(CercleFinance.com) - Une nouvelle fois, la tendance a basculé,
cette fois à la hausse, après l'ouverture de Wall Street (+0,5 à
+0,8%, le Dow Jones refranchit les 25.000) et la Bourse de Paris
finit donc dans le vert, de +0,23% et en termine au-dessus des
5.300Pts.
L'Euro-Stoxx50 cède 0,15% à 3.430, plombé une nouvelle fois par
Milan (-0,15% après -1% la veille) et Madrid (-0,8%).
La hausse du jour est plutôt rassurante compte tenu du recul des
PMI européens publiés ce matin... mais le facteur le plus décisif
semble résider dans la remontée du $ au-delà des 1,2310/E (+0,3%
malgré le recul de -3,2% des reventes de logements anciens contre
+0,7% attendu) tandis que le baril de WTI s'effrite de -0,2% vers
61,5$.
Les investisseurs font également preuve de prudence avant d'en
savoir plus sur l'évolution des débats au sein de la Réserve
fédérale, qui doit publier dans la soirée le compte rendu de sa
réunion de politique monétaire de la fin janvier, qui s'était
soldée par un statu quo sur les taux d'intérêt.
'On veut savoir en particulier si ces 'minutes' ouvriront la porte
à davantage de hausses de taux après la réforme fiscale que les
trois qui avaient été signalées en décembre dernier par la Fed',
indiquent les équipes de Danske Bank.
Sur le marché obligataire US, la tension se confirme sur les
maturités courtes (1 mois à 2 ans, avec un nouveau record de 2,27%
de rendement sur le '2020').
Pour les analystes techniques de Kiplink Finance, le mouvement de
rebond reste en tout cas à valider par un passage rapide au-delà
des 5.285/5.305 points, avec pour premier objectif de court terme
5.335 points.
Dans l'eurozone, le PMI a été mesuré à 57,5 en février, en repli de
1,3 point en rythme séquentiel, ce qui témoigne d'un ralentissement
de la croissance du secteur privé dans la région (les PMI des
services recule à 56,7 contre 58 et le PMI manufacturier de 58,5
contre 59,3).
En France, le PMI 'composite' ressort à 57,8 contre 59,6 (services
à 57,9 contre 59,2 et manufacturier à 56,1 contre 58,4), le PMI de
l'Allemagne recule à 57,4 contre 58,5 (les services à 55,3 contre
57, le manufacturier 60,3 contre 60,6).
'Les indices PMI des deux premiers mois du trimestre, qui
permettent généralement d'estimer les chiffres officiels du PIB,
annoncent une croissance économique de 0,9% au premier trimestre
2018', note Chris Williamson, chief business economist à IHS
Markit.
Enfin, au chapitre des valeurs, Accor, leader de l'indice vedette,
prend 4,3% consécutivement à la publication de comptes annuels
solides, avec un bond de 66,4% du bénéfice net à 441 millions
d'euros et une hausse de 23,6% de l'excédent brut d'exploitation
(EBE, Ebitda) à 626 millions.
L'action Orange avance d'environ +0,1% en dépit d'un recul du
bénéfice net à fin 2017. L'opérateur historique a cependant
enregistré un Ebitda ajusté de 12,82 milliards d'euros, en hausse
de 2,2% à base comparable, et a confirmé ses objectifs pour 2018,
notamment une croissance de l'Ebitda ajusté supérieure à celle
réalisée en 2017 à base comparable et une hausse du cash-flow
opérationnel supérieure à celle de 2017 à base comparable.
Atos lâche en revanche 5,4%, soit la plus mauvaise performance du
CAC 40, en dépit de résultats annuels globalement conformes aux
attentes (bénéfice net part du groupe de 601MnsE, en hausse de près
de 11%); son concurrent Alten (-0,5%) a dégagé en 2017 un bénéfice
net de 147MnsE, en hausse de 30,7% par rapport à 2016.
Eramet bondit de +15% (à 130E, son zénith annuel) après avoir
renoué avec les bénéfices en 2017 (+203 millions d'euros, contre
une perte nette de 179 MnsE). Eramet compte se développer également
dans le lithium (en plus du manganèse et du nickel qu'il produit
déjà) et restaure le dividende.
A noter également le bond de +7,2% de 'M6' et les +10% de Nexity
suite à des résultats annuels supérieurs aux objectifs.
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