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PARIS (Agefi-Dow Jones)--Avec une progression annuelle de 8,6%, Schneider Electric a battu en 2018 le record de résultat net établi l'année précédente. Le groupe d'équipements et de services de gestion de l'électricité a dégagé un bénéfice net part du groupe de 2,33 milliards d'euros, contre 2,15 milliards en 2017. Le consensus fourni par la société tablait sur 2,355 milliards.

Le chiffre d'affaires annuel s'est établi à 25,72 milliards d'euros et le résultat opérationnel ajusté (Ebita), à 3,87 milliards d'euros. Pour le chiffre d'affaires, les analystes attendaient 26,69 milliards d'euros. Le consensus était de 3,865 milliards pour l'Ebita ajusté. La croissance organique du chiffre d'affaires est ressortie à 6,6%, 0,3 point de plus que le consensus. La marge d'Ebita ajustée a progressé de 50 points de base en données organiques, à 15,1%, parfaitement alignée sur le consensus.

"2018 est une nouvelle année au cours de laquelle nous accélérons l'exécution de notre stratégie", a apprécié Jean-Pascal Tricoire, le PDG de Schneider Electric, lors d'une conférence de presse. Selon le dirigeant, le groupe bénéfice d'un "monde qui devient massivement électrique : le marché vient à nous car toutes les nouvelles technologies (informatique, mobilité, climatisation, dépollution des process industriels, décentralisation électrique) reposent sur l'électricité". Il profite également de la croissance de l'Asie, premier marché de Schneider Electric, avec 28,5% du chiffre d'affaires consolidé en 2018. Le chiffre d'affaires en Asie a augmenté de 10% l'an dernier, à 7,34 milliards d'euros. En Chine, la croissance a atteint 15%. Le groupe s'appuie aussi sur l'accélération de sa division services (+9% en 2018).

Pour 2019, Schneider Electric compte rester sur cette ligne. Le groupe table sur une croissance organique de son chiffre d'affaires de 3% à 5%, supérieure aux 2% prévus par le consensus. La marge d'Ebita ajustée devrait encore progresser de 20 à 50 points de base, ce qui la porterait entre 15,3% et 15,6%. Le consensus prévoyait une stagnation de la marge en 2019.

Schneider Electric s'engage également à plus long terme en fournissant des prévisions à 2021. Sur ce cycle de trois ans, le groupe se dit en mesure de maintenir une croissance organique de son chiffre d'affaires de 3% à 6% par an en moyenne. La marge d'Ebita progresserait de 200 points de base à l'horizon 2021 pour dépasser les 17%.

D'ici là, Schneider Electric prévoit de poursuivre sa politique de cessions d'actifs, en vendant entre 1,5 et 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Ce périmètre d'actifs "moins stratégiques et parfois moins performants" comprend le "demi-milliard d'euros de chiffre d'affaires identifié précédemment dans l'activité moyenne tension", dont le projet de cession avait été annoncé en 2018, précise Schneider Electric.

Au titre de 2018, Schneider Electric prévoit de distribuer un dividende de 2,35 euros par action, en hausse de 7% par rapport à 2017. Il lancera également un nouveau programme de rachats d'actions, d'un montant compris entre 1,5 et 2 milliards d'euros. Celui lancé en 2017, pour un milliard d'euros, initialement prévu pour s'éteindre en 2019, a finalement été achevé dès la fin 2018.

-Olivier Pinaud, L'Agefi ed: VLV

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February 14, 2019 00:30 ET (05:30 GMT)

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