se prononcer sur
l'ampleur et la durée de ce mouvement. "Nous pensons que nous avons
les moyens de soutenir davantage l'économie, certainement à travers
nos facilités de crédits et de liquidités, qui sont de fait
illimitées", a-t-il ajouté, tout en invitant le Congrès à agir de
son côté sur le plan budgétaire.
"De manière générale, je pense qu'un soutien supplémentaire sera
nécessaire, à la fois de notre part et (sur le front) de la
politique budgétaire", a considéré le président de la Fed.
Ces déclarations font écho aux négociations en cours au Congrès au
sujet d'un nouveau plan de relance. Les parlemntaires américains
planchent sur un nouveau programme de dépenses publiques destiné à
atténuer les conséquences économiques de la crise sanitaire, dont
le motant total est estimé à 1.000 milliards de dollars.
Dans ce contexte, Wall Street a terminé en hausse mercredi. Les
investisseurs ont également réagi favorablement à l'audition de
plusieurs grands patrons du secteur technologique américain au
Congrès et à une nouvelle série de résultats d'entreprises.
L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,6%, à 26.539 points. L'indice
élargi S&P 500 a progressé de 1,2%, à 3.258 points. Le Nasdaq
Composite a avancé de 1,4%, à 10.542 points.
En Asie, les principaux indices présentent un tableau contrasté
jeudi. En fin de séance, l'indice Nikkei cédait 0,1% à la Bourse de
Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng s'adjugeait 0,8% à Hong Kong.
Le Shanghai Composite perdait 0,2%.
OBLIGATIONS
Les rendements des emprunts du Trésor américain ont perdu du
terrain mercredi soir, en réaction au ton accommodant adopté par la
Réserve fédérale.
"La Fed ne semble pas pressée de modifier le statu quo", souligne
Charlie Ripley, stratégiste d'Allianz Investment Management. "Le
comité de politique monétaire a réitéré sa position de 'colombe' et
la nécessité de maintenir une politique accommodante tant que
l'économie ne se sera pas clairement redressée", ajoute-t-il.
Le rendement du bon du Trésor à dix ans, titre de référence du
marché, a terminé à 0,578% mercredi, contre 0,581% mardi et 0,682%
début juillet, selon les données de Tradeweb. Le taux atteint
mercredi en clôture est l'un des plus faibles de l'année, mais il
reste nettement supérieur au point bas de 0,498% constaté en mars,
au début de la pandémie aux Etats-Unis.
CHANGES
L'euro recule jeudi matin face au dollar, après les annonces de la
Réserve fédérale mercredi soir. Cependant, la monnaie unique reste
à un niveau élevé et Société Générale estime que l'accord sur le
fonds de relance de l'Union européenne devrait permettre à l'euro
de s'apprécier davantage encore dans les prochaines années.
"Il est plutôt raisonnable de penser que si l'Europe a redécouvert
la politique budgétaire, il est plus probable que l'euro passe les
cinq prochaines années dans la fourchette observée entre 2010 et
2014 que dans celle de 2015 à 2019", indique Kit Juckes,
stratégiste devises pour la banque française.
La paire euro/dollar américain a atteint en moyenne 1,33 au cours
des cinq premières années des années 2010, avant que la Banque
centrale européenne (BCE) ne passe à l'assouplissement quantitatif
et aux taux d'intérêt négatifs. Depuis lors, elle a atteint une
moyenne de 1,13, explique-t-il.
Pour UBS Global Wealth Management, les principaux bénéficiaires de
l'affaiblissement du dollar dans les prochains mois devraient
toutefois être la livre sterling et le franc suisse.
Les mesures fortes adoptées par la Fed et sa volonté affichée
d'assouplir encore sa politique, l'incertitude entourant l'élection
présidentielle de novembre aux Etats-Unis et l'amélioration des
perspectives économiques de la zone euro par rapport à celles des
Etats-Unis laissent penser que le dollar dispose d'une "marge
supplémentaire" de dépréciation, souligne l'économiste Mark
Haefele, d'UBS.
PETROLE
Les cours du pétrole évoluent peu jeudi matin, tandis que les
investisseurs étudient le rapport hebdomadaire du département
américain de l'Energie, qui a mis en évidence une baisse de 10
millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine
dernière mais une hausse inattendue des réserves d'essence.
La pandémie de coronavirus et ses répercussions économiques
continuent par ailleurs d'inquiéter les investisseurs, alors que la
barre des 150.000 morts a été franchie aux Etats-Unis.
A 7h15, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord cédait 6
cents, à 44,03 dollars le baril, tandis que le contrat de septembre
sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 9 cents, à 41,17
dollars le baril.
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July 30, 2020 01:30 ET (05:30 GMT)
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