AUGMENTATION DU PLAN D’ECONOMIES
COMPLEMENTAIRES RECOVER AND ADAPT DE 200M€ à 250M€ EN 2020
OBJECTIF D’UN RETOUR DES PERFORMANCES
OPERATIONNELLES A UN NIVEAU EQUIVALENT A 2019 AU QUATRIEME
TRIMESTRE1
- CHIFFRE D’AFFAIRES : 12 412 M€ VS 13 324 M€ AU S1
2019
-912 M€ DE CA AU S1 2020 VS 2019, MAIS -88
M€ EN JUIN 2020
- EBITDA : 1 599 M€ VS 2 002 M€ AU S1 2019
-403 M€ D’EBITDA AU S1 2020 VS 2019, MAIS
-27 M€ EN JUIN
- 131 M€ D’ECONOMIES AU TITRE DU PLAN D’EFFICACITE ET 120 M€
POUR LE PLAN D’ECONOMIES COMPLEMENTAIRES RECOVER AND ADAPT
- EBIT COURANT : 438 M€ VS 857 M€ AU S1 2019
- RESULTAT NET COURANT PART DU GROUPE : 7 M€ VS 352 M€ AU S1
2019
- ENDETTEMENT FINANCIER NET DE 11 850 M€ EN BAISSE DE 628 M€
COMPARE AU 30 JUIN 2019
Regulatory News:
Antoine Frérot, Président-directeur général du Groupe a
déclaré : «Face à la crise sanitaire qui a frappé l’ensemble
des économies au cours du premier semestre, nous avons réagi vite
et fort afin d’en limiter les effets sur Veolia. J’ai lancé dès le
début de l’épidémie un plan d’adaptation spécifique afin de réduire
les dépenses du Groupe de 200 M€ supplémentaires en 2020, plan dont
l’objectif est relevé à 250 M€, et les investissements de
l’exercice réduits de 500 M€, tout en préservant tous les
investissements de croissance. Malgré la crise, nous avons maintenu
nos efforts commerciaux. Ainsi, le Groupe a été en mesure d’amortir
le choc et de rebondir très rapidement. Après un mois de mai déjà
en amélioration, Veolia a enregistré un très fort rebond de son
chiffre d’affaires et de ses résultats en juin. Les taux
d’utilisation de nos outils industriels ont retrouvé des niveaux
proches du nominal. Les efforts mis en œuvre et les tendances
récentes encourageantes nous permettent de viser un retour des
performances opérationnelles du Groupe à un niveau comparable à
2019 au quatrième trimestre. Notre objectif est d’aborder ainsi
2021 en ayant effacé les stigmates de cette crise et de poursuivre
la mise en œuvre de notre plan stratégique IMPACT 2023 à un rythme
soutenu. »
1A change constant et en l’absence d’une
deuxième vague de crise sanitaire au deuxième semestre 2020
- Chiffre d’affaires de 12 412 M€ au cours du S1 2020 contre
13 324 M€ au cours du S1 2019, soit une repli de 6,1 % à change
constant (-6,8% en courant) et -5,6% à périmètre et change
constants.
Le Groupe Veolia a réalisé un bon début
d’exercice jusqu’au début de la crise du COVID courant mars et la
mise en place d’un confinement dans de nombreuses géographies.
A périmètre et change constants, le T1 était
quasi-stable, à -0,5%. Le T2 a enregistré un repli de 10,8%, avec
une amélioration de la tendance en mai, renforcée en juin. Le
chiffre d’affaires du mois de juin est ainsi ressorti en repli de
-2,7%.
Les variations des changes ont eu un impact
de -106 M€ sur le chiffre d’affaires du semestre.
L’effet périmètre est négatif de 65 M€,
principalement sous l’effet de la cession de l’activité de réseaux
de chaleur et de froid aux Etats-Unis, en décembre 2019.
Les variations des prix des énergies ont eu
un effet positif de 25 M€ sur le chiffre d’affaires et les matières
recyclées ont pesé à hauteur de 98M€, sous l’effet de la baisse de
nos prix de vente moyens des papiers recyclés de 34% sur un an
glissant. Le climat a eu un effet quasi-neutre, à +2 M€.
L’effet volumes et commerce a été négatif de
813 M€, soit un effet de -6,1% sur le chiffre d’affaire du Groupe,
pénalisé par le quasi-arrêt de très nombreuses économies dans le
monde.
Les prix sont restés favorablement orientés,
avec un effet positif de 143 M€ au niveau du Groupe, soit un effet
de +1,1% sur le chiffre d’affaires.
A change constant, les variations
enregistrées au cours du semestre ressortent comme suit :
- En France, l’activité est en retrait de -9,7%. Le chiffre
d’affaires de l’Eau est en décroissance de -6,4%, sous l’effet de
l’arrêt temporaire des travaux qui a induit une baisse d’un tiers
de cette activité sur le semestre, avec une hausse des tarifs de
+1,5% et des volumes stables. Les Déchets affichent un repli de
-13,4% avec des volumes en baisse de -18%, principalement sur le
segment Commercial et Industriel et des prix en hausse de +1.8%. La
collecte de déchets industriels est en repli de 17% contre 6% dans
le municipal, les centres d’enfouissement en baisse de 15%, tandis
que les volumes incinérés ont crû de +4%. L’activité a fortement
rebondi en juin pour atteindre des niveaux d’activité très proches
de ceux enregistrés avant la crise sanitaire.
- L’Europe hors France est en baisse de -2,5%. L’Europe Centrale
et Orientale progresse de +0,7% avec une hausse des tarifs dans
l’Energie et l’Eau. La zone Royaume-Uni/Irlande est en retrait de
-5,8% avec une activité sur le segment commercial et industriel en
forte baisse, une activité de collecte municipale qui a mieux
résisté, les PFIs qui n’ont pas été impactés (disponibilité de 96%)
et les centres d’enfouissement en repli de 8% sur le semestre.
L’Allemagne a bien résisté, avec un repli de seulement -1,9% grâce
à des volumes en hausse qui ont en grande partie compensé l’effet
défavorable de la baisse du prix des papiers recyclés. La
Scandinavie et les Pays-Bas ont souffert du faible niveau
d’activité industrielle et de la baisse des prix des matières
recyclées. La zone Italie-Espagne-Portugal a été stable (+0,4%)
avec notamment une activité soutenue dans les services énergétiques
aux hôpitaux en Italie.
- Le Reste du monde enregistre un repli de -3,7% mais de
seulement -1,1% à périmètre et change constants. L’Asie demeure en
croissance, à +4,7% grâce à un fort rebond dans les déchets
dangereux au cours du deuxième trimestre qui a permis à la Chine de
limiter son repli à -1,6% et de bonnes performances au Japon
(+8,8%), à Hong Kong (+51% grâce notamment à une acquisition dans
les Services Energétiques) et à la stabilité de Taïwan. L’Amérique
Latine est en croissance de +5,8%, portée par ses activités
municipales. L’Amérique du Nord est en légère baisse à périmètre et
change constants (-1.6%). L’activité Déchets dangereux a bien
résisté. En données publiées le chiffre d’affaires est en repli du
fait de la cession de l’activité réseaux de chaleur, fin 2019. La
zone Pacifique a également bien résisté, avec un chiffre d’affaires
quasi-stable (-0,5%). L’Afrique et le Moyen-Orient sont en légère
baisse de -1.0%, la baisse de l’activité au Maroc (-7,1%) est
compensée par un effet périmètre dans le Déchet en Afrique du
Sud.
- Les activités mondiales ont enregistré un repli de 12,5%. Les
déchets toxiques en Europe continentale ont baissé de -12,8%, avec
un creux en mars et avril avant de revenir à plus de 90%
d’utilisation des capacités en juin. La Construction est en baisse
de -9,6% sous l’effet de la baisse du chiffre d’affaires de la SADE
de -18,3%, les chantiers ayant été quasiment tous stoppés entre
mi-mars et mi-mai, avant de revenir à près de 100% en juin. Veolia
Water Technologies a affiché un chiffre d’affaires stable, porté
par les usines de dessalement en cours de construction au
Moyen-Orient. Les activités de services industriels et d’énergie se
sont repliées de 25% et se redressent progressivement.
Par activité, à change constant, dans l’Eau,
le chiffre d’affaires de l’activité Exploitation est en retrait de
-2,7% sous les effets combinés de volumes stables, d’un effet prix
de +0,6% et de l’arrêt temporaire de nombreux chantiers de
construction. L’activité Technologie et Construction est en repli
de -9,6%, avec la SADE en baisse de 18,3% et VWT quasi-stable
(-1,2%). Les Déchets sont en décroissance de -6,2%, avec des
volumes en repli de 8,4% et des prix toujours bien orientés, en
hausse de +2,2% et un effet variation des prix des recyclats de
-1,9%. L’Energie est en repli de -8,7% mais de -3,4% à périmètre et
change constants, l’effet périmètre étant fortement négatif du fait
de la cession des réseaux de chaleur aux Etats-Unis (impact de
-5,9% sur le chiffre d’affaires). L’effet climat est nul (-0.1%) et
les prix des énergies en hausse ont généré un effet prix de
+1%.
- EBITDA de 1 599 M€ contre 2 002 M€ au S1 2019 (-17,3% à
périmètre et change constants).
- Les variations de change ont eu un impact négatif de -19 M€
soit -0,9% et les effets périmètre un effet défavorable de -37 M€
(-1,9%).
- L’EBITDA a été pénalisé au cours du premier semestre par un
effet volumes de -431 M€ incluant l’effet de la crise sanitaire,
partiellement compensé par les mesures d’économies supplémentaires
initiées fin mars, un effet favorable du prix des énergies de 47 M€
qui a plus que compensé l’effet négatif de la baisse du prix des
papiers recyclés (-22 M€), un pincement prix de -69 M€ et des
économies au titre du plan d’efficacité de 131 M€, en avance sur
l’objectif de 250 M€ en 2020. Le plan spécifique d’économies mis en
œuvre pour compenser autant que possible les effets négatifs de la
crise sanitaire a généré 120 M€ d’économies au cours du premier
semestre. L’objectif initial de 200 M€ a par ailleurs été relevé à
250 M€ pour l’ensemble de l’exercice 2020. La somme des économies
réalisées en 2020 atteindrait ainsi plus de 500 M€.
- EBIT Courant de 438 M€ contre 857 M€ au S1 2019, en retrait
de 43,1 % à périmètre et change constants.
- La variation des changes a pesé à hauteur de -8 M€ sur l’EBIT
courant.
- La variation de l’EBIT courant est essentiellement le reflet de
la baisse de l’EBITDA. Les dotations aux amortissements (y compris
remboursements des actifs financiers opérationnels) à 1 054 M€ sont
en légère baisse (-19 M€). Le poste provisions, ajustements de
valeurs et plus-values industrielles passe de +11M€ à -16 M€ avec
notamment une augmentation des provisions d’assurance.. La
contribution du résultat net courant des co-entreprises et
entreprises associées est ramenée de 56 M€ à 40 M€ sous l’effet de
la moindre contribution des joint-ventures chinoises durant la
crise sanitaire.
- Résultat net courant part du Groupe de 7 M€ contre 352 M€ au
S1 2019.
- Le coût de l’endettement financier net est en baisse, à -216 M€
contre -222 M€ au S1 2019.
- Les autres revenus et charges financiers courants ressortent à
-84 M€ contre -91 M€ au S1 2019..
- Le solde des plus-values de cessions financières nettes est à 0
au S1 2020 contre +18 M€ au S1 2019.
- L’impôt est en baisse, à -64 M€ contre -121 M€ au S1 2019.
- Les minoritaires ressortent à -67 M€ contre -89 M€ au S1
2019.
- Ainsi, au total, le résultat net courant part du Groupe ressort
à 7 M€.
- Le résultat net part du Groupe s’établit à -138 M€, avec
notamment 33 M€ de coûts spécifiques liés à la crise sanitaire. Les
charges de restructuration s’élèvent à 23 M€, et des dépréciations
non courantes en Amérique Latine et au Maroc notamment ont été
constatées pour un montant de 74 M€.
- Endettement Financier Net en amélioration de 628 M€, à 11
850 M€ au 30 juin 2020.
- Le Free Cash Flow se détériore légèrement, de 42 M€, à -515
M€
- Le BFR est en amélioration de 225 M€.
- Les investissements industriels nets sont en repli de 10 %, à
873 M€, tout en préservant les investissements de croissance
- La situation de cash est particulièrement solide, avec 7,9 Mds€
de cash au 30 juin 2020, auquel s’ajoutent 4,2 Mds€ de lignes de
crédit dont aucune n’est utilisée, soit une liquidité totale de
12,1 Mds€
***************
- Les objectifs 2020 initialement annoncés en début d’année ont
été suspendus du fait de la crise sanitaire.
- Prenant en compte l’amélioration progressive de nos activités
depuis la fin du confinement, notre objectif est un retour des
performances opérationnelles à un niveau équivalent à 2019 au T4
2020 et de démarrer l’exercice 2021 en ayant effacé les stigmates
de la crise sanitaire.
- Les choix proposés dans le programme stratégique IMPACT 2023
restent valides. Du fait de la crise sanitaire, leur mise en œuvre
est retardée et le déroulement du plan adapté.
(1)
A change constant (base fin 2019) et en
l’absence d’une deuxième vague de crise sanitaire au deuxième
semestre 2020
Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion
optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec près
de 179 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions
pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, qui
participent au développement durable des villes et des industries.
Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue
à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources
disponibles et à les renouveler.
En 2019, le groupe Veolia a servi 98 millions d’habitants en eau
potable et 67 millions en assainissement, produit près de 45
millions de mégawattheures et valorisé 50 millions de tonnes de
déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en
2019 un chiffre d’affaires consolidé de 27,189 milliards d’euros.
www.veolia.com
Avertissement important
Les évolutions de la crise sanitaire étant difficiles à estimer,
nous attirons votre attention sur les « déclarations prospectives »
pouvant figurer dans ce communiqué et se rapportant aux incidences
de cette crise qui peuvent affecter la performance future de la
Société.
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et
le présent communiqué de presse contient des « déclarations
prospectives » (forward-looking statements) au sens des
dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de
1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la
performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent
être très différents des déclarations prospectives en raison d’un
certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont
hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au
développement des activités de Veolia Environnement dans des
secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes
ressources humaines et financières, le risque que des changements
dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire
les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités
publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats
conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions
ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère
réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant
habituellement dans les accords de cession, le risque que le
respect des lois environnementales puisse devenir encore plus
coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de
change aient une influence négative sur la situation financière de
Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers
avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia
Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa
responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités
passée, présentes et futures, de même que les autres risques
décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès
de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas
l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser
les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs
de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia
Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par
Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés
Financiers.
Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement
comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être
définis différemment des indicateurs similaires publiés par
d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs
préparés en conformité avec les normes IFRS.
Informations financières au 30 juin
2020
A] Contexte général et crise sanitaire
liée au COVID 19
La crise sanitaire à laquelle le monde fait face depuis
plusieurs mois a conduit le Groupe à se mobiliser afin d’assurer la
continuité de ses services tout en protégeant la santé de ses
salariés, ses deux priorités absolues :
- mise en place de plans de continuité d’activités, déclinés par
pays, qui visent en priorité à produire et livrer de l’eau potable
et assurer l’assainissement des eaux usées ;
- maintien des activités du traitement des déchets, en
particulier la collecte des déchets et les installations de
traitement des déchets ;
- maintien des activités de gestion énergétique, sur ses réseaux
de chaleur et pour les sites industriels et tertiaires qui
continuent de fonctionner.
Au quotidien, l’engagement, le courage et la mobilisation
exemplaires des équipes, permettent ainsi chaque jour sur le
terrain de fournir les services essentiels aux populations.
Jusqu’à mi-mars, les activités du Groupe en dehors de l’Asie
n’ont pas été affectées par la crise sanitaire.
A compter de cette date, la mise en place des mesures de
confinement par les Etats, consécutives à l’extension de
l’épidémie, s’est traduite par un impact plus ou moins sensible sur
les activités de Veolia : après un point bas atteint au début du
deuxième trimestre, la reprise progressive des activités s’est
confirmée en juin avec un fort rebond dans la plupart des activités
et géographies où le Groupe opère.
Dans ce contexte, le Groupe a annoncé le 1er avril 2020
suspendre ses objectifs financiers 2020 tout en lançant un plan «
Recover and Adapt » visant à réduire autant que possible l’effet
négatif de la crise sanitaire sur ses résultats en 2020, ainsi
qu’un programme de réduction de ses investissements industriels
:
- La mise en œuvre d’un nouveau plan d’économies de coûts de 200
millions d’euros porté par la suite à 250 millions d’euros.
Plusieurs axes de travail autour de la réduction des dépenses
discrétionnaires non engagées sont en cours comme (i) la réduction
des frais généraux, (ii) les achats intégrant la sous-traitance
(iii) les coûts de maintenance en optimisant et en décalant ce qui
peut l’être (iv) les efforts sur les charges de personnel par le
recours au chômage partiel et la diminution de l’intérim par
exemple ; Ce nouveau plan d’économies vient en complément du
programme d’efficacité annuel de 250 millions d’euros.
- le programme d’investissements de 2020 réduit de 500 millions
d’euros, soumis à une sélectivité accrue, tout en préparant le
Groupe au rebond post-crise ; ainsi le programme d’investissement
passerait de 2,5 milliards d’euros à 2,0 milliards d’euros
représentant une baisse de 20% : décalage ou annulation des
investissements de maintenance lorsque cela est possible tout en
privilégiant dans la mesure du possible le maintien des
investissements discrétionnaires ;
- Enfin le développement de nouvelles offres commerciales telles
que la désinfection, le traitement des déchets médicaux, les offres
digitales ou la qualité de l’air.
En complément de ce plan, le Groupe participe également aux
plans de relance et se prépare à toutes éventualités (incluant une
2eme vague localisée à certaines géographies si ce scénario se
concrétise). Depuis mi-mai, deux priorités supplémentaires ont été
fixées: la première étant de permettre d'accueillir le maximum de
salarié sur leur lieu de travail de façon compatible avec le règles
sanitaires et la seconde étant de retrouver un niveau d'activité
normal pour les secteurs ayant été arrêtés ou ayant fonctionnés de
façon réduite comme les travaux, la maintenance industrielle et
tertiaire ou la maintenance assainissement.
La quasi-totalité des usines du Groupe ou des activités du
Groupe ont fonctionné au plus fort de la crise sanitaire avec des
variations de volumes qui diffèrent selon les métiers :
- Les services essentiels municipaux tels que l’eau potable,
l’eau usée, la collecte et le traitement des déchets municipaux et
le chauffage urbain ainsi que les services énergétiques dans les
hôpitaux ont été peu impactés avec une baisse de leurs volumes
habituels ;
- Les activités de déchets dangereux sont modérément impactées
avec notamment en Europe un taux d’utilisation élevé de nos
incinérateurs ;
- En revanche, l’activité de déchets industriels et commerciaux
en fort repli en avril du fait de la fermeture obligatoire de très
nombreuses entreprises et centres d’activités tertiaires comme les
centres commerciaux a connu un rebond dès la fin des périodes de
dé-confinement décidée par les différents états. Les services sur
sites industriels et aux bâtiments sont également pénalisés quand
ces sites sont fermés.
- Enfin, les activités de travaux en France, à l’arrêt sur mars
et avril, et ralenties hors de France selon un degré variable en
fonction des géographies, ont repris progressivement leur niveau
d’activité et atteint leur niveau normal d’activité en juin.
Ainsi au cours du deuxième trimestre, le chiffre
d’affaires du Groupe a été réduit globalement de -11% versus le
deuxième trimestre 2019 avec une forte baisse en France (-16,1%) et
dans les Activités Mondiales (-20,8%) et une meilleure résistance
en Europe hors France (-6,7%) et dans le Reste du Monde (-5,7%),
nos activités dans les déchets industriels et commerciaux ainsi que
les travaux ayant été très impactées. L’activité du mois de Juin
2020 a vu un fort rebond avec un chiffre d’affaires représentant
environ 96% du chiffre d’affaires du mois de Juin 2019.
Au global du premier semestre, l’activité est marquée par
les impacts de la crise sanitaire sur les opérations du Groupe,
notamment en Chine dès janvier, puis en Europe et dans les autres
géographies comme l’Amérique Latine à partir de la seconde moitié
de Mars, graduellement et en fonction des évolutions locales de la
pandémie. La performance sur le premier semestre confirme le
caractère résilient de nos activités avec un impact plus prononcé
sur les activités déchets industriels et Travaux et une reprise
forte depuis fin mai / début juin.
Dans ce contexte, le premier semestre 2020 est marqué par
:
- Un chiffre d’affaires à 12 412 millions d’euros en variation de
-6,1% à change constant et de -5,6 % à change et périmètre
constants avec un second trimestre en évolution de -11% à change
constant versus -1,3% au premier trimestre.
- Un EBITDA de 1 599 millions d’euros en variation de -19,2% à
change constant et de -17,3% à périmètre et change constants avec
un second trimestre en évolution de -33,9% à change constant versus
-5,3% au premier trimestre.
- Des mesures d’adaptation à la crise sanitaire d’un montant de
120 millions d’économies à fin juin 2020.
- Un EBIT courant de 438 millions d’euros, en variation de -48,0%
à change constant et de -43,1% à périmètre et change constant avec
un second trimestre en évolution de -86,9% à change constant versus
-18,0% au premier trimestre.
- Un résultat net courant part du Groupe de 7 millions d’euros en
variation de -97,7% à change constant ; retraité des variations de
plus-values financières, le résultat est en variation de -98,3% en
courant et de -85,5% à change et périmètre constants avec le second
trimestre en évolution de -178,2% à change constant versus -36,3%
au premier trimestre.
- un Free Cash Flow net résilient face à la crise de -515
millions d’euros (versus -473 millions d’euros au 30 juin 2019). La
baisse de l’EBITDA ayant été compensée par des investissements
industriels nets en baisse de 96 millions d’euros (réduction de 500
millions d’euros d’investissements industriels attendus sur
l’exercice 2020 vs 2019) et par une variation du besoin en fonds de
roulement opérationnel plus favorable à -683 millions d’euros
contre -908 millions d’euros au premier semestre 2019.
- Un endettement financier net de 11 850 millions d’euros contre
12 478 millions d’euros au 30 juin 2019.
Point sur la liquidité du Groupe
Face à une crise sans précédent, Veolia a immédiatement placé le
suivi de la liquidité comme une priorité. Cela se traduit par un
suivi quotidien de l’évolution du cash et des prévisions
hebdomadaires par Business Unit sur un horizon de cinq semaines, un
suivi du fonctionnement des back offices Finance (facturation,
recouvrement, paiements, fournisseurs), et un point quotidien sur
la situation des marchés financiers au niveau Groupe.
Le Groupe mène ainsi une politique de financement prudente et
résiliente, le cash centralisé est placé essentiellement dans des
actifs monétaires liquides (OPCVM monétaires ou dépôts bancaires
liquides).
La situation de liquidité du Groupe au 30 juin 2020 est solide à
12,1 milliards d’euros et se compose principalement des éléments
suivants:
(1) 5,6 milliards d’euros de cash centralisé (dont 4,6 milliards
d’euros de Billets de Trésorerie de maturité résiduelle moyenne de
4,1 mois en cours de refinancement) ;
(2) 2,3 milliards d’euros de cash mobilisable dans les
filiales
(3) Lignes de crédit et lignes bilatérales non tirées et
disponibles pour 4,2 milliards d’euros
B] Chiffres clés
Variations 2019 / 2020
(en millions d’euros)
30 Juin 2019 publié
30 Juin 2020
en courant
à change constant
à périmètre et change
constants
Chiffre d’affaires
13 324
12 412
-6,8%
-6,1%
-5,6%
EBITDA
2 002
1 599
-20,1%
-19,2%
-17,3%
Marge d'EBITDA
15,0%
12,9%
EBIT Courant (1)
857
438
-49,0%
-48,0%
-43,1%
Résultat net courant – part du Groupe
352
7
-97,9%
-97,7%
-91,1%
Résultat net courant – part du Groupe,
hors plus ou moins-values de cessions financières nettes
d’impôt
334
6
-98,3%
-98,0%
-85,9%
Resultat Net part du groupe
331
-138
-141,5%
Investissements industriels nets
-969
-873
Free cash-flow net (2)
-473
-515
Endettement financier net
-12 478
-11 850
(1)
Y compris la quote-part de résultat net
courant des co-entreprises dans le prolongement des activités du
Groupe et entreprises associées.
(2)
Les définitions des indicateurs sont
données dans la section 3.10.3 du document d’enregistrement
universel 2019.
Les principaux impacts de change sont les suivants :
Impacts de change au 30 Juin
2020
%
(M€)
(vs 30 Juin 2019 publié)
Chiffre d’affaires
-0,8%
-106
EBITDA
-0,9%
-19
EBIT Courant
-0,9%
-8
Résultat net courant part du Groupe
-0,2%
-1
Endettement financier net
1,5%
157
C] Compte de Resultat
- CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ DU
GROUPE
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 12 412,0
millions d’euros au 30 juin 2020 contre 13 323,9 millions d’euros
au 30 juin 2019, soit une évolution de -6,1% à change constant
et -5,6% en organique.
L’évolution du chiffre d’affaires par trimestre est la
suivante par segment opérationnel sur le second semestre
2020:
Variation à change constant
1er trimestre 2020
2ème trimestre 2020
1er semestre 2020
France
-3,1%
-16,1%
-9,7%
Europe, hors France
1,1%
-6,7%
-2,5%
Reste du monde
-1,8%
-5,7%
-3,7%
Activités mondiales
-3,6%
-20,8%
-12,5%
Groupe
-1,3%
-11,0%
-6,1%
Le second trimestre 2020 est marqué :
- En France par une activité résiliente dans
l’Eau avec un impact limité de la crise sur les volumes qui restent
stable sur le semestre, des prix en hausse continue de +1,5%, mais
compensés par la baisse de l’activité travaux; Dans les déchets les
volumes de collecte industrielle en forte baisse sur Mars et Avril
se rétablissent depuis Mai pour être proche des niveaux de Juin
2019 grâce au traitement de déchets stockés lors de la période du
confinement ;
- En Europe hors France, par une baisse des
volumes de déchets industriels en Allemagne, aux Pays Bas et au
Royaume Uni. Une activité Energie en baisse en Europe du sud,
Scandinavie et Belgique. L’Europe centrale et Orientale résiste
particulièrement à la crise (volumes en légère baisse sur l’eau
municipale et l’énergie) ;
- Dans le Reste du Monde par un impact modéré
de la crise sanitaire : L’Amérique du Nord voit son chiffre
d’affaires baisser de -3,9% à périmètre et change constant, celui
de l’Amérique Latine diminue de -0,5% à change constant, celui du
Pacifique de -2,6% à change constant tandis que l’Asie voit son
chiffre d’affaires progresser de +2,4% à change constant ;
- Dans les Activités Mondiales par une baisse
liée à l’arrêt des travaux en France et à la baisse des volumes
dans les déchets dangereux. Après avoir atteint un plus bas fin
Avril, la zone enregistre à fin Juin une reprise quasi normale de
son volume d’activité (~90%).
Au global du semestre, l’évolution du chiffre d’affaires,
par rapport au 30 juin 2019, se détaille comme suit :
Variations 2019 / 2020
(en millions d’euros)
30 Juin 2019 publié
30 Juin 2020
en courant
à change constant
à périmètre et change
constants
France
2 759,2
2 490,6
-9,7%
-9,7%
-9,7%
Europe, hors France
4 789,3
4 623,7
-3,5%
-2,5%
-2,8%
Reste du monde
3 495,9
3 308,0
-5,4%
-3,7%
-1,1%
Activités mondiales
2 275,7
1 988,5
-12,6%
-12,5%
-13,1%
Autres
3,7
1,2
-68,0%
-
-
Groupe
13 323,9
12 412,0
-6,8%
-6,1%
-5,6%
- Chiffre d’affaires en baisse en France de -9,7% à
périmètre constant par rapport au 30 juin 2019: à périmètre
constant, l’Eau est en retrait de -6,4% et les Déchets de
-13,4%.
- Le chiffre d’affaires de l’Eau est en baisse de -6,4% par
rapport au 30 juin 2019, sous l’effet d’un fort ralentissement de
l’activité travaux (-3,7%, quasi arrêt sur la période de
confinement jusqu’au redémarrage en juin), la baisse d’activité
générée par la crise sanitaire partiellement compensée par une
indexation tarifaire en hausse (+1,5% en 2020).
- L’activité Déchets est en diminution de -13,4% à périmètre
constant au 30 juin 2020 par rapport au 30 juin 2019 avec une
évolution défavorable des matières recyclées (dont effet prix -19
millions d’euros, effet volume -16 millions d’euros sur le papier
carton), une baisse des volumes en lien avec la crise sanitaire
dans la collecte de déchets industriels (-18%), la collecte
municipale (-6%) et les tonnages traités en enfouissement (-16%)
que compensent partiellement la hausse des tonnages traités en
incinération (+4%) et les hausses tarifaires pratiquées sur le
premier trimestre.
- L’Europe hors France est en baisse de -2,5% à change
constant par rapport au 30 juin 2019, et affiche une évolution
disparate selon les régions :
- Dans la zone Royaume-Uni / Irlande, le chiffre d’affaires de 1
072,2 millions d’euros est en baisse de -5,8% à change constant,
suite à une baisse des volumes traités en centre d’enfouissement
(-8%) compensé par un taux de disponibilité élevé des incinérateurs
(95,7%), une évolution défavorable des contrats de collecte
municipale (fin de multiples contrats) et le ralentissement de
l’activité commerciale au second trimestre.
- En Europe Centrale et Orientale, le chiffre d’affaires
s’établit à 1 677,3 millions d’euros et croît de +0,7% à change
constant par rapport au 30 juin 2019 et de +1% (hors impact
défavorable du climat de -5,8 millions d’euros). Cette hausse est
portée principalement :
- dans l’Energie par la hausse des tarifs;
- par une progression de l’activité travaux (+0,7%) en Roumanie
(conditions climatiques favorables) et en République tchèque
(travaux de maintenance sur l’usine de traitement des eaux usées de
Prague);
- dans l’Eau : par des hausses de tarifs en République tchèque
(indexation annuelle), et en Bulgarie, partiellement absorbées par
des volumes en baisse en particulier en République Tchèque suite au
ralentissement du tourisme à Prague;
- En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 1 303,8 millions
d’euros est en retrait de -4,9% à change constant par rapport au 30
juin 2019. La baisse est principalement portée :
- Par une baisse de l’activité industrielle en Suède (fermeture
des sites Volvo conséquence de la crise sanitaire liée à la COVID
19) et aux Pays-Bas (baisse des volumes plastique) ainsi qu’à une
baisse du niveau d’activité dans le recyclage sur l’ensemble de la
zone.
- En Allemagne (principal pays contributeur au chiffre d’affaires
: 915 millions d’euros sur le premier semestre) par une baisse du
chiffre d’affaires de -1,9%. Dans l’activité Déchets après une
baisse sur la fin du premier trimestre liée au confinement on
observe une reprise de la progression des volumes sur la fin du
second trimestre ainsi qu’une hausse des tarifs qui ne parvient pas
à compenser la forte dégradation des prix de vente des
papiers.
- Retrait dans le Reste du Monde de -3,7% à change
constant par rapport au 30 juin 2019 et -1,1% à périmètre et change
constant:
- Le chiffre d'affaires de la zone Asie est en nette progression
de +4,7% à change constant, notamment grâce à la poursuite de la
forte croissance de la zone Chine, Hong-Kong et Taiwan, dont le
chiffre d'affaires est de 568 millions d'euros, porté :
- à Hong-Kong (+51% à change constant) par
l’intégration des activités de Southa (activité de services
énergétiques aux bâtiments +30,4 millions d’euros) et la
construction de l’extension du site de stockage de Greenvalley;
- en Chine (-1,6% à change constant par
rapport à 2019) avec d’une part la progression de l’activité dans
l’énergie (effet des acquisitions de 2019 de Yibin et Kedong
Heating, de l’extension de réseau et l’augmentation des tarifs du
réseau de chaleur de Harbin) et dans la propreté (activité
plastique de Huafei), et d’autre part la baisse des activités de
services aux industriels ;
- A noter au Japon (+8,8% à change constant),
une progression de l’Eau municipale grâce à la croissance organique
des activités O&M et une bonne performance de l’EPC
industrielle : projets Lithium (+13 millions d’euros) &
Hiroshima.
- Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord s’établit à 882
millions d’euros avec une baisse de -1,6% à périmètre et change
constant (impact périmètre lié à la cession des réseaux de chaleur
aux Etats-Unis de 184 millions d’euros au 30 juin 2019), baisse
marquée par des volumes en retrait dans les déchets au Canada et
une baisse de l’activité dans l’eau industrielle que compense une
progression de l’activité déchets dangereux.
- Le chiffre d’affaires de la zone Pacifique recule de -0,5% à
change constant au 30 juin 2020 malgré une hausse des services aux
industriels, de l’activité déchets dangereux et des gains de
contrats en Nouvelle-Zélande qui peinent à compenser la fin de
l’activité travaux dans l’Eau en Australie.
- Progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine (+5,8% à
change constant), portée principalement par les hausses tarifaires
en Argentine (liées à l’inflation), le démarrage de nouveaux
contrats au Pérou et les impacts périmètre (Stericycle au Chili,
Gadere en Equateur et Entorno en Colombie - impact de +3 millions
d’euros).
- L’Afrique/Moyen-Orient recule de -1% à change constant : la
baisse des volumes et des travaux au Maroc (-7,1% à change
constant) est compensée par l’impact de l’activité en Afrique du
Sud acquise en 2019.
- Activités mondiales : le chiffre d’affaires est en
diminution de -12,5% à change constant par rapport au 30 juin
2019:
- L’activité Déchets dangereux en Europe affiche une certaine
résilience depuis la fin de la période de confinement mais
enregistre une diminution de -12,8% à change constant à fin Juin
avec une activité des incinérateurs solide et des volumes variables
selon les secteurs (le secteur pharmaceutique, l’agroalimentaire,
et les produits chimiques moins impactés par la crise sanitaire) et
des effets commerciaux positifs qui compensent une baisse des
volumes dans les centres de stockage et la dépollution fortement
impactés par l’arrêt des chantiers du BTP;
- L’activité de Veolia Water Technologies recule de -1,2% à
change constant par rapport à l’année 2019 suite au ralentissement
de l’activité lié à la crise sanitaire que compense la montée en
puissance des contrats de construction d’usine de dessalement
gagnés en 2019 (All Dur II, Um Al Quwain et Rabigh 3). Le chiffre
d’affaires de la Sade recule de -18,3% à change constant en raison
du quasi arrêt des chantiers de construction en France entre le 17
mars et le 11 Mai. Sur le mois de Juin le taux d’activité de la
Sade se rétablit à 100%.
L’évolution du chiffre d’affaires entre juin 2019 et juin
2020 peut s’analyser comme suit par principaux effets :
L’effet change de -106 millions d’euros (-0,8% du chiffre
d’affaires) reflète principalement la variation du dollar américain
(+24,5 millions d’euros), du peso argentin (-38,1 millions
d’euros), du dollar australien (-23,7 millions d’euros), du zloty
polonais (-16,6 millions d’euros), de la couronne tchèque (-13,3
millions d’euros) du forint hongrois (-12,4 millions d’euros) et du
real brésilien (-15,5 millions d’euros).
L’effet périmètre de -65 millions d’euros s’explique par
:
- des opérations réalisées en 2019 : cession des réseaux de
chaleur aux Etats-Unis (-184,3 millions d’euros), acquisition de
Southa à Hong Kong (+30,4 millions d’euros), actifs de traitement
de boues en Allemagne (+10,7 millions d’euros), et des activités
déchets dangereux de Stericycle au Chili (+10,9 millions
d’euros);
- des opérations réalisées en 2020 dont l’acquisition de Torrepet
en Espagne pour un montant de 11,6 millions d’euros, des actifs
d’Alcoa (déchets dangereux) aux Etats-Unis +6,4 millions
d’euros.
L’impact du prix des énergies et des matières recyclées
s’élève à -73 millions d’euros avec notamment un baisse des prix
des matières recyclées (-0,7%, soit -98 millions d’euros dont -63
millions d’euros liés à la baisse des prix papier cartons recyclés)
et une augmentation du prix des énergies (principalement en Europe
centrale et orientale).
L’effet Commerce (Volumes et travaux) s’élève à -813
millions d’euros et inclut notamment l’effet COVID pour l’ensemble
du semestre.
Les effets prix favorables (+143 millions d’euros) sont
liés principalement à des indexations tarifaires positives dans
l’eau en France (+1,5%), en Europe centrale et orientale ainsi que
dans les déchets dont la France, le Royaume-Uni, l’Europe du Nord
et l’Amérique latine.
Par métier, l’évolution du chiffre d’affaires par rapport au
30 juin 2019 se détaille comme suit :
Variations 2019 / 2020
(en millions d’euros)
30 Juin 2019 publié
30 Juin 2020
en courant
à change constant
à périmètre et change
constants
Eau
5 342,1
5 095,8
-4,6%
-4,4%
-5,0%
Dont Eau exploitation
4 009,7
3 896,4
-2,8%
-2,7%
-3,3%
Dont Technologie et
Construction
1 332,4
1 199,4
-10,0%
-9,6%
-10,2%
Déchets
5 036,7
4 667,8
-7,3%
-6,2%
-7,4%
Energie
2 945,1
2 648,4
-10,1%
-8,7%
-3,4%
Groupe
13 323,9
12 412,0
-6,8%
-6,1%
-5,6%
Eau
Le chiffre d’affaires de l’Eau
exploitation est en diminution de -2,7% à change constant par
rapport au 30 juin 2019 Cette évolution s’explique par :
■ En France
: un chiffre d’affaires en baisse de -6,4% lié principalement aux
arrêts des chantiers de construction (-3,7%), des volumes stables
et des indexations tarifaires en hausse (+1,5%);
■ En Europe
Centrale et Orientale : des volumes en baisse de -2,4% (République
Tchèque : baisse du tourisme à Prague) compensés par un impact
favorable des indexations de prix +2,6% (République tchèque et
Bulgarie);
Le chiffre d’affaires
Technologie et Construction est en baisse de -9,6% à change
constant par rapport au 30 juin 2019. Cette diminution s’explique
par :
■ Un
chiffre d’affaires de VWT à 665 millions d’euros en baisse de -1,2%
à change constant lié aux projets de dessalement remportés en 2019
se concrétisant au premier trimestre 2020
- Un impact COVID 19 limité ;
- Une activité Technologie & Services plus résiliente.
■ Un
chiffre d’affaires à la Sade de 534 millions d’euros en baisse de
-18,3% à change constant, conséquence de l’arrêt de l’activité
Travaux en France pendant la période de confinement.
Déchets
Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets est en diminution de
-6,2% à change constant par rapport au 30 juin 2019:
■ un effet commerce et volumes de -8,4%
fortement impacté par les effets de la crise sanitaire sur le
second trimestre principalement en France, en Allemagne et en Asie
(notamment sur l’activité déchets industriels et commerciaux);
■ un effet prix positif de +2,2% notamment en
France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Amérique Latine et dans le
Pacifique partiellement compensé par la baisse des prix des papiers
et cartons recyclés (-1,9%).
Energie
Le chiffre d’affaires de l’activité Energie est en diminution de
-8,7% à change constant par rapport au 30 juin 2019 (-3,4% à
périmètre et change constants). Cette évolution s’explique
essentiellement par :
■ Un impact périmètre de -156 millions
d’euros principalement lié à la cession des activités de réseaux de
chaleur aux Etats-Unis en 2019;
■ Un effet climat négatif de -3 millions
d’euros (-0,1%) notamment en Europe Centrale et Orientale ;
■ Un effet prix des énergies positif de +1,0%
avec une hausse des tarifs de chauffe et d’électricité en Europe
Centrale et Orientale.
■ Une baisse des volumes (-3,3%)
principalement en Europe Centrale, en France, en Espagne et en
Italie
2. EBITDA
Au 30 juin 2020, l’EBITDA
consolidé du Groupe s’élève à 1 599,0 millions d’euros, soit une
baisse de -19,2% à change constant par rapport au 30 juin 2019. Le
taux de marge est en retrait à 12,9% en juin 2020 contre 15,0% au
30 juin 2019.
Par
effet, l’évolution de
l’EBITDA entre 2019 et 2020 peut s’analyser comme suit :
L’impact change sur l’EBITDA est négatif et s’élève à -19
millions d’euros. Il reflète principalement les variations du
dollar américain (+2,1 million d’euros), du peso argentin (-3,4
millions d’euros), du dollar australien (-2,7 millions d’euros), du
peso colombien (-2,3 millions d’euros), du forint hongrois (-1,8
millions d’euros) et du yen japonais (+0,9 millions d’euros).
L’effet périmètre de -37 millions d’euros concerne
principalement les opérations réalisées en 2019, notamment la
cession des activités de réseaux de chaleur aux Etats-Unis (-45,4
millions d’euros), l’acquisition des activités de Stericycle au
Chili (+2 millions d’euros) et des réseaux de chaleur en Chine
Yibin (+1,3 millions d’euros) et Kedong (+1 million d’euros), ainsi
que les développements réalisés en 2020 dont l’intégration des
actifs de Torrepet en Espagne (+2,2 millions d’euros).
Les effets commerce et volumes sont défavorables à
hauteur de -431 millions d’euros et comprennent les impacts COVID
partiellement compensés par un programme de mesures d’adaptation
mis en place (Plan ‘Recover & adapt’) dont la concrétisation a
permis de réaliser des gains supplémentaires sur les coûts
opérationnels.
L’impact climat énergie de -4 millions d’euros (-6
millions d’euros au 30 juin 2019) s’explique notamment par des
effets défavorable en Europe Centrale et Orientale et en Asie.
Les prix des énergies et des matières recyclées ont un
impact positif sur l’EBITDA et en très nette amélioration par
rapport à 2019 : +25 millions d’euros (contre -14 millions d’euros
au 30 juin 2019) dont +47 millions d’euros dans l’énergie et -22
millions d’euros dans les recyclats, avec une hausse importante du
prix des énergies vendues en Europe Centrale et Orientale (+43
millions d’euros principalement en Pologne en lien avec des tarifs
de chauffe en hausse) partiellement compensée par une baisse de -15
millions d’euros en Italie issue de la baisse du prix du gaz (-20%)
et de l’électricité (-18%) en lien avec la crise sanitaire.
L’impact des effets prix nets de l’inflation est de -69
millions d’euros.
La contribution des plans d’économies de coûts s’élève à
+131 millions d’euros qui s’intègrent dans un plan d’économies
annuel de 250 millions d’euros sur l’exercice 2020. Il porte
principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 56%),
et les achats (33%), et concerne l’ensemble des géographies : la
France (26%), l’Europe hors France (34%), le Reste du monde (27%),
les Activités mondiales (11%) et le Siège (2%).
3. EBIT COURANT
L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 30 juin 2020 s’établit à
437,5 millions d’euros, en diminution de -48,0% à change constant
par rapport au 30 juin 2019.
Les éléments de passage de l’EBITDA à l’EBIT Courant au 30 juin
2020 versus 30 juin 2019 sont les suivants :
(en millions d’euros)
30 Juin 2019 publié
30 Juin 2020
EBITDA
2 001,9
1 599,0
Charges de renouvellement (*)
-138,9
-132,3
Amortissements (**)
-1 073,3
-1 053,7
Provisions, juste valeur et autres (*)
11,3
-15,6
Quote-part du résultat net courant des
co-entreprises et entreprises associées
56,3
40,1
EBIT Courant
857,3
437,5
(*) dont dépenses de renouvellement de
102,5 millions d’euros et 29,8 millions de provision pour
engagement contractuel
(**) y compris remboursement des actifs
financiers opérationnels (AFO) à hauteur de -66 millions d’euros au
30 juin 2020 contre -76 millions d’euros au 30 juin 2019.
La diminution de l’EBIT Courant à change constant est le reflet
:
- d’une baisse de l’EBITDA ;
- d’un niveau de charges d’amortissement en légère baisse versus
Juin 2019;
- d’une augmentation des provisions opérationnelles;
- d’une diminution de la contribution des entités mises en
équivalence notamment en Chine (-9 millions d’euros) dans nos
concessions d’eau du fait de la crise sanitaire avec un impact
volume essentiellement sur le premier trimestre.
L’effet change sur l’EBIT Courant est négatif de -7,9 millions
d’euros et reflète principalement la variation du peso argentin
(-1,5 millions d’euros), du zloty polonais (-2,2 millions d’euros),
de la couronne tchèque (-1,8 millions d’euros), du forint hongrois
(-1,1 millions d’euros) ainsi que du peso colombien (-1,1 millions
d’euros).
Coûts commerciaux, généraux et administratifs
Les coûts commerciaux,
généraux et administratifs impactant l’EBIT Courant diminuent de 4%
(données courantes) passant de 1 392,6 millions au 30 juin 2019 à 1
336,7 millions d’euros au 30 juin 2020. Le ratio coûts commerciaux,
généraux et administratifs sur chiffre d’affaires est en légère
augmentation et progresse de 10,5% au 30 juin 2019 à 10,8% au 30
juin 2020 lié une baisse importante du chiffre d’affaires (-6,8% en
courant).
4. RÉSULTAT
FINANCIER
Le coût de l'endettement financier net est en baisse et
s’établit à -215,6 millions d'euros au 30 juin 2020 contre -222,5
millions d’euros au 30 juin 2019, et s’explique par les éléments
suivants :
- une baisse du coût global de la dette liée
aux conditions de financement plus favorables des émissions
obligataires libellées en euro en 2019 et en 2020,
- une dégradation de la rémunération des
placements, combiné à un volume de billets de trésorerie moyen sur
le premier trimestre 2020 plus important qu’au premier semestre
2019.
Le taux de financement
s'établit ainsi à 4,04% au 30 juin 2020 contre 3,88% au 30 juin
2019.
Les autres revenus et charges financiers courants
s’élèvent à -84,2 millions d’euros au 30 juin 2020, contre -90,6
millions d’euros au 30 juin 2019.
Ils incluent principalement les intérêts sur passifs du domaine
concédé (IFRIC 12) pour -39,8 millions d’euros, les intérêts sur
droits d’usage (IFRS 16) pour -17,7 millions d’euros et les effets
de désactualisation des provisions pour -11,1 millions d’euros.
Les plus-values sur cessions financières comptabilisées au 30
juin 2020 s’élèvent à +0,2 millions d’euros contre +18,3 millions
d’euros au 30 juin 2019.
5. CHARGE D’IMPÔT
COURANTE
La charge d’impôt courante s’élève à -63,4 millions d’euros au
30 juin 2020, contre -121,0 millions d’euros au 30 juin 2019.
Le taux d’impôt courant au 30 juin 2020 est en progression à
64,9% (contre 23,9% au 30 juin 2019).
(en millions d’euros)
30 Juin 2019 publié
30 Juin 2020
Résultat avant impôt - Eléments
courants (a)
562,5
137,9
Dont quote-part de résultat net des
co-entreprises et entreprises associées (b)
56,3
40,1
Résultat avant impôt retraité -
Eléments courants : (c)=(a)-(b)
506,2
97,8
Charge d'impôt retraitée (d)
-121,0
-63,4
Taux d'impôt retraité sur les éléments
du compte de résultat (d)/(c)
23,9%
64,9%
L’évolution du taux d’impôt courant s’explique par le mix
géographique et des résultats avant impôts négatifs dans des
géographies sans reconnaissance d’impôts différés actifs.
6. RÉSULTAT NET COURANT/ RÉSULTAT NET
ATTRIBUABLE AUX PROPRIÉTAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE
Résultat net courant
Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la
société mère s’établit à 7,4 millions d’euros au 30 juin 2020
contre 352,4 millions d’euros au 30 juin 2019. Hors plus ou
moins-values de cessions financières nettes d’impôts et
minoritaires, le résultat net courant attribuable aux propriétaires
de la société mère s’établit à 5,6 millions d’euros contre 333,7
millions d’euros au 30 juin 2019, baisse imputable à l’impact
négatif de la pandémie Covid 19 sur les comptes du Groupe au 30
juin 2020.
RÉSULTAT NET
Le résultat net attribuable aux propriétaires de la société
mère s’établit à -138
millions d’euros au 30 juin 2020, contre 331 millions d’euros au 30
juin 2019.
Le résultat net par action attribuable aux propriétaires de
la société mère ressort à
-0,25 euro (non dilué) et -0,25 euro (dilué) au 30 juin 2020,
contre 0,60 euro (non dilué) et 0,57 euro (dilué) au 30 juin
2019.
Résultat net courant / Résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère
La part du résultat attribuable aux
participations ne donnant pas le contrôle représente 66,3
millions d’euros au 30 juin 2020, contre 88,1 millions d’euros au
30 juin 2019.
Le résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère est de -138 millions
d'euros au 30 juin 2020 contre 331 millions d'euros au 30 juin
2019.
Le résultat net courant attribuable aux
propriétaires de la société mère est de 7 millions d’euros
au 30 juin 2020 contre 352 millions d’euros au 30 juin 2019.
Le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère
par action au 30 juin 2020 ressort à -0,25 euro en non dilué et
-0,25 euro en dilué, contre 0,60 euro en non dilué et 0,57 euro en
dilué au 30 juin 2019.
Le résultat net courant par action attribuable aux propriétaires
de la société mère au 30 juin 2020 ressort à 0,01 euro en non dilué
et 0,01 euro en dilué, contre 0,64 euro en non dilué et 0,61 euro
en dilué au 30 juin 2019.
Au 30 juin 2020, le nombre moyen pondéré d’actions en
circulation s’établit à 554 541 074. Les instruments
(principalement relatifs aux obligations convertibles OCEANE émises
le 12 septembre 2019) sont exclus du calcul du résultat net dilué
par action car ils sont anti-dilutifs.
Au 30 juin 2020 la formation du résultat net attribuable
aux propriétaires de la société mère est la suivante :
(en millions d’euros)
Courant
Non courant
Total
EBIT
437,5
-145,1
292,5
Coût de l'endettement financier net
-215,6
-
-215,6
Autres revenus et charges financiers
-84,0
-
-84,0
Résultat avant impôts
138,0
-145,1
-7,1
Charge d'impôts sur les sociétés
-63,4
8,3
-55,2
Résultat net des autres sociétés mises en
équivalence
-
-
-
Résultat net des activités non
poursuivies
-
-9,0
-9,0
Part des participations ne donnant pas le
contrôle
-67,0
0,8
-66,3
Résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère
7,4
-145,0
-137,6
Au 30 juin 2019 la formation du résultat net attribuable
aux propriétaires de la société mère est la suivante :
(en millions d’euros)
Courant
Non courant
Total
EBIT
857,3
-60,9
796,4
Coût de l'endettement financier net
-222,5
-
-222,5
Autres revenus et charges financiers
-72,3
32,7
-39,6
Résultat avant impôts
562,5
-28,2
534,3
Charge d'impôts sur les sociétés
-121,0
22,2
-98,8
Résultat net des autres sociétés mises en
équivalence
-
-
-
Résultat net des activités non
poursuivies
-
-15,9
-15,9
Part des participations ne donnant pas le
contrôle
-89,0
0,9
-88,1
Résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère
352,4
-21,0
331,4
Le tableau de passage de l’EBIT Courant au résultat opérationnel
tel qu’il figure au compte de résultat est le suivant :
(en millions d’euros)
30 Juin 2019 publié
30 Juin 2020
EBIT Courant
857,3
437,5
Pertes de valeur sur goodwill et goodwills
négatifs
-
-44,2
Dotations nettes aux provisions non
courantes
15,4
21,4
Charges de restructuration
-20,9
-23,4
Perte de valeur BFR non courantes
-0,2
-
Frais de personnel – paiements en
actions
-8,8
-2,2
Provisions et pertes de valeurs nettes non
courantes sur actifs corporels, incorporels, AFOs et autres
-44,9
-92,7
Coûts d’acquisition de titres avec ou sans
prise de contrôle
-1,6
-4,0
Total des éléments non courants
-60,9
-145,1
Résultat opérationnel après QPRN des
entités mises en équivalence
796,4
292,5
Les pertes de valeur sur goodwill concernent principalement des
dépréciations non courantes en Amérique Latine pour -44,3 millions
d’euros
Les charges de restructuration au 30 juin 2020 concernent
principalement Veolia Water Technologies pour -11 millions euros et
France RVD à hauteur de -4 millions d’euros; l’impact des
restructurations dans l’Eau France est de -1,1 millions d’euros au
niveau du résultat opérationnel, les coûts encourus étant compensés
partiellement par des reprises de provision équivalentes.
Les provisions et pertes de valeurs nettes non courantes sur
actifs corporels, incorporels, AFOs et autres charges non courantes
concernent principalement :
- des coûts spécifiques dédiés à la situation
sanitaires actuelle au-delà des coûts habituels d’équipements et
protection individuel de nos salariés, non seulement par l’ampleur
des consommations mais également du coût unitaire de ces
équipements comprenant des frais de logistique considérables
pendant la période Avril et Mai (-33 millions d’euros).
- des dépréciations non courantes sur actifs
incorporels (notamment Maroc, Amérique Latine) à hauteur de -53
millions d’euros.
D] EVOLUTION DU FREE CASH FLOW ET DE
L’ENDETTEMENT FINANCIER NET
Le tableau ci-après récapitule la variation de l’Endettement
Financier Net et du free cash-flow net :
(en millions d’euros)
30 Juin 2019 publié
30 Juin 2020
EBITDA
2 002
1 599
Investissements industriels nets de
cession
-969
-873
Variation BFR opérationnel
-908
-683
Dividendes reçus des entités mises en
équivalence et des co-entreprises
61
53
Charges de renouvellement
-139
-103
Autres charges non courantes et charges de
restructuration
-73
-97
Intérêts sur passifs du domaine concédé
(I12)
-40
-40
Intérêts sur droit d'usage (IFRS 16)
-23
-18
Eléments financiers (intérêts versés
courants et capacité d’autofinancement financière)
-242
-215
Impôts payés
-142
-140
Free cash-flow net, avant versement du
dividende, investissements financiers et cessions
financières
-473
-515
Dividendes versés
-620
-347
Investissements financiers nets
116
-370
Variation des créances et autres actifs
financiers
-45
-68
Emissions / remboursement de titres super
subordonnés
0
0
Augmentation de capital
0
-6
Free cash-flow
-1 022
-1 306
Effets de change et autres variations
(*)
31
136
Remboursement Hybride
0
0
Variation
-991
-1 170
Endettement Financier Net à
l’ouverture
-11 487
-10 680
Endettement Financier Net à la
clôture
-12 478
-11 850
Le Free cash-flow net s’élève à -514,9 millions d’euros
au 30 juin 2020 contre -472,6 millions d’euros au 30 juin 2019.
L’évolution du free cash-flow net par rapport au 30 juin 2019
reflète :
- une diminution de l’EBITDA
- une diminution des investissements industriels nets en baisse
de -10% par rapport au 30 juin 2019 comprenant :
- des investissements de maintenance nets à hauteur de 408
millions d’euros (soit 3,1% du chiffre d’affaires)
- des investissements de croissance sur le portefeuille existant
de 337 millions d’euros (contre 316 millions au 30 juin 2019)
- des investissements discrétionnaires qui s’élèvent à 128
millions d’euros en baisse de 159 millions d’euros versus juin
2019.
- Une variation du Besoin en fond de roulement opérationnel
s’élevant à -683,3 millions d’euros en amélioration de 225 millions
d’euros versus 2019.
L’Endettement financier net s'établit à 11 849,9 millions
d'euros, contre 12 477,6 millions d’euros au 30 juin 2019.
Outre l’évolution du free cash-flow net, l’endettement financier
net comprend 370 millions d’investissements financiers (y compris
frais d’acquisition et endettement entrant).
L’Endettement financier net est par ailleurs impacté par un
effet de change favorable de 157 millions d’euros au 30 juin 2020
par rapport au 31 décembre 2019, principalement porté des écarts
favorables sur le zloty polonais (36 millions d’euros), la livre
sterling (32 millions d’euros), le dollar australien (27 millions
d’euros), le Real Brésilien (22 millions d’euros), le renminbi
chinois (16 millions d’euros), la couronne tchèque (12 millions
d’euros) qui compensent la détérioration du dollar américain (-18
millions d’euros).
1. INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS ET
FINANCIERS
1.1 Investissements industriels
Le volume total des investissements industriels bruts, y compris
nouveaux actifs financiers opérationnels, réalisés par le Groupe
s’est élevé à -962 millions d’euros au 30 juin 2020, contre -1 005
millions d’euros au 30 juin 2019.
Les investissements industriels par segment, hors activités non poursuivies, varient
de la façon suivante :
30 Juin 2020, en millions d’euros
Maintenance et défense du
portefeuille (1)
Croissance discrétionnaire
Total investissements
industriels bruts (2)
Cessions industrielles
Total investissements
industriels nets
France
194
19
213
-18
195
Europe, hors France
332
32
364
-32
332
Reste du monde
211
71
282
-16
266
Activités mondiales
84
6
90
-23
67
Autres
13
0
13
0
13
Groupe
834
128
962
-89
873
(1) Dont investissements de maintenance à
hauteur de 497 millions d’euros (y compris IFRS16), et
investissements de défense du portefeuille à hauteur de 336
millions d’euros.
(2) Dont nouveaux actifs financiers
opérationnels à hauteur de -60 millions d’euros.
30 Juin 2019 publié, en millions
d’euros
Maintenance et défense du
portefeuille (1)
Croissance discrétionnaire
Total investissements
industriels bruts (2)
Cessions industrielles
Total investissements
industriels nets
France
225
4
229
-22
207
Europe, hors France
279
51
330
-23
307
Reste du monde
233
97
330
+20
350
Activités mondiales
95
7
102
-11
91
Autres
14
0
14
-0
14
Groupe
846
159
1 005
-36
969
(1) Dont investissements de maintenance à
hauteur de 530 millions d’euros, et investissements de défense du
portefeuille à hauteur de 316 millions d’euros.
(2) Dont nouveaux AFO à hauteur de -71
millions d’euros.
1.2 Investissements et cessions
financiers
Les investissements financiers s’élèvent à -368 millions d’euros
au 30 juin 2020 (y compris frais d’acquisition et endettement
entrant) et incluent notamment les impacts des acquisitions de
Alcoa aux Etats-Unis (231 millions d’euros), l’acquisition des
minoritaires de Nagpur en Inde (113 millions d’euros), ainsi que
l’acquisition des titres de la société Torrepet, spécialisée dans
l’activité de recyclage de plastique en Espagne (26 millions
d’euros).
En juin 2019, les investissements financiers s’élevaient -264
millions d’euros et incluaient les impacts de l’acquisition de
Levice en Slovaquie (71 millions d’euros), Renascimento au Portugal
(38 millions d’euros) et l’acquisition de 66% des titres de la
société Huafei – spécialisée dans l’activité de recyclage de
plastique en Chine (22 millions d’euros).
Les cessions financières s’élèvent à -2 millions d’euros au 30
juin 2020 (y compris frais de cession) et comprennent notamment la
cession des activités médicales de Foshan en Chine pour 14
millions. Au 30 juin 2019, les cessions financières (381 millions
d’euros) comprenaient la cession de Transdev Groupe pour 334
millions d’euros et la cession de la participation dans les
activités centre d’enfouissement technique de Foshan en Chine (26
millions d’euros).
2. BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
OPERATIONNEL
La variation du Besoin en Fonds de Roulement Opérationnel (hors
activités non poursuivies) s’élève à -683 millions d’euros au 30
juin 2020, contre -908 millions d’euros au 30 juin 2019.
La variation du Besoin en Fonds de Roulement Opérationnel par
rapport à décembre 2019 s’explique principalement par l’effet de
saisonnalité.
3. FINANCEMENT EXTERNE
3.1 Structure de l’endettement financier
net
L’endettement financier net après couverture au 30 juin 2020 est
à taux fixe à hauteur de 100%.
La maturité moyenne de l’endettement obligataire s’établit à 7,5
ans au 30 juin 2020 contre 7,2 ans au 30 juin 2019 et 6,9 ans au 31
décembre 2019.
(en millions d’euros)
Au 30 Juin 2019 publié
Au 30 Juin 2020
Dettes financières non courantes
11 722
11 995
Dettes financières courantes
4 753
7 580
Trésorerie passive
333
269
Sous-total dettes financières
16 808
19 844
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
-3 836
-7 111
Imputation de la juste valeur des dérivés
de couverture
-29
-58
Actifs liquides et actifs financiers liés
au financement
-467
-825
Endettement financier net
12 478
11 850
3.2 Position de liquidité du
Groupe
Le détail des liquidités dont le Groupe dispose au 30 juin 2020
est le suivant :
(en millions d’euros)
30 décembre 2019
30 Juin 2020
Veolia Environnement :
Crédit syndiqué non tiré
3 000,0
3 000,0
Lignes de crédit bilatérales MT non
tirées
1 000,0
1 000,0
Lignes de crédit bilatérales CT non
tirées
-
100,0
Ligne de lettres de crédit
87,0
93,0
Trésorerie et équivalents de trésorerie
(1)
5 092,6
6 664,9
Filiales :
Trésorerie et équivalents de trésorerie
(1)
1 218,4
1 270,8
Total des liquidités
10 497,8
12 128,7
Dettes courantes et trésorerie
passive
Dettes courantes
5 909,5
7 580,0
Trésorerie passive
302,2
269,2
Total des dettes courantes et
trésorerie passive
6 211,7
7 849,2
Total des liquidités nettes des dettes
courantes et trésorerie passive
4 286,1
4 279,6
(1) y compris les actifs liquides et les
actifs liés au financement inclus dans l’endettement financier
net.
ANNEXE
Reconciliation des indicateurs gaap et des indicateurs
utilisés par le Groupe
Le tableau de passage de l’EBIT Courant au résultat opérationnel
tel qu’il figure au compte de résultat est présenté dans la section
C. De la même façon, le tableau de passage du résultat net courant
au résultat net part du Groupe tel qu’il figure au compte de
résultat est présenté dans la section C.
Le tableau de passage des flux nets de trésorerie générés par
l’activité des activités poursuivies (inclus dans l’Etat consolidé
des flux de trésorerie) au free cash-flow net est le suivant :
(en millions d’euros)
30 Juin 2019 publié
30 Juin 2020
Flux nets de trésorerie générés par
l’activité des activités poursuivies
558,4
440,0
Intégration :
Investissements industriels nets de
subvention
-672,6
-604,1
Cessions d’actifs industriels
36,6
89,5
Nouveaux actifs financiers
opérationnels
-70,5
-59,8
Remboursement des actifs financiers
opérationnels
102,2
65,7
Nouvelles dettes de location
financement
-210,3
-234,4
Dividendes reçus
61,0
53,4
Intérêts financiers nets
-292,6
-275,5
Exclusion :
Coûts d’acquisition et frais de cession
sur titres, et autres
15,1
10,3
Free cash-flow net
-472,7
-514,9
Le tableau de passage des investissements industriels nets de
subvention (inclus dans l’Etat consolidé des flux de trésorerie)
aux investissements industriels est le suivant :
En millions d'euros
30 Juin 2019 publié
30 Juin 2020
Investissements industriels nets de
subvention
-672,6
-604,1
Nouvelles dettes de location
financement
-210.3
-234,4
Variation du besoin en fonds de roulement
du domaine concédé
-51,8
-63,2
Nouveaux actifs financiers
opérationnels
-70,5
-59,8
Investissements industriels
-1 005,2
-961,5
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ
(en millions d’euros)
Au 30 juin 2019
Au 30 juin 2020
Chiffre d’affaires
13 323,9
12 412,0
Coûts des ventes
-11 134,5
-10 717,8
Coûts commerciaux
-305,6
-279,3
Coûts généraux et administratifs
-1 089,6
-1 059,0
Autres charges et produits
opérationnels
-54,1
-103,5
Résultat opérationnel avant quote-part
de résultat net dans les entités mises en équivalence
740,1
252,3
Quote-part de résultat net dans les
entités mises en équivalence
56,3
40,1
Dont quote-part de résultat net des
co-entreprises
37,8
27,9
Dont quote-part de résultat net des
entreprises associées
18,5
12,2
Résultat opérationnel après quote-part
de résultat net dans les entités mises en équivalence
796,4
292,5
Coût de l’endettement financier
-222,5
-215,6
Autres revenus et charges financiers
-39,6
-84,0
Résultat avant impôts
534,3
-7,1
Impôts sur le résultat
-98,9
-55,2
Quote-part de résultat net des autres
entités mises en équivalence
-
-
Résultat net des activités
poursuivies
435,4
-62,3
Résultat net des activités non
poursuivies
-15,9
-9,0
Résultat net
419,5
-71,3
Part des propriétaires de la société
mère
331,4
-137,6
Part des participations ne donnant pas le
contrôle (en euros)
88,1
66,3
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE PAR ACTION
Non dilué
0,60
-0,25
Dilué (*)
0,57
-0,25
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES POURSUIVIES PAR
ACTION
Non dilué
0,63
-0,23
Dilué (*)
0,60
-0,23
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES NON POURSUIVIES PAR
ACTION
Non dilué
-0,03
-0,02
Dilué (*)
-0,03
-0,02
(*) Les actions de performance et les
obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions
nouvelles (OCEANE) sont exclues du calcul du résultat net dilué en
Juin 2020 car elles sont anti-dilutives.
ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE
CONSOLIDÉE – ACTIF
(en millions d’euros)
Au 31 décembre 2019
Au 30 juin 2020
Goodwill
5 128,0
5 257,0
Actifs incorporels du domaine concédé
3 517,4
3 546,2
Autres actifs incorporels
1 372,6
1 319,7
Actifs corporels
7 679,8
7 416,3
Droits d'usage (nets)
1 664,6
1 578,5
Participations dans les co-entreprises
1 497,7
1 460,2
Participations dans les entreprises
associées
382,5
351,3
Titres de participation non consolidés
52,4
52,1
Actifs financiers opérationnels non
courants
1 431,2
1 332,9
Instruments dérivés non courants –
Actif
39,0
56,3
Autres actifs financiers non courants
374,6
459,2
Impôts différés actifs
952,9
968,3
Actifs non courants
24 092,7
23 798,1
Stocks et travaux en cours
792,0
800,0
Créances d’exploitation
9 341,7
9 112,4
Actifs financiers opérationnels
courants
86,0
86,3
Autres actifs financiers courants
738,5
1 098,2
Instruments dérivés courants – Actif
91,5
133,2
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
5 843,3
7 028,9
Actifs classés comme détenus en vue de la
vente
33,3
105,3
Actifs courants
16 926,3
18 364,3
TOTAL ACTIF
41 019,0
42 162,4
ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE
CONSOLIDÉE – PASSIF
(en millions d’euros)
Au 31 décembre 2019
Au 30 juin 2020
Capital
2 836,3
2 836,3
Primes
7 197,9
7 197,9
Réserves et résultat part du Groupe
-4 100,5
-4 741,4
Total des capitaux propres attribuables
aux propriétaires de la société mère
5 933,7
5 261,2
Total des capitaux propres attribuables
aux participations ne donnant pas le contrôle
1 144,7
1 108,9
Capitaux propres
7 078,4
6 401,6
Provisions non courantes
1 848,7
1 837,9
Dettes financières non courantes
9 366,8
10 640,7
Dettes locatives IFRS 16 non courantes
1 417,9
1 354,4
Instruments dérivés non courants –
Passif
52,4
61,9
Passifs du domaine concédé - part non
courante
1 421,7
1 478,5
Impôts différés passifs
984,4
961,5
Passifs non courants
15 091,9
16 335,0
Dettes d’exploitation
11 753,6
10 774,8
Passifs du domaine concédé - part
courante
128,3
137,6
Provisions courantes
539,1
568,2
Dettes financières courantes
5 443,7
7 167,9
Dettes locatives IFRS 16 courantes
465,7
412,1
Instruments dérivés courants – Passif
197,8
113,7
Trésorerie passive
302,2
187,5
Passifs classés comme détenus en vue de la
vente
18,3
64,1
Passifs courants
18 848,7
19 425,8
TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX
PROPRES
41 019,0
42 162,4
ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE
(en millions d’euros)
Au 30 juin 2019
Au 30 juin 2020
Résultat net
419,5
-71,3
Résultat net des activités
poursuivies
435,4
-62,3
Résultat net des activités non
poursuivies
-15,9
-9,0
Amortissements, provisions et pertes de
valeurs opérationnels
943,3
1 078,3
Amortissements et pertes de valeurs
financiers
-0,3
13,1
Plus ou moins-values de cessions d’actifs
opérationnels
-0,8
3,0
Plus ou moins-values de cessions d’actifs
financiers
-59,1
-16,0
Quote-part de résultat net des
co-entreprises
-37,8
-27,9
Quote-part de résultat net des entreprises
associées
-18,5
-12,2
Dividendes reçus
-1,0
-0,9
Coût de l’endettement financier net
222,5
215,6
Impôts
98,8
55,2
Autres éléments
77,6
80,5
Capacité d’autofinancement
1 660,2
1 326,4
Variation du besoin en fonds de roulement
opérationnel
-907,5
-683,3
Variation du besoin en fonds de roulement
du domaine concédé
-51,8
-63,2
Impôts versés
-142,4
-139,9
Flux nets de trésorerie générés par
l’activité des activités poursuivies
558,4
440,0
Flux nets de trésorerie générés par
l’activité des activités non poursuivies
-24,4
-24,7
Flux nets de trésorerie générés par
l’activité
534,1
415,3
Investissements industriels nets de
subvention
-672,6
-604,1
Cessions d’actifs industriels
36,7
89,5
Investissements financiers
-194,6
-323,2
Cessions d’actifs financiers
377,7
-5,7
Actifs financiers opérationnels
-
-
Nouveaux actifs financiers
opérationnels
-70,5
-59,8
Remboursements d’actifs financiers
opérationnels
102,2
65,7
Dividendes reçus (incluant les dividendes
reçus des co-entreprises et des entreprises associées)
61,0
53,4
Créances financières non courantes
décaissées
-78,6
-136,5
Créances financières non courantes
remboursées
55,5
80,3
Variation des créances financières
courantes
-21,9
-11,9
Flux nets de trésorerie liés aux
opérations d’investissement des activités poursuivies
-405,1
-852,3
Flux nets de trésorerie liés aux
opérations d’investissement des activités non poursuivies
-
-0,6
Flux nets de trésorerie liés aux
opérations d’investissement
-405,1
-852,9
Variation des dettes financières
courantes
-291,5
1 097,8
ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE (SUITE)
(en millions d’euros)
Au 30 juin 2019
Au 30 juin 2020
Remboursement des dettes locatives
courantes IFRS 16
-226,2
-243,7
Autres variations des dettes locatives
IFRS 16 non courantes
-39,3
-61,1
Nouveaux emprunts et autres dettes non
courantes
830,5
1 996,8
Remboursements d’emprunts et autres dettes
non courantes
-30,0
-29,2
Variation des actifs liquides et des
actifs financiers liés au financement
-273,8
-359,1
Augmentation de capital
2,1
1,0
Réduction de capital
-
-
Transactions entre actionnaires :
acquisitions partielles
-2,5
-3,8
Transactions entre actionnaires : cessions
partielles
8,4
0,2
Emission de titres super subordonnés
-
-
Coupons sur les titres super
subordonnés
-
-
Mouvements sur actions propres
-0,1
-6,4
Dividendes versés
-620,4
-346,4
Intérêts financiers versés
-229,8
-218,0
Intérêts sur actifs opérationnels IFRIC
12
-40,3
-39,8
Intérets sur dettes locatives IFRS 16
(*)
-22,8
-17,8
Flux nets de trésorerie liés aux
opérations de financement des activités poursuivies
-974,4
1 770,5
Flux nets de trésorerie liés aux
opérations de financement des activités non poursuivies
-
-2,0
Flux nets de trésorerie liés aux
opérations de financement
-974,4
1 768,5
Effets de change et divers
5,9
-30,6
Variation de la trésorerie externe des
activités non poursuivies
1,0
-
TRESORERIE D'OUVERTURE
4 340,8
5 541,1
TRESORERIE DE CLÔTURE
3 502,3
6 841,4
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
3 835,5
7 110,6
Trésorerie passive
333,2
269,2
TRESORERIE DE CLÔTURE
3 502,3
6 841,4
(*) Les intérêts liés à la dette locative
IFRS 16 ne sont pas inclus dans le coût de l'endettement financier
mais dans les autres revenus et charges financiers
Consultez la
version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20200729006110/fr/
Relations Presse Groupe Laurent Obadia Sandrine Guendoul Tél : +
33 (0)1 85 57 42 16 sandrine.guendoul@veolia.com Relations
Investisseurs & Analystes Ronald Wasylec - Ariane de Lamaze
Tél. : + 33 (0)1 85 57 84 76 / 84 80
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