Regulatory News:

Veolia (Paris:VIE):

(DONNEES IFRS NON AUDITEES)

SOLIDE PERFORMANCE DE LA CROISSANCE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DES RESULTATS

 

  • CHIFFRE D’AFFAIRES : 19 764 M€ EN CROISSANCE DE +5,2%1
  • EBITDA : 2 894 M€ EN CROISSANCE DE +5,1%1
  • 185 M€ D’ECONOMIES REALISEES AU COURS DES NEUF PREMIERS MOIS, EN AVANCE SUR L’OBJECTIF ANNUEL
  • EBIT COURANT : 1 190 M€ EN CROISSANCE DE +5,4%1
  • RESULTAT NET COURANT PART DU GROUPE : 486 M€ EN CROISSANCE DE +7,2%1
  • OBJECTIFS 2019 PLEINEMENT CONFIRMES
  • PRESENTATION DU PROGRAMME STRATEGIQUE 2020-2023 LE 27 FEVRIER 2020

 

Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a commenté : «Sur les neuf premiers mois de l’année, Veolia réalise une solide performance, confirmant sa trajectoire de croissance soutenue. Avec un chiffre d’affaires et un EBITDA en hausse de plus de 5% et un résultat net courant de plus de 7%, l'ensemble de nos indicateurs s'inscrit dans la fourchette haute des projections. Cette croissance était l’axe central du plan stratégique qui s’achèvera en fin d’année, et dont les objectifs seront pleinement tenus. Les choix que nous avons faits ces dernières années, aussi bien en termes de segments prioritaires d’activité, que d’innovation et d’offres renouvelées de services, ainsi qu’une gestion stricte des coûts, sont ainsi validés, et nous positionnent idéalement pour aborder notre prochain plan stratégique 2020-2023. Plus que jamais, Veolia affirme son leadership pour répondre aux grands défis de la transition écologique pour les entreprises, les collectivités et les citoyens ».

1 Variation par rapport aux chiffres neuf mois 2018 eux-mêmes retraités des impacts IFRS 5 et IFRS 16

  • Chiffre d’affaires de 19 764 M€ contre 18 788 M€ au cours des neufs premiers mois 2018 retraités, soit une croissance de 5,2% en courant, de 5,0% à change constant et de 3,8% à périmètre et change constants.

Le Groupe Veolia a enregistré un chiffre d’affaires en croissance solide, de +3,8% à change constant au T3.

Les variations des changes ont eu un impact favorable très limité de 45 M€ sur le chiffre d’affaires au 30 septembre. L’effet périmètre est positif de 221 M€.

L’impact des variations des prix des énergies (+93 M€) a plus que compensé la baisse du prix des matières recyclées (-28 M€) due à la baisse du prix des papiers qui s’est poursuivie en 2019.

A change constant, les variations enregistrées au cours des 9 premiers mois ressortent comme suit :

  • En France, l’activité a crû de +2,7%. Le chiffre d’affaires de l’Eau est en croissance de +1,5% grâce à une hausse des volumes de +1% et une hausse des tarifs de +1,4%. L’été a été satisfaisant et se comparait à un été 2018 déjà en croissance en termes de volumes. L’activité Déchets affiche une progression de +4,2%, avec des volumes stables mais avec une base de comparaison élevée (volumes en hausse de +4,4% sur les neuf premiers mois de 2018) et une sélectivité dans le renouvellement des contrats (collecte municipale en baisse de -4,3% et croissance pour les déchets industriels). Les prix progressent de +2,3%. La baisse des prix des papiers s’est poursuivie.
  • L’Europe hors France est en hausse de +5,3%, avec une nouvelle fois l’ensemble des géographies en croissance. L’Europe Centrale et Orientale progresse de +6,0%. L’activité Energie progresse de +12,7% grâce à la hausse des prix des énergies et à l’intégration d’actifs de production d’énergie et de réseaux de chaleur en Slovaquie à Bratislava et Levice. L’eau est en retrait sous l’effet de l’évolution du contrat SCVK en Bohême du Nord, partiellement compensée par les hausses tarifaires et de bons volumes (+3%). L’Europe du Nord enregistre une croissance de +2,5%. La zone Royaume-Uni/Irlande est en progression de +4,5% grâce à des taux de disponibilité toujours élevés des usines de traitement de déchets (92,5%), un bon dynamisme commercial et des volumes en hausse (+1,5%) et la hausse des prix de l’électricité.
  • Le Reste du monde maintient un rythme de croissance soutenu, à +8,2%. L’Amérique Latine est en croissance de +21,0% avec un effet hausses tarifaires et l’intégration en année pleine des activités de Grupo Sala, acteur leader dans le déchet toxique et municipal en Colombie. L’Asie croît de +12,6%. La Chine (y compris Hong Kong et Taïwan) est en hausse de +20% avec une forte croissance dans les déchets (toxique, recyclage), dans l’eau industrielle et les réseaux de chaleur. Au Japon, la croissance s’est établie à +7,2%, notamment portée par la croissance dans l’eau municipale. La zone Pacifique est en croissance de +5,9% grâce à des volumes de déchets traités en hausse. L’Afrique et le Moyen-Orient sont en hausse de +4,3% avec de bonnes performances dans les services à l’Energie au Moyen-Orient et des volumes en hausse dans l’eau et l’énergie au Maroc.
  • Les activités mondiales sont en hausse de +2,3%. Les déchets dangereux continuent de croître à un rythme soutenu (+6,4%) grâce à des volumes traités en hausse de +4,9% et des prix en croissance. Les travaux sont quasi-stables avec une poursuite de la baisse de Veolia Water Technologies (-7,0%), sous l’effet de la réduction engagée de l’activité construction (EPC) et la croissance de la SADE dans l’ingénierie civile (+8,4%).

A change constant et hors effets travaux et prix des énergies, le chiffre d’affaires ressort en hausse de 3,7% au T3, après +4,4% au T2 et +3,6% au T1.

Par activité, à change constant : dans l’Eau, le chiffre d’affaires est en progression de +1,2%. Les Déchets sont en forte croissance, de +7,0% au 30 septembre, avec notamment des volumes en hausse de +1,9% et des prix en croissance de +2,8%. L’Energie est en hausse de +8,8% grâce à un effet volumes de +3,7%, un effet climat de -0,6% et un effet prix des énergies de +2%.

  • EBITDA en hausse de 5,1% à change courant (et constant), à 2 894 M€ contre 2 754 M€ au 30 septembre 2018 retraité.
    • L’effet périmètre net est négatif de -8M€. L’effet change est globalement neutre.
    • A change constant, la croissance soutenue de l’activité et la poursuite des économies à un rythme trimestriel supérieur à l’objectif (185 M€ sur neuf mois, avec 64 M€ au T3, 61 M€ au T2 et 60 M€ au T1) ont permis d’enregistrer une progression de l’EBITDA de +5,1%. Les prix des énergies et recyclats ont eu un impact défavorable de 27 M€ sur la croissance de l’EBITDA (-17 M€ des prix de l’énergie et -10 M€ dans les recyclats. L’effet climat ressort à -6 M€. Le pincement des hausses de prix nettes de l’inflation des coûts s’est établi à -77 M€.
  • EBIT Courant en hausse de 5,4% à change courant, à 1 190 M€ contre 1 129 M€ au 30 septembre 2018 retraité (+5,5% à change constant).
    • Effet de -1 M€ des variations de change.
    • L’EBIT courant progresse sous l’effet de la croissance de l’EBITDA. Les dotations aux amortissements (y compris remboursements des actifs financiers opérationnels) sont en hausse de 55 M€ à 1 597 M€ comparées au 30 septembre 2018 retraité. Le solde provisions, ajustements de juste valeur et plus-values de cessions industrielles est en sensible baisse, à +5 M€ contre +28 M€ au 30 septembre 2018 retraité. La contribution du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées est en hausse de 8 M€, à 97 M€.
  • Résultat net courant part du Groupe en hausse de 7,2% à change courant, à 486 M€ contre 453 M€ au 30 septembre 2018 retraité (+7,7% à change constant et hors plus-values financières).
    • Le coût de l’endettement financier net progresse, à -333 M€ (contre -301 M€) du fait de l’impact des émissions obligataires réalisées fin 2018 et début 2019. Les autres revenus et charges financiers courants ressortent à -132 M€ contre -144 M€ au 30 septembre 2018 retraité.
    • Les plus-values de cessions financières s’établissent à 14 M€ contre 30 M€ au 30 septembre 2018 retraité (vente de l’activité services industriels aux Etats-Unis début 2018).
    • Le taux d’impôt courant s’élève à 23,5%.
  • L’endettement Financier Net s’établit à 12 487 M€ au 30 septembre 2019 contre 12 282 M€ au 30 septembre 2018 retraité.

L’endettement financier net progresse légèrement sous l’effet des variations de change (impact de +160 M€) et d’investissements financiers nets pour 146 M€ partiellement compensés par la réduction de l’effet saisonnier défavorable du Besoin en Fonds de Roulement.

L’endettement Financier net est attendu autour de 11 Mds€ en fin d’année, une fois la cession de l’activité réseaux de chaleur et de froid aux Etats-Unis signée le 31 juillet, réalisée.

***

  • Au regard des performances réalisées sur les neuf premiers mois de l’exercice, les objectifs pour l’ensemble de l’année 2019 sont pleinement confirmés.
    • Poursuite de la croissance du chiffre d’affaires
    • Plus de 220 M€ d’économies
    • EBITDA compris entre 3,9 Mds€ et 4,0 Mds€
  • Croissance du dividende en ligne avec celle du résultat net courant

* à change constant (base fin 2018)

Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec plus de 171 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, qui participent au développement durable des villes et des industries. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler.

En 2018, le groupe Veolia a servi 95 millions d’habitants en eau potable et 63 millions en assainissement, produit près de 56 millions de mégawattheures et valorisé 49 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires consolidé de 25,91 milliards d’euros. www.veolia.com

Avertissement important

Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » (forward-looking statements) au sens des dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des déclarations prospectives en raison d’un certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au développement des activités de Veolia Environnement dans des secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes ressources humaines et financières, le risque que des changements dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant habituellement dans les accords de cession, le risque que le respect des lois environnementales puisse devenir encore plus coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de change aient une influence négative sur la situation financière de Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités passée, présentes et futures, de même que les autres risques décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés Financiers.

Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être définis différemment des indicateurs similaires publiés par d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs préparés en conformité avec les normes IFRS.

Informations financières au 30 septembre 2019

A] Preambule

EVOLUTION DES NORMES SUR LES LOCATIONS

A compter du 1er janvier 2019, le Groupe applique la nouvelle norme IFRS 16 sur les locations. L’application de cette norme est réalisée selon la méthode rétrospective complète (recalcul de la valeur de l’actif et de la dette comme si la norme avait été appliquée depuis l’origine des contrats).

Au compte de résultat, les retraitements liés à l’application de cette norme conduisent à des impacts significatifs avec une hausse de l’EBITDA via annulation de la charge locative, compensée par une hausse des amortissements dans l’EBIT Courant et des charges d’intérêt (cf. Annexes).

Gabon

Le 18 février 2019, le Gabon et Veolia Africa ont signé un protocole transactionnel qui prévoit le transfert de 51% des actions de la SEEG détenues par Veolia Africa, à la Société de Patrimoine du Service public de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement, propriété du Gabon, pour un prix de 45 millions d'euros. Sous réserves de réalisation de conditions suspensives, et de la signature du protocole par la SEEG, l’Etat Gabonais et le Groupe Veolia se désisteront de l'arbitrage pendant devant le CIRDI et renonceront réciproquement et définitivement à toute demande et action concernant la convention de concession résiliée par le Gabon.

Le 29 mars 2019, le CIRDI a constaté par sa sentence la fin de la procédure d’arbitrage entre le Groupe et l’Etat Gabonais permettant ainsi la réalisation du protocole transactionnel.

Un premier paiement d’un montant de 4,5 millions d’euros a été versé à Veolia Africa au moment de la conclusion du protocole transactionnel. Le paiement du solde du montant transactionnel a été divisé en 6 échéances mensuelles dont la dernière est due en octobre 2019.

Au 30 septembre 2019, le Groupe a comptabilisé en résultat des activités abandonnées le paiement initial de 4,5 millions d’euros, ainsi que les quatre premières tranches de paiement reçu à date (l’impact en résultat sera reconnu au fur et à mesure de l’encaissement).

LITUANIE

Les activités lituaniennes étaient comptabilisées en activités abandonnées (contrat de Vilnius) et destinées à la vente (contrat de Litesko) dans le cadre de la clôture au 31 décembre 2018. Les derniers échanges intervenus au cours du 1er trimestre 2019 n'ont pas permis de concrétiser un processus engageant de cession de ces activités du Groupe. Par conséquent, au 30 septembre 2019, les actifs et passifs de Litesko et le compte de résultat de Vilnius et de Litesko ont été reclassés en activités poursuivies. Ce reclassement a fait l’objet d’une publication de comptes retraités de septembre 2018 afin d’assurer la comparabilité des périodes.

B] Chiffres Cles

 

 

 

 

 

 

 

 

Variations 2018 / 2019

(en millions d’euros)

 

30 septembre 2018 publié

 

30 septembre 2018 retraité(1)

 

30 septembre 2019

 

en courant

 

à change constant

Chiffre d’affaires

 

18 761

 

18 788

 

19 764

 

5,2%

 

5,0%

EBITDA

 

2 418

 

2 754

 

2 894

 

5,1%

 

5,1%

Marge d'EBITDA

 

12,9%

 

14,6%

 

14,6%

 

 

 

 

EBIT Courant (2)

 

1 100

 

1 129

 

1 190

 

5,4%

 

5,5%

Résultat net courant – part du Groupe

 

457

 

453

 

486

 

7,2%

 

7,5%

Résultat net courant – part du Groupe, hors plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôt

 

439

 

435

 

468

 

7,6%

 

7,7%

Investissements industriels bruts (3)

 

-1 134

 

-1 430

 

-1 574

 

 

 

 

Free cash-flow net (4)

 

-298

 

-276

 

-167

 

 

 

 

Endettement financier net hors IFRS 16(5)

 

-10 527

 

-10 527

 

-10 782

 

 

 

 

Endettement financier net incl. dette de location IFRS 16

 

 

 

-12 282

 

-12 487

 

 

 

 

  1. Les retraitements au 30 septembre 2018 concernent l’application de la norme IFRS 16 et la réintégration des comptes de la Lituanie présentés en ‘Résultat des activités non poursuivies ‘ en 2018.
  2. Y compris la quote-part de résultat net courant des co-entreprises dans le prolongement des activités du Groupe et entreprises associées.
  3. Y compris un impact IFRS16 sur les investissements industriels bruts de -295 millions d’euros au 30 septembre 2018 et de -303 millions d’euros au 30 septembre 2019
  4. Le free cash-flow net correspond au free cash-flow des activités poursuivies i.e. somme de l’EBITDA, des dividendes reçus, de la variation du besoin en fonds de roulement opérationnel, de la capacité d'autofinancement financière, moins les frais financiers nets, les investissements industriels nets, les impôts versés, les dépenses de renouvellement, les charges de restructuration et les autres charges non courantes.
  5. Endettement financier net publié au 30 septembre 2018 hors remboursement de l’hybride : -9 075 millions d’euros

Les principaux impacts de change sont les suivants :

Impacts de change au 30 septembre 2019

 

%

 

(M€)

(vs 30 septembre 2018 retraité)

   

Chiffre d’affaires

 

0,2%

 

45

EBITDA

 

0,0%

 

0

EBIT Courant

 

-0,1%

 

-1

Résultat net courant

 

-0,3%

 

-1

Endettement financier net

 

1,3%

 

160

C] Compte de Resultat

1. CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ DU GROUPE

Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 19 764 millions d’euros au 30 septembre 2019 contre 18 788 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité, soit à change constant, une progression de +5,0%.

L’évolution du chiffre d’affaires sur le troisième trimestre 2019 est le suivant par segment opérationnel :

Variation à change constant

 

1er trimestre 2019

 

2ème trimestre 2019

 

3ème trimestre 2019

France

 

2,8%

 

5,0%

 

0,5%

Europe, hors France

 

4,7%

 

7,2%

 

4,1%

Reste du monde

 

6,6%

 

9,0%

 

9,0%

Activités mondiales

 

4,7%

 

2,6%

 

-0,2%

Groupe

 

4,8%

 

6,3%

 

3,8%

Le troisième trimestre est marqué par une poursuite d’une progression de l’activité hors de France, notamment en Europe (progression des volumes et gains commerciaux au Royaume-Uni et en Ibérie, partiellement compensé par un ralentissement de l’activité en Europe centrale lié à la saisonnalité de l’activité Energie), et dans le Reste du Monde (croissance forte en Asie tirée par la Chine et en Amérique latine).

Par segment, l’évolution du chiffre d’affaires, par rapport au 30 septembre 2018 retraité, se détaille comme suit :

 

 

 

 

 

 

Variations 2018 / 2019

(en millions d’euros)

 

30 septembre 2018 retraité

 

30 septembre 2019

 

en courant

 

à change constant

 

à périmètre et change constants

France

 

4 065

 

4 175

 

2,7%

 

2,7%

 

2,4%

Europe, hors France

 

6 545

 

6 869

 

5,0%

 

5,3%

 

4,2%

Reste du monde

 

4 826

 

5 271

 

9,2%

 

8,2%

 

5,5%

Activités mondiales

 

3 331

 

3 427

 

2,9%

 

2,3%

 

2,1%

Autres

 

21

 

21

 

-

 

-

 

-

Groupe

 

18 788

 

19 764

 

5,2%

 

5,0%

 

3,8%

- Chiffre d’affaires en hausse en France de +2,7% en courant par rapport au 30 septembre 2018 retraité : la progression dans l’Eau est de +1,5% et de +4,2% dans les Déchets:

  • Le chiffre d’affaires de l’Eau est en progression de +1,5% par rapport au 30 septembre 2018 retraité, avec une meilleure indexation tarifaire de +1,4% (vs +0,7% au 30 septembre 2018) et une hausse des volumes de +1,0%.
  • L’activité Déchets est en amélioration de +4,2% par rapport au 30 septembre 2018 retraité, dont +2,4% grâce à la progression des Travaux sur les incinérateurs. Hors Travaux, la hausse de +1,8% est due aux augmentations tarifaires (+2,3%), de bons volumes dans le segment Commercial et Industriel, compensés par une sélectivité accrue dans le renouvellement des contrats de collecte municipale, et par la poursuite au cours du troisième trimestre également de la baisse du prix du papier.

- L’Europe hors France est en progression de + 5,3% à change constant par rapport au 30 septembre 2018 retraité, et affiche une bonne dynamique dans la plupart des régions :

  • En Europe Centrale et Orientale, le chiffre d’affaires s’établit à 2 330 millions d’euros et croît de +6,0% à change constants par rapport au 30 septembre 2018 retraité. Cette hausse est portée :
    • dans l’Energie (+12,7% à change constant) par la hausse des prix et tarifs des énergies vendues, avec un effet climat légèrement négatif de -7 millions d’euros;
    • dans l’Eau, l’impact sur le chiffre d’affaires de l’évolution du contrat d’eau de ScvK en République Tchèque (-93 millions d’euros) est partiellement compensé par la hausse des tarifs et la croissance des volumes de +3,0%;
  • En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 2 008 millions d’euros est en hausse de +2,5 % à change constant par rapport au 30 septembre 2018 retraité. L’Allemagne, principal pays contributeur (1 365 millions d’euros), bénéficie de la croissance soutenue des volumes dans l’activité Déchets compensée par des ventes d’énergie en baisse notamment suite à un hiver doux. La contribution du chiffre d’affaires des acquisitions ciblées (services aux industriels en Belgique et recyclage plastique aux Pays-Bas) participe également à la croissance de l’activité de la zone.
  • Dans la zone Royaume-Uni / Irlande, le chiffre d’affaires de 1 707 millions d’euros est en hausse de +4,5% à change constant, grâce à de bons volumes de déchets (+1,5%) et à la poursuite d’un bon dynamisme commercial ; la baisse des volumes d’électricité vendue liée à un taux d’utilisation de nos incinérateurs (92,5%) en retrait par rapport à septembre 2018 (94%), suite à des arrêts de maintenance programmés, est compensée par la hausse des prix de l’électricité; la poursuite de la baisse du prix des papiers recyclés est partiellement compensée par la hausse des prix des plastiques recyclés.

- Forte progression dans le Reste du Monde de 8,2% à change constant par rapport au 30 septembre 2018 retraité:

  • Forte progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine (+21,0% à change constant), portée par les hausses tarifaires en Argentine (liées à l’inflation) et l’acquisition de Grupo Sala en Colombie, intégré depuis le 1er mai 2018 (impact de 42 millions d’euros);
  • Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord s’établit à 1 608 millions d’euros soit une hausse de +2,5% à change constant. La bonne performance des déchets dangereux, avec de bonnes disponibilités des outils de traitement, une progression des volumes et une hausse des prix dans les déchets dangereux compensent la baisse du chiffre d’affaire dans l’énergie, pénalisée par un début d’année très doux;
  • Le chiffre d’affaires de la zone Asie est en nette progression de +12,6% à change constant, notamment grâce à la poursuite de la forte croissance de la zone Chine, Hong-Kong et Taiwan: le chiffre d’affaires croit de +20% à change constant à 796 millions d’euros, porté par les bonnes performances des Déchets (incinération de déchets dangereux, recyclage de plastiques avec l’intégration des outils industriels de Huafei), par la hausse des ventes de chaleur liée à l’extension du réseau de Harbin et par la poursuite de la progression de l’eau industrielle. La croissance organique se poursuit au Japon (+7,2%) particulièrement dans l’eau municipale, avec de nombreux développements dans l’industrie;
  • Le chiffre d’affaires de la zone Pacifique est en progression de +5,9% à change constant au 30 septembre 2019, la baisse des volumes collectés dans les déchets étant compensée par une bonne progression des volumes traités;
  • L’Afrique/Moyen-Orient est en hausse de +4,3% à change constant grâce au développement commercial dans les services énergétiques au Moyen-Orient et de bons volumes d’eau et d’électricité au Maroc.

- Activités mondiales : le chiffre d’affaires est en progression de + 2,3% à change constant par rapport au 30 septembre 2018 retraité:

  • Les activités Déchets dangereux affichent une croissance de +6,4% à change constant grâce à une progression des volumes traités (+4,9%) et des prix de traitement;
  • L’activité Construction reste stable avec une poursuite de la baisse de l’activité de Veolia Water Technologies de -7,0% à change constant sous l’effet de la réduction engagée de l’activité Engineering, Procurement & Construction (EPC). Avec une progression de +8,4% de son chiffre d’affaire d’affaires au 30 septembre 2019, la SADE bénéficie d’une activité soutenue notamment dans l’ingénierie civile.

L’évolution du chiffre d’affaires entre septembre 2018 et septembre 2019 peut s’analyser comme suit par principaux effets :

L’effet change de +45 millions d’euros (+0,2% sur chiffre d’affaires) comprend les variations du dollar américain (+106 millions d’euros), du yen japonais (+25 millions d’euros), du dirham marocain (+17 millions d’euros), compensées par le peso argentin (-101 millions d’euros).

L’effet périmètre de +221 millions d’euros concerne principalement : - des développements réalisés en 2018 : intégration de Grupo Sala en Colombie +42 millions d’euros, HCI en Belgique +37 millions d’euros, acquisition de deux unités de cogénération en Slovaquie +31 millions d’euros; cession des services industriels aux Etats-Unis en février 2018 - 11 millions d’euros, cession de ScVK en République Tchèque et intégration de SCS dans le cadre de l’évolution contractuelle en Bohême du Nord pour un montant net de -93 millions d’euros; - des opérations réalisées en 2019 dont l’acquisition de Huafei en Chine pour un montant net de +34 millions d’euros, de Levice en Slovaquie +25 millions d’euros et de Renascimento au Portugal +17 millions d’euros;

Les effets prix des énergies et des matières recyclées favorables (+65 millions d’euros) sont liés à des hausses de tarifs du prix des énergies (+93 millions d’euros) notamment en Europe pour +106 millions d’euros (vente de chaleur et d’électricité en Europe centrale et en Allemagne) et à un effet prix défavorable en Amérique du Nord de -26 millions d’euros (baisse du prix de l’électricité et du gaz naturel). Ces hausses de tarifs sont compensées par des effets prix des matières recyclées défavorables : prix du papier -28 millions d’euros principalement en France et au Royaume-Uni, détérioration des prix sur les métaux, contrebalancé par une augmentation des prix des plastiques (essentiellement en Europe).

L’effet climat s’élève à -38 millions d’euros, identique à celui enregistré au 30 juin 2019.

La dynamique commerciale reste soutenue (effet Commerce / Volumes/Travaux) à +433 millions d’euros :

- hausse des volumes de +248 millions d’euros, en lien avec la bonne tenue des volumes dans les Déchets (+1,9%) et dans l’Eau en France (+1%), en Europe centrale (+3%) mais aussi dans le Reste du Monde (Maroc et Australie avec le redémarrage de l’usine de dessalement de Sydney); baisse des volumes de matières recyclées de -8 millions d’euros avec une baisse des volumes des papiers cartons (-11 millions d’euros) partiellement compensée par la progression des volumes de matières plastique.

- effet commerce de +79 millions d’euros, notamment dans l’eau municipale et industrielle en Asie, dans les déchets dangereux en Asie, aux Etats-Unis, dans les services énergétiques et les utilités industrielles en Europe du Sud, en Asie et au Moyen-Orient;

- contribution des Travaux à hauteur de 106 millions d’euros (contre +161 millions d’euros à fin septembre 2018) dont +88 millions d’euros en Europe (notamment dans la Propreté en France avec les travaux liés au renouvellement des concessions en tri-recyclage et en incinération) et +17 millions d’euros dans les activités mondiales où la croissance à la SADE (+73 millions d’euros) est partiellement compensée par le recul de VWT (-56 millions d’euros);

Les effets prix favorables (+282 millions d’euros) sont liés aux augmentations tarifaires dans les Déchets (+2,8%), notamment en France, au Royaume-Uni et en Amérique Latine ainsi que dans les activités de traitement de déchets dangereux et aux meilleures indexations tarifaires dans l’eau (en France, Europe centrale et en Amérique Latine).

Par métier, l’évolution du chiffre d’affaires par rapport au 30 septembre 2018 retraité se détaille comme suit :

 

 

 

 

 

 

Variations 2018 / 2019

(en millions d’euros)

 

30 septembre 2018 retraité

 

30 septembre 2019

 

en courant

 

à change constant

 

à périmètre et change constants

Eau

 

7 913

 

8 094

 

2,3%

 

1,2%

 

2,1%

Déchets

 

7 087

 

7 550

 

6,5%

 

7,0%

 

4,7%

Energie

 

3 788

 

4 120

 

8,8%

 

8,8%

 

5,5%

Groupe

 

18 788

 

19 764

 

5,2%

 

5,0%

 

3,8%

Eau

Le chiffre d’affaires de l’Eau est en progression à +1,2% à change constant, et de +2,1% à périmètre et change constants par rapport au 30 septembre 2018 retraité. Cette évolution s’explique par :

- un impact volume / développement commercial favorable (+1,2%), dû aux développements commerciaux dans le Reste du Monde (principalement en Asie), une hausse des volumes en France (+1,0%) et en Europe Centrale (+3,0%);

- un effet prix positif de +1,0% lié aux hausses de tarifs notamment en Europe Centrale et en Amérique latine ainsi qu’à de meilleures indexations tarifaires en France (+1,4% contre +0,7% au 30 septembre 2018);

- des Travaux en légère hausse (+0,3%) avec une bonne activité de la SADE en France.

Déchets

Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets est en progression de +7,0% à change constant par rapport au 30 septembre 2018 retraité (+4,7% à périmètre et change constant) en lien avec :

  • un impact périmètre (+2,4%) lié aux acquisitions en Europe du Nord et en Colombie (Grupo Sala);
  • un effet commerce et volumes de +1,9%, lié à la hausse des volumes traités notamment au Royaume-Uni, en Allemagne, en Chine, en Australie, à la forte croissance des volumes de déchets dangereux traités (+4,9%), ainsi qu’à un niveau élevé de taux de renouvellement de contrats;
  • un effet prix positif de +2,8% (notamment en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Amérique Latine et dans les déchets dangereux);
  • l’impact négatif (-28 millions d’euros) mais limité des prix des matières recyclées, le recul des prix du papier en Europe étant partiellement compensé par les hausses de prix des autres matières recyclées, dont le plastique.

Energie

Le chiffre d’affaires de l’activité Energie est en hausse de +8,8% à change constant par rapport au 30 septembre 2018 retraité (+5,6% à périmètre et change constants). Cette évolution s’explique essentiellement par :

  • un effet prix en hausse (+2,0%) avec une forte hausse des prix de vente de chaleur et d’électricité en Europe centrale principalement;
  • la progression des volumes d’énergie vendue et les gains de contrats notamment d’efficacité énergétique en Europe du Sud, aux Etats-Unis, en Chine;
  • un effet climat légèrement négatif (soit -0,6%) en particulier aux Etats-Unis.

2. EBITDA

Au 30 septembre 2019, l’EBITDA consolidé du Groupe s’élève à 2 894 millions d’euros, soit une augmentation de +5,1% y compris IFRS 16 et à change constant par rapport au 30 septembre 2018 retraité. L’impact IFRS 16 s’élève à 351 millions d’euros au 30 septembre 2019 contre 335 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité.

Le taux de marge est stable à 14,6%.

- En France :

  • dans les métiers de l’Eau, bonne progression de l’EBITDA, supérieure à celle du chiffre d’affaires, grâce à des gains d’efficacité accrus et en particulier à l’impact en année pleine du plan de départ initié l’an dernier, qui compensent le pincement prix, lui-même plus modéré que par le passé;
  • dans les Déchets, baisse de l’EBITDA consécutive à la poursuite de la baisse des cours des papiers recyclés (baisse du prix moyen de vente des papiers, cartons recyclés de -10% et baisse des volumes -3% versus septembre 2018), ainsi qu’à des surcoûts d’assurance et de maintenance.

- La progression de l’EBITDA en Europe hors France s’explique par la combinaison de plusieurs effets :

  • En Europe Centrale et Orientale, dans l’Energie, la répercussion progressive de la hausse des coûts des combustibles et du CO2 dans les prix de la chaleur et de l’électricité ainsi que l’effet climat légèrement défavorable (-2 millions d’euros) génèrent une baisse de l’EBITDA. Dans l’Eau, la cession de notre société de distribution SCVK en Bohême Moravie et l’évolution contractuelle vers un contrat de services ont aussi conduit à une réduction de l’EBITDA.

Ces effets sont partiellement compensés par les gains d’efficacité opérationnelle.

  • Très bonne performance opérationnelle et commerciale au Royaume-Uni;
  • La progression de l’EBITDA de l’Europe du Nord est liée à la poursuite des petites opérations de périmètre dans la Propreté, à la bonne tenue des activités de déchets en Allemagne, à la poursuite de gains d’efficacité opérationnelle, partiellement compensés par des difficultés opérationnelles au Pays-Bas (incendie survenu dans un centre de tri).

- Forte croissance de l’EBITDA dans le Reste du monde :

  • Baisse de l’EBITDA en Amérique du Nord, essentiellement liée à la baisse des prix et des marges dans l’énergie municipale par rapport à l’hiver 2018 exceptionnellement froid;
  • Nette progression de l’EBITDA en Amérique Latine, notamment grâce à l’impact de Grupo Sala dans les Déchets en Colombie (intégrée depuis le 1er mai 2018), aux augmentations tarifaires dans l’activité Déchets et aux gains d’efficacité;
  • Forte croissance de l’EBITDA en Asie liée à la forte progression du chiffre d’affaires, en particulier en Chine, porté par la montée en puissance des installations de traitement de déchets toxiques, le développement des réseaux de chaleur et la forte croissance des contrats industriels;
  • Croissance également en Australie, qui bénéficie du redémarrage de l’usine de dessalement de Sydney, ainsi que d’une évolution contractuelle favorable dans le traitement des eaux usées.

- Bonne progression de l’EBITDA dans le segment Activités mondiales :

  • Poursuite de la très bonne performance des déchets dangereux;
  • Stabilisation dans la construction grâce à l’amélioration de la profitabilité de la Sade.

Par effet, l’évolution de l’EBITDA entre 2018 et 2019 peut s’analyser comme suit :

L’impact change sur l’EBITDA est neutre. Il reflète principalement les variations positives du dollar américain (+13 millions d’euros) et du yen japonais (+2 millions d’euros) que compensent la baisse du peso argentin (-13 millions d’euros) et du dollar australien (-3 millions d’euros).

L’effet périmètre de -8 millions d’euros concerne principalement les développements réalisés en 2019, notamment l’intégration des actifs industriels de Levice et des actifs de Renascimento au Portugal et les acquisitions de 2018 en Colombie (Grupo Sala), en Belgique (HCI), en Slovaquie (PPC), la cession de ScvK et l’évolution contractuelle des contrats d’eau en Bohême du nord.

Les effets commerce et volumes sont favorables à hauteur de +73 millions d’euros en raison de la bonne croissance de volumes de déchets et d’un dynamisme commercial sur toutes les zones.

L’impact climat énergie de -6 millions d’euros (-23 millions d’euros au 30 septembre 2018) est stable par rapport au premier semestre 2019.

Les prix des énergies et des matières recyclées ont un impact défavorable sur l’EBITDA mais en nette amélioration par rapport à 2018 : - 27 millions d’euros (contre -64 millions d’euros au 30 septembre 2018) dont -17 millions d’euros dans l’énergie, avec une répercussion progressive du coûts des combustibles et du CO2 dans le prix des énergies vendues, et -10 millions d’euros (contre -13 millions d’euros au 30 septembre 2018) dans les déchets avec des prix des papiers recyclés toujours en baisse en Europe.

L’impact pincement de prix est de –77 millions d’euros, en amélioration par rapport au 30 septembre 2018 (-93 millions) grâce à des indexations tarifaires en augmentation dans l’eau et les Déchets.

La contribution des plans d’économies de coûts s’élève à +185 millions d’euros, en avance par rapport à la prévision annuelle de 220 millions d’euros. Elle porte principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 57%), et les achats (28%), et concerne l’ensemble des géographies : la France (29%), l’Europe hors France (29%), le Reste du monde (29%), les Activités mondiales (11%) et le Siège (2%).

3. EBIT COURANT

L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 30 septembre 2019 s’établit à 1 190 millions d’euros, en progression de +5,5% à change constant par rapport au 30 septembre 2018 retraité.

Les éléments de passage de l’EBITDA à l’EBIT Courant au 30 septembre 2019 versus 30 septembre 2018 retraité sont les suivants :

(en millions d’euros)

 

30 septembre 2018 retraité

 

30 septembre 2019

EBITDA

 

2 754

 

2 894

Dépenses de renouvellement

 

-201

 

-209

Amortissements

 

-1 542

 

-1 597

Provisions, juste valeur et autres

 

28

 

5

Quote-part du résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées

 

89

 

97

EBIT Courant

 

1 129

 

1 190

L’amélioration de l’EBIT Courant à change constant est le reflet :

  • de la croissance de l’EBITDA ;
  • d’une croissance des charges d’amortissements à change constant (-51 millions d’euros soit une variation de +3,5% versus septembre 2018) en lien avec le développement des activités du Groupe et des effets périmètres associés (+3,5% hors remboursement des AFOs) ;
  • de la forte augmentation de la contribution des entités mises en équivalence en 2019, liée principalement à la progression des concessions chinoises et d’éléments ponctuels favorables qui permettent de compenser la comptabilisation en 2018 d’un résultat de cession positif aux Etats-Unis (Plus-value de 16 millions d’euros).

L’effet change sur l’EBIT Courant est négatif de -1 millions d’euros et reflète principalement la variation du peso argentin (-9 millions d’euros) que compensent partiellement les variations favorables du dollar américain (+7 millions d’euros) et du Renminbi chinois (+1 million d’euros).

4. RESULTAT FINANCIER COURANT

Le coût de l'endettement financier net est en hausse à -333 millions d’euros au 30 septembre 2019, contre -301 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité. Cette évolution défavorable est principalement liée à une hausse des taux d’intérêts USD et pays émergents (écartement du différentiel euro-devise), ainsi qu’à l’impact du refinancement des tombées obligataires (émission obligataire de 750 millions d'euros émise début Janvier 2019 et émission / rachat d’OCEANE le 5 septembre 2019).

Le taux de financement, hors IFRS 16, s'établit à 4,22% au 30 septembre 2019 contre 4,19% au 30 septembre 2018.

Les autres revenus et charges financiers courants (incluant les plus ou moins-value de cessions financières) s’élèvent à -117 millions d’euros au 30 septembre 2019, contre -115 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité.

Ils incluent les intérêts sur passifs du domaine concédé (IFRIC 12) pour -61 millions d’euros, les intérêts sur la dette de location IFRS 16 à hauteur de -32 millions d’euros, et les charges et produits de désactualisation pour -27 millions d’euros. Ils comprennent également les plus ou moins-values de cessions financières nettes à hauteur de +14 millions d’euros au 30 septembre 2019 contre un montant de +30 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité. En 2019, les plus-values de cessions financières incluent notamment la plus-value de la cession du centre d’enfouissement de Foshan en Chine (+36 millions d’euros) partiellement compensée par l’ajustement de prix négatif sur la cession d’un contrat nord-américain dans l’énergie (-17 millions d’euros). En 2018, les plus-values de cessions financières comprenaient notamment la plus-value sur la cession des activités industrielles aux Etats-Unis (+37 millions d’euros).

5. CHARGE D’IMPÔT

La charge d’impôt courante s’élève à -151 millions d’euros au 30 septembre 2019, contre -156 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité.

Le taux d’impôt courant au 30 septembre 2019 s’élève à 23,5% (versus 25,1% au 30 septembre 2018 retraité) après retraitement de l’impact des cessions financières, des éléments non courants du résultat net des entités contrôlées et de la quote-part de résultat net des sociétés mises en équivalence.

6. RESULTAT NET COURANT

Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère est en augmentation de 7,5% à change constant et s’établit à 486 millions d’euros au 30 septembre 2019 contre 453 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité. Hors plus ou moins-values de cessions financières, le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la société mère est en augmentation de 7,7% à change constant, à 468 millions d’euros contre 435 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité.

D] Financement

Le Free cash-flow net est négatif et s’élève à -167 millions d’euros au 30 septembre 2019 contre -276 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité.

L’amélioration du free cash-flow net par rapport au 30 septembre 2018 retraité est liée à la hausse de l’EBITDA et à une meilleure gestion du BFR opérationnel malgré la hausse des investissements industriels nets.

Au global, l’Endettement financier net s'établit à 12 487 millions d'euros, contre 12 282 millions d’euros au 30 septembre 2018 retraité (incluant un remboursement de l’hybride en avril 2018 de 1 452 millions d’euros) et 11 487 millions d’euros au 31 décembre 2018 retraité.

La progression de 205 millions d’euros par rapport au 30 septembre 2018 est principalement due à l’effet de change négatif et à l’impact des acquisitions financières nettes.

Par rapport au 31 décembre 2018, la hausse de 1 milliard d’euros est due à la variation saisonnière du BFR de -730 millions d’euros, au paiement du dividende, ainsi qu’à un effet de change défavorable de -52 millions d’euros

Les investissements industriels nets s’établissent à 1 455 millions d’euros au 30 septembre 2019 (dont 303 millions d’euros d’impact IFRS16 en investissements de maintenance) contre 1 394 millions d’euros au 30 septembre 2018 (dont 295 millions d’euros d’impact IFRS16 en investissements de maintenance), soit une augmentation de +60 millions d’euros liée notamment à :

  1. une augmentation des investissements industriels bruts de maintenance en particulier en Europe
  2. des investissements industriels de croissance contractuels stables
  3. des investissements industriels discrétionnaires de 261 millions d’euros versus 202 millions d’euros au 30 septembre 2018, soit une augmentation de +59 millions d’euros en lien avec une forte croissance des projets de développement en Asie

     

ANNEXE

Réconciliation des données publiées en Septembre 2018 avec les données retraitées 2018 (1)

Données non auditées

(en millions d’euros)

30 septembre 2018

publié

Retraitement IFRS 5(3)

Retraitement IFRS 16

30 septembre 2018 retraité

 

Chiffre d’affaires

18 761,4

26,9

 

0,0

18 788,3

EBITDA

2 418,1

1,2

 

334,8

2 754,1

EBIT Courant (2)

1 099,7

-4,6

 

33,3

1 128,5

Résultat opérationnel

997,7

 

-4,6

 

33,3

 

1 026,5

Résultat net courant - part du groupe

457,4

-5,1

 

0,8

453,1

Investissements industriels bruts

-1 134

 

0

 

-295

 

-1 430

Free cash-flow net

-298

 

1

 

-21

 

-276

Endettement Financier Net

-10 527

 

0

 

-1 756

 

-12 282

  1. Données non auditées
  2. Y compris quote-part de résultat net courant des co-entreprises et entreprises associées au 30 septembre 2018 retraité
  3. Afin d’assurer la comparabilité des périodes, les comptes de septembre 2018 ont été retraités avec la réintégration des comptes de la Lituanie présentés en «Résultat des activités non poursuivies» en 2018.

(en millions d’euros)

30 septembre 2018

publié

Retraitement IFRS 5

 

Retraitement IFRS 16

30 septembre 2018 retraité

 

 

 

 

France

4 064,9

 

0,0

 

0,0

 

4 064,9

Europe hors France

6 517,8

 

26,9

 

0,0

 

6 544,7

Reste du Monde

4 825,5

 

0,0

 

0,0

 

4 825,5

Activités mondiales

3 331,4

 

0,0

 

0,0

 

3 331,4

Autres

21,8

 

0,0

 

0,0

 

21,8

Chiffre d’affaires

18 761,4

 

26,9

 

0,0

 

18 788,3

 

Relations Presse Groupe Laurent Obadia Sandrine Guendoul Tél : + 33 (0)1 85 57 42 16 sandrine.guendoul@veolia.com

Relations Investisseurs & Analystes Ronald Wasylec - Ariane de Lamaze Tél. : + 33 (0)1 85 57 84 76 / 84 80

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