Le baril de pétrole new-yorkais a terminé au-dessus de la barre des 50 dollars mercredi après un rapport disparate sur les réserves de produits pétroliers aux Etats-Unis et un regain de spéculations sur une prolongation de l'accord engageant l'Opep à réduire sa production.



Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en octobre, référence américaine du brut, a gagné 93 cents pour finir à 50,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).



Le baril, malgré plusieurs incursions en cours de séance au-dessus du seuil symbolique des 50 dollars ces derniers jours, n'avait pas réussi à dépasser cette barre en clôture depuis fin juillet.



Selon les chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE), les stocks de pétrole brut ont progressé un peu plus fortement que prévu aux États-Unis lors de la semaine achevée le 15 septembre.



"Les observateurs s'attendaient de toute façon à une hausse des réserves de brut et elle est au final restée limitée", a commenté Mike Lynch de SEER.



Parallèlement, "la demande est restée importante et les stocks de produits raffinés ont continué à baisser, ce qui suggère que les Américains, même après la fin des vacances d'été, ne sont pas restés à la maison sans conduire et que l'impact de l'ouragan Harvey est bien temporaire", a-t-il ajouté.



Autre élément soutenant les prix: "les investisseurs ont vraiment pris bonne note de propos du ministère irakien du Pétrole, suggérant une extension et un approfondissement" de l'accord liant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres grands producteurs de brut, a indiqué John Kilduff d'Again Capital.



Ces pays ont décidé fin 2016 de limiter leurs extractions pour réduire l'offre sur le marché mondial et tenter de redresser les prix du baril. Ils ont pour l'instant prévu de faire courir l'accord jusqu'à mars 2018.



Une réunion de suivi technique est prévue vendredi à Vienne avant une rencontre plus importante de l'Opep fin novembre.



Les propos du responsable irakien ont eu d'autant plus de poids "que jusqu'à présent l'Irak, en ne respectant pas toujours les quotas qui lui étaient alloués, n'est pas vraiment le pays qui a le mieux joué le jeu", a souligné M. Kilduff.



"Beaucoup d'observateurs pensaient que les Irakiens seraient les premiers à vouloir sortir de l'accord dans la mesure où le pays a actuellement des besoins financiers importants", a aussi noté M. Lynch.






(END) Dow Jones Newswires



September 20, 2017 16:04 ET (20:04 GMT)