(Actualisation: précisions sur l'application de la norme comptable IFRS 16)



PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le producteur d'énergie Electricité de France a confirmé mardi ses objectifs 2019 et publié la traduction comptable de sa prévision d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) selon la norme IFRS 16, après avoir enregistré au premier trimestre une croissance organique de 1,7% de son chiffre d'affaires, grâce notamment à des conditions de marché favorables en France malgré la douceur des températures.



Pour l'année en cours, EDF table sur un Ebitda compris entre 16 milliards et 16,7 milliards d'euros, en incluant l'impact de la norme comptable IFRS 16 sur les contrats de location. Lors de la présentation de ses résultats 2018 en février dernier, EDF visait un Ebitda hors IFRS 16 compris entre 15,3 milliards et 16 milliards d'euros, après une hausse de 11% de son excédent brut d'exploitation l'année dernière à 15,27 milliards d'euros.



Cette prévision de résultat est basée sur une hypothèse de production d'énergie nucléaire atteignant 395 térawatts-heure (TWh) cette année, contre 393,2 TWh en 2018.



Au cours des trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires de l'électricien s'est établi à 20,97 milliards d'euros, en hausse de 2,5% à données publiées et de 1,7% sur une base organique par rapport à la même période de 2018, a indiqué EDF dans un communiqué.



Les ventes des activités de production et de commercialisation en France ont cru de 2,4% en publié et de 2,2% en organique sur un an, pour atteindre 8,15 milliards d'euros au premier trimestre, "en lien avec des conditions de marché favorables, la croissance des activités de services énergétiques du groupe et la bonne performance d'EDF Trading", a précisé EDF.



Les activités régulées en France, qui comprennent notamment Enedis et Electricité de Strasbourg, ont vu leur chiffre d'affaires baisser de 2,6%, à 5,03 milliards d'euros, en raison d'une diminution des volumes acheminés du fait de conditions météorologiques douces, en particulier en mars, a expliqué EDF. Cette baisse a eu un impact négatif estimé à 170 millions d'euros par rapport au premier trimestre 2018.



Au Royaume-Uni, le chiffre d'affaires d'EDF a reculé de 2,9% à données publiées et de 4,2% en organique pour atteindre 2,5 milliards d'euros, "en raison de la baisse de production nucléaire en lien avec la prolongation d'arrêts de centrales", a souligné le groupe. La production nucléaire au Royaume-Uni a baissé de 16,4% à 12,6 TWh.



La production d'électricité nucléaire en France s'est élevée à 111,8 TWh, en baisse de 1% par rapport au premier trimestre 2018, "en raison d'une modulation de la production dans un contexte de températures plus clémentes et d'un volume d'arrêts plus important", a indiqué EDF.



La production d'énergies renouvelables a atteint 15,7 TWh, en baisse de 23,7% sur un an, en raison notamment d'un recul de 32,2% de la production hydraulique en France, à 9,9 TWh.



Pour 2019, EDF a confirmé tabler sur une réduction d'environ 1,1 milliard d'euros par rapport à 2015 de ses charges opérationnelles. EDF vise par ailleurs un cash-flow hors Linky et Hinckley Point C supérieur à 600 millions d'euros, un montant qui inclut l'application de la norme IFRS 16.



Pour la période 2019-2020, EDF a également traduit son objectif de ratio endettement sur Ebitda afin d'inclure l'application de la norme IFRS 16, à 2,7 fois contre 2,5 fois précédemment.



-Alice Doré, Agefi-Dow Jones; +33 (0)1 41 27 47 90; adore@agefi.fr ed: VLV



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May 14, 2019 02:41 ET (06:41 GMT)




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