CREDIT AGRICOLE SA : Résultats 1er trimestre 2021 - ACTIVITE FORTE,
RESULTATS SOLIDES
ACTIVITE FORTE, RESULTATS SOLIDES |
DODONNÉES
PUBLIÉES ET
SOUS-JACENTES GCA ET CREDIT
AGRICOLE S.A. T1-2021Très bons
résultats, activité dynamique par rapport à un
T1-20 pré-crise |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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Publié |
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Sous-jacent |
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Publié |
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Sous-jacent |
Revenus |
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9 049 m€+8,2% T1/T1 |
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9 082 m€+8,4%
T1/T1 |
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5 493 m€+5,6% T1/T1 |
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5 508 m€+7,2% T1/T1 |
Charges hors FRU |
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- 5 505
m€-0,8% T1/T1 |
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-
5 501 m€+0,4%
T1/T1 |
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- 3 197 m€-1,8%
T1/T1 |
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- 3 193 m€-0,0%
T1/T1 |
FRU |
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- 467 m€+2,8%
T1/T1 |
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- 652m€+43,4% T1/T1 |
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- 380 m€+5,6%
T1/T1 |
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- 510 m€+41,7%
T1/T1 |
Résultat Brut d’Exploitation |
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3 078 m€+30,2% T1/T1 |
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2 930 m€+19,8%
T1/T1 |
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1 916 m€+20,8%
T1/T1 |
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1 805 m€+14,0% T1/T1 |
Coût du risque |
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-537 m€-42,3% T1/T1 |
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-537 m€-42,3%
T1/T1 |
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-38,2% T1/T1 |
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-384 m€-38,2% T1/T1 |
RNPG |
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1 754 m€+93,2% T1/T1 |
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1 599 m€+63,0%
T1/T1 |
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1 045 m€+63,9% T1/T1 |
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932 m€+43,1% T1/T1 |
Coex (hors FRU) |
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60,8%-5,5 pp T1/T1 |
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60,6%-4,8 pp T1/T1 |
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58,2%-4,4 pp T1/T1 |
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58,0%-4,2 pp T1/T1 |
DONNÉES SOUS-JACENTES
Crédit Agricole
S.A.
T1
2021Résultat net part du Groupe
en forte hausse : +43,1% T1/T1 à 932 m€ ;Résultat brut
d’exploitation hors FRU : +19,1% T1/T1 à 2 314 m€ ;
Coefficient d’exploitation hors FRU : 58,0% (-4,2 pp
T1/T1)Coût du risque en baisse à -384 m€, après une forte
hausse du provisionnement en 2020 |
Solvabilité solide |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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CET1
phasé |
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17,3% |
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+0,1 pp
mars/déc. |
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12,7% |
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-0,4 pp mars/déc. |
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+8,4 pp au-dessus du SREP |
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+4,8 pp au-dessus du SREP |
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19,7 Mds€ stock de provisions fin mars 21 |
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Taux NPL stable 3,2%,
taux couverture en hausse
72%Débouclage de
15% du
switch |
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Mobilisation du Groupe pour protéger,
relancer et transformer l’économie |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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PGE :
35,2 Mds€ en France et
ItalieMoratoires :
0,7 Md€ en France et <0,5 Md€ en
Italie +5,0% encours
crédit hors PGE CRHausse
des parts de marché crédit habitat et entreprise des CR
1er
financeur privé et
investisseur instit dans les
ENR en France |
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CAA 1er contributeur
assureur aux prêts participatifs
relance : 2,25 Mds€
+3,4% encours crédit
hors PGE LCL +11%
encours de financements
des énergies renouvelables en 2020
1ère banque à lancer une
plateforme ESG |
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FAITS MARQUANTS Poursuite
des initiatives de développement en
Europe |
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- Crédit
Agricole Italia va
renforcer sa part de marché
sur le Nord de l’Italie
avec le succès de l’offre publique d’achat sur CreVal
(acceptation
91,2%, pour un prix de
12,27 euros par action payé par CAI)
- Entrée
d’Amundi en négociations exclusives avec Société Générale pour
acquérir Lyxor, pour atteindre
14% de part du marché ETF, en
croissance, en Europe.
|
|
Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. « Tous les collaborateurs du Groupe sont
mobilisés pour protéger l’économie pendant la crise, et pour
soutenir la relance. Et nous tenons nos engagements sur les
transformations sociétales. 1ère banque à s’engager sur une sortie
totale du charbon thermique en 2040, nous sommes aussi la première
banque à lancer une plateforme ESG notamment pour mesurer le mix
des expositions énergétiques de toutes nos activités. » |
|
Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. « La performance du premier trimestre est
le fruit de l’engagement exceptionnel des équipes pour soutenir les
clients. Le Groupe déroule son modèle de développement, centré
fondamentalement sur la croissance organique, complétée par de
multiples coopérations sur nos métiers et d’éventuelles opérations
externes ciblées. Dans un contexte de reprise et de retour de la
compétition internationale, le Groupe est déterminé à soutenir la
relance ». |
Groupe Crédit Agricole
Mobilisation du Groupe pour protéger
l’économie, soutenir la relance, et accompagner les transformations
sociétales
Mobilisation du Groupe
pour protéger l’économie pendant la crise
Fort de sa position de capital et de son modèle
résilient, depuis le début de la crise sanitaire, le Groupe est
totalement mobilisé pour soutenir ses clients à traverser la crise
et protéger les clients les plus vulnérables.
Depuis la mise en place des Prêts
garantis par l’Etat le 25 Mars 2020, le Groupe a
répondu à 220 000 demandes de clients professionnels et
entreprises en France, pour un total de
32,3 milliards d’euros1, soit près de 27% de l’ensemble
des PGE demandés en France. Avec un taux d’acceptation supérieur à
97%, le Groupe accompagne ses clients dans tous ses territoires via
ses différentes banques de proximité (trois quarts des demandes des
PGE sont traitées dans les Caisses régionales2). L’exposition
totale nette du Groupe sur les PGE s’établit à
3,1 milliards d’euros en France3 (périmètre LCL, Caisses
régionales, CACIB) et seul un faible taux des PGE est aujourd’hui
classifié en Stage 3 (2,0%4 à fin mars 2021). Depuis deux
trimestres, on observe un ralentissement de la croissance des PGE
en France (+2,5% des encours de PGE par rapport au 15 janvier
2021). En Italie, où CA Italia a accordé
2,8 milliards d’euros de PGE à 40 000 clients, le
rythme reste toutefois soutenu (+16,7% par rapport à décembre
2020).
En parallèle, le Groupe continue de soutenir
l’économie par des moratoires sur les
remboursements de crédits, notamment pour les clients entreprises
et professionnels, dont l’activité est impactée par les
conséquences économiques de la crise sanitaire. Après un plus haut
de plus de 552 000 pauses accordées, pour
4,2 milliards d’euros d’échéances reportées en juin 2020,
au 9 avril 2021, 93 000 pauses sont toujours actives dans
les Caisses régionales et chez LCL, correspondant à environ
0,7 milliard d’euros d’échéances reportées (dont 68% pour
les clients professionnels et entreprises et 32% aux ménages et
dont 87% dans les Caisses régionales et 13% chez LCL5). Ceci
correspond à un capital restant dû de
10,1 milliards d’euros en France. En Italie, 42 000
pauses accordées sont toujours actives, représentant moins de
0,5 milliard d’euros d’échéances reportées6. Moins de 2%7
des moratoires des Caisses régionales et LCL sont classés en
Stage 3. Et plus de 98%8 des pauses échues ont vu leurs
paiements reprendre pour les clients des Caisses régionales et de
LCL. Il en est de même chez CACF pour 98% des pauses échues chez
les clients Retail et Corporates.
Engagé en faveur d’une transition juste,
c’est-à-dire favorisant la cohésion sociale, le Groupe continue de
déployer sa démarche d’inclusion sociale et de protéger les clients
vulnérables, s’appuyant sur des dispositifs dédiés et adaptés mis
en place par chacun des métiers : Les « Points
Passerelle » au sein des Caisses régionales, « LCL
Parenthèse », les « Agences accompagnement des
clients » chez CACF. Ainsi, 11 000 clients fragiles ont
été accompagnés via les Points passerelle et 2 300
microcrédits personnels leur ont été octroyés en 2020. CAA a
soutenu 170 projets locaux dans le cadre de son programme
d’inclusion portant sa dotation à près de 2,5 millions d’euros en
2020. Enfin, la Fondation Grameen, mobilisée dans 39 pays auprès de
75 institutions de microfinance et 12 entreprises à impact social,
voit ses encours s’établir à 81,2 millions d’euros en
2020.
Le Groupe est déterminé à soutenir la
relance, dans un contexte de
reprise et de
retour de la compétition
internationale
Le Groupe contribue activement à la reprise
économique, notamment en s’engageant à distribuer les Prêts
Participatifs « Relance » auprès de nos clients sur
l’ensemble de nos territoires. Ces prêts, distribués par les
banques, dont les réseaux du Crédit Agricole, s’assimilent à des
quasi-fonds propres et contribueront à soutenir les créations
d’emplois et les investissements en permettant aux entreprises de
financer leur développement en sortie de crise sanitaire. Le groupe
Crédit Agricole a entamé une vaste revue de sa clientèle afin
d’identifier les entreprises à potentiel éligibles aux Prêts
Participatifs « Relance ». Selon les premières
estimations, près de 45 000 PME et ETI clientes des Caisses
régionales et 8 500 de LCL sont concernées. Elles sont actuellement
contactées de manière proactive par leur chargé d’affaire
Entreprises. Des webinars et une campagne d’information viennent
compléter ce dispositif de sensibilisation. Le Prêt Participatif
Relance complète le panel de solutions que le Crédit Agricole
propose à ses clients depuis le début de la crise sanitaire. Outre
les moratoires et prêts garantis par l’Etat distribués depuis mars
2020, le Groupe s’appuie sur la complémentarité de ses expertises
pour soutenir la relance.
Amundi, Crédit Agricole CIB, IDIA Capital
Investissement et les sociétés de capital investissement en région
des 39 Caisses régionales sont particulièrement mobilisés sur le
volet accompagnement en capital. Crédit Agricole Assurances est
engagé dans le financement des Prêts Participatifs Relance à
hauteur de 2,25 milliards d’euros sur une première levée de fonds
de 11 milliards d’euros, et Amundi dans la gestion du véhicule qui
portera ces prêts. Le dispositif global mis en place par l’Etat
devrait permettre de lever 20 milliards d’euros auprès
d’investisseurs institutionnels français et internationaux (14
milliards d’euros pour les Prêts Participatifs Soutenus par l’Etat
- PPSE et 6 milliards d’euros pour les Obligations Subordonnées
Soutenues par l'Etat - OSSE).
Par ailleurs, l’activité dynamique du
Groupe Crédit Agricole témoigne de la mobilisation
des collaborateurs au service de la reprise
économique. L’activité de paiements est en forte
progression (stock de contrats de paiements mobiles au sein des
Caisses régionales : +54% sur le
premier trimestre 2021). Les encours hors PGE sont en
forte hausse (+4,7% dont +5,0% pour les Caisses régionales et +3,4%
pour LCL) et les parts de marché des Caisses régionales continuent
de progresser sur le crédit habitat (+0,33 point de pourcentage
décembre 2021/décembre 2020) et le crédit entreprises
(+0,37 point de pourcentage
décembre 2021/décembre 2020).
Le Groupe tient ses engagements sur les
transformations sociétales
Dans le cadre des piliers humains et sociétaux
de son Projet de Groupe, le Groupe accompagne les transitions
sociétales demandées et vécues par ses clients. Le Groupe est ainsi
passé de la RSE au pilotage généralisé des impacts. Il a défini une
stratégie climat innovante en juin 2019, qui se décline par une
gouvernance forte, par une pleine intégration des enjeux de la
transition énergétique dans la relation avec ses clients, et par
une réallocation progressive des portefeuilles de financement et
d’investissement.
Ainsi, en interne, le Groupe s’appuie sur une
politique de Ressources Humaines ambitieuse et reconnue comme
telle. Le Groupe est le premier employeur privé de France9 et 30 %
des recrutements effectués en 2020 concernaient des candidats de
moins de 30 ans. Le Groupe a agi pour renforcer la féminisation de
son corps dirigeant et s’appuie ainsi en 2020 sur un comité
exécutif au niveau de Crédit Agricole S.A. et des instances
dirigeantes des entités du Groupe composés respectivement à 25% et
2410% de femmes. Avec plus de la moitié des collaborateurs
travaillant à l’étranger, l’internationalisation des viviers de
talents est un enjeu majeur pour le Groupe. Un objectif de 20 % de
la relève “internationale” dans les plans de succession à horizon
2022 a été fixé et ce critère a été intégré aux indicateurs de
pilotage de notre Projet Humain.
La stratégie climat innovante au niveau du
Groupe passe tout d’abord par une gouvernance dédiée, avec trois
comités faîtiers : un comité Groupe projet sociétal, qui
veille à la mise en œuvre des engagements sociétaux du groupe et à
la cohérence de la stratégie ESG qui s’appuie sur les travaux d’un
comité scientifique composé de 12 experts indépendants et reconnus
dans leur domaine et sur un comité opérationnel de suivi de la
stratégie climat.
Par ailleurs, Crédit Agricole attache une grande
importance à la transparence. En 2019, le Groupe a pris
l’engagement de communiquer régulièrement sur l’exposition au
charbon de ses portefeuilles de financements/ investissements et a
confié la certification de la mise en œuvre de sa stratégie climat
à un organisme tiers indépendant. Pour la première fois cette
année, les mix des encours de financements et d’investissements
énergétiques de Amundi, LCL, CAA et CACIB ont été présentés dans le
Document d’enregistrement Universel 202011.
Crédit Agricole a par ailleurs innové en 2020,
en étant la 1ère banque à se doter d’une plateforme de reporting
extra-financière, couvrant l’intégralité du périmètre du Groupe.
Unique en son genre, cette plateforme permet de collecter des
données extra-financières externes et internes afin de calculer les
principaux indices d’impact sociétaux pour toutes les entités du
Groupe. A partir de données publiques, elle permet également de
générer une note de transition climatique pour les entreprises
cotées.
Le Groupe a pleinement intégré la transition
climatique au cœur de la relation client et déploie dès le premier
trimestre la note de transition climatique qui lui permet de
mesurer et d’accompagner 8 000 entreprises cotées dans leur
dynamique de transformation chez CACIB et Amundi. Cet outil sera
par la suite adapté aux ETI et PME du Groupe. De nouvelles
solutions d’investissements ont également été mises en place pour
nos clients, comme la gamme LCL Placement Impact Climat, ou encore
le fonds Amundi énergies vertes, qui est le premier fonds de
transition climatique éligible aux contrats d’assurance-vie
investissant directement dans des infrastructures vertes. Amundi a
par ailleurs vu ses encours liés à des initiatives en faveur de la
transition climatique et de la croissance verte croître de 80% pour
atteindre 22 milliards d’euros en 2020. Amundi a lancé en
ce début d’année, le premier fonds obligataire pour une
« transition juste ».
Enfin, la stratégie climat de Crédit Agricole
passe par une réallocation des portefeuilles de financements et
d’investissements au bénéfice de la transition climatique. Crédit
Agricole est aujourd’hui le premier investisseur institutionnel et
le premier financeur privé des énergies renouvelables en France12.
Ainsi, comme indiqué dans le Document d’enregistrement universel
2020 de Crédit Agricole S.A., les encours de financements des
énergies renouvelables pour les grandes entreprises ont augmenté de
+11% en 2020. C’est également le cas pour les encours de gestion
d’actifs investis dans les énergies renouvelables (+22%). A noter
que CAA a investi 1,4 milliard d’euros dans les énergies
renouvelables. Crédit Agricole est par ailleurs la première banque
à s’être engagée pour une sortie totale du charbon thermique à 2040
(avec une sortie de l’UE et de l’OCDE d’ici 2030). Les encours de
financements aux grandes entreprises et les encours de gestion
d’actifs dédiés au charbon ont réduit respectivement de -28% et
-34% en 2020. Enfin, le Groupe continue de soutenir les PME en zone
défavorisée, le secteur public de la santé et contribue au maintien
du lien social avec la mise en place d’un cadre de référence pour
les social bonds émis par Crédit Agricole S.A. A noter que CACIB a
arrangé 12,2 milliards d’euros de social bonds en 2020
(10% de part de marché).
Activité du Groupe
L’activité du Groupe a fortement
progressé au cours de ce
trimestre qui reste toujours marqué par les restrictions, grâce à
la solidité et l’efficacité de son
modèle de Banque universelle de proximité.
La conquête brute est très
forte : +469 000
clients au premier trimestre 2021
dont 430 000 clients en France et 39 000
clients en Italie. Sur un an, la hausse est tout
aussi importante avec +1 565 000 nouveaux clients dont
1 438 000 clients en France et 127 000 clients en
Italie. En outre, le fonds de
commerce continue de progresser au premier
trimestre 2021 pour le
Groupe (+76 000 clients).
L’intensité relationnelle est par ailleurs très bonne.
59,4% des clients13 des Caisses
régionales sont ainsi équipés d’au moins 4 univers de produits
financiers14.
Dans ce contexte, les
métiers du Groupe affichent un niveau d’activité très
dynamique :
- La
collecte nette de Crédit Agricole
Assurances est en forte hausse (x2,2
entre le premier trimestre 2020 et le premier trimestre
2021 à 1,7 milliard
d’euros) avec un niveau de collecte UC
toujours en progression (+15,2% entre le premier
trimestre 2020 et le premier trimestre 2021 à
2,0 milliards d’euros).
L’activité en assurances dommages a également été
dynamique ce trimestre (affaires
nouvelles : +19,0% entre le premier trimestre
2020 et le premier trimestre 2021).
En gestion d’actifs, Amundi a enregistré un niveau de
collecte nette moyen long terme
élevé ce trimestre
(+9,8 milliards d’euros,
hors joint
ventures).
-
En Banque de financement et
d’investissement, CACIB affiche un
très bon niveau
d’activité en
banque commerciale. Les
revenus croissent de +10,7% entre
le premier trimestre 2020 et le premier trimestre 2021,
grâce notamment au maintien des
performances sur les crédits syndiqués (#2 en
France15 et #4 en
EMEA16).
L’activité est aussi dynamique en
financements structurés, avec une
hausse des revenus de +8,8% entre
le premier trimestre 2020 et le premier trimestre 2021, CACIB
étant #3 mondial en
Global Project Finance17.
Enfin, les revenus ont crû en Banque de
marché, sur l’activité FICC, de
+13,5% entre le premier trimestre
2020 et le premier trimestre 2021.
-
La production commerciale de CA-CF
a été dynamique ce trimestre,
avec une croissance de
+4,2%18 par rapport au
premier trimestre 2020. Elle a été particulièrement
dynamique au mois de mars, qui était
quasiment au niveau du plus haut de 2019.
Dans ce contexte, les encours gérés demeurent stables sur un
an.
-
En Banque de proximité,
les encours de crédits progressent en France et
en Italie (respectivement
de +8,5% et de
+5,2% entre
fin mars2020 et
fin mars 2021).
Les encours de crédits hors PGE sont également en forte
hausse, de +4,7%
ce trimestre en France.
De la même façon, les encours de collecte
progressent sensiblement en France et Italie ce
trimestre, respectivement
de +10,2% et de
+10,7%.
Résultats du Groupe
Au
premier trimestre 2021,
le résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
1 754 millions d’euros,
contre 908 millions d’euros au
premier trimestre 2020, soit une croissance significative
de +93,2%. Les éléments spécifiques de ce
trimestre ont eu un effet net
positif de
154 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre comprennent les éléments de volatilité comptable
récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe) pour +6 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
-5 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la provision
Epargne logement pour -25 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. A ces éléments
récurrents, s’ajoutent la restitution du trop versé des
contributions au titre du FRU sur les exercices 2016 à 2020 pour
185 millions d’euros, les coûts d’intégration de Kas Bank
/ Santander Securities Services pour -2 millions d’euros
en résultat net part du Groupe et les pertes
sur les activités de gestion de fortune à Miami et au Brésil
en-cours de cession pour -5 millions d’euros au sein du
métier Gestion de fortune. Au premier trimestre 2020, les
éléments spécifiques avaient eu un effet net, négatif
de
-73 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe et
ils comprenaient les éléments de volatilité comptable récurrents en
produit net bancaire (DVA) pour
-14 millions d’euros, la couverture de portefeuille de
prêts en Grandes clientèles pour +83 millions d’euros,
les variations de provisions épargne logement pour
-78 millions d'euros, les coûts d’intégration/
acquisition de Kas Bank et Santander Securities Services par
CACEIS pour -2 millions d’euros, ainsi que l’impact des
dons solidaires liés au Covid-19 pour
-62 millions d’euros en charges d’exploitation.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent19 du Groupe Crédit Agricole
atteint
1 599 millions d’euros,
en hausse de +63,0% par rapport au
premier trimestre 2020. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent, enregistre à
lui seul une forte croissance de +19,8% par rapport au
premier trimestre 2020 et s’établit à
2 930 millions d’euros au
premier trimestre 2021, bien qu’impacté par la
contribution au FRU, à hauteur de 652 millions d’euros,
en hausse de +43,5% par rapport à la contribution enregistrée au
premier trimestre 2020, et en hausse de +16,0% par
rapport à la contribution annuelle 202020.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T1-2021 et au
T1-2020
En
m€ |
T1-21publié |
Eléments spécifiques |
T1-21sous-jacent |
T1-20publié |
Eléments spécifiques |
T1-20sous-jacent |
∆ T1/T1publié |
∆ T1/T1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
9 049 |
(33) |
9 082 |
8 366 |
(12) |
8 378 |
+8,2% |
+8,4% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 505) |
(4) |
(5 501) |
(5 548) |
(70) |
(5 478) |
(0,8%) |
+0,4% |
FRU |
(467) |
185 |
(652) |
(454) |
- |
(454) |
+2,8% |
+43,4% |
Résultat brut d'exploitation |
3 078 |
148 |
2 930 |
2 363 |
(82) |
2 445 |
+30,2% |
+19,8% |
Coût du risque
de crédit |
(537) |
- |
(537) |
(930) |
- |
(930) |
(42,3%) |
(42,3%) |
Coût du risque
juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Sociétés mises
en équivalence |
94 |
- |
94 |
91 |
- |
91 |
+3,6% |
+3,6% |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
13 |
- |
13 |
5 |
- |
5 |
x 2,4 |
x 2,4 |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
2 648 |
148 |
2 500 |
1 530 |
(82) |
1 612 |
+73,1% |
+55,1% |
Impôt |
(720) |
11 |
(731) |
(481) |
7 |
(487) |
+49,8% |
+50,0% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
(6) |
(5) |
(1) |
(0) |
- |
(0) |
x 14,6 |
x 2,2 |
Résultat net |
1 921 |
153 |
1 768 |
1 048 |
(75) |
1 124 |
+83,3% |
+57,3% |
Intérêts
minoritaires |
(168) |
1 |
(169) |
(140) |
2 |
(142) |
+19,4% |
+18,4% |
Résultat net part du Groupe |
1 754 |
154 |
1 599 |
908 |
(73) |
981 |
+93,2% |
+63,0% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
60,8% |
|
60,6% |
66,3% |
|
65,4% |
-5,5 pp |
-4,8 pp |
Au premier trimestre 2021, le
produit net bancaire sous-jacent est en hausse de +8,4%
par rapport au premier trimestre 2020, à
9 082 millions d'euros, grâce à un niveau d’activité
très soutenu dans tous les métiers, en dépit du contexte sanitaire
et qui, pour certains métiers, a rejoint les niveaux observés
pré-crise. Les pôles Gestion d’épargne et Assurance et
Grandes Clientèles affichent respectivement de très bons
niveaux de croissance de leurs revenus +18,6%
(+249 millions d’euros) et +11,9%
(+177 millions d’euros), grâce à une activité dynamique
mais aussi au redressement des marchés. Pour les Banques de
proximité en France, les Caisses régionales enregistrent une
forte hausse des revenus, de +9,9%, soit
+320 millions d’euros, par rapport au premier trimestre
2020, notamment du fait de l’impact des revalorisations de marché
sur les portefeuilles titres, LCL enregistre une hausse plus
modeste, de +1,9%, des revenus ce trimestre. Les
Services Financiers Spécialisés font preuve de résilience
ce trimestre, le produit net bancaire sous-jacent
diminuant de seulement -0,5% : CA-CF enregistre des revenus en
baisse de -3,1% au premier trimestre 2021, mais ils sont
stables à périmètre constant (+0,1%21) du fait de la stabilité des
encours consolidés depuis un an, et malgré un niveau de production
redevenu dynamique sur le premier trimestre 2021 ;
CAL&F enregistre une forte croissance de ses revenus de +10,0%,
bénéficiant d’un très bon niveau d’activité de crédit-bail en
Pologne et en France. CA Italia enregistre une forte
croissance de ses revenus ce trimestre (+9,8%), grâce à un fort
dynamisme des commissions sur l’épargne gérée et les
assurances ; à l’inverse, les Banques de Proximité à
l’International hors Italie enregistrent un recul de leurs revenus
de -11,5% (-29 millions d’euros), en raison de la baisse
des taux directeurs en Egypte, Pologne et Ukraine intervenue au
deuxième trimestre 2020, en reprise néanmoins depuis le
troisième trimestre 2020.
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors fonds de résolution
unique (FRU) sont
stables au premier trimestre 2021 par
rapport au premier trimestre 2020 (+0,4%), pour s’établir
à 5 501 millions d’euros. Les pôles Banques de
proximité et Services financiers spécialisés affichent
des baisses respectives -0,3% (-11 millions d’euros) et
-4,9% (-17 millions d’euros). Les charges baissent dans
le métier CACF de -6,6% ; à périmètre constant, hors l’effet
du reclassement de CACF NL au titre de IFRS 5 en activité en cours
de cession, elles baissent de -1,6%. Les charges augmentent de
façon modérée sur la période dans le pôle Grandes clientèles à
hauteur de +3,3% (+29 millions d’euros) en lien avec la
hausse du provisionnement des rémunérations variables dans la BFI
et des projets de développement chez CACEIS ; et dans le pôle
Gestion de l’épargne et Assurances à hauteur de +2,1%
(+16 millions d’euros), notamment sous l’effet périmètre
lié à l’intégration de Sabadell AM et à la création de Amundi
BOC et Fund Channel (+12 millions d’euros).
Au global, le Groupe affiche un effet
ciseau positif de
+8,0 points de pourcentage
et enregistre une baisse du coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU de
4,8 points de pourcentage, celui s’établissant à
60,6% sur le premier trimestre 2021. La contribution au
Fonds de résolution unique atteint
652 millions d’euros ce trimestre, en hausse de +43,4%
par rapport au premier trimestre 2020. A noter que la
restitution d’un trop versé sur les exercices 2016-2020 à hauteur
de 185 millions d’euros a été comptabilisée ce trimestre
et classée en éléments spécifiques. Tenant compte de cette
restitution sur l’exercice 2020, la contribution au FRU aurait crû
de +28% entre 2020 et 2021 (de 509 millions d’euros à
652 millions d’euros).
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
affiche donc une hausse de +19,8% à
2 930 millions d’euros par rapport au
premier trimestre 2020.
Le coût du risque de crédit est
en forte baisse, à 537 millions d’euros (dont
147 millions d’euros de coût du risque de niveau 1 et 2
et 371 millions d’euros de coût du risque de niveau 3)
contre 930 millions d’euros au
premier trimestre 2020, et 919 millions d’euros
au quatrième trimestre 2020, soit une baisse de -42,3%
par rapport au premier trimestre 2020, et de -41,6% par
rapport au quatrième trimestre 2020. Parmi les facteurs
constituant la variation, seul le provisionnement pour risques
avérés (niveau 3) augmente de +11% entre le quatrième trimestre
2020 et le premier trimestre 2021. La baisse du coût du risque est
particulièrement marquée ce trimestre pour les Caisses Régionales
(divisé par 1,9 par rapport au premier trimestre 2021 et divisé par
2,7 par rapport au quatrième trimestre 2020), pour la Banque de
financement (-38,2% par rapport au premier trimestre 2020 et -30,0%
par rapport au quatrième trimestre 2020) ainsi que pour CACF
(-30,4% par rapport au premier trimestre 2020 et -11,0% par rapport
au quatrième trimestre 2020). Elle est plus modérée pour LCL
(-17,9% par rapport au premier trimestre 2020 et -7,5% par rapport
au quatrième trimestre 2020) et pour CA Italia (-13,6% par rapport
au premier trimestre 2020 et -36,8% par rapport au quatrième
trimestre 2020). La qualité des actifs est bonne : le taux de
créances douteuses est stable à 2,3% à fin mars 2021 par
rapport au niveau de fin décembre 2020, et le taux de
couverture22, élevé, à 84,4%, se renforce encore ce trimestre
(+0,5 point de pourcentage par rapport à
fin décembre 2020). Le portefeuille de prêts est
diversifié, plutôt orienté habitat (47% des encours bruts au niveau
du Groupe) et entreprises (32% des encours bruts au niveau de
Groupe). Le stock de provisions atteint
19,7 milliards d’euros à fin mars 2021, dont 35%
portent sur les encours sains (Stages 1 & 2). Le
stock de provisions est en hausse de +0,1
milliard d’euros par rapport à fin décembre 2020. Depuis
le premier trimestre 2020, le contexte et les incertitudes liées à
la conjoncture économique mondiale ont été pris en compte, en
intégrant les effets attendus des mesures de soutien. Les niveaux
de provisionnement ont été déterminés pour refléter la dégradation
brutale de l’environnement, en tenant compte de plusieurs
scénarios économiques pondérés, et en appliquant des
ajustements forfaitaires sur les portefeuilles de la banque de
proximité et sur les entreprises et compléments spécifiques sur des
secteurs ciblés : tourisme, automobile, aéronautique, grande
distribution textile, énergie. Plusieurs scénarios économiques
pondérés ont été utilisés pour définir le provisionnement des
encours sains. Ils sont inchangés par rapport à ceux présentés dans
le DEU 2020, et incluent un scénario plus favorable (PIB à +7,1% en
France en 2021, +2,7% en 2022) et un scénario moins favorable (PIB
à +3,0% en France en 2021 et +4,8% en 2022).
Le
coût du risque sur encours23
sur
quatre trimestres glissants
atteint
33 points de base.
Il atteint 22 points de base en vision trimestrielle
annualisée24. Le coût du risque sur les Stages 1 & 2 s’élève à
-147 millions d’euros, contre
-398 millions d’euros au premier trimestre 2020
et -651 millions d’euros au
quatrième trimestre 2020. Le coût du risque Stage 3
s’élève à -371 millions d’euros (contre
-516 millions d’euros au premier trimestre 2020
et -334 millions d’euros au
quatrième trimestre 2020).
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à
2 500 millions d'euros,
en hausse de +55,1% par rapport au
premier trimestre 2020. Outre les variations explicitées
ci-dessus, le résultat avant impôt sous-jacent intègre la
contribution des sociétés mises en équivalence pour
94 millions d’euros (en hausse de +3,6%) ainsi que le
résultat net sur autres actifs qui atteint
+13 millions ce trimestre contre +5 millions d’euros
au premier trimestre 2020, dont
+10 millions d’euros pour les Caisses régionales liés
notamment à la cession de Bankoa. La charge
d’impôt sous-jacente est en
hausse de
+50,0% sur la
période. Le taux d’impôt sous-jacent ressort à 30,4% en légère
baisse par rapport au premier trimestre 2020 (32,1%). Au
demeurant, le taux d’impôt est toujours peu représentatif en vision
trimestrielle. Le résultat net sous-jacent avant déduction des
minoritaires est en hausse de +57,3% pour s’établir à
1 768 millions d’euros. Les intérêts minoritaires
augmentent de +18,4%, notamment du fait d’un changement en
Assurances dans les modalités de comptabilisation des coupons des
émissions de dettes subordonnées (RT1), sans impact sur le bénéfice
net par action. Enfin, le
résultat net part du Groupe sous-jacent, à
1 599 millions d’euros ressort en hausse
significative par rapport au premier trimestre 2020
(+63,0%).
Caisses régionales
En dépit du contexte sanitaire, la
dynamique commerciale des
Caisses régionales est très soutenue sur le
premier trimestre 2021. En effet, celles-ci enregistrent
un accroissement de leur fonds de commerce avec la conquête brute
de +338 000 nouveaux clients sur la période, soit +14% par
rapport au premier trimestre 2020 et un niveau proche du
niveau pré-crise du premier trimestre 2019. En outre,
l’intensité relationnelle avec les clients reste forte et à
fin mars 2021, 59,4% des clients25 sont équipés
d’au-moins quatre univers de services bancaires26. Par ailleurs, le
Groupe continue à développer son modèle multicanal et le nombre de
signatures en ligne enregistre une hausse de +80% sur un an.
Les réalisations de
crédits, hors prêts garantis par l’Etat
témoignent d’une dynamique commerciale très soutenue sur le
premier trimestre 2021, puisqu’elles enregistrent une
croissance de +3,4% par rapport au premier trimestre 2020
et de +10,6% par rapport au premier trimestre 2019. Les
encours de crédits atteignent
570,8 milliards d’euros à fin mars 2021
(553,8 milliards d’euros hors PGE) en progression de 8,2%
par rapport à fin mars 2020 (et +5,0% hors PGE). La
hausse est forte sur les crédits habitat (+6,7%)
qui atteignent 345,2 milliards d’euros ainsi que sur les
crédits accordés aux marchés
spécialisés27 (+14,2% ; +2,4% hors
PGE). Les encours de collecte bilan atteignent
527,2 milliards d’euros à fin mars 2021, en
progression de +12,1% par rapport à fin mars 2020 et de
+1,8% par rapport à fin décembre 2020, grâce au dynamisme
des dépôts à vue qui atteignent 212,4 milliards d’euros,
soit une hausse de +23,3% sur un an et de +2,4% sur le
premier trimestre 2021. Les encours de collecte
hors-bilan atteignent 277,6 milliards d’euros à
fin mars 2021, en croissance de +6,7% sur un an :
ils bénéficient notamment d’une croissance de 3,1% des encours
d’assurance-vie (203,3 milliards d’euros à
fin mars 2021), grâce aux valorisations de marché
positives et à un très bon niveau de collecte brute (retour au
niveau du premier trimestre 2019, déjà très haut) et
notamment en contrats UC qui représentent 35,4% de la collecte
brute du premier trimestre 2021, soit 1,9 fois celui du
premier trimestre 201928 ; les encours liés aux
titres et aux OPCVM augmentent respectivement de +20,1% et +14,3%
sur un an, bénéficiant du redressement des marchés par rapport à
fin mars 2020.
Au
premier trimestre 2021,
le produit net bancaire sous-jacent des
Caisses régionales atteint 3 554 millions d’euros,
en hausse de +9,9% par rapport au premier trimestre 2020.
Celle-ci s’explique par les effets de marché positifs ainsi que par
les conditions de refinancement favorables ; le niveau global
des commissions est en retrait ce
trimestre (-3,1%) du fait de la baisse des commissions sur
incidents de paiement. Les charges
d’exploitation
hors FRU, à 2 267 millions d’euros
restent bien maîtrisées sur la période (+0,6% par rapport au
premier trimestre 2020) sous l’effet principal de la
hausse des charges de personnel. La contribution au FRU atteint ce
trimestre 141 millions d’euros, en hausse de 50,3% par
rapport au premier trimestre 2020. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent ressort
en hausse de +29,2% par rapport au
premier trimestre 2020. Le coût du
risque s’élève à -153 millions d’euros, en forte
baisse (-50,1%) par rapport au premier trimestre 2020,
qui intégrait des provisions importantes sur encours sains (Stages
1&2) liées à la crise sanitaire
(176 millions d’euros) ; au
premier trimestre 2021, le coût du risque sur Stages
1&2 atteint 57 millions d’euros. Le coût du risque
sur encours atteint 16 points de base sur
quatre trimestres glissant et
11 points de base en trimestre annualisé sur le
premier trimestre 2021, le taux de créances douteuse est
en baisse pour s’établir à 1,7% (stable par rapport à fin décembre
2020) et le stock de provisions est à
10,0 milliards d’euros (stable par rapport à
fin décembre 2020). Il en résulte un taux de couverture
élevé, à 101,2% à fin mars 2021
(+0,4 point de pourcentage par rapport à fin
décembre 2020), en légère hausse par rapport à
fin décembre 2020 (100,9%). La contribution des Caisses
régionales au
résultats net part du Groupe
sous-jacent du Groupe atteint
ainsi 655 millions d’euros, il est multiplié par deux par
rapport au premier trimestre 2020. En
normes françaises, sans tenir compte des impacts positifs des
revalorisations de marché, le résultat net ressort en hausse plus
modérée de +18,0% par rapport au
premier trimestre 2020.
La performance des autres métiers du Groupe
Crédit Agricole est détaillée dans la partie
Crédit Agricole S.A. de ce communiqué.
Crédit Agricole S.A.
Activité dynamique dans
un T1-2021 toujours marqué par les restrictions
-
Dynamisme de la collecte nette
MLT en gestion
d’actifs (+9,8 Mds€) et de la collecte
nette assurances (+1,7 Mds€, tiré par les UC : +2
Mds€)
-
Positions de leader confortées en banque de financement et
d’investissement : crédits syndiqués (#2 France, #4
EMEA), financement de projets (#3 Global project finance),
obligations (#1 France corporate bonds) et diversité des activités
en Banque de marché
-
Dynamisme de la production commerciale chez CACF (+4,2%
T1/T1)
- Forte
croissance des encours de crédit
chez LCL (+9,6% mars/mars, +3,4% hors PGE) et
des encours de collecte (+10,1% mars/mars)
Résultat net part du Groupe en forte
hausse, de +43,1% par rapport au T1-20
- Hausse
des revenus T1/T1 grâce à une activité dynamique dans tous les
métiers ; génération régulière des revenus depuis 5
ans
-
Stabilité des charges hors
FRU : hausse du FRU sous-jacente au
T1 de 150 millions d’euros, mais réduction du FRU de
130 millions d’euros liée à la restitution d’un trop
versé sur les exercices 2016-2020.
- Hausse
du résultat brut d’exploitation sous-jacent hors FRU +19,1%
T1/T1
-
Amélioration de
l’efficacité : coefficient
sous-jacent hors FRU 58,0%, -4,2 pp T1/T1;
Solvabilité solide
- Position
de capital très confortable : CET1 CASA 12,7%, 4,8 pp
au-dessus du SREP, baisse de -0,4 pp, dont -0,2 pp lié au
débouclage de 15% supplémentaires du switch au 1er mars 2021, et
dont -14 pb de provision de dividendes sur la base d’une politique
de 50% de distribution.
Deux initiatives de développement créatrices de valeur
en Europe :
Amundi a annoncé le 7 avril 2021 être
entré en négociation exclusive avec Société Générale en
vue d’acquérir
Lyxor pour un prix en numéraire de 755 millions d’euros
hors capital excédentaire29. Avec cette opération, Amundi
deviendrait le leader européen de la gestion des ETF, avec 142
milliards d’euros d’encours combinés, soit une part de marché de
14% en Europe. Les activités de Lyxor acquises représentent 124
milliards d’euros d’encours. Lyxor est l’un des acteurs majeurs sur
le marché des ETF (77 milliards d’euros d’encours30, 3e acteur
en Europe avec une part de marché de 7,4%31) et
dispose d’expertises
reconnues en gestion active (47 milliards d’euros),
notamment à travers sa plateforme de gestion alternative de premier
plan32. Compte tenu d’un potentiel de synergies élevé, cette
transaction, conforme à la discipline financière d’Amundi serait
fortement créatrice de valeur, avec un retour sur investissement
supérieur à 10% à horizon 3 ans sur la base des seules synergies de
coûts33. L’impact estimé sur le CET1 de Crédit Agricole S.A de
l’opération est limité à environ -15 points de base au closing
attendu au premier trimestre 2022.
CA Italia a annoncé le 23 avril 2021 le
succès de l’offre publique volontaire pour la totalité des actions
de Credito Valtellinese
(CreVal). CA Italia a
acquis 91,2% des titres CreVal pour 785 millions d’euros soit 12,27
euros par action et renforce ainsi sa position comme 6ème banque
d’Italie par le total des actifs clients (actifs sous gestion et
sous conservation - AuM et AuC)34 et double sa part de marché en
Lombardie (de 3% à plus de 6%35). Cette opération sera fortement
créatrice de valeur, avec un retour sur investissement supérieur à
10% à horizon 3 ans sur la base des seules synergies de coûts et de
coûts de refinancement. L’impact CET1 de l’opération reste limité,
s’établissant autour de -20 points de base pour Crédit Agricole
S.A.36. Crédit Agricole Italia a l’intention de retirer CreVal de
la cote et de procéder à une fusion complète en 202237.
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le
6 mai 2021, a examiné les comptes du
premier trimestre 2021.
Activité
Les métiers de
Crédit Agricole S.A. ont enregistré un très bon
niveau d’activité au cours de ce premier trimestre 2021,
qui reste toujours marqué par les restrictions :
- La collecte
nette de Crédit Agricole Assurances est en forte hausse (x2,2 au
premier trimestre 2021 par rapport au premier trimestre 2020, à 1,7
milliard d’euros) avec un niveau de collecte UC toujours en
progression (+15,2% ce trimestre à 2,0 milliards d’euros). Le taux
d’UC dans la collecte brute reste très élevé à 40,7%, stable sur un
an. L’activité en assurances dommages a également été dynamique ce
trimestre. Les affaires nouvelles ont crû de +19,0% au premier
trimestre 2021 par rapport au premier trimestre 2020, et
l’équipement38 continue de se développer : 25,9% pour LCL
(+0,7 point de pourcentage par rapport au premier trimestre 2020)
et 17,7% pour CA Italia (+2,0 point de pourcentage). En gestion
d’actifs, Amundi a enregistré un niveau de collecte nette moyen
long terme élevé ce trimestre (+9,8 milliards d’euros, hors joint
ventures) et les encours sont en hausse sur un an (+14,9% à
1 755 milliards d’euros fin mars 2021, y compris
intégration de Sabadell AM39).
- En Banque de
financement et d’investissement, CACIB affiche un très bon niveau
d’activité en Banque commerciale. La croissance des revenus était
de +10,7% au premier trimestre 2021 par rapport au premier
trimestre 2021 et de +16,7% hors effet change, grâce notamment au
maintien des performances sur les crédits syndiqués (#2 en France
et #4 en EMEA40). Le niveau d’activité est aussi élevé en
financements structurés, avec une croissance des revenus de +8,8%
par rapport au premier trimestre 2020 et de +12,6% hors effet
change sur la plupart des lignes-produit (#3 Global Project
Finance). L’activité en banque de marché est aussi très bonne, les
revenus de FICC augmentant de +13,5% ce trimestre, le premier
trimestre 2021 s’établissant comme le meilleur premier trimestre
depuis 2016, portés par les activités non linéaires, primaire
obligataire et titrisation. Les bonnes positions (#1 All French
Corporate bonds) sont maintenues, et le profil de risque reste
prudent (VaR à 6 m€ au 31 mars 2021)
- La production
commerciale de CA-CF a été dynamique (+4,2%41 au premier trimestre
2021 par rapport au premier trimestre 2020), notamment au mois de
mars, qui était quasiment au niveau du plus haut de 2019. Dans ce
contexte, les encours gérés demeurent stables sur un an.
- En Banque de
proximité, les encours de crédits progressent. La progression est
de +9,6% pour LCL par rapport à fin mars 2020, portée par
les professionnels +11,4%, et de +5,2% pour CA Italia qui présente
une forte dynamique sur tous les segments. Les encours de crédits
hors PGE sont également en forte hausse (+3,4% pour LCL). De la
même façon, les encours de collecte progressent sensiblement :
+10,1% pour LCL tirée par les DAV particuliers (+14% mars/mars) et
les DAV professionnels-entreprises (+49% mars/mars) et +10,7% pour
CA Italia.
Résultats
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T1-2021 et au
T1-2020
En
m€ |
T1-21publié |
Eléments spécifiques |
T1-21sous-jacent |
T1-20publié |
Eléments spécifiques |
T1-20sous-jacent |
∆ T1/T1publié |
∆ T1/T1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
5 493 |
(15) |
5 508 |
5 200 |
63 |
5 137 |
+5,6% |
+7,2% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 197) |
(4) |
(3 193) |
(3 254) |
(60) |
(3 194) |
(1,8%) |
(0,0%) |
FRU |
(380) |
130 |
(510) |
(360) |
- |
(360) |
+5,6% |
+41,7% |
Résultat brut d'exploitation |
1 916 |
111 |
1 805 |
1 586 |
3 |
1 583 |
+20,8% |
+14,0% |
Coût du risque
de crédit |
(384) |
- |
(384) |
(621) |
- |
(621) |
(38,2%) |
(38,2%) |
Coût du risque
juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Sociétés mises
en équivalence |
87 |
- |
87 |
90 |
- |
90 |
(3,5%) |
(3,5%) |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
3 |
- |
3 |
5 |
- |
5 |
(35,9%) |
(35,9%) |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
1 622 |
111 |
1 511 |
1 060 |
3 |
1 057 |
+53,0% |
+42,9% |
Impôt |
(378) |
5 |
(384) |
(261) |
(17) |
(243) |
+45,0% |
+57,5% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
(6) |
(5) |
(1) |
(0) |
- |
(0) |
ns |
ns |
Résultat net |
1 238 |
112 |
1 126 |
799 |
(15) |
813 |
+55,0% |
+38,5% |
Intérêts
minoritaires |
(193) |
1 |
(194) |
(161) |
1 |
(162) |
+19,6% |
+19,9% |
Résultat net part du Groupe |
1 045 |
113 |
932 |
638 |
(14) |
652 |
+63,9% |
+43,1% |
Bénéfice par action (€) |
0,32 |
0,04 |
0,28 |
0,17 |
(0,00) |
0,17 |
+91,6% |
+63,6% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
58,2% |
|
58,0% |
62,6% |
|
62,2% |
-4,4 pp |
-4,2 pp |
Au
premier trimestre 2021,
le résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
1 045 millions d’euros,
contre 638 millions d’euros au
premier trimestre 2020. Ce trimestre est impacté par les
éléments de volatilité comptable récurrents en PNB, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe) pour +6 millions d’euros en résultat net part du
groupe, la couverture de portefeuille de prêts en Grandes
Clientèles pour -5 millions d’euros en résultat net part du groupe,
la provision Epargne logement pour -11 millions en résultat net
part du groupe. A ces éléments récurrents, s’ajoutent les éléments
suivants, la restitution du trop versé des contributions au titre
du FRU sur les exercices 2016 à 2020 pour +130 millions d’euros42,
les coûts d’intégration de Kas Bank / Santander Securities Services
pour -2 millions d’euros en résultat net part du groupe et et les
pertes sur les activités de gestion de fortune à Miami et au Brésil
en cours de cession pour -5 millions d’euros au sein du métier
Gestion de fortune. Au premier trimestre 2020, les
éléments spécifiques avaient eu un effet net, négatif de
-14 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe, dont l’impact du
DVA pour -14 millions d’euros, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
+81 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour -27 millions d'euros en PNB, les
coûts d’intégration/ acquisition de Kas Bank et S3 par CACEIS
pour -2 millions d’euros, ainsi que l’impact des dons
solidaires liés au Covid-19 pour -52 millions d’euros en
charges d’exploitation.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent43 atteint
932 millions d’euros,
en hausse de +43,1% par rapport au
premier trimestre 2020, grâce notamment à une excellente
croissance de l’activité bien que par rapport à un premier
trimestre 2020 pre-crise.
Au premier trimestre 2021, les
revenus sous-jacents ont atteint 5
508 millions d’euros, et sont en hausse de +7,2% par rapport
au premier trimestre 2020. Les revenus du pôle Gestion de
l’épargne et Assurances (+20,0% par rapport au premier trimestre
2020) profitent du niveau record des commissions de surperformance
en gestion d’actifs et d’un effet marché favorable. Les revenus en
Grande Clientèle (+12,1%) s’appuie sur la bonne performance de tous
les métiers et de la complémentarité des lignes-produits en banque
de financement et d’investissement. Au sein des Services Financiers
Spécialisés, les revenus sont stables (-0,5%), faisant preuve de
résilience en crédit à la consommation grâce à une production
commerciale dynamique en fin de trimestre, et en hausse pour les
activités de CALF. Les revenus de banque de proximité progressent
par rapport au premier trimestre 2020 (+2,5%), grâce à une
production dynamique chez CA Italia, et une marge nette d’intérêt
chez LCL profitant des conditions de refinancement favorables,
malgré des revenus en baisse en banque de proximité à
l’international du fait de la baisse des taux directeurs locaux
intervenue au deuxième trimestre 2020, en reprise depuis le
troisième trimestre 2020.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont stables
(-0,0% comparé au premier trimestre 2020) s’établissant à
3 193 millions d’euros au premier trimestre 2021. Au
sein du pôle Gestion de l’épargne et Assurance, les charges
d’exploitation hors FRU sont en hausse de +2,1%, en lien avec une
hausse des charges en gestion d’actifs liée à un effet périmètre
(Sabadell AM, création d’Amundi BOC WM et
Fund Channel, impact de 12 millions d’euros) et une
hausse des rémunérations variables, compensée par une nette baisse
sur le métier assurance, liée à une diminution des taxes, et une
baisse sur le métier de la gestion de fortune. Sur le pôle Grande
Clientèle, les charges d’exploitation hors FRU sont en hausse de
+3,3% comparé au premier trimestre 2020, suite à la hausse des
provisions pour rémunérations variables au regard de la bonne
activité, et aux projets de développement sur les Services
financiers aux Institutionnels. Le pôle Services Financiers
spécialisés voit ses charges diminuer de -4,9% par rapport au
premier trimestre 2020 (-0,8% hors CACF NL) et présente ainsi un
coefficient d’exploitation hors FRU de 52,0%, en amélioration de
2,4 points de pourcentage depuis un an. La banque de proximité
présente des charges d’exploitation hors FRU de -1,7%, les
coefficients d’exploitation hors FRU de LCL et la Banque de
Proximité à l’international sont à de très bons niveaux
respectivement 63,4% et 59,9%.
L’effet IFRIC 21 s’établit à 680 millions
d’euros et incluent 510 millions de charges au titre du FRU44 pour
l’année 2021, ce qui représentent une hausse de +41,7% (ou +150
millions d’euros) comparée au premier trimestre 2020 et +16% sur
l’année 2021 comparé à l’année 202045. La hausse des charges de FRU
porte essentiellement sur les pôles Grande clientèle (+64,4% ou
+128 millions d’euros comparé au premier trimestre 2020) et Banque
de Proximité (+56,9% ou +29 millions d’euros comparé au premier
trimestre 2020). A noter que la restitution d’un trop versé sur
l’exercice 2016-2020 a été comptabilisée en éléments spécifiques au
premier trimestre 2020. Après intégration de ces retraitements, le
FRU aurait crû de 26% entre 2020 et 2021 (de
406 millions d’euros à
510 millions d’euros).
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est ainsi très dynamique au premier trimestre 2021. Il est en
hausse de +14,0% pour atteindre 1 805 millions d’euros,
malgré la hausse du FRU de 41,5%, grâce à des revenus en croissance
(+7,2% +370 millions d’euros par rapport au premier trimestre
2020), et des charges hors FRU bien maîtrisées (-0,0%, - 1 million
d’euros). L’excellente agilité opérationnelle de Crédit Agricole SA
s’est à nouveau démontrée ce trimestre, avec un coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU de 58,0%, s’améliorant de
4,2 points de pourcentage par rapport au premier trimestre
2020. L’effet ciseaux est par ailleurs positif ce trimestre, à
7,2 points de pourcentage. Par métier, les résultats brut
d’exploitation sont en croissance par rapport au premier trimestre
2020 pour le pôle Gestion de l’épargne et assurance (+45,5%), la
Banque de proximité en France et à l’international (+5,6%), Grande
clientèle (+5,6%), Services Financiers spécialisés (+3,7%). Ainsi,
le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
hors FRU ressort à +19,1% comparé au premier trimestre 2020.
Au 31 mars 2021, les indicateurs de
risque confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (27% des encours bruts) et entreprises (45% des
encours bruts de Crédit Agricole SA). Le taux de créances douteuses
demeure toujours bas à 3,2% (stable par rapport au 31
décembre 2020) et le taux de couverture46, élevé, à 72%, est
en hausse de +0,6 point de pourcentage sur le
trimestre. Le stock total de provisions s’établit à
9,7 milliards d’euros pour Crédit Agricole S.A., en
hausse de 0,1 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2020.
Sur ce stock de provisions, 28% sont liés au provisionnement des
encours sains. Ce trimestre, les provisionnements sont fondés sur
plusieurs scénarios économiques
pondérés, inchangés par rapport à ceux
présentés dans le DEU 2020 - dont pour le PIB en France, un
scenario plus favorable (+7,1% en 2021 et +2,7% en 2022) et un
scénario moins favorable (+3,0% en 2021 et +4,8% en 2022)47, et
intègrent des ajustements forfaitaires sur les portefeuilles de la
banque de proximité et sur les entreprises et des compléments
spécifiques sur des secteurs ciblés, dont l’aéronautique,
l’hôtellerie, le tourisme, les restaurants.
Le coût du
risque affiche une forte baisse
(-38,2%/-237 millions d’euros par rapport au premier
trimestre 2020, à -384 millions d'euros contre
-621 millions d'euros au premier trimestre 2020 et
-500 millions d’euros au
quatrième trimestre 2020). La baisse du coût du risque
par rapport au premier trimestre 2020 s’explique à hauteur de 56%
par un moindre provisionnement des encours sains (Stage 1&2).
La charge de -384 millions d’euros sur le
premier trimestre 2021 se décompose en un provisionnement
des encours sains (Stage 1&2) pour
-90 millions d’euros (contre une dotation de
-223 millions d’euros au premier trimestre 2020
et une dotation de -193 millions d’euros au
quatrième trimestre 2020) et un provisionnement des
risques avérés (Stage 3) pour -283 millions d’euros
(contre -382 millions d’euros au
premier trimestre 2020 et -291 millions d’euros
au quatrième trimestre 2020). Au premier trimestre 2021,
le coût du risque sur encours sur quatre trimestres glissants48
atteint 56 points de base et
37 points de base en vision trimestrielle
annualisée49. La baisse du coût du risque est particulièrement
marquée pour la Banque de financement et pour CACF, et plus modérée
pour LCL et CA Italia. Ainsi, LCL affiche un coût du risque à
-83 millions d’euros (-17,9% par rapport au
premier trimestre 2020 et en baisse modérée de -7,5%
depuis le quatrième trimestre 2020) et une stabilisation de son
coût du risque sur encours48 à 27 points de base au
premier trimestre 2021 (23 points de base en vision
trimestrielle annualisée49) ; CA Italia enregistre un
coût du risque de -71 millions d’euros sur le
premier trimestre 2021 (-13,8% par rapport au premier
trimestre 2020 et -36,8% par rapport au
quatrième trimestre 2020), avec un
coût du risque sur encours48 atteignant
89 points de base au premier trimestre 2021
(60 points de base en vision trimestrielle
annualisée49) ; le coût du risque de CACF diminue de -30,4%
par rapport au premier trimestre 2021 à -114 millions d’euro, et
diminue de -11,0% comparé au quatrième trimestre 2020, le
coût du risque sur encours48 ressort à
167 points de base sur le premier trimestre 2021 (et
133 points de base en vision trimestrielle
annualisée49). Enfin, en Banque de financement, le coût du risque
du trimestre s’élève à -85 millions d’euros, contre une
dotation de -137 millions d’euros au
premier trimestre 2020, et -121M€ au quatrième trimestre
2020, soit des baisses respectives de -38,2% et -30,0%. Son coût du
risque sur encours48 ressort à 62 points de base sur
le premier trimestre 2021 (contre 31 points de base
en vision trimestrielle annualisée49).
La contribution en sous-jacent des
sociétés mises en équivalence
ressort à 87 millions d’euros en baisse de
-3,5%. Au premier trimestre 2021,
BforBank a été consolidé par mise en équivalence au sein du pôle
AHM, suite à sa recapitalisation à laquelle
Crédit Agricole S.A. a participé, portant sa
participation à 50%. La contribution de Bforbank est négative au
premier trimestre à hauteur de
-5 millions d’euros.
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à 3 millions d’euros au
premier trimestre 2021, contre
5 millions d’euros au
premier trimestre 2020.
Le résultat
sous-jacent50 avant impôt,
activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de
+42,9%, à
1 511 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 26,9%, en hausse de
1,8 point de pourcentage par rapport au
premier trimestre 2020. La charge d’impôt sous-jacente
est ainsi augmentée de +57,5% et s’établit à
-384 millions d’euros. Le
résultat net avant minoritaires affiche donc
une hausse de
+38,5%.
Les intérêts minoritaires
s’établissent à -194 millions d’euros au
premier trimestre 2021, en hausse de +19,9% notamment du
fait d’un changement dans les modalités de comptabilisation des
coupons des émissions en Assurances de dettes subordonnées (RT1),
sans impact sur le bénéfice net par action.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +43,1% par rapport au
premier trimestre 2020 à
932 millions d'euros.
Le bénéfice par action
sous-jacent sur le premier trimestre 2021
atteint 0,28€,
il est en hausse de
+63,6% par rapport au
premier trimestre 2020.
Analyse de l’activité et
des résultats des pôles et métiers de Crédit
Agricole S.A.
Gestion de l’épargne et
Assurances
En Epargne/Retraite, Crédit
Agricole Assurances continue son développement commercial et sa
diversification en France comme à l’international avec un chiffre
d’affaires en hausse de +23,9% par rapport au premier trimestre
2020, avec notamment une croissance de 18,7% de la collecte brute
en Italie, et un taux d’UC dans la collecte brute totale à 40,7%.
Ainsi, la collecte nette du premier trimestre 2021 est positive
(+1,7 milliard d’euros), malgré une légère décollecte en euros
(-0,3 milliards d’euros). La collecte nette UC s’élève ainsi à 2,0
milliards d’euros (+15,2% par rapport au premier trimestre
2020).
Les encours (épargne, retraite et prévoyance)
atteignent quant à eux 312,3 milliards d’euros, en hausse de +4,6%
par rapport à mars 2020. La part des unités de comptes dans les
encours est au plus haut historique, à 25,1%, en progression de
+3,7 points de pourcentage par rapport à mars 2020
En Assurances dommages,
l’activité du premier trimestre 2021 est dynamique, avec une
croissance de 6,4% du chiffre d’affaires par rapport au premier
trimestre 2020. La croissance, portée par les activités
traditionnelles (habitation, protection juridique, garantie des
accidents de la vie, auto), profite également du lancement d’offres
à destination des entreprises (offre IARD Entreprise et Multirisque
pro) ainsi que du développement de la filiale dommage italienne
(chiffres d’affaires en hausse de 19% par rapport au premier
trimestre 2020).
Ainsi, le nombre de contrats dommages en
portefeuille de Crédit Agricole Assurances atteint près de 14,8
millions à fin mars 2021, en progression de 4,2% sur un an. Le taux
d’équipement des clients particuliers51 continue de progresser dans
les réseaux des Caisses régionales (42,1% à fin
mars 2021, soit une augmentation de +1,1 point de
pourcentage depuis mars 2020) et de LCL (25,9% à fin
mars 2021, soit une augmentation de
+0,7 point de pourcentage depuis mars 2020, ainsi
qu’au sein de CA Italia (17,7% à fin mars 2021, soit une
augmentation de +2,0 points depuis mars 2020). Le ratio combiné
demeure maîtrisé, à 96,1%, en légère dégradation de -1,1 point de
pourcentage sur un an.
En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires atteint 1,3 milliard d’euros ce trimestre en hausse de
5,0%52 par rapport au premier trimestre 2020, avec une contribution
positive des trois métiers.
La Gestion d’actifs (Amundi)
enregistre ce trimestre une forte progression de l’activité avec
une collecte nette Retail dynamique. A noter toutefois une
décollecte en produits de trésorerie et en produits peu margés dans
la joint venture en Chine. Ainsi, Amundi affiche une collecte nette
MLT hors joint ventures de +9,8 milliards d’euros, tirée par le
Retail hors joint ventures (+7,8 milliards d’euros) et les
Institutionnels & Corporates (+2,0 milliards d’euros). La
décollecte nette sur les produits de trésorerie s’élève à -18,6
milliards d’euros, tirée par les institutionnels et les corporates,
après une très forte collecte constatée au deuxième semestre 2020
(+39,5 milliards d’euros). La décollecte nette sur les
joint ventures s’élève à -4,0 milliards. Retraitée des sorties
liées au channel business en Chine (-7,0 milliards d’euros),
produits peu margés, la collecte nette MLT des joint ventures est
dynamique notamment en Inde. Ainsi, SBI MF atteint aujourd’hui une
part de marché de près de 16% à fin mars 2021.
Les encours sous gestion sont en hausse de
+14,9% par rapport à mars 2020 soit 1 755 milliards d’euros à
fin mars 2021. Les encours sous gestion intègrent Sabadell AM,
intégré dans le périmètre consolidé d’Amundi depuis le 01/07/2020
avec des encours de 20,7 milliards d’euros. L’effet marché/change
sur les encours sous gestion est de +39,3 milliards d’euros
par rapport à décembre 2020.
A noter également ce trimestre qu’Amundi est
entré en négociations exclusives pour l’acquisition de Lyxor afin
d’accélérer son développement organique notamment en gestion
passive/ETF (cf supra)
En gestion de fortune, les
encours sont en hausse de 7,3% et s’élèvent à 188 milliards d’euros
à fin mars 2021.
Le pôle Gestion de l’épargne et Assurances (GEA)
réalise un résultat net part du Groupe
sous-jacent de 512 millions d’euros au
premier trimestre 2021, en croissance de +43,7% par
rapport au premier trimestre 2020 porté par la croissance
de la contribution de tous les métiers. Le pôle contribue à hauteur
de 45% au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers
de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le premier trimestre
2021 et de 29% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 mars 2021, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 11,0 milliards d’euros dont
9,4 milliards d’euros sur les Assurances,
1,1 milliard d’euros sur la Gestion d’actifs et
0,5 milliard d’euros sur la Gestion de fortune. Les
emplois pondérés du pôle sont de 47,4 milliards d’euros
dont 31,2 milliards d’euros sur les Assurances,
11,2 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
5,0 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Assurances
Le produit net bancaire sous-jacent atteint
625 millions d’euros au premier trimestre 2021,
en hausse de +22,2% sur un an en raison de la progression des
encours, de la bonne dynamique d’activité et sous l’effet d’impacts
marchés favorables. Le produit net bancaire de l’assurance
bénéficie également sur un mois du démantèlement de 15%
complémentaire du mécanisme « switch » mis en oeuvre le
1er mars 2021. Les charges sous-jacentes du premier trimestre sont
en baisse de -5,7% par rapport au premier trimestre 2020. Cette
variation se décompose en une hausse de de +3,1% des charges métier
liées aux investissements pour le développement de l’activité, et
en une baisse de la C3S appliquée sur l’activité de l’année 2020.
Le résultat brut d’exploitation sous-jacent affiche ainsi une
hausse de +48,5%, à 391 millions d’euros au premier trimestre 2021.
Le coefficient d’exploitation sous-jacent s’établit à 37,4% au
premier trimestre 2021, en amélioration de -11,1 points de
pourcentage par rapport au premier trimestre 2020. La charge
d’impôt est en hausse de +48,9% à 77 millions d’euros en lien avec
la hausse des revenus. Le résultat net sous-jacent atteint ainsi
315 millions d’euros, en hausse de +53,8% par rapport au premier
trimestre 2020 et le résultat net part du groupe affiche une
croissance moindre en hausse de + 45,0% en raison notamment des
intérêts minoritaires suite à un changement dans les modalités de
comptabilisation des coupons des émissions de dettes subordonnées
RT1 (19 millions d’euros en intérêts courus, sans impact sur le
bénéfice net par action).
Gestion d’actifs
Le produit net bancaire sous-jacent atteint
753 millions d’euros au premier trimestre 2021,
en croissance de +26,7% par rapport au
premier trimestre 2020. Les revenus nets de gestion sont
en hausse de +15,1% par rapport au premier trimestre 2020 grâce au
redressement des marchés. Ainsi les commissions nettes de gestion
sont en progression de +5,1% et les commissions de surperformance
atteignent un niveau record de 111 millions d’euros. Par ailleurs,
le premier trimestre bénéficie d’un effet périmètre positif
(Sabadell AM et Fund Channel pour +17 millions d’euros de revenus).
Les charges sous-jacentes hors FRU s’élèvent à 379 millions d’euros
en hausse de 13,2%. Cette hausse s’explique par l’effet périmètre
Sabadell, Fund channel et la création d’Amundi Bank of China WM
pour 12 millions d’euros ainsi que par la hausse des rémunérations
variables en lien avec la progression du résultat brut
d’exploitation. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est en
effet en forte croissance à +44,4% et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit à 50,3%, excellent niveau, en baisse
de 6 points de pourcentage par rapport au premier trimestre 2020.
La contribution des sociétés mises en équivalence, reprenant
notamment la contribution des joint-ventures d’Amundi en Asie, est
en hausse de +28,3% par rapport au premier trimestre 2020 et
s’établit à 18 millions d’euros malgré un effet périmètre négatif
avec le passage de Fund Channel en intégration globale et atteint
20 millions d’euros. La charge d’impôt sous-jacente s’élève à
96 millions d’euros en croissance de +40,4%. Au final, le
résultat net part du groupe sous-jacent est en forte progression de
+54,4%, à 196 millions d’euros.
Gestion de fortune
Le produit net bancaire sous-jacent est, à 206
millions d’euros, en baisse de -3,9% par rapport au
premier trimestre 2020, cette variation étant notamment
due à l’effet périmètre des entités américaines reclassées en
entités en cours de cession depuis le quatrième trimestre 2020. Les
charges sous-jacentes hors FRU sont en diminution (-7,8%) et
atteignent 171 millions d’euros lié au plan d’économies ainsi qu’à
l’effet périmètre. Ainsi, le résultat brut d’exploitation
sous-jacent réalise une bonne progression sur un an de +26,7%, à
33 millions d’euros et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’améliore significativement de -3,5 points de
pourcentage pour s’établir à 86,3% au premier trimestre 2021. Le
coût du risque s’établit à 5 millions d’euros. Au final, le
résultat net part du groupe sous-jacent est en baisse de -21,2%,
atteignant 20 millions d’euros au premier trimestre 2021. Il
convient de noter ce trimestre, la comptabilisation de 5 millions
d’euros en éléments spécifiques ayant un impact sur le résultat net
part du groupe. Ces pertes sont liées à la contribution des entités
de Miami et du Brésil en cours de cession.
Grandes Clientèles
L’activité de l’ensemble de la Banque de
financement et d’investissement est dynamique et
équilibrée au premier trimestre 2021, avec des
revenus sous-jacents en hausse
soutenue (+13,6% à 1 366 millions d’euros) par rapport au
premier trimestre 2020. La banque de marché et
d’investissement (revenus en hausse +17,4% à
708 millions d’euros par rapport au premier trimestre
2020) présente de très bons résultats, portés par un environnement
de taux plus propice qu’au premier trimestre 2020 pour le desk CVA,
et par les bonnes performances de l’activité FICC. Les revenus de
FICC sont en hausse de +13,5% ce trimestre, qui est ainsi le
meilleur premier trimestre depuis 2016. L’activité profite de la
complémentarité des lignes produit. Ainsi, au sein de FICC les
activités non linéaires, le primaire obligataire et la titrisation
ont pris le relai des activités linéaires plus performantes l’an
dernier. Dans un marché en normalisation, CACIB confirme ses
positions de premier plan sur les émissions
obligataires (#1 en All French Corporate bonds53). La
VaR réglementaire reste à un niveau
bas, en lien avec le modèle de gestion prudente
des risques (6,3 millions d’euros au 31 mars 2021 contre
9,2 millions d’euros au 31 décembre 2020, VaR
réglementaire moyenne : 12,3 millions d’euros au premier
trimestre 2021 contre 10,9 millions d’euros au quatrième trimestre
2020). La banque de financement présente des
revenus sous-jacents en nette hausse (+9,8%) au premier trimestre
2021 par rapport au premier trimestre 2020, à
659 millions d’euros. Ils sont portés d’une part par la
bonne activité de la banque commerciale (+10,7% à 347
millions d’euros, +16,7% hors effet change) grâce au maintien
des performances sur les crédits syndiqués (#2 en France54 et #4 en
EMEA) avec un volume de crédits syndiqués EMEA à 9 milliards
d’euros au premier trimestre 2021 soit en hausse de +51% par
rapport au premier trimestre 2020) et à la bonne tenue des
marges ; et d’autre part par les financements structurés
(+8,8% à 312 millions d’euros, +12,6% hors effet change) avec des
bonnes performances dans la plupart des lignes produit (# 3 en
global project finance55). Le taux de tirage sur les lignes de
crédit « revolving credit facilities » (RCF) retrouve son
niveau d’avant crise, à 19% en mars 2021, après un point haut à 32%
fin avril 2020.
Enfin, les Services financiers aux
institutionnels (CACEIS) enregistrent un bon niveau
d’activité ce trimestre. Les encours conservés
évoluent de façon dynamique, avec une hausse de +17% par rapport à
fin mars 2020, pour atteindre 4,3 trillions d’euros à
fin mars 2021. Les encours administrés
progressent également de +21% sur un an, atteignant
2 221 milliards d’euros à fin mars 2021. Ces
progressions s’expliquent tant par un effet volume que par un effet
marché.
Au
premier trimestre 2021, le
produit net
bancaire sous-jacent du pôle
Grandes clientèles atteint
1 664 millions d’euros, en hausse de 12,2% par
rapport au premier trimestre 2020. Le
résultat brut d’exploitation est en hausse +5,6%. La
hausse est encore plus forte pour le résultat brut d’exploitation
hors FRU, qui croît de +25,1% par rapport au premier trimestre
2020. Ces fortes progressions s’appuient sur une activité dynamique
et équilibrée sur l’ensemble des métiers, et sur une maîtrise des
charges hors FRU générant un effet ciseaux de 8,8 points de
pourcentage. Le pôle enregistre un coût du risque de -67 millions
d’euros, soit en baisse de -57,8% par rapport au premier trimestre
2020, et -39,2% par rapport au quatrième trimestre 2020, expliqué
par la stabilisation du provisionnement Stage 1 et Stage 2 de la
banque de financement, après une année de forte hausse du
provisionnement des encours sains (354 millions d’euros
provisionnés en 2020 au titre des encours Stage 1 et 2 de la banque
de financement) ainsi que par la réduction du coût du risque Stage
3 sur la banque de financement (atteignant -14 millions d’euros au
premier trimestre 2021 contre -81 millions d’euros au premier
trimestre 2020), en lien avec une cession d’expositions non
performantes.
Le pôle contribue à hauteur de 24% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le
premier trimestre 2021 et de 30% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 31 mars 2021, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à
12,4 milliards d’euros et les emplois
pondérés du pôle sont de 130,5 milliards d’euros.
Banque de financement et
d’investissement
Au
premier trimestre 2021,
le produit net bancaire de la Banque de
financement et d’investissement sous-jacent est en hausse de 13,6%
par rapport au premier trimestre 2020, à 1 366
millions d’euros, la résilience du business model de CACIB et
la complémentarité de ses activités étant à nouveau démontrée ce
trimestre.
Les charges d’exploitation sous-jacentes hors
FRU enregistrent une hausse de +3,1% ce trimestre par rapport au
premier trimestre 2020, s’établissant à -689 millions d’euros, en
lien avec la hausse des provisions pour rémunérations variables, au
regard des bonnes performances des activités. L’effet ciseaux reste
toutefois très positifs, à +10,5 points de pourcentage ce trimestre
par rapport au premier trimestre 2020, et le coefficient
d’exploitation hors FRU se maintient à un niveau très bas 50,5%, en
amélioration de 5,1 points de pourcentage par rapport au premier
trimestre 2020. Les charges FRU s’établissent à -294 millions
d’euros, soit une hausse de +64,8%. par rapport au premier
trimestre 202156. Le résultat brut d’exploitation est
ainsi en hausse de +7,7% et s’établit à 383 millions d’euros. Le
résultat brut d’exploitation hors FRU est en très forte hausse
(+26,8% au premier trimestre 2020). Le coût du risque enregistre
une baisse de –54,3% par rapport au premier trimestre 2020. Il
s’établit à -85 millions d’euros pour la banque de financement, et
est composé essentiellement de coût du risque au titre des encours
Stage 1 et 2 (-71 millions d’euros). Le coût du risque stage 3 est
en forte baisse par rapport au premier trimestre 2020 (de -81
millions d’euros au premier trimestre 2020 à -14 millions d’euros
au premier trimestre 2021). Cette baisse ponctuelle s’explique par
la cession d’expositions non performantes au premier trimestre
2021. Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 255 millions d’euros sur le
premier trimestre 2021, en progression de +37,6% par
rapport au premier trimestre 2020.
Les emplois pondérés à
fin
mars 2021
sont en hausse de +5,4 milliards d’euros par rapport à
fin décembre 2020, pour s’établir à
120,4 milliards d’euros. Cette hausse s’explique
essentiellement par l’impact de la revue des modèles internes liés
à TRIM (+2,9 milliards d’euros), la dégradation des notations des
expositions (+1,2 milliard d’euros) et par un effet change (1,8
milliard d’euros).
Services financiers aux
institutionnels
Au premier trimestre 2021, le
produit net bancaire sous-jacent est en hausse de +5,8%
et s’établit à 298 millions d’euros. Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU augmentent de +3,9% à 220 millions
d’euros sous l’effet d’investissements, dont certains liés à
l’arrivée de nouveaux grands clients. Le FRU s’établit à -34
millions d’euros soit une hausse de +60,5% comparé au premier
trimestre 2020. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent hors
FRU progresse ainsi de +11,7% et s’établit à 77 millions d’euros,
alors que le résultat brut d’exploitation sous-jacent incluant le
FRU baisse de -9,8%, et s’établit à 43 millions d’euros.
Le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU est de 74,0% au
premier trimestre 2021, en amélioration de 1,4 point de
pourcentage par rapport au premier trimestre 2020. Le résultat net
sous-jacent atteint 23 millions d’euros, en hausse de
+0,2%. Après partage avec les minoritaires pour
11 millions d’euros, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe sous-jacent est
stable (-0,4% sur un an), à 23 millions d’euros. Le
résultat net part de groupe sous-jacent hors FRU s’établit à un bon
niveau de croissance, à +21,6%.
Services Financiers Spécialisés
L’activité des Services Financiers
Spécialisés est soutenue par une production dynamique dans
tous les métiers. La production commerciale de
CA-CF est en baisse au premier trimestre 2021 par rapport au
quatrième trimestre 2020 qui était très élevé (-10,5%57), mais
retrouve quasiment le niveau du plus haut de 2019 au mois de mars
2021, atteignant ainsi 9,8 milliards d’euros (+4.2%57) par rapport
au premier trimestre 2021), grâce notamment au dynamisme de
l’activité en Chine (GAC Sofinco +40.6% au premier trimestre 2021
par rapport au premier trimestre 2020) et à la bonne activité en
France (+5.9% au premier trimestre 2021 par rapport au premier
trimestre 2020). Le taux de marge à la production sur crédit
amortissable est en hausse de +0.1 point de pourcentage ce
trimestre, tiré par les joint ventures automobiles, après un
mouvement de déstockage chez les concessionnaires automobiles en
fin d’année 2020. Les encours gérés sont
stables sur un an mais en croissance de +600 millions
d’euros (+0.6%), par rapport au quatrième trimestre 2020, en lien
cette fois avec la reconstitution des stocks, atteignant ainsi 91,4
milliards d’euros. Chez CAL&F, la production en
crédit-bail est stable,
grâce notamment à l’activité dynamique en Pologne, et atteint 1,3
milliard d’euros au premier trimestre 2021, soit le même niveau que
le premier trimestre 2020, et en variation défavorable par rapport
au quatrième trimestre 2020 (-26,9%), qui était très élevé, et qui
bénéficiait encore d’un report de production du deuxième trimestre
2020 lié au second confinement. Les encours de
crédit-bail sont en croissance sur
l’année (+4,2% à fin mars 2021 par rapport à mars 2020) tirés
par la France et notamment la Pologne à l’international. L’activité
d’affacturage est très bonne au premier trimestre 2021, avec un
chiffre d’affaires factoré en
croissance de 6,3% par rapport au premier trimestre 2020
tant en France qu’à l’international et notamment en Allemagne.
Grâce à la résilience des revenus et à une très
bonne maîtrise des charges notamment chez CACF, les résultats du
premier trimestre 2021 des Services financiers
spécialisés sont en forte croissance. Le
résultat brut d’exploitation enregistre
une hausse (+4,5%57 par rapport au
premier trimestre 2020), le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU s’améliore à 52,0%
(soit -1,5 point de pourcentage57 par rapport au premier
trimestre 2020 . Le coût du risque est en baisse
significative par rapport au premier trimestre 2020 de -31,0%57.
Ainsi, au premier trimestre 2021, le résultat net part du
Groupe sous-jacent du pôle atteint 158 millions d’euros,
soit une hausse de +40,6%57 par rapport au
premier trimestre 2020.
Le pôle contribue à hauteur de 14% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des
pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le
premier trimestre 2021 et à hauteur de 12% aux
revenus.
Crédit à la consommation
Au premier trimestre 2021, le
produit net bancaire sous-jacent de CA-CF atteint
502 millions d’euros, stable (+0.1%57) par rapport au
premier trimestre 2020, en raison de la stabilité des
encours consolidés moyens57. Le résultat brut
d’exploitation augmente par rapport au premier trimestre
2020 (+2,3%57) et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors
FRU, en amélioration de 0,7
point de pourcentage57, atteint 51,4%. La
contribution des sociétés mises en équivalence est
stable et atteint 74 millions d’euros au
premier trimestre 2021 (+3.2% par rapport au premier
trimestre 2020). Le coût du risque est en forte
baisse par rapport au trimestre précédent et par rapport au premier
trimestre 2020 pour respectivement -11% et -28.1%57. Le
coût du risque sur encours sur
quatre trimestres glissants58 atteint
167 points de base, et le coût du risque sur encours
en trimestre annualisé59 atteint 133 points de base. Le
taux de créances douteuses et litigieuses atteint
6,6%, en baisse de 0,3 point de pourcentage par
rapport à décembre 2020. Au final, le résultat net part du
Groupe sous-jacent atteint 134 millions d’euros au
premier trimestre 2021, soit une hausse de +34,3%60 par
rapport au premier trimestre 2020.
La contribution du métier CA-CF au
résultat net part du Groupe de
Crédit Agricole S.A. pour le
premier trimestre atteint 12%.
Leasing & Affacturage
Au
premier trimestre 2021,
le produit net bancaire sous-jacent de CAL&F
atteint 141 millions d’euros, en hausse de +10,0% par
rapport au premier trimestre 2020, grâce au dynamisme de
l’activité sur le crédit-bail en Pologne et en France. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU est à 53,8% ce trimestre, en amélioration
de 4.6 points de pourcentage par rapport au
premier trimestre 2020. Le coût du
risque baisse nettement par rapport au trimestre précédent
et par rapport au premier trimestre 2020 pour respectivement -47,9%
et -48.8%. Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent de CAL&F s’établit à
24 millions d’euros au premier trimestre 2021, multiplié
par deux par rapport au premier trimestre 2020.
Banque de proximité
L’activité des Banques de
proximité de Crédit Agricole S.A. a été dynamique alors
que le premier trimestre 2021 était toujours marqué par
les restrictions. Les encours de crédits se maintiennent à un
niveau élevé à 144,0 milliards d’euros pour LCL (+9,6%
sur un an) et à 46,5 milliards d’euros en Italie (+5,2% sur un an).
Au 31 mars 2021, les encours de PGE s’élèvent à
8,2 milliards d’euros pour LCL et à
2,9 milliards d’euros pour CA Italia. Au final, hors
PGE, les encours de crédits progressent également sur un an pour
LCL (+3,4%) portés par les professionnels (+11,4%) et
CA Italia connaît une forte dynamique en crédit habitat dont
les encours progressent de +6,3% sur un an portant la part de
marché de la banque à 9,21% en hausse de 7 points de pourcentage
sur un an. En France, les renégociations de crédits habitat de LCL
restent stables par rapport au quatrième trimestre 2020 à
0,2 milliard d’euros d’encours, en deçà du
premier trimestre 2020 à 0,5 milliard d’euros,
et toujours très en-deçà du point haut de
5,2 milliards d’euros du
quatrième trimestre 2016. Enfin, pour l’ensemble des
Banques de Proximité à l’International hors Italie, la croissance
des crédits atteint +3,1% à fin mars 2021 par rapport à
fin mars 2020 et +3,6% hors impact de change, notamment
portés par l’Egypte (+6%61), la Pologne (+4%61), le Maroc (+1%61),
l’Ukraine enregistrant néanmoins un repli (-7%61). La collecte
bilancielle est en hausse sur un an au sein de LCL (+11,9%
mars/mars) en lien avec la progression de l’épargne de précaution
des ménages et les dépôts d’une partie des PGE octroyés qui
favorisent la liquidité des entreprises. Dans ce contexte, les DAV
particuliers progressent (+14% mars/mars) ainsi que les DAV
professionnels-entreprises (+49% mars/mars). Au sein de
CA Italia, la collecte bilan enregistre une hausse sur un an
(+5,4% mars/mars), mais en baisse sur le dernier trimestre,
reflétant les actions commerciales engagées afin d’optimiser les
ressources. L’épargne hors bilan est en hausse au sein de LCL
(+7,4% mars/mars) dont +3,2% sur l’assurance-vie. La collecte gérée
au sein de CA Italia enregistre également une hausse
importante sur un an (+16,9% mars/mars) portée à la fois par la
conquête et par la réorientation de l’épargne vers les produits de
placements, les deux reflétant l’importante mobilisation des
réseaux. Enfin, au global, les encours de collecte augmentent sur
un an de +12,4% pour l’ensemble des Banque de Proximité à
l’International hors Italie et +13,3% hors impact du change, tirés
par l’Ukraine (+21%61) et la Pologne (+15%61), le Maroc (+9%61) et
l’Egypte (+8%61). Il en résulte un excédent net de collecte sur les
crédits des banques de proximité à l’international hors Italie de
+2,9 milliards d’euros au 31 mars 2021. Le taux d’équipement en
assurances automobile, MRH, santé, juridique ou GAV est en hausse
chez LCL à 25,9% (+0,7 point de pourcentage par rapport à fin mars
2020) et chez CA Italia 17,7% (+2,0 point de pourcentage par
rapport à fin mars 2020).
Banque de proximité en
France
Le PNB sous-jacent est en hausse de 1,9% par
rapport au premier trimestre 2020, et atteint
905 millions d’euros au premier trimestre 2021.
Cette hausse est tirée par la marge nette d’intérêts (+4%),
soutenue par de conditions de refinancement favorables. Les
commissions sont stables (-0,1%), la bonne activité de l’assurance
non-vie compensant la baisse de l’activité monétique qui subit les
effets de la crise sanitaire. Les charges sous-jacentes hors FRU
diminuent de -1,9% à 574 millions d’euros au premier trimestre
2021, alors que les investissements se poursuivent avec notamment
la digitalisation des parcours client (dématérialisation des
offres, ADE en ligne, signature électronique notamment). Dans ce
contexte, le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’améliore de 2,4 point de pourcentage à 63,4%. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent progresse de +1,3% par rapport au
premier trimestre 2020 pour atteindre 272 millions d’euros.
Retraité du FRU, le résultat brut d’exploitation sous-jacent est en
forte augmentation sur un an (+9,1%). Le coût du risque diminue par
rapport au premier trimestre 2020 (-17,9% à -83 millions d’euros)
et est stable par rapport aux trois derniers trimestres. Au final,
le résultat net part du Groupe sous-jacent est en progression de
+12,1% par rapport au premier trimestre 2020, atteignant 116
millions d’euros au premier trimestre 2021.
Le taux de créances douteuses demeure bas et
s’établit à 1,5% (stable par rapport au quatrième trimestre 2020)
et le taux de couverture reste élevé à 86,0% (-0,2 point de
pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2020).
Banque de proximité à
l’international
Les revenus du pôle Banque de proximité à
l’international augmentent de +3,4%, grâce à une activité
commerciale dynamique en Italie, et s’établissent à
693 millions d’euros au premier trimestre 2021.
Les charges sous-jacentes sont en baisse de -1,5% et atteignent
415 millions d’euros au le
premier trimestre 2021. En conséquence, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent enregistre une nette augmentation de
+10,6% par rapport au premier trimestre 2020 à
258 millions d’euros. Le coût du risque recule de -13,5%
ce trimestre pour s’établir à 100 millions d’euros. Au
final le résultat net part du Groupe
sous-jacent du pôle Banque de proximité à l’international s’établit
à 79 millions d’euros, en hausse de +42,2% par rapport au
premier trimestre 2020.
Italie
Le produit net bancaire de CA Italia est en
augmentation de +9,8% au premier trimestre 2021 par
rapport au premier trimestre à
488 millions d’euros. Il intègre un résultat positif au
premier trimestre 2021 sur le portefeuille titres de
+24 millions d’euros ; hors résultat de
portefeuille, le produit net bancaire augmente de +4,5% par rapport
au premier trimestre 2020, grâce au dynamisme des
commissions perçues sur l’épargne gérée et sur les activités
d’assurance. La marge nette d’intérêt hors activités de
portefeuille est pour sa part impactée par la baisse des taux
malgré la croissance des volumes. Les charges sous-jacentes hors
contribution au FRU sont très bien maîtrisées et restent quasi
stables au premier trimestre 2021 par rapport au
premier trimestre 2020 (+0,4% à
280 millions d’euros). Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’améliore donc notablement, de
5,4 points de pourcentage par rapport au
premier trimestre 2020, à 57,3%. Le coût du risque
enregistre une baisse de -13,6% par rapport au
premier trimestre 2020 à 71 millions d’euros au
premier trimestre 2021; rapporté aux encours, il ressort
à un niveau maîtrisé de 60 points de base (trimestre
annualisé) ; 89 points de base sur quatre trimestres
glissants, dans un contexte de retrait progressif des moratoires,
plutôt portés par des particuliers. CA Italia a déployé un
ensemble de solutions ciblées et individualisées pour les clients
concernés. Le taux de créances douteuses s’établit à 6,2% à
fin mars 2021, contre 6,7% à
fin décembre 2020 ; le taux de couverture s’améliore
également pour s’établir à 61,5% à fin mars 2021, soit
+0,8 point de pourcentage par rapport à
fin décembre 2020.
Le Groupe Crédit Agricole en
Italie
Le résultat du Groupe en Italie s’établit à
173 millions d’euros sur le
premier trimestre 2021, soit une amélioration de +58% par
rapport au premier trimestre 2020, du fait de la
croissance des résultats opérationnels et de la baisse du coût du
risque des filiales du Groupe en Italie.
Banque de proximité à l’international -
hors Italie
Le produit net bancaire sous-jacent est en
retrait de -9,1% au premier trimestre 2021 par rapport au
premier trimestre 2020 (à
206 millions d’euros), en raison notamment de la marge
nette d’intérêt qui continue d’être impactée par la chute des taux
directeurs en Egypte, Pologne, Ukraine et Maroc survenue au
deuxième trimestre 2020, mais qui se redresse
progressivement depuis le troisième trimestre 2020. Les
charges sous-jacentes sont également en baisse (-5,2% par rapport
au premier trimestre 2020), mais le coefficient d’exploitation
sous-jacent (hors FRU) de la BPI hors Italie se dégrade ce
trimestre de 2,7 points de pourcentage par rapport
au premier trimestre 2020 et s’établit à 66,0%. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent enregistre donc une baisse
-15,9%. Le coût du risque diminue en revanche de -13,2% par rapport
au premier trimestre 2020 pour s’établir à
-29 millions d’euros. Le taux de créances douteuses reste
faible à 6,9% à fin mars 2021, en hausse de 0,4 point de
pourcentage par rapport à fin décembre 2020 et le taux de
couverture s’établit à 104%, en baisse de 5
points de pourcentage par rapport à
fin décembre 2020. Au final le
résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 19 millions d’euros, soit une baisse de
-13,0%.
Par pays :
- CA
Pologne(62) : le résultat net est positif au
premier trimestre 2021 ; le taux de créances
douteuses s’établit à 8,0% à fin mars 2021, en hausse par
rapport à fin décembre 2020 du fait de l’application de
la nouvelle définition du défaut et le taux de couverture s’établit
à 102% à fin mars 2021.
- CA
Egypte(62) : le résultat brut d’exploitation est
stable ce trimestre par rapport au
premier trimestre 2020 ; le taux de créances
douteuses reste faible à 3,5% et le taux de couverture élevé à
154%.
- CA
Ukraine(62) : le résultat brut d’exploitation
enregistre une baisse limitée de -5,0% par rapport au
premier trimestre 2020, impacté par des charges en hausse
de +2,9% liées à des investissements du réseau ; le taux de
créances douteuses est toujours faible à 1,5% et le taux de
couverture élevé à 386%.
- Crédit du
Maroc(62) : le produit net bancaire enregistre une baisse
contenue ce trimestre (-1,8% par rapport au
premier trimestre 2020), dans un contexte économique
toujours difficile ; le taux de couverture reste stable à 94%
par rapport à fin décembre 2020.
Dans son ensemble, le pôle Banque de proximité
contribue à hauteur de 17% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des
pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le
premier trimestre 2021 et de 29% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 31 mars 2021, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 8,8 milliards d’euros dont
4,9 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France, 3,9 milliards d’euros sur la Banque de proximité
à l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
92,2 milliards d’euros dont
51,2 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 40,9 milliards d’euros sur la Banque de
proximité à l’international.
Activités Hors métiers
Le résultat net part du groupe sous-jacent de
AHM s’établit à -210 millions au premier trimestre 2021 en baisse
de -16% sur un an. La contribution négative du pôle
Activité Hors Métiers s’analyse en distinguant la
contribution « structurelle » (-247 millions d’euros) des
autres éléments (+36 millions d’euros). La composante
« structurelle » est en hausse de +45 millions d’euros
comparé au premier trimestre 2020 et se décompose en trois types
d’activités :
- les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution négative atteint
-260 millions d’euros au
premier trimestre 2021, en hausse par rapport au
premier trimestre 2020 (+33 millions d’euros)
sous l’effet de la poursuite de la baisse des coûts de
refinancement et des gains temporaires liés au TLTRO
III ;
- les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et, depuis le premier trimestre 2021, BforBank
intégré en mise en équivalence, en raison de sa détention à 50% par
Crédit Agricole SA suite à sa recapitalisation : leur contribution,
à +14 millions d’euros au premier trimestre 2021,
est en hausse par rapport au premier trimestre 2020
(-2 millions d’euros), du fait chez CACIF d’une
revalorisation de fonds et de deals de M&A significatifs. La
contribution de BforBank est négative de -6 millions d’euros ce
trimestre ;
- les fonctions
support du Groupe : le premier trimestre 2021
s’établit à -1 million d’euros en baisse de -4 millions d’euros
depuis un an. Les revenus restent stables (notamment CAPS), mais la
contribution des mises en équivalence est en baisse.
Les « autres éléments » ce
trimestre sont en baisse de -75 millions d’euros comparé
au premier trimestre 2020, qui était marqué par
volatilité des marchés, générant un effet de base quand à l’impact
de des éliminations intragroupes souscrits par Predica et
Amundi.
Au 31 mars 2021, les emplois pondérés
de ce pôle sont de 26,8 milliards d’euros.
* *
*
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 31 mars 2021, le ratio Common
Equity Tier 1 (CET1) phasé est en légère hausse de +0,1 point de
pourcentage par rapport à fin décembre 2020, pour atteindre 17,3%.
Ainsi, le Groupe Crédit Agricole affiche un coussin
substantiel de 8,4 points de pourcentage entre le
niveau de son ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 8,9%, contre
8,3 points de pourcentage au 31 décembre 2020. Retraité
du résultat publié et de la distribution de
dividendes, le ratio CET1 phasé atteint 16,9%. Le
ratio non-phasé, c’est-à-dire hors impact du
« phasing-in » IFRS9 intégré au deuxième trimestre 2020
dans le cadre du « Quick fix », atteint 17,0%. Le ratio
CET1 a bénéficié ce trimestre de l’effet du résultat publié (+31
points de base) et a été impacté négativement par la variation des
emplois pondérés (-17 points de base63) qui ont augmenté sur le
pôle Grandes clientèles (+2,8 milliards d’euros hors effet change)
et en Banque de proximité (+1,0 Mds€ hors effet change dont +1,3
Md€ pour les Caisses régionales). La distribution des dividendes et
des coupons AT1 impacte le CET1 du Groupe Crédit Agricole à la
baisse à hauteur de -7 points de base. Le poste
« Méthodologies & effet réglementaires » contribue à
la baisse du CET1 (-10 points de base dont -9 points de base liés à
la revue des modèles internes TRIM). Enfin, le poste
« M&A, OCI et autres » impacte le ratio à hauteur de
+3 points de base avec un impact positif de la cession de Bankoa
(+4 points de base) et un impact négatif des réserves OCI (-4
points de base liés à la hausse des taux observée sur la période).
Le stock de réserves OCI atteint 18 points de base au 31 mars 2021
(vs 22 points de base au 31 décembre 2020). Le ratio de levier
phasé ressort à 5,9%, en baisse de -0,2 point de pourcentage par
rapport à fin décembre 2020 (5,4% avant neutralisation des
expositions BCE vs 5,6% à fin décembre 2020). Le ratio Tier 1 phasé
ressort à 18,3%, le ratio global phasé est à 21,3% et le ratio de
levier intra-trimestriel moyen phasé à 5,3% au 31 mars 2021 avant
neutralisation des expositions BCE.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial
Stability Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à
estimer l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G-SIBs ont une
capacité suffisante d’absorption de pertes et de recapitalisation
avant et pendant la résolution. Il s’applique aux établissements
d’importance systémique mondiale, donc au groupe Crédit
Agricole.
Les éléments pouvant absorber les pertes sont
constitués par le capital, les titres subordonnés et les dettes
pour lesquelles l’Autorité de Résolution peut appliquer le
renflouement interne.
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Depuis lors, le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences suivantes :
- un ratio TLAC
supérieur à 16% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique). En
tenant compte de l’exigence globale de coussins de fonds propres,
le Groupe Crédit Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à
19,5% (auquel il faut ajouter le coussin contra-cyclique)
- un ratio TLAC
supérieur à 6% de l’exposition en levier (Leverage Ratio Exposure -
LRE).
Les exigences minimales de TLAC augmenteront à
compter du 1er janvier 2022 à 18% des actifs pondérés des
risques – niveau auquel il faudra ajouter l’exigence globale de
coussins à cette date – et 6,75% de l’exposition en levier.
Au 31 mars 2021, le ratio TLAC du Groupe
Crédit Agricole s’élève à
25,7% des RWA et
8,3% de
l’exposition en levier, hors dette senior préférée
éligible 64. Le ratio TLAC exprimé en
pourcentage des actifs pondérés des risques est en hausse de 20 pb
sur le trimestre : la hausse des fonds propres et dette
éligible fait plus que compenser celle des RWA. Exprimé en
pourcentage de l’exposition en levier (LRE), le ratio TLAC baisse
de 15 pb par rapport à décembre 2020, en lien avec la forte
progression de la taille de bilan. Sans tenir compte de la
neutralisation des expositions Banque Centrale, le ratio TLAC
exprimé en LRE aurait atteint 7,6% (versus 7,7% à fin décembre
2020). Il est supérieur aux exigences respectives de 19,5% des RWA
(d’après CRR2/CRD5, exigence à laquelle il faut ajouter le coussin
contracyclique de 0,03% au 31 mars 2021) et de 6% de l’exposition
en levier.
L’atteinte du ratio TLAC est soutenue par
un programme d’émission sur le marché en
2021 de
7 milliards d’euros de dettes
TLAC. Au 31 mars 2021, 2,7 milliards d’euros équivalents
ont été émis sur le marché ; le montant de titres senior non
préférés du Groupe Crédit Agricole pris en compte dans le calcul du
ratio TLAC s’élève à 24,2 milliards d’euros.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds
and Eligible Liabilities) est défini dans la Directive européenne
“Redressement et Résolution des Banques” (Bank Recovery and
Resolution Directive - BRRD). Cette directive établit un cadre pour
la résolution des banques dans l’ensemble de l’Union Européenne,
visant à doter les autorités de résolution d’instruments et de
pouvoirs communs pour s’attaquer préventivement aux crises
bancaires, préserver la stabilité financière et réduire
l’exposition des contribuables aux pertes. La directive (UE)
2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD
et a été transposée en droit français par Ordonnance 2020-1636 du
21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Les niveaux minimum à
respecter sont déterminés dans des décisions prises par les
autorités de résolution et notifiées à chaque établissement, puis
révisées périodiquement.
En 2020, le Groupe Crédit Agricole s’est vu
notifié la révision de son exigence de MREL au niveau consolidé et
sa première exigence de MREL au niveau subordonné (dans laquelle
les instruments de dette senior sont généralement exclus, en
cohérence avec les standards TLAC). Ces deux exigences étaient déjà
respectées par le Groupe au moment de leur notification. Calibrées
sous BRRD, elles sont applicables jusqu’à la prochaine notification
qui intègrera les évolutions du cadre réglementaire européen (i.e.
BRRD2).
Sous BRRD, le ratio MREL est calculé comme étant
le montant de fonds propres et de passifs éligibles exprimé en
pourcentage du total des passifs et des fonds propres de
l’établissement, après certains retraitements prudentiels (TLOF65)
ou exprimé en actifs pondérés des risques (RWA). Sont éligibles au
numérateur du ratio MREL les fonds propres prudentiels, ainsi que
les titres subordonnés, les dettes senior non préférées et
certaines dettes senior préférées d’échéance résiduelle de plus
d’un an.
L’objectif du Groupe Crédit Agricole est
d’atteindre d’ici fin 2022 un ratio de MREL subordonné (hors dette
senior préférée éligible) à 24-25% des RWA et de maintenir le ratio
de MREL subordonné au-dessus de 8% du TLOF. Ce niveau
permettrait le recours au Fonds de Résolution Unique (soumis à la
décision de l’autorité de résolution) avant d’appliquer le principe
de renflouement interne aux dettes seniors préférées, permettant de
créer une couche de protection supplémentaire pour les
investisseurs en dette senior préférée.
Au 31 mars 2021, le Groupe Crédit
Agricole présentait un ratio MREL66
estimé à environ
10% du TLOF et
8,3% hors dette senior préférée
éligible. Exprimé en pourcentage des actifs pondérés des
risques, le ratio MREL estimé du Groupe Crédit Agricole atteint
environ 32% à fin mars 2021.
Il s’établit à 25,7% hors
dettes senior éligibles. L’objectif du PMT concernant le
MREL subordonné est atteint depuis septembre 2020.
Sous BRRD2, compte tenu de la possibilité
d’ajustement à la baisse, à la main de l’autorité de résolution,
pour calibrer l’exigence de MREL au niveau subordonné pour le
Groupe Crédit Agricole, l’exigence de subordination la plus élevée
attendue est le TLAC. Le ratio TLAC actuel se situe à une distance
de 6,2 points de pourcentage au-delà de l’exigence au 31/03/2021 et
4,2 points de pourcentage67 au-dessus de l’exigence attendue à
21,5% (+ coussin contra-cyclique) au 1er janvier 2022.
Seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 mars 2021, dispose d’une marge de sécurité de
765 points de base au-dessus du seuil de
déclenchement du MMD, soit 43
milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole
S.A.,
au 31 mars 2021, dispose d’une marge de sécurité de
481 points de base au-dessus du seuil de
déclenchement du MMD, soit 17
milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole S.A.
A fin mars 2021, la solvabilité de Crédit
Agricole S.A. reste à un niveau élevé, avec un ratio
Common Equity Tier 1 (CET1) de
12,7% en phasé (c’est-à-dire
comprenant l’impact du « phasing-in » IFRS9 intégré au
deuxième trimestre 2020 dans le cadre du « quick-fix »),
en baisse de -0,4 point de pourcentage par rapport à fin décembre
2020, dont -0,2 point de pourcentage lié au démantèlement de 15%
supplémentaire du dispositif SWITCH, supérieur à l’exigence
réglementaire de 4,8
points de
pourcentage. Retraité du résultat
publié et de la distribution de dividende, le
ratio CET1 en phasé atteint 12,5%. Le ratio non phasé est de 12,5%.
Le ratio CET1 a bénéficié ce trimestre de l’effet du résultat
publié, générant un impact positif de +31 points de base. La
distribution de dividendes et des coupons AT1 a contribué à la
baisse du CET1 à hauteur de -17 points de base (dont -14
points de base liés au provisionnement de dividende sur la base
d’une politique de 50% de pay-out, 0,16€ à fin mars 2021). La
contribution des métiers a par ailleurs contribué à la baisse du
CET1 à hauteur de -20 points de base68 et les impacts
méthodologiques et réglementaires impactent le CET1 de -12 points
de base (dont -11 points de base liés à la revue des modèles
internes TRIM). Le ratio intègre un impact négatif de -4 points de
base sur le poste « M&A, OCI et autres » lié notamment à
l’effet des réserves OCI (-9 points de base en lien avec la hausse
des taux observée sur la période). Le stock de réserves OCI atteint
38 points de base au 31 mars 2021 (vs 48 points de base au 31
décembre 2020). Enfin, le démantèlement de 15% supplémentaire du
dispositif SWITCH impacte le ratio à hauteur de -20 points de base.
Au final, Crédit Agricole S.A. affiche un coussin substantiel de
4,8 points de pourcentage entre le niveau de son ratio CET1 et
l’exigence SREP fixée à 7,9%, contre 5,2 points de pourcentage au
31 décembre 2020. Le ratio de levier phasé s’établit à 4,6% à fin
mars 2021, en baisse de -0,3 point de pourcentage par rapport à fin
décembre 2020 (4,0% avant neutralisation des expositions BCE vs
4,2% à fin décembre 2020). Le ratio de levier intra-trimestriel
moyen phasé est à 3,9% avant neutralisation des expositions BCE, le
ratio Tier 1 phasé ressort à 14,5% et le ratio global phasé est à
19,0% ce trimestre.
Les emplois pondérés s’élèvent à
348 milliards d’euros à fin mars 2021 et sont
progression par rapport à fin décembre 2020 (+3,7%). La
contribution des métiers est positive pour +6,1 milliard d’euros
(dont +1,9 milliard d’euros effet change) sous l’effet notamment
d’une hausse de la contribution des métiers sur le pôle Grandes
clientèles (+2,7 milliards d’euros hors effet change). Les
emplois pondérés en Banque de proximité sont en légère hausse
(+0,4 Md€ hors effet change). La valeur de mise en équivalence
de l’assurance impacte les emplois pondérés à la baisse pour -1,2
milliard d’euros en lien avec l’effet de la hausse des taux sur les
réserves OCI. Le poste « Méthodologies, effet réglementaires,
M&A » impacte les emplois pondérés à hauteur de +2,4
milliard d’euros sous l’effet notamment de la revue des modèles
internes (TRIM : +2,9 milliard d’euros). Enfin, le démantèlement de
15% supplémentaire du dispositif SWITCH impacte les RWA pour un
montant de +5,1 milliards d’euros.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash tels qu’ils
apparaissent dans le tableau ci-après et dont la définition est
communément admise sur la place. Il correspond au périmètre
bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre
contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 62 milliards d’euros à fin mars 2021. De même, 120 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 159 milliards d’euros à fin mars 2021, sont
relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de régularisation /
règlement / liaison et aux titres non liquides détenus par la
Banque de financement et d’investissement (BFI) et sont intégrés au
compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle ».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(67 milliards d’euros à fin mars 2021) étant intégré à l’actif dans
les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les «
Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment “Ressources marché long terme”, sont
retraités pour apparaître comme des “Ressources clientèle”.
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 ne comportent pas d’option de remboursement anticipé à
la main de la BCE ; compte tenu de leur maturité contractuelle à
trois ans, elles sont assimilées à un refinancement sécurisé de
long terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 549
milliards d’euros au 31 mars 2021, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de
279 milliards d’euros,
en hausse de 14 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2020,
et en hausse de 147 milliards d’euros par rapport à fin mars
2020.
Dans la continuité des actions déjà menées sur
les trimestres précédents, dans le contexte de crise Covid-19, le
Groupe a de nouveau pris part en mars 2021 aux opérations de
refinancement moyen-long terme « T-LTRO 3 » de la Banque centrale
Européenne pour 1969 milliards d’euros, contribuant à rehausser son
niveau de ressources stables. L’encours total T-LTRO 3 pour le
Groupe Crédit Agricole s’élève à 15270 milliards d’euros au 31 mars
2021. Il est précisé que la bonification s’appliquant au taux de
refinancement de ces opérations est étalée sur la durée des tirages
et que la sur-bonification sur la période juin 2020 à juin 2021 est
étalée sur un an, le Groupe remplissant les critères d’évolution
d’encours de crédits entrant dans le calcul du droit à tirage.
Par ailleurs, le Groupe a enregistré sur le
trimestre une hausse nette de l’activité clientèle. La collecte a
progressé de 17 milliards d’euros tandis que les crédits et actifs
de négoce à la clientèle sont en hausse de 22 milliards
d’euros.
L’excédent de 279 milliards d’euros appelé
“position en ressources stables” permet au Groupe de couvrir le
déficit LCR engendré par les actifs durables et les passifs stables
(clientèle, actifs tangibles et intangibles, ressources long terme
et fonds propres). Le pilotage interne exclut le surplus temporaire
de ressources stables apportées par l’augmentation du refinancement
T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à Moyen Terme de
plus 100 milliards d’euros, indépendamment de la stratégie de
remboursement à venir.
Le ratio des ressources stables sur emplois
stables s’établit à 124,3%, en hausse par rapport au trimestre
précédent de 0,8pp.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
31 mars 2021 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 338 milliards
d’euros au 31 mars 2021,
en hausse de 17 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2020,
et en hausse de 110 milliards d’euros par rapport à fin mars
2020.
Elles comprennent les dettes senior
collatéralisées à hauteur de 212 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 80 milliards d’euros, les dettes
senior non préférées pour 25 milliards d’euros et des titres Tier 2
s’élevant à 21 milliards d’euros.
La hausse des dettes senior collatéralisées
s’explique par la participation du Groupe aux opérations T-LTRO 3
de la Banque Centrale Européenne.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à
461 milliards d’euros au
31 mars 2021, en hausse
de 23 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2020, et en
hausse de 123 milliards d’euros par rapport à fin mars 2020. Elles
couvrent plus de quatre fois l’endettement court terme (hors
replacements en Banques Centrales).
Le niveau élevé des dépôts en Banques centrales
résulte du replacement d’importants excédents de liquidité :
ils s’établissent à 218 milliards d’euros au 31 mars 2021, en
hausse de 32 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2020, et
en hausse de 84 milliards d’euros par rapport à fin mars 2020.
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs
éligibles en banques centrales après décote s’élèvent à 101
milliards d’euros, en baisse de 1 milliard par rapport à fin
décembre 2020, et en hausse de 25 milliards par rapport à fin mars
2020.
Les établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur le
ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier 2018.
A fin mars 2021, le numérateur du ratio LCR
(comprenant le portefeuille de titres HQLA, la caisse et les dépôts
Banques Centrales, hors réserves obligatoires), calculé en moyenne
sur 12 mois, s’établit respectivement à 342,8 milliards d’euros
pour le Groupe Crédit Agricole et à 311,0 milliards d’euros pour
Crédit Agricole S.A.
Le dénominateur du ratio (représentant les
sorties nettes de trésorerie), calculé en moyenne sur 12 mois,
s’établit respectivement à 217,3 milliards d’euros pour le Groupe
Crédit Agricole et à 202,2 milliards d’euros pour Crédit Agricole
S.A.
Les ratios LCR moyens sur 12 mois du
Groupe Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A. s’élèvent
respectivement à 157,7% et
153,8% à fin mars 2021.
Ils sont supérieurs à l’objectif du Plan à Moyen Terme d’environ
110%.
Les ratios LCR fin de période au 31 mars 2021
s’élèvent respectivement à 185,9% pour le Groupe Crédit Agricole et
162,4% pour Crédit Agricole S.A.
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, la
hausse du niveau des ratios LCR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A. est en ligne avec le recours du Groupe aux
tirages T-LTRO 3 auprès de la Banque centrale.
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long terme, avec un
accès très diversifié aux marchés, en termes de base investisseurs
et de produits.
A fin mars 2021, les
principaux émetteurs du Groupe ont levé sur le
marché l’équivalent de
8,9 milliards d’euros71
de dette à moyen long terme, dont 33% émis par
Crédit Agricole S.A. On peut noter que :
- Crédit Agricole
Italia a émis sa première émission en format Covered bond
« Green » à 12 ans pour 500 millions d’euros.
- Crédit Agricole
next bank (Suisse) a réalisé sa seconde émission en format Covered
bond à 10 ans pour 200 millions de CHF (règlement en
avril) ;
Par ailleurs, 1,0 milliard d’euros ont
également été empruntés auprès d’organismes nationaux et
supranationaux, ou placés dans les réseaux des banques de proximité
du Groupe (Caisses régionales, LCL et CA Italia) et dans d’autres
réseaux externes en 2021.
A fin avril, Crédit
Agricole S.A. a réalisé à hauteur de
44% son programme de financement
moyen long terme sur les marchés de
9 milliards d’euros pour l’année
2021 (dont 7 milliards d’euros en dette senior non
préférée ou Tier 2).
La banque a levé l’équivalent de 4,0 milliards
d’euros72, dont 2,2 milliards d’euros en dette senior non préférée
et 1,5 milliards d’euros en dette Tier 2, ainsi que 0,2 milliard
d’euros de dette senior préférée. Le financement est diversifié en
formats et en devises (EUR, USD, AUD, CNY, CHF).
De plus, Crédit Agricole S.A. a annoncé
l’exercice de l’option de remboursement de l’émission AT1 6,5% pour
1 milliard d’euros (code isin : XS1055037177) pour le 23 juin
2021.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit
Agricole S.A.
Groupe Crédit Agricole - Eléments spécifiques, T1-21 et
T1-20
|
|
T1-21 |
T1-20 |
En
m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
8 |
6 |
(19) |
(14) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(7) |
(5) |
123 |
83 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
(12) |
(9) |
(11) |
(8) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
(4) |
(3) |
(29) |
(20) |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
(18) |
(13) |
(75) |
(51) |
|
|
|
|
|
|
Total
impact en PNB |
|
(33) |
(23) |
(12) |
(9) |
|
|
|
|
|
|
Don solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
(38) |
(38) |
Don solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
(8) |
(4) |
Don solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
(10) |
(10) |
Don solidaire Covid-19 (CR) |
|
- |
- |
(10) |
(10) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
(4) |
(2) |
(4) |
(2) |
Total
impact en Charges |
|
(4) |
(2) |
(70) |
(64) |
Restatement FRU 2016-2020 (CR) |
|
55 |
55 |
- |
- |
Restatement FRU 2016-2020 (AHM) |
|
130 |
130 |
- |
- |
Total
impact en FRU |
|
185 |
185 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
Projet de cession en cours (WM) |
|
(5) |
(5) |
- |
- |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
(5) |
(5) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Impact total des retraitements |
|
143 |
154 |
(82) |
(73) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(5) |
(5) |
(38) |
(38) |
Banque de proximité-France |
|
24 |
33 |
(96) |
(68) |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
(8) |
(4) |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(3) |
(1) |
100 |
67 |
Activités hors métiers |
|
126 |
127 |
(39) |
(30) |
* Impacts
avant impôts et avant intérêts minoritaires |
|
|
|
|
|
Crédit Agricole S.A. - Eléments spécifiques, T1-21 et T1-20
|
|
T1-21 |
T1-20 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
8 |
6 |
(19) |
(14) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(7) |
(5) |
123 |
81 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
(12) |
(8) |
(11) |
(7) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
(4) |
(3) |
(29) |
(20) |
Total
impact en PNB |
|
(15) |
(10) |
63 |
40 |
|
|
|
|
|
|
Don solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
(38) |
(38) |
Don solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
(8) |
(4) |
Don solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
(10) |
(10) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
(4) |
(2) |
(4) |
(2) |
Total
impact en Charges |
|
(4) |
(2) |
(60) |
(54) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Corrections sur 2016-2020 FRU |
|
130 |
130 |
- |
- |
Total
impact en FRU |
|
130 |
130 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
Projet de cession en cours (WM) |
|
(5) |
(5) |
- |
- |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
(5) |
(5) |
- |
- |
Impact total des retraitements |
|
106 |
113 |
3 |
(14) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(5) |
(5) |
(38) |
(38) |
Banque de proximité-France |
|
(12) |
(8) |
(11) |
(7) |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
(8) |
(4) |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(3) |
(1) |
100 |
66 |
Activités hors métiers |
|
126 |
127 |
(39) |
(30) |
* Impacts avant
impôts et avant intérêts minoritaires |
|
|
|
|
|
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole : résultats par
pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, T1-21 et
T1-20
|
T1-21 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 536 |
893 |
711 |
1 582 |
644 |
1 664 |
20 |
9 049 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 267) |
(574) |
(428) |
(783) |
(334) |
(913) |
(204) |
(5 505) |
FRU |
(87) |
(59) |
(20) |
(7) |
(24) |
(328) |
58 |
(467) |
Résultat brut d'exploitation |
1 183 |
260 |
262 |
792 |
285 |
422 |
(127) |
3 078 |
Coût du risque |
(153) |
(83) |
(99) |
(7) |
(127) |
(67) |
1 |
(537) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
0 |
- |
- |
18 |
74 |
2 |
- |
94 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
10 |
0 |
2 |
1 |
(0) |
0 |
(0) |
13 |
Résultat avant impôt |
1 040 |
178 |
165 |
804 |
232 |
357 |
(126) |
2 648 |
Impôts |
(342) |
(65) |
(51) |
(179) |
(50) |
(66) |
32 |
(720) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(1) |
(5) |
- |
- |
- |
(6) |
Résultat net |
697 |
113 |
113 |
620 |
182 |
291 |
(94) |
1 921 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(23) |
(109) |
(24) |
(10) |
(2) |
(168) |
Résultat net part du Groupe |
697 |
113 |
91 |
510 |
158 |
281 |
(96) |
1 754 |
|
T1-20 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 160 |
877 |
1 334 |
696 |
647 |
1 589 |
64 |
8 366 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 263) |
(585) |
(806) |
(450) |
(352) |
(884) |
(208) |
(5 548) |
FRU |
(94) |
(35) |
(7) |
(16) |
(20) |
(200) |
(83) |
(454) |
Résultat brut d'exploitation |
803 |
258 |
521 |
230 |
275 |
505 |
(228) |
2 363 |
Coût du risque |
(307) |
(101) |
(19) |
(117) |
(190) |
(160) |
(37) |
(930) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
3 |
- |
14 |
- |
72 |
2 |
- |
91 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
0 |
0 |
4 |
1 |
0 |
(0) |
0 |
5 |
Résultat avant impôt |
499 |
157 |
519 |
114 |
157 |
347 |
(264) |
1 530 |
Impôts |
(238) |
(56) |
(126) |
(38) |
(29) |
(56) |
63 |
(481) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
(0) |
- |
- |
- |
(0) |
Résultat net |
261 |
101 |
393 |
76 |
128 |
290 |
(202) |
1 048 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(62) |
(17) |
(19) |
(10) |
(30) |
(140) |
Résultat net part du Groupe |
260 |
100 |
331 |
59 |
109 |
280 |
(232) |
908 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T1-21 et T1-20
|
T1-21 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 584 |
893 |
693 |
644 |
1 665 |
14 |
5 493 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(783) |
(574) |
(415) |
(334) |
(913) |
(176) |
(3 197) |
FRU |
(7) |
(59) |
(20) |
(24) |
(328) |
58 |
(380) |
Résultat brut d'exploitation |
793 |
260 |
258 |
285 |
423 |
(104) |
1 916 |
Coût du risque |
(7) |
(83) |
(100) |
(127) |
(67) |
1 |
(384) |
Sociétés mises en équivalence |
18 |
- |
- |
74 |
2 |
(7) |
87 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
0 |
2 |
(0) |
0 |
(0) |
3 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
805 |
178 |
160 |
232 |
358 |
(110) |
1 622 |
Impôts |
(179) |
(65) |
(50) |
(50) |
(66) |
31 |
(378) |
Rés. net des activités abandonnées |
(5) |
- |
(1) |
- |
- |
- |
(6) |
Résultat net |
621 |
113 |
109 |
182 |
292 |
(79) |
1 238 |
Intérêts minoritaires |
(114) |
(5) |
(30) |
(24) |
(16) |
(4) |
(193) |
Résultat net part du Groupe |
507 |
108 |
79 |
158 |
276 |
(83) |
1 045 |
|
T1-20 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1,320 |
877 |
670 |
647 |
1,587 |
99 |
5,200 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(806) |
(585) |
(430) |
(352) |
(884) |
(198) |
(3,254) |
FRU |
(7) |
(35) |
(16) |
(20) |
(200) |
(83) |
(360) |
Résultat brut d'exploitation |
507 |
258 |
225 |
275 |
503 |
(182) |
1,586 |
Coût du risque |
(19) |
(101) |
(115) |
(190) |
(160) |
(36) |
(621) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
14 |
- |
- |
72 |
2 |
3 |
90 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
4 |
0 |
1 |
0 |
(0) |
0 |
5 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
505 |
157 |
111 |
157 |
345 |
(216) |
1,060 |
Impôts |
(122) |
(56) |
(37) |
(29) |
(56) |
39 |
(261) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(0) |
- |
- |
- |
(0) |
Résultat net |
383 |
101 |
74 |
128 |
289 |
(176) |
799 |
Intérêts minoritaires |
(65) |
(5) |
(22) |
(19) |
(16) |
(34) |
(161) |
Résultat net part du Groupe |
318 |
96 |
52 |
109 |
273 |
(210) |
638 |
Annexe 4 – Méthodes de calcul du bénéfice par action et
de l’actif net par action
Crédit Agricole S.A. – Calcul du bénéfice par action, de l’actif
net par action et du ROTE |
(en
m€) |
|
|
T1-21 |
|
T1-20 |
|
∆ T1/T1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
|
|
1 045 |
|
638 |
|
+63,9% |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
|
(114) |
|
(157) |
|
(27,4%) |
RNPG
attribuable aux actions ordinaires - publié |
[A] |
|
931 |
|
481 |
|
+93,8% |
Nombre
d'actions moyen, hors titres d'auto-contrôle (m) |
[B] |
|
2 915,7 |
|
2 883,1 |
|
+1,1% |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
|
0,32 € |
|
0,17 € |
|
+91,6% |
RNPG
sous-jacent |
|
|
932 |
|
652 |
|
+43,1% |
RNPG
sous-jacent attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
|
818 |
|
495 |
|
+65,5% |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
|
0,28 € |
|
0,17 € |
|
+63,6% |
(en
m€) |
|
|
31/03/2021 |
31/12/2020 |
|
|
|
Capitaux
propres - part du Groupe |
|
|
65 709 |
65 217 |
|
|
|
- Emissions
AT1 |
|
|
(5 882) |
(5 888) |
|
|
|
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
(2 482) |
(3 083) |
|
|
|
- Projet
distribution de dividende sur résultat annuel* |
|
|
(914) |
(914) |
|
|
|
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
|
56 431 |
55 333 |
|
|
|
- Écarts
d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
(17 476) |
(17 488) |
|
|
|
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
|
38 955 |
37 844 |
|
|
|
Nombre
d'actions, hors titres d'auto-contrôle (fin de période, m) |
[F] |
|
2 916,0 |
2 915,6 |
|
|
|
ANC par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
19,4 € |
19,0 € |
|
|
|
+ Dividende à
verser (€) |
[H] |
|
0,31 € |
0,31€73 |
|
|
|
ANC par action,
avant déduction du dividende (€) |
|
|
19,7 € |
19,3 € |
|
|
|
ANT par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F]
13,4 €
13,0 € |
|
|
ANT par action,
avt déduct. du divid. à verser (€) |
[G]+[H] |
|
13,7 € |
13,3 € |
|
|
|
*
dividende proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement |
|
|
|
|
|
|
**
y compris les écarts d'acquisition dans les participations ne
donnant pas le contrôle |
|
Indicateurs Alternatifs de Performance
ANC Actif net comptable
(non réévalué)L’actif net comptable non réévalué
correspond aux capitaux propres part du Groupe duquel ont été
retraités le montant des émissions AT1, des réserves latentes liées
aux valorisations par capitaux propres recyclables et du projet de
distribution de dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’autocontrôle. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux) : Ce taux rapporte les
encours de provisions aux encours de créances clientèles brutes
dépréciées.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux) :Ce taux rapporte les encours de créances
clientèle brutes dépréciées sur base individuelle, avant
provisions, aux encours de créances clientèle brutes totales.
RNPG Résultat net part
du GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la
perte de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net
part du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part
revenant aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels).
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible EquityLe RoTE (Return on Tangible
Equity) est une mesure de la rentabilité sur fonds propres
tangibles en rapportant le RNPG à l’ANC du groupe retraité des
immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le premier trimestre 2021 est
constituée de cette présentation, des annexes à cette présentation
et du communiqué de presse attachés, disponibles sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/finance/publications-financieres.
Cette présentation peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
trois mois close au 31 mars 2021 ont été établis en conformité avec
le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire
» et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2020 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2020
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Le 30 juin 2020, l’ensemble des autorisations
réglementaires nécessaires ayant été obtenues, Amundi a acquis
l’intégralité du capital de Sabadell Asset Management.
Agenda financier
12 mai 2021 Assemblée générale
à
Paris5 août 2021 Publication
des résultats du deuxième trimestre et du
premier semestre 202110 novembre 2021 Publication
des résultats du troisième trimestre et des
neuf mois 2021
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Charlotte de
Chavagnac + 33 1 57
72 11
17 charlotte.dechavagnac@credit-agricole-sa.frOlivier
Tassain + 33 1 43 23
25
41 olivier.tassain@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer + 33 1 49
53 43
76 bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Investisseurs actions : |
|
|
Toufik
Belkhatir |
+ 33 1 57 72 12
01 |
toufik.belkhatir@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Emilie
Gasnier |
+ 33 1 43 23 15
67 |
emilie.gasnier@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Ibrahima
Konaté |
+ 33 1 43 23 51
35 |
ibrahima.konate@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
Investisseurs crédit et agences de notation : |
|
Caroline
Crépin |
+ 33 1 43 23 83
65 |
caroline.crepin@credit-agricole-sa.fr |
Marie-Laure
Malo |
+ 33 1 43 23 10
21 |
marielaure.malo@credit-agricole-sa.fr |
Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
|
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Tous nos communiqués de presse sur : www.credit-agricole.com -
www.creditagricole.info
1 Montants de PGE demandés (Caisses régionales, LCL et CACIB) au
09/04/2021, taux d’acceptation de 97,3%.2 Répartition en nombre de
demandes de clients. Répartition en montants : 62% pour les Caisses
régionales, 30% pour LCL et 8% pour CACIB.3 Données février 20214
Périmètre Caisses régionales, LCL, CACIB, CA Italia5 En montant
d’échéances reportées6 Les moratoires non échus de CA Italia
correspondent à 5,8 milliards d’euros de capital restant
dû, les moratoires échus de CA Italia correspondent à
4,1 milliards d’euros de capital restant dû sur lequel la
part non performing est de 0,9%7 Donnée mars 2021 sur la base des
moratoires EBA Compliant. Calcul sur la base du capital restant dû8
Représente la part des prêts ayant été mis en pause, dont la pause
est échue et dont les paiements ont repris. Périmètre des clients
entreprises, professionnels et agriculteurs, dans les Caisses
régionales. Inclus LCL.9 Source Challenge mars 202110 Cible 30% en
202211 Au sein de la Déclaration de performance extra-financière 12
Source interne – données 202013 Clients particuliers majeurs, taux
quasi stable sur un14 Univers : comptes dépôts, épargne, crédits,
assurances; cartes15 Source: Thomson Financial Q1 202116 Source
Refinitiv Q1 202117 Source : refinitiv (Global Project Finance
Loans Bookrunners)18 Hors CACF NL19 Sous-jacent, hors éléments
spécifiques. Cf. plus de détails sur les éléments spécifiques en
Annexes. 20 Un complément de contribution au FRU avait été
enregistré au deuxième trimestre 2020 à hauteur de
107 millions d’euros.21 Hors CA-CF NL classé en
IFRS 5 à partir du troisième trimestre 202022 Taux
de provisionnement calculé avec en dénominateur les encours en
‘’stage 3’, et au numérateur la somme des provisions enregistrées
en ‘’stages’’ 1, 2 et 323 Le coût du risque sur encours (en points
de base) sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du
coût du risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté
la moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres24 Le coût du risque sur encours (en point de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre25 Clients particuliers majeurs26 5 univers de
services bancaires : comptes dépôts, épargne, crédits,
assurances et cartes27 Marchés spécialisés : entreprises,
professionnels, agriculture, collectivités locales.28 Périmètre
Predica29 825 millions d’euros avec capital excédentaire30 Au 31
décembre 202031 Source : Amundi ; Lyxor ;
ETFGI, fin décembre 202032 Plateformes d’investissement en actifs
alternatifs liquides (fonds UCITS notamment) pour des banques
privées et des gestionnaires d’actifs33 ROI supérieur à 13% avec
les synergies de revenus
34 Source: données de la société pour les neuf
premiers mois de2020 ou dernières informations publiques
disponibles et estimations internes Note: l’échantillon comprend
Crédit Agricole Italia, Credito Valtellinese, Intesa Sanpaolo (pro
formapour la cession de la continuité d’exploitation à BPER),
UniCredit (Banque Commerciale pour les AuM+AuC et les clients),
Banco BPM, Banca Monte dei Paschi di Siena, ICCREA, BPER (pro
formapour l’acquisition de la continuité d’exploitation), BNL,
Credem, Banca Popolare di Sondrio, Carige35 données de la société
(chiffres de Crédit Agricole Italia pour les neufs premiers mois
de 2020 et chiffres de Credito Valtellinese pour
l’exercice 2019)36 Avant analyse détaillée du PPA37 Les
résultats de Creval seront intégrés à ceux de Crédit Agricole SA
dès le deuxième trimestre 202138 Assurances automobile, MRH, santé,
juridique, tous mobiles/portables ou GAV39 Sabadell AM est intégré
dans le périmètre consolidé de Amundi depuis le 01/07/2020 avec des
encours de 20,7 Mds€40 Source: Thomson Financial Q1 202141 Hors
CACF NL42 Après intégration de ces retraitements, les charges FRU
auraient crû de 26% entre 2020 et 2021 (de 407m€ à 510m€)43
Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. plus de détails sur les
éléments spécifiques en Annexes.
44 Le Fonds de résolution unique (FRU) a été
créé en 2014. Il s’agit d’un fonds supranational constitué des
États de la zone euro, permettant notamment la mutualisation des
dispositifs de financements en cas de résolution bancaire. Le Fonds
de résolution unique est alimenté, par les fonds de résolution
nationaux, de manière progressive à partir de 2016 sur une période
de huit ans afin d’atteindre un niveau cible en 2023 d’au moins 1 %
du montant des dépôts couverts de tous les établissements de crédit
agréés dans l’ensemble des États membres participants.45
Comptabilisée au premier trimestre sur la base d’information plus
précises désormais communiquées par le CRU en mars.46 Taux de
provisionnement calculé avec en dénominateur les encours en ‘’stage
3’, et au numérateur la somme des provisions enregistrées en
‘’stages’’ 1, 2 et 347 Une baisse de 10 points de la
pondération du scénario favorable au profit du scénario défavorable
entraînerait une évolution du stock de provisions ECL au titre du «
forward looking central » de l’ordre de 0,8% du stock d’ECL total.
Toutefois, une telle évolution de pondération n’aurait pas
nécessairement d’incidence significative en raison d’ajustements au
titre du « forward looking local » qui pourraient en atténuer
l’effet.48 Le coût du risque sur encours (en points de base) sur
quatre trimestres glissants est calculé sur la base du coût du
risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté la
moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres49 Le coût du risque sur encours (en point de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre50
Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.51 Taux d’équipement : part
des clients bancaires particuliers détenant au-moins un produit
d’assurances (estimations Pacifica). Périmètre : assurances auto,
habitation, santé, GAV, protection juridique et tous
mobiles/portables.
52 Croissances retraitées d’un changement de
méthodologie comptable ; hors retraitement, la croissance est de
6,6% en assurance dommages et de 16,7% en prévoyance / emprunteur /
assurances collectives.
53 Source: Dealogic T1 2021, in EUR54 Source: Thomson Financial
Q1 202155 Source : refinitiv (Global Project Finance Loans
Bookrunners)56 Un complément de FRU ayant en effet été enregistré
au deuxième trimestre 202057 Hors CACF NL58 Coût du risque des
quatre derniers trimestres, rapporté à la moyenne des encours de
début de période des quatre derniers trimestres59 Coût du risque du
trimestre multiplié par quatre, rapporté à l’encours de début de
période du trimestre60 Hors CACF NL61 Hors effet de change62 Hors
effet change63 Variation des RWA métiers n’incluant pas l’impact
des OCI dans la VME assurance, l’effet change, les impacts
méthodologiques et réglementaires ainsi que l’impact du M&A 64
Dans le cadre de l’analyse annuelle de sa résolvabilité, le Groupe
Crédit Agricole a choisi de renoncer à la possibilité prévue par
l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de la dette senior préférée
pour le respect du TLAC en 2021.65 TLOF – Total Liabilities and Own
Funds, équivalent au bilan prudentiel après netting des dérivés66
Calcul effectué conformément à la BRRD applicable aux exigences en
vigueur. Sont inclus les éléments éligibles au MREL émis en externe
par toutes les entités du Groupe.67 Sur la base du coussin
contracyclique applicable au 31/03/2168 Variation des RWA métiers
n’incluant pas l’impact des OCI dans la VME assurance, l’effet
change, les impacts méthodologiques et réglementaires, l’impact du
M&A ainsi que l’effet lié au démantèlement de 15% du dispositif
SWITCH69 Hors FCA Bank70 Hors FCA Bank71 Montant brut avant rachat
et amortissement 72 Montant brut avant rachat et
amortissement 73 0,31€ correspond à la part en numéraire
de la distribution du dividende
- CASA_2021-T1_Resultats_CP_Vdefinitif
Credit Agricole (EU:ACA)
Graphique Historique de l'Action
De Fév 2024 à Mar 2024
Credit Agricole (EU:ACA)
Graphique Historique de l'Action
De Mar 2023 à Mar 2024