Les marchés d'actions devraient hésiter à l'ouverture, surveillant les négociations au Congrès






Eurostoxx 50 3.208,20 points -2,79%
CAC 40 4.852,94 points -2,13%
DAX 30 12.379,65 points -3,45%
FTSE 100 5.989,99 points -2,31%
SMI 10.095,34 points -1,73%
AEX 549,20 points -2,64%
BEL 20 3.340,48 points -1,91%
IBEX 35 6.996,60 points -2,91%

DJIA 26.313,65 points -0,85%
Nasdaq 10.587,81 points +0,43%
S&P 500 3.246,22 points -0,38%

Nikkei 225 21.805,04 points -2,39%

Cours de change à 07h20
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1893 +0,38%
EUR/JPY 124,02 -0,04%
USD/JPY 104,29 -0,42%



A SUIVRE EN FRANCE



Les publications trimestrielles se poursuivent à un rythme soutenu vendredi. BNP Paribas, EssilorLuxottica, Engie, Vinci, DBV Technologies, Amundi, Legrand, Bolloré, Netgem, Mersen, Paref, Parrot et Thermador Group présentent leurs résultats du semestre écoulé. Eutelsat Communications et Geci International publient de leur côté leurs résultats annuels, tandis que Courtois annonce son chiffre d'affaires du deuxième trimestre.



Marie Brizard Wine & Spirits et Barbara Bui tiennent vendredi leur assemblée générale annuelle.



Du côté macroéconomique, le produit intérieur brut (PIB) de la France a reculé de 13,8% au deuxième trimestre, par rapport au trimestre précédent, selon la première estimation publiée vendredi par l'Insee, alors que le confinement de la population a paralysé de larges pans de l'économie sur cette période. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires s'attendaient pour le deuxième trimestre à une baisse du PIB de 15,4%. Au premier trimestre, le PIB de la France avait diminué de 5,9%.



Les statistiques sur la consommation des ménages en biens pour le mois de juin et les données préliminaires sur les prix à la consommation pour juillet paraîtront à 8h45. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires s'attendent à une augmentation de 6,5% de la consommation des ménages en juin par rapport à mai, et à un recul de 2,3% sur un an. Ils prévoient une baisse des prix à la consommation de 0,1% sur un mois en juillet et une hausse de 0,2% sur un an.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer vendredi à l'ouverture, alors que les Bourses asiatiques évoluent de manière hésitante en dépit de la publication des résultats de plusieurs grands groupes technologiques américains, qui ont vu leur cours bondir durant les échanges post-clôture à Wall Street.



Apple et Amazon ont publié jeudi soir des résultats qui ont nettement dépassé les attentes des analystes. Facebook et la maison mère de Google, Alphabet, ont également annoncé de bons résultats, bien que moins impressionnants.



"Le confinement a permis à la société de faire un bond de plusieurs années concernant sa numérisation, ce qui constitue un élément majeur profitant aux entreprises technologiques", affirme Raj Shant, gérant au sein d'une filiale de PGIM Group.



A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 4,1 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 perdait 47,7 points, soit 0,4%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 1 points, soit 0,02%.



Aux Etats-Unis, le Congrès et la Maison-Blanche n'ont pas réussi à se mettre d'accord jeudi soir sur un nouveau plan de soutien pour surmonter la crise du Covid-19, quelques heures avant l'expiration officielle des aides fédérales aux chômeurs, vendredi.



La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, ont rejeté une prolongation à court terme de l'aide fédérale aux chômeurs, a indiqué le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, à l'issue d'une réunion de deux heures avec le chef de cabinet de la Maison-Blanche, Mark Meadows.



Les dirigeants démocrates ont affirmé que la proposition de la Maison-Blanche ne répondait pas à la gravité de la crise sanitaire et économique. Les deux parties ont précisé qu'elles comptaient poursuivre leurs négociations vendredi.



La Bourse de New York a terminé de manière contrastée jeudi, pénalisée par de nouveaux signes de ralentissement du marché de l'emploi aux Etats-Unis et par les déclarations de Donald Trump au sujet d'un possible report de l'élection présidentielle de novembre.



L'indice Dow Jones (DJIA) a terminé en recul de 0,9% et l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,4%. A contre-tendance, l'indice Nasdaq Composite s'est adjugé 0,4%, avant la publication dans la soirée des résultats des géants technologiques Amazon, Apple, Alphabet et Facebook.



Les marchés ont effacé une partie de leurs pertes en fin de séance après avoir été ébranlés en début de matinée par un tweet du président américain, Donald Trump, qui a suggéré que la situation sanitaire liée au Covid-19 pourrait nécessiter un report de l'élection présidentielle en raison d'un risque de fraude électorale.



Les investisseurs ont également réagi une série de résultats d'entreprises et à l'annonce d'une contraction record de l'économie américaine au deuxième trimestre. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a chuté de 32,9% en termes annualisés, a annoncé jeudi le département du Commerce. Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires prévoyaient une contraction de 34,7%.



En Asie, les principaux indices évoluent en ordre dispersé vendredi. En fin de séance, l'indice Nikkei cédait 2,4% à la Bourse de Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng s'adjugeait 0,2% à Hong Kong. Le Shanghai Composite perdait 0,1%.



En Chine, l'indice PMI manufacturier de juillet est ressorti à 51,1, contre 50,9 en juin. Les économistes attendaient un indice de 50,7 en juillet.






OBLIGATIONS



Les rendements des emprunts d'Etat américains et européens se sont repliés jeudi, après que les Etats-Unis et l'Allemagne ont annoncé pour le deuxième trimestre la plus forte contraction de leur économie jamais enregistrée.



Le taux de l'obligation d'Etat américaine à dix ans a terminé à 0,540%, contre 0,578% mercredi. Il s'agit de son plus bas niveau en clôture, à l'exception d'une séance extrêmement volatile début mars, à l'issue de laquelle ce taux s'était établi à 0,501%.



En Europe, le rendement du Bund allemand à dix ans est tombé à -0,544%, contre -0,500% mercredi, et les taux des emprunts d'Etat ont également baissé du Royaume-Uni à l'Italie.



Les analystes de Goldman Sachs s'attendent à ce que la croissance européenne dépasse celle des Etats-Unis cette année au vu du meilleur contrôle du Covid-19 dans la région, d'indicateurs économiques plus robustes publiés récemment et de politiques monétaires et budgétaires plus favorables.



"Des éléments indiquent que le rebond aux Etats-Unis est freiné par une incapacité à contenir le virus", commente David Riley, stratégiste en chef pour les investissements chez BlueBay Asset Management.



"L'Europe contient mieux le virus et l'exception américaine en termes de croissance ne semble plus aussi fiable", ajoute-t-il.






CHANGES



L'euro s'inscrit en nette hausse vendredi matin face au dollar et est quasi stable par rapport au yen. Le billet vert recule de son côté face à la devise japonaise.



Outre la chute record du PIB des Etats-Unis au deuxième trimestre, le tweet du président Trump au sujet d'un possible report de l'élection présidentielle contribue lui aussi à la baisse du dollar.



Selon ING, le franc suisse et le yen apparaissent comme des devises refuges plus intéressantes que le dollar, alors que la propagation du coronavirus et la conjoncture économique dégradée aux Etats-Unis continuent de peser sur le billet vert.





PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole progressent vendredi, soutenus par l'annonce d'un indice PMI manufacturier chinois supérieur aux attentes du marché pour le mois de juillet.



Le contrat à terme américain reste toutefois freiné par les craintes persistantes que l'augmentation du nombre de cas de coronavirus pèse sur la demande.



"La demande anémique, l'augmentation de la production de l'[Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)] et l'appétit de la Chine pour les importations détermineront la capacité du marché à absorber des barils", commentent les analystes de RBC Capital Markets.



A 7h20, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord gagnait 24 cents, à 43,49 dollars le baril, tandis que le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 18 cents, à 40,10 dollars le baril.





Agefi-Dow Jones The financial newswire



(END) Dow Jones Newswires



July 31, 2020 01:46 ET (05:46 GMT)




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