OBJECTIFS DEPASSES
- POURSUITE D’UNE CROISSANCE SOLIDE DU CHIFFRE D’AFFAIRES, A
27 189M€, EN HAUSSE DE +4,3%1
- EBITDA SUPERIEUR A L’OBJECTIF, A 4 022 M€, EN CROISSANCE DE
+4,5%1
- 248 M€ D’ECONOMIES REALISEES EN 2019, AU-DESSUS DES 220 M€
VISES POUR L’EXERCICE
- EBIT COURANT EN PROGRESSION DE +5,0%1, A 1 730 M€
- NOUVELLE HAUSSE SENSIBLE DU RESULTAT NET COURANT PART DU
GROUPE, A 760 M€, SOIT UNE CROISSANCE DE +13,5%1 ET DE +8,8% HORS
PLUS-VALUES
- RESULTAT NET PUBLIE PART DU GROUPE EN FORTE CROISSANCE, A
625 M€, EN HAUSSE DE +41,8%
- FORTE GENERATION DE FREE CASH FLOW APRES TOUS LES
INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS DE CROISSANCE, A 868 M€
- PROPOSITION DE HAUSSE DU DIVIDENDE DE 8,7%, A 1€ PAR
ACTION
**********************
PERSPECTIVES 2020
- CROISSANCE ORGANIQUE SOUTENUE ET EBITDA D’ENVIRON 4,1
MDS€2
OBJECTIFS DU PLAN STRATEGIQUE IMPACT
20233
- POURSUITE DE LA CROISSANCE SOLIDE DU CHIFFRE
D’AFFAIRES
- EBITDA 2023 ATTENDU ENTRE 4,7 MDS€ ET 4,9 MDS€
- 1 MD€ D’ECONOMIES DE COUTS SUR 4 ANS
- RESULTAT NET COURANT PART DU GROUPE 2023 : ~1 MD€
- MAINTIEN D’UN LEVERAGE RATIO INFERIEUR A 3x SUR LA
PERIODE
- DIVIDENDE 2023 : 1,30€ PAR ACTION
Regulatory News:
Veolia Environnement (Paris:VIE):
Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a
déclaré : «L’exercice 2019 est de nouveau une année de
croissance solide à la fois de l’activité et des résultats. Nos
objectifs ont été dépassés. La hausse du chiffre d’affaires de 4,3%
démontre la pertinence de nos choix vers les segments les plus
porteurs de nos métiers. Cette croissance de l’activité se traduit
également par une bonne progression de nos résultats, renforcée par
le maintien d’une forte discipline en termes de réductions de coûts
qui, une nouvelle fois, a dépassé notre objectif de début d’année.
Veolia a par ailleurs dégagé un free cash-flow très important, à
868 M€, qui permet d’avoir un bilan particulièrement solide et
d’être idéalement positionné pour aborder les années à venir avec
sérénité et avec les moyens financiers de nos ambitions. Le succès
de notre stratégie se confirme ainsi année après année. Veolia,
entreprise de référence pour la transformation écologique,
bénéficie pleinement de la hausse de la demande des industriels et
des collectivités pour des services à valeur ajoutée qui
contribuent à un avenir meilleur et plus durable pour tous. L’année
2020 marque le début d’un nouveau programme stratégique de quatre
ans, le plan IMPACT 2023, qui va nous permettre d’accroître encore
notre leadership au service de notre ambition : ressourcer le
monde. Cet objectif se traduira par le renforcement des choix
d’investissement et une rotation de 20% des capitaux employés. La
discipline appliquée depuis huit ans en termes de réduction de
coûts sera maintenue. Sur la période 2020-2023, 1 Md€ d’économies
seront ainsi réalisées afin de conforter notre compétitivité et de
financer ce plan de développement ambitieux. A horizon 2023,
l’objectif est d’atteindre un EBITDA compris entre 4,7 Mds€ et 4,9
Mds€ et un résultat net courant part du groupe d’1 Md€.»
____________________
1 A change constant En données publiées (à change courant) :
chiffre d’affaires en hausse de +4,8%, croissance de l’EBITDA de
4,7%, croissance de l’EBIT courant de 5,3%, résultat net courant
part du groupe en hausse de 13,1%, et en hausse de 8,5% hors
plus-values. 2 A change fin 2019
3 Ces objectifs s’entendent à change fin 2019, à normes
comptables constantes et environnement macroéconomique sans
changement substantiel.
**********************************
- Chiffre d’affaires de 27 189 M€ contre 25 951 M€ en 2018
retraité, en croissance de 4,8% en courant, de 4,3% à change
constant et de 3,2% à périmètre et change constants.
La variation des changes a contribué à hauteur de +0,5% à
l’évolution du chiffre d’affaires de l’exercice (+122M€).
L’exercice 2019 s’est inscrit dans la continuité des exercices
précédents en termes de croissance. La bonne progression de
l’activité est le résultat d’une conquête commerciale toujours
dynamique, de bons volumes dans les 3 activités du Groupe, Eau,
Déchet et Energie (+380 M€, soit +1,5%) et d’un effet prix de 332
M€, en amélioration, soit +1,3% (contre +1,0% en 2018). La
variation du prix des énergies a également contribué favorablement
(+134 M€, soit +0,5%) à la croissance du chiffre d’affaires. La
forte baisse des prix des papiers recyclés, qui s’est accélérée au
quatrième trimestre, a pesé pour -76 M€ et s’est également
accompagnée d’une réduction des volumes (-24 M€). Le climat a eu un
effet négatif de -68 M€ (-0,2%). La croissance a été complétée par
quelques acquisitions ciblées, qui ont contribué à hauteur de 282
M€ (+1,1%).
Par zone géographique et à change constant, les évolutions ont
été les suivantes :
- En France, l’activité a progressé de +2,0%. L’Eau a crû de
2,1%, avec des volumes et des tarifs en hausse de +0,7% et +1,4%
respectivement. La dynamique commerciale retrouvée depuis deux ans
s’est poursuivie en 2019, avec notamment le gain de Nîmes, le
redémarrage de Valenton ou les renouvellements des services d’eau
potable à Toulouse et d’eaux usées à Nancy. Les Déchets ont
également enregistré une croissance de +2,0% avec un effet volumes
stable, la baisse des volumes de papiers recyclés et de collecte
municipale ayant compensé la hausse des autres activités et une
progression des tarifs de +1,6%.
- L’Europe hors France est en hausse de +4,1% à change constant.
Toutes les régions sont en croissance solide. L’Europe Centrale et
Orientale progresse de +4,5% (et de +8,6% corrigé de l’effet de
l’évolution du contrat de SCVK en République Tchèque), grâce à de
bonnes performances à la fois dans l’Eau (avec des volumes en
hausse de 3,6%) et l’Energie, malgré un effet climat défavorable
(-29 M€). Le Royaume-Uni (yc l’Irlande) est en croissance de +4,0%
avec un maintien du bon taux de disponibilité des PFIs (93,7% vs
94,6% en 2018), une bonne performance des activités de déchets
dangereux, de recyclage des plastiques et de stockage. L’Allemagne
est en progression modérée de 1,1% avec une croissance de
l’activité Déchets (+3%), partiellement absorbée par la douceur du
climat à Braunschweig. Bonne performance du Benelux (+5,5%), ainsi
que de l’Europe du Sud (+11,0%).
- Le Reste du monde continue d’enregistrer la plus forte
croissance du Groupe (+8,7%). L’Asie poursuit sa progression sur un
rythme comparable à 2018 (+16,2 % contre +16,9% en 2018) avec une
progression de +18% en Chine toujours portée par les déchets
dangereux (+16%), les réseaux de chaleur, l’eau industrielle ainsi
que l’intégration des outils industriels de Huafei dans le
recyclage des plastiques. Le Japon est également en croissance
soutenue (+9%) grâce aux gains commerciaux dans l’eau municipale.
L’Amérique Latine est également en forte hausse de +16,0%,
principalement sous l’effet des hausses tarifaires en Argentine et
l’intégration en année pleine de Grupo Sala en Colombie. L’Amérique
du Nord est en hausse de +1,2%, avec une solide croissance de
l’activité déchets (+6,6%) et une progression de +3,1% dans l’Eau,
absorbée par la baisse des services énergétiques liée à la douceur
de l’hiver. Le Pacifique a crû de +7,9% grâce à de bons volumes de
déchets et la croissance des services industriels. L’Afrique Moyen
Orient enregistre une bonne croissance (+5,5%) grâce aux gains de
contrats au Moyen-Orient et de bons volumes au Maroc.
- La croissance des Activités mondiales s’est établie à +0,9%
avec les Déchets Dangereux en Europe en croissance de +4,6%, le
pôle Construction en baisse de -1,2% et les prestations
multiservices aux industriels en hausse de +3,2%. Les Déchets
dangereux bénéficient à la fois de volumes en progression (+2,8%)
et des hausses de prix (notamment +5% dans l’incinération). Les
activités de Veolia Water Technologies sont en repli de -7,6% sous
l’effet de la poursuite du recentrage des activités. Les prises de
commandes sont en hausse de 25%, à 2,15 mds€ principalement dans le
dessalement et le secteur gaz et pétrole. La SADE est en croissance
de +7,1% toujours portée par la France et le déploiement des
réseaux de fibre optique dans les Télécoms.
- Par métier, à change constant, l’Eau est en hausse de +1,3%. La
partie Exploitation-Assainissement progresse de +2,0% tandis que le
pôle Technologies et Travaux est en retrait de -1,2%. Les Déchets
demeurent en forte progression (+5,9%) avec des volumes en hausse
de +1,5% sous l’effet de l’arrivée de certains sites aux limites
des autorisations annuelles et la réduction des services de
collecte municipale. Les prix des services ont été en croissance de
+2,4%. La baisse des prix des matières recyclées a pesé de -0,8%
sur le chiffre d’affaires des Déchets, la baisse des volumes de
papiers de -0,3% et sur le seul quatrième trimestre, l’accélération
de la baisse des prix des papiers a impacté le chiffre d’affaires
des Déchets à hauteur de -2,5%. L’Energie croît également fortement
(+7,5%) grâce à des prix de chaleur et de l’électricité en hausse,
une bonne dynamique commerciale partiellement compensé par un effet
climat défavorable (impact -0,9%).
- EBITDA de 4 022 M€ contre 3 843 M€ en 2018 retraité, soit
une croissance de 4,7% en courant et de 4,5% à change constant
- Les effets change et périmètre ont été très marginalement
négatifs (-5 M€) et se sont quasiment compensés sur l’exercice
(+7M€ d’effet change et -12 M€ d’effet périmètre).
- L’EBITDA a d’abord bénéficié de la poursuite des efforts de
réduction de coûts qui se sont établies à 248 M€. L’effet positif
Commerce/Volumes a été de +91 M€. Le climat a eu un effet négatif
de -17 M€ (-10 M€ En Europe Centrale et Orientale, -5 M€ en
Allemagne, -5 M€ aux Etats-Unis et +3 M€ en Chine). Le prix des
énergies a pesé pour -23 M€, la baisse du prix des papiers recyclés
pour -30 M€. Le pincement dû à la hausse des coûts salariaux
supérieure à l’indexation tarifaire des contrats a eu un effet
négatif de -85 M€.
- Par segment et à change constant : l’EBITDA de la France a été
stable à 900 M€, en hausse dans l’Eau grâce au plan Osons 20/20 et
en repli dans les Déchets pénalisé par la baisse des papiers
recyclés et des surcoûts d’assurance. L’EBITDA du reste de l’Europe
est en croissance de +2,1% avec une bonne performance au
Royaume-Uni et dans la zone ibérique, une progression modérée en
Europe du Nord et une légère baisse en Europe Centrale et Orientale
mais en sensible hausse corrigée de l’évolution du contrat Scvk.
L’EBITDA du Reste du monde enregistre de nouveau une forte
croissance (+8,2%) portée par l’Asie et la Chine en particulier, le
Pacifique et l’Afrique et le Moyen Orient. L’Amérique du Nord est
stable et l’Amérique Latine en croissance modérée. L’EBITDA des
activités mondiales est en progression de 10,6%, grâce à la bonne
performance des Déchets dangereux, de la SADE et de VIGS.
- EBIT Courant de 1 730 M€ contre 1 644 M€ en 2018 retraité,
en croissance soutenue de 5,3% en courant et de 5,0% à change
constant.
- L’effet change est de +5 M€.
L’amélioration de l’EBIT Courant à change constant est le
résultat :
- de la solide croissance de l’EBITDA
- de l’augmentation des charges d’amortissement à change constant
(+3,5%) à 2 192 M€, sous l’effet de la croissance mesurée de la
base d’actifs du Groupe.
- d’un solde de reprises/dotations aux provisions et autres en
forte baisse, à +52 M€ contre +82 M€ en 2018
- et de la bonne progression de la contribution des entités mises
en équivalence, à 130 M€ contre 116 M€ en 2018 retraité, grâce
notamment à la poursuite des bonnes performances en Chine, à 76
M€.
- Croissance du Résultat Net courant part du groupe de 13,1%
et de +13,5% à change constant, à 760 M€ contre 672 M€ en 2018
retraité. Corrigé des plus-values de cessions nettes, le
résultat net courant part du groupe est en hausse de 8,8% à change
constant.
- Le coût de l’endettement financier net ressort à -441 M€
- Le taux d’impôt s’établit à 23%, contre 22% en 2018
retraité.
- La part des minoritaires est en baisse à -147 M€ contre -162 M€
en 2018 retraité
- Le résultat net part du Groupe est en forte croissance de
41,8% à 625 M€ contre 441 M€ en 2018 retraité et de 36,8% à change
constant
- La cession de TNAI (réseaux de chaleur et de froid aux
Etats-Unis) a généré une plus-value nette de 170 M€
- Le Free cash-flow net est en forte croissance, à 868 M€
contre 536M€ en 2018, grâce à des investissements nets
quasi-stables (2 201 M€ vs 2 189 M€) et à une très bonne gestion du
BFR (en baisse de 209 M€).
- L’Endettement financier net est en forte baisse, à 10 680
M€, après prise en compte de 1 731 M€ liés à l’application de
la norme IFRS 16. La dette nette bénéficie de la cession de TNAI
pour 1 250 M$, réalisée fin 2019. Le levier diminue et ressort à
2.66x au 31/12/2019.
*********
Nouvelle hausse du dividende, à 1 € par action, payé à 100 %
en numéraire au titre de l’exercice 2019 contre 0,92€ par action au
titre de l’exercice 2018.
Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale du
22 avril 2020 le versement d’un dividende de 1 € par action au
titre de l’exercice 2019, payable en numéraire. La date de
détachement du dividende est fixée au 12 mai 2020. Les dividendes
2019 seront versés à partir du 14 mai 2020.
*******************
Nouveau programme stratégique du Groupe : plan IMPACT
2023
L’exercice 2019 était la dernière année de notre plan
stratégique en cours. Le Groupe présente ce jour, à Aubervilliers,
à partir de 9h30, les détails d’IMPACT 2023, son nouveau programme
stratégique pour la période 2020 à 2023, construit dans le cadre de
sa Raison d’Etre publiée l’an dernier. Cette présentation pourra
être suivie sur le site internet https://www.veolia.com
En résumé :
Le nouveau programme stratégique de Veolia est lancé dans un
contexte particulier : jamais la priorité environnementale n’a été
aussi forte.
Il affiche une ambition élevée : faire de Veolia l’entreprise de
référence pour la transformation écologique.
Il fixe une priorité : la recherche pour chacune de nos
activités de l’impact maximum, que cet impact soit environnemental,
sociétal ou financier.
Il emporte une conséquence : des priorités et des choix
particulièrement marqués parmi les activités du Groupe, avec une
rotation de 20% des capitaux employés et avec une forte
accélération des activités les plus impactantes au bénéfice de la
planète.
Il invente l’avenir : des moyens humains et financiers accrus
pour réinventer et renforcer les métiers traditionnels et pour
créer les solutions qui manquent encore pour les nouveaux enjeux
environnementaux du monde d’aujourd’hui et de demain.
Il repose sur une grande rigueur d’exécution : un plan
d’économies de coûts de 250 M€ chaque année, et un endettement
financier net ne dépassant jamais le niveau de 3 fois l’EBITDA tout
au long du plan.
Il prouve ses engagements : un ensemble de performances
chiffrées au profit de chacune des parties prenantes du Groupe sera
défini, sur la base desquelles seront rémunérés les cadres
supérieurs de Veolia.
- Perspectives 2020(1)
- Chiffre d’affaires : croissance organique solide
- Réduction de coûts : au moins 250 M€
- EBITDA : environ 4,1 Md€
- Dividende en croissance sur la trajectoire du plan
2020-2023
- Objectifs financiers 2023(2)
- Poursuite de la croissance solide du chiffre d’affaires
- Economies de coûts d’ 1 Md€ sur la période 2020-2023
- EBITDA compris entre 4,7 Mds€ et 4,9 Mds€
- Résultat net courant part du groupe d’environ 1 Md€ en
2023
- Leverage ratio inférieur à 3x durant le plan
- Dividende: 1,30€ par action en 2023
__________________________
1 A change fin 2019 2 Ces objectifs s’entendent à change fin
2019, à normes comptables constantes et environnement
macroéconomique sans changement substantiel.
Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion
optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec plus
de 171 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions
pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie, qui
participent au développement durable des villes et des industries.
Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue
à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources
disponibles et à les renouveler.
En 2018, le groupe Veolia a servi 95 millions d’habitants en eau
potable et 63 millions en assainissement, produit près de 56
millions de mégawattheures et valorisé 49 millions de tonnes de
déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en
2018 un chiffre d’affaires consolidé de 25,91 milliards d’euros.
www.veolia.com
Avertissement important
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et
le présent communiqué de presse contient des « déclarations
prospectives » (forward-looking statements) au sens des
dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de
1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la
performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent
être très différents des déclarations prospectives en raison d’un
certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont
hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au
développement des activités de Veolia Environnement dans des
secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes
ressources humaines et financières, le risque que des changements
dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire
les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités
publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats
conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions
ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère
réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant
habituellement dans les accords de cession, le risque que le
respect des lois environnementales puisse devenir encore plus
coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de
change aient une influence négative sur la situation financière de
Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers
avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia
Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa
responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités
passée, présentes et futures, de même que les autres risques
décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès
de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas
l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser
les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs
de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia
Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par
Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés
Financiers.
Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement
comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être
définis différemment des indicateurs similaires publiés par
d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs
préparés en conformité avec les normes IFRS.
Informations financières au 31 decembre
2019
A] Preambule
EVOLUTION DES NORMES SUR LES LOCATIONS
A compter du 1er janvier 2019, le Groupe applique la nouvelle
norme IFRS 16 sur les locations. L’application de cette norme est
réalisée selon la méthode rétrospective complète (recalcul de la
valeur de l’actif et de la dette comme si la norme avait été
appliquée depuis l’origine des contrats).
Au compte de résultat, les retraitements liés à l’application de
cette norme conduisent à des impacts significatifs avec une hausse
de l’EBITDA via annulation de la charge locative, compensée par une
hausse des amortissements dans l’EBIT Courant et des charges
d’intérêt.
GABON
Le 18 février 2019, le Gabon et Veolia Africa ont signé un
protocole transactionnel qui prévoit le transfert de 51% des
actions de la SEEG détenues par Veolia Africa, à la Société de
Patrimoine du Service public de l’eau potable, de l’énergie
électrique et de l’assainissement, propriété du Gabon, pour un prix
de 45 millions d'euros. Sous réserves de réalisation de conditions
suspensives, et de la signature du protocole par la SEEG, l’Etat
Gabonais et le Groupe Veolia se désisteront de l'arbitrage pendant
devant le CIRDI et renonceront réciproquement et définitivement à
toute demande et action concernant la convention de concession
résiliée par le Gabon.
Le 29 mars 2019, le CIRDI a constaté par sa sentence la fin de
la procédure d’arbitrage entre le Groupe et l’Etat Gabonais
permettant ainsi la réalisation du protocole transactionnel.
Au 31 décembre 2019, le Groupe a comptabilisé en résultat des
activités abandonnées le produit de l’indemnité perçue pour sa
totalité au cours de l’année 2019
LITUANIE
Les activités lituaniennes étaient comptabilisées en activités
abandonnées (contrat de Vilnius) et destinées à la vente (contrat
de Litesko) dans le cadre de la clôture au 31 décembre 2018. Les
derniers échanges intervenus au cours du 1er trimestre 2019 n'ont
pas permis de concrétiser un processus engageant de cession de ces
activités du Groupe. Par conséquent, au 31 décembre 2019, les
actifs et passifs de Litesko et le compte de résultat de Vilnius et
de Litesko ont été reclassés en activités poursuivies. Ce
reclassement a fait l’objet d’une publication de comptes retraités
de décembre 2018 afin d’assurer la comparabilité des périodes.
ARRET DES ACTIVITÉS EPC
Confronté à l’érosion des marges et au ralentissement de son
activité EPC (Engineering, Procurement, Construction), Veolia Water
Technologies (VWT) avait initié depuis plusieurs années une
réflexion sur ses activités la conduisant à réorienter sa stratégie
de développement dans les domaines des Technologies et des Services
et ainsi de réduire son exposition au métier "historique" de la
construction.
Début 2019, VWT a choisi d'accélérer sa transformation en
arrêtant l’activité EPC dans l'ensemble des géographies pour
privilégier les contrats dits d'EP (Engineering/Design et
Procurement à l’exclusion du génie civil ou de l’assemblage
électrique et mécanique).
En pratique, l'abandon de cette activité EPC a nécessité un long
processus de revue détaillée des modalités de sortie de chacun des
contrats existant (y compris appréciation des garanties de fin de
chantier) afin de piloter au mieux la fin des activités et de
minimiser l'exposition financière du Groupe. A cet effet, une
Business Unit spécifique a été créée avec un management et des
ressources propres. Le processus de revue contractuelle a été
finalisé sur le dernier trimestre 2019.
Compte tenu des caractéristiques de ce plan de sortie de
l'activité EPC, le Groupe a considéré la BU spécifique comme
répondant aux critères de la norme IFRS 5 sur les activités
abandonnées et a comptabilisé un résultat de -145 M€ présenté sur
la ligne « résultat des activités non-poursuivies ». Les résultats
2018 de l’activité EPC n’étant pas significatifs au titre des
activités poursuivies, aucun reclassement n’a été opéré sur le
compte de résultat consolidé de la période comparative
présentée.
B] Chiffres Cles
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 publié
31 décembre
2018 retraité (1)
31 décembre
2019
en courant
à change
constant
à périmètre et
change constants
Chiffre d’affaires
25 911,1
25 951,1
27 188,7
4,8%
4,3%
3,2%
EBITDA
3 392,0
3 842,9
4 021,8
4,7%
4,5%
4,8%
Marge d'EBITDA
13,1%
14,8%
14,8%
EBIT Courant (2)
1 604,0
1 643,7
1 730,4
5,3%
5,0%
8,9%
Résultat net courant – part du Groupe
674,9
672,0
759,8
13,1%
13,5%
Résultat Net part du groupe
439,3
440,6
624,9
41,8%
Résultat net courant – part du Groupe –
par action (non dilué) (2)
0,68
0,68
1,12
Résultat net courant – part du Groupe –
par action (dilué) (2)
0,65
0,65
1,07
Investissements industriels
-1 811
-2 268
-2 364
Free cash-flow net (3)
568
536
868
Endettement financier net (incl. Hybride
et dette de location IFRS 16)
-9 749
-11 564
-10 680
Ratio d’EFN
2,87x
3,01x
2,66x
- Les retraitements au 31 décembre 2018 concernent l’application
de la norme IFRS 16 et la réintégration des comptes de la Lituanie
présentés en ‘Résultat des activités non poursuivies’ en 2018.
- Y compris la quote-part de résultat net courant des
co-entreprises dans le prolongement des activités du Groupe et
entreprises associées.
- Les définitions des indicateurs sont données en annexe de ce
communiqué
Les principaux impacts de change sont les suivants :
Impacts de change au 31 décembre
2019
%
(M€)
(vs 31 décembre 2018 retraité)
Chiffre d’affaires
0,5%
122
EBITDA
0,2%
6
EBIT Courant
0,3%
5
Résultat net courant
-0,3%
-3
Endettement financier net
-0,6%
-64
C] Compte de Resultat
1. CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ DU GROUPE
Par segment, l’évolution du chiffre d’affaires, par
rapport au 31 décembre 2018 retraité, se détaille comme suit :
Variations 2018 / 2019
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
en courant
à change
constant
à périmètre et
change constants
France
5 499,3
5 611,5
2,0%
2,0%
1,8%
Europe, hors France
9 136,1
9 501,1
4,0%
4,1%
3,4%
Reste du monde
6 619,7
7 303,5
10,3%
8,7%
5,8%
Activités mondiales
4 665,5
4 733,8
1,5%
0,9%
0,8%
Autres
30,7
38,8
26,4%
-
-
Groupe
25 951,3
27 188,7
4,8%
4,3%
3,2%
- Chiffre d’affaires en hausse en France de +2,0% à change
constant par rapport au 31 décembre 2018 retraité: à change
constant, l’Eau est en progression de +2,1% et les Déchets de
+2,0%.
- Le chiffre d’affaires de l’Eau est en hausse de +2,1% par
rapport au 31 décembre 2018 retraité, sous l’effet de la
progression des volumes de +0,7% (-0,7% en 2018), une indexation
tarifaire en hausse (+1,4% en 2019 contre +0,7% en 2018) et une
hausse de l’activité travaux;
- L’activité Déchets est en augmentation de +2,0% à change
constant au 31 décembre 2019 par rapport au 31 décembre 2018
retraité : la baisse du prix des papiers recyclés (-32 millions
d’euros) est compensée par la progression de l’activité
construction et la dynamique commerciale
- L’Europe hors Franceest en progression de + 4,1% à
change constant par rapport au 31 décembre 2018 retraité, et
affiche une bonne dynamique dans la plupart des régions :
- Dans la zone Royaume-Uni / Irlande, le chiffre d’affaires de 2
297,7 millions d’euros est en hausse de +4,0% à change constant,
grâce à une hausse des volumes de déchets (+1,6%) et à la poursuite
d’un bon dynamisme commercial ; on observe dans la zone le maintien
d’un bon taux de disponibilité des PFI (93,8% en 2019 contre 94,6%
en 2018), ainsi qu’une bonne performance de l’activité de déchets
toxiques, de recyclage des plastiques et de stockage.
- En Europe Centrale et Orientale, le chiffre d’affaires
s’établit à 3 296,4 millions d’euros et croît de +4,5% à change
constant par rapport au 31 décembre 2018 retraité et de 8,6%
retraité de l’évolution contractuelle dans l’eau en République
Tchèque (SCVK), malgré un impact défavorable du climat (-29
millions d’euros), grâce à :
- dans l’Energie : des hausses des tarifs (+107 millions
d’euros);
- dans l’Eau : une progression des volumes d’eau facturés
(+3,6%), des hausses de tarifs dans la plupart des géographies de
la zone et une activité Travaux en progression en Hongrie et en
Roumanie.
- En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 2 737,8 millions
d’euros progresse de +1,1% à change constant par rapport au 31
décembre 2018 retraité. La croissance est principalement portée au
Benelux par la contribution de nouvelles acquisitions dans les
services industriels et le recyclage des plastiques. L’Allemagne,
principal pays contributeur au chiffre d’affaires (1 879 millions
d’euros) affiche une progression de son chiffre d’affaires de +1,1%
: des hausses tarifaires ayant permis de compenser la baisse du
prix de vente des papiers pour l’activité Déchets, mais l’énergie
est en recul, pénalisée par l’effet climat (-19,5 M€).
- Forte progression dans le Reste du Monde de 8,7%
à change constant par rapport au 31 décembre 2018 retraité:
- Le chiffre d'affaires de la zone Asie est en nette progression
de +16,2% à change constant, notamment grâce à la poursuite de la
forte croissance de la région Chine, Hong-Kong et Taiwan, dont le
chiffre d'affaires croît de +25,5% à change constant à 1 215
millions d'euros, porté :
-
à Hong-Kong par l’intégration des activités de Southa (activité
de services énergétiques aux bâtiments +53 millions d’euros) et à
la construction de l'extension du site de Greenvalley (+43 millions
d'euros);
-
en Chine par les bonnes performances des Déchets (incinération
de déchets dangereux, recyclage de plastiques avec l’intégration
des outils industriels de Huafei) qui compensent l'impact des
cessions dans les décharges ; dans l’énergie par la hausse des
ventes de chaleur liée à l’extension du réseau de Harbin et les
acquisitions 2018 et 2019 (notamment Das Linkin, Binzhou et Kedong
Heating) ainsi que par les bonnes performances dans l’eau
industrielle;
-
à Taiwan par l'acquisition d'Apollo (assainissement des sols +16
millions d'euros).
- A noter au Japon (+9%), la forte croissance organique des
activités dans l'eau municipale (+24 millions d'euros) et de
nombreux développements dans l’industrie (démarrage du projet
Lithium +15 millions d'euros).
- Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord s’établit à 2 168
millions d’euros soit une hausse de +1,2% à change constant. La
bonne performance des déchets dangereux avec de bonnes
disponibilités des outils de traitement (90% contre 87% en 2018),
une progression des volumes et une hausse des prix compensent la
baisse du chiffre d’affaire dans l’énergie pénalisé par un début et
une fin d’année très doux;
- Le chiffre d’affaires de la zone Pacifique est en progression
de +7,9% à change constant au 31 décembre 2019 porté par une hausse
des volumes collectés dans les déchets et le redémarrage de l’usine
de traitement d’eau de Sydney;
- Forte progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine
(+16,0% à change constant), portée principalement par les hausses
tarifaires en Argentine (liées à l’inflation) et l’acquisition de
Grupo Sala en Colombie, intégrée depuis le 1er mai 2018 (impact de
42 millions d’euros); la baisse de chiffre d’affaires liée à la fin
de certains contrats d’eau en Argentine et Colombie, et de déchets
au Mexique est compensée par des impacts volumes favorables au
Brésil (Déchets) et en Equateur (eau), ainsi que des gains de
nouveaux contrats au Chili et au Pérou;
- L’Afrique/Moyen-Orient est en hausse de +5,5% à change constant
grâce au développement commercial au Moyen-Orient dans les services
énergétiques et, au Maroc, à une progression des volumes vendus,
l’augmentation des tarifs compensant la baisse de l’activité
travaux.
- Activités mondiales : le chiffre d’affaires est en
progression de +0,9% à change constant par rapport au 31 décembre
2018 retraité:
- L’activité Déchets dangereux en Europe affiche une forte
croissance de +4,6% à change constant grâce aux hausses de prix sur
les incinérateurs (+5%) et à une progression des volumes
traités(+2,8%);
- L’activité de Veolia Water Technologies est en retrait de -7,6%
à change constant par rapport à l’année 2018 suite au recentrage de
ses activités. Le montant de prise de commandes de Veolia Water
Technologies enregistré en 2019 (2 149 millions d’euros) progresse
de +25% par rapport au 31 décembre 2018 (1 721 millions d’euros)
grâce aux projets d’unités de dessalement au Moyen-Orient (Umm Al
Quwain, Rabig et Al Durr). La Sade est en hausse de +7,1% à change
constant avec une activité qui reste bien orientée dans les Travaux
en France et dans les Telecoms (déploiement de la fibre par les
principaux opérateurs) et un recentrage à l’international qui se
poursuit.
L’évolution du chiffre d’affaires entre 2018 et 2019 peut
s’analyser comme suit par principaux effets :
L’effet change de +122 millions d’euros (0,5% du chiffre
d’affaires) reflète principalement la variation du dollar américain
(+127 millions d’euros), du yen japonais (+35 millions d’euros), du
dirham marocain (+20 millions d’euros), de la livre sterling (+19
millions d’euros), du peso argentin (-78 millions d’euros) et du
dollar australien (-20 millions d’euros).
L’effet périmètre de +282 millions d’euros s’explique par
:
- des opérations réalisées en 2018 : intégration de Grupo Sala en
Colombie +42 millions d’euros, HCI en Belgique +37 millions
d’euros, actifs industriels de PPC en Slovaquie +31 millions
d’euros, 3 centrales de cogénération en Hongrie +22 millions
d’euros; cession des services industriels aux Etats-Unis en février
2018 - 11 millions d’euros, cession de ScVK en République Tchèque
et intégration de SCS dans le cadre de ce nouveau contrat d’eau
pour un montant net de -130 millions d’euros;
- des opérations réalisées en 2019 dont l’acquisition de Southa à
Hong-Kong pour un montant de 53 millions d’euros, de Huafei en
Chine +50 millions d’euros, de Levice en Slovaquie +35 millions
d’euros, de Renascimento au Portugal +23 millions d’euros et de
Apollo à Taïwan +16 millions d’euros.
L’impact du prix des énergies et des matières recyclées
s’élève à +58 millions d’euros avec notamment une augmentation du
prix des énergies de +134 millions d’euros (principalement en
Europe du nord et Europe centrale et orientale) compensée par une
baisse des prix des matières recyclées (-76 millions d’euros
d’impact global sur les matières recyclées dont -67 millions
d’euros sur le papier, -13 million d’euros sur les métaux et +21
millions d’euros sur le plastique).
La dynamique commerciale connaît une amélioration significative
(effet Commerce / Volumes) à +481 millions d’euros avec
notamment :
- Une hausse des volumes de +269 millions d’euros, en lien
avec la croissance des volumes de déchets (France, Royaume-Uni,
Amérique du Nord, Pacifique) et dans l’Energie en Asie (extension
réseaux chaleur). Dans l’Eau, la hausse des volumes (+0,6%)
particulièrement dans le Pacifique (redémarrage de l’usine de
Sydney) et au Maroc (2,5%) est compensée par une baisse en Europe
du Nord (-4,8%);
- Un effet commerce de +111 millions d’euros, avec dans
l’eau de nombreux gains de contrats en Asie (dont Chine dans l’eau
industrielle et l’énergie industrielle et Japon dans l’eau
municipale) dans les déchets en Amérique du Nord (déchets
dangereux) et dans l’énergie en Italie, Espagne, Portugal et au
Moyen-Orient;
- Une contribution des activités de construction à hauteur
de +101 millions d’euros avec une hausse des travaux sur les outils
de traitement en France (eau et déchets), en Europe centrale et
orientale et en Asie qui compense la baisse de l’activité travaux
chez VWT;
Impact du climat dans l’Energie de -68 millions d’euros
(impact défavorable en Europe du Nord, en Europe Centrale et en
Amérique du Nord).
Les effets prix favorables (+332 millions d’euros) sont
liés principalement à des indexations tarifaires positives dans
l’eau en France et en Europe centrale et orientale ainsi que dans
les déchets en France, au Royaume-Uni, en Europe du Nord et en
Amérique latine.
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 27 188,7
millions d’euros au 31 décembre 2019 contre 25 951,3 millions
d’euros au 31 décembre 2018 retraité, soit une progression de
+4,3% à change constant et +3,2% en organique. Hors activité
Travaux (2) et hors impact du prix des énergies, le chiffre
d’affaires progresse de +3,4% (+ 2,1% au quatrième trimestre, après
+ 3,7% au troisième trimestre, +4,4% au second trimestre et +3,6%
au premier trimestre).
L’évolution du chiffre d’affaires par trimestre s’établit
de la façon suivante :
Variation à change constant
1er trimestre
2019
2ème trimestre
2019
3ème trimestre
2019
4ème trimestre
2019
France
2,8%
5,0%
0,5%
0,1%
Europe, hors France
4,7%
7,2%
4,1%
1,1%
Reste du monde
6,6%
9,0%
9,0%
10,1%
Activités mondiales
4,7%
2,6%
-0,2%
-2,6%
Groupe
4,8%
6,3%
3,8%
2,6%
Le quatrième trimestre est marqué par une forte croissance du
chiffre d’affaires qui s’établit à +2,6% à change constant et +1,7%
en croissance organique. En France, l’activité Eau est marquée par
une hausse des volumes de 0,7% et une hausse des prix de 1,4%, le
ralentissement de la croissance en France s’explique donc par
l’activité Déchets avec une poursuite de la baisse des prix des
matières recyclées. En Europe hors France, le Royaume-Uni et
l’Europe du Sud conservent une bonne dynamique contrairement à
l’Europe Centrale et Orientale dont la croissance plus modérée est
due à un effet climat défavorable dans l’activité Energie. En
Europe du Nord, on note l’effet négatif du climat doux ainsi que la
baisse du prix du papier. La croissance reste très soutenue dans le
Reste du Monde (+10%, notamment en Asie et dans le Pacifique avec
des taux de croissance respectifs de +24,9% et +14,5%). Le repli de
l’activité Travaux explique le ralentissement des activités
mondiales au quatrième trimestre malgré la poursuite d’une forte
croissance des déchets dangereux.
____________________________
(2) Les Travaux concernent les activités ingénierie et
construction du Groupe (principalement chez Veolia Water
Technologies et la SADE), ainsi que les travaux réalisés dans le
cadre des contrats d’exploitation.
Par métier, l’évolution du chiffre d’affaires par rapport
au 31 décembre 2018 retraité se détaille comme suit :
Variations 2018 / 2019
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
en courant
à change
constant
à périmètre et
change constants
Eau
8 053,3
8 319,7
3,3%
2,0%
3,0%
Déchets
9 598,6
10 166,7
5,9%
5,9%
3,7%
Energie
5 458,6
5 879,9
7,7%
7,5%
4,3%
Construction
2 840,8
2 822,4
-0,6%
-1,2%
-1,2%
Groupe
25 951,3
27 188,7
4,8%
4,3%
3,2%
Eau
Le chiffre d’affaires de l’Eau
est en progression à +2,0% à change constant, et de +3,0% à
périmètre et change constants par rapport au 31 décembre 2018
retraité. Cette évolution s’explique par :
■ un impact volume / développement commercial
favorable (+0,7%), dû aux développements commerciaux dans le Reste
du Monde (principalement en Asie), une hausse des volumes en France
(+0,7%) et dans le Pacifique (Usine de Sydney) et en Afrique
Moyen-Orient (Maroc);
■ un effet prix positif de +0,9% lié aux
hausses de tarifs notamment en Europe Centrale, en Amérique latine,
en Afrique et Moyen-Orient (Maroc) ainsi qu’à de meilleures
indexations tarifaires en France (+1,4% contre +0,7% au 31 décembre
2018).
Déchets
Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets est en progression
de +5,9% à change constant par rapport au 31 décembre 2018 retraité
(+3,7% à périmètre et change constants) en lien avec :
- un impact périmètre (+2,2%) lié aux acquisitions en Europe du
Nord, en Asie (Chine) et en Amérique latine (Colombie et
Equateur);
- un effet commerce et volumes de +1,5%, lié à la hausse des
volumes traités notamment au Royaume-Uni, en Allemagne, en Amérique
du Nord, en Australie, à la forte croissance des volumes de déchets
dangereux traités (+4,9%), ainsi qu’à un niveau élevé de taux de
renouvellement de contrats;
- un effet prix positif de +2,4% (notamment en France, au
Royaume-Uni, en Allemagne, en Amérique du Nord, en Amérique Latine
et dans les déchets dangereux);
- l’impact négatif (-76 millions d’euros) des prix des matières
recyclées, le recul des prix du papier en Europe étant
partiellement compensé par les hausses de prix du plastique.
Energie
Le chiffre d’affaires de l’activité Energie est en hausse de
+7,5% à change constant par rapport au 31 décembre 2018 retraité
(+4,3% à périmètre et change constants). Cette évolution s’explique
essentiellement par :
- un effet prix en hausse (+1,6%) avec une forte hausse des prix
de vente de chaleur et d’électricité en Europe centrale
principalement;
- la progression des volumes d’énergie vendue et les gains de
contrats notamment d’efficacité énergétique en Europe du Sud, aux
Etats-Unis, en Chine;
- un effet climat légèrement négatif (soit -0,9%) en Europe
Centrale et Orientale et aux Etats-Unis.
Construction
Le chiffre d’affaires est en baisse de -1,2% à change constant
par rapport au 31 décembre 2018 retraité. Cette diminution est
expliquée par :
- un chiffre d’affaires de VWT de 1 501 millions d’euros en
diminution de -7,6% à change constant;
- une hausse des activités de SADE de +7,1% à change constant
avec un chiffre d’affaires de 1 322 millions d’euros, expliquée par
un bon niveau d'activité en France dans les travaux et les
Telecoms.
2. EBITDA
Au 31 décembre 2019, l’EBITDA consolidé du Groupe s’élève à 4
021,8 millions d’euros, soit une augmentation de +4,5% à change
constant par rapport au 31 décembre 2018 retraité. Le taux de marge
reste stable à 14,8% en décembre 2019.
L’évolution de l’EBITDA par segment est la suivante :
Variations 2018 / 2019
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
en courant
à change
constant
France
899,5
899,7
0,0%
0,0%
Taux de marge EBITDA
16,4%
16,0%
Europe, hors France
1 471,8
1 501,2
2,0%
2,1%
Taux de marge EBITDA
16,1%
15,8%
Reste du monde
1 062,4
1 160,5
9,2%
8,2%
Taux de marge EBITDA
16,0%
15,9%
Activités mondiales
360,9
396,2
9,8%
10,6%
Taux de marge EBITDA
7,7%
8,4%
Autres
48,3
64,2
Groupe
3 842,9
4 021,8
4,7%
4,5%
Taux de marge EBITDA
14,8%
14,8%
■ En France, l’EBITDA est stable :
- dans les métiers de l’Eau, bonne progression de l’EBITDA,
supérieure à celle du chiffre d’affaires, grâce à des effets
volumes favorables et des gains d’efficacité accrus et en
particulier à l’impact en année pleine du plan de départ initié
l’an dernier, qui compensent le pincement de prix;
- dans les Déchets, baisse de l’EBITDA consécutive à la poursuite
de la baisse des cours des papiers recyclés (baisse du prix moyen
de vente des papiers, cartons recyclés de -19%), à des surcoûts
d’assurance et de maintenance que compense partiellement la hausse
des prix dans la collecte de déchets industriels.
■ La progression de l’EBITDA en Europe hors France
s’explique par la combinaison de plusieurs effets :
- En Europe Centrale et Orientale, hausse de l’EBITDA (hors effet
de l’évolution contractuelle ScvK) portée par des hausses
tarifaires et les actions de performance;
- Très bonne performance opérationnelle et commerciale au
Royaume-Uni;
- La progression de l’EBITDA de l’Europe du Nord est liée à la
poursuite des petites opérations de périmètre dans les Déchets, à
la bonne tenue des activités de déchets en Allemagne, à la
poursuite de gains d’efficacité opérationnelle, partiellement
compensés par des difficultés opérationnelles au Pays-Bas (incendie
survenu dans un centre de tri).
■ Forte croissance de l’EBITDA dans le Reste du monde
:
- Baisse de l’EBITDA en Amérique du Nord : essentiellement liée à
la baisse des prix et un climat moins favorable (hiver 2018
excessivement froid) dans l’Energie, partiellement compensé par une
progression des activités toxiques (en volume et en prix)
- Progression de l’EBITDA en Amérique Latine, notamment grâce à
l’impact dans les déchets de Grupo Sala en Colombie (intégrée
depuis le 1er mai 2018) et Gadere en Equateur et aux augmentations
tarifaires en Argentine et Colombie;
- Forte croissance de l’EBITDA en Asie liée à la forte
progression du chiffre d’affaires, en particulier en Chine, porté
par la montée en puissance des installations de traitement de
déchets dangereux et de bonnes performances dans l'Energie et l’Eau
industrielle, et l’acquisition d’activité de déchets dangereux en
Inde;
- Croissance également en Australie, qui bénéficie notamment du
redémarrage de la station de traitement des eaux usées de
Sydney.
■ Bonne progression de l’EBITDA dans le segment Activités
mondiales :
- Poursuite de la très bonne performance des déchets dangereux en
Europe;
- Amélioration de la profitabilité de la Sade liée à des gains
d’efficacité opérationnelle et à une progression de la marge sur
l’activité travaux en France et dans les Telecoms et le
redressement des activités internationales.
Par effet, l’évolution de l’EBITDA entre 2018 et 2019
peut s’analyser comme suit :
L’impact change sur l’EBITDA est positif et s’élève à + 6
millions d’euros. Il reflète principalement les variations du
dollar américain (+14 millions d’euros), de la livre sterling (+3
millions d’euros), du dirham marocain (+2 millions d’euros), du
peso argentin (-11 millions d’euros) et du dollar australien (-3
millions d’euros).
L’effet périmètre de -12 millions d’euros concerne
principalement les développements réalisés en 2019, notamment
l’intégration des actifs industriels de Levice, de Renascimento au
Portugal, de Southa à Hong-Kong et des actifs industriels d’Apollo
à Taïwan et les acquisitions de 2018 en Colombie (Grupo Sala), en
Belgique (HCI), en Slovaquie (PPC) et en Hongrie (centrales de
cogénération) et de la cession de ScvK (-71 millions d’euros).
Les effets commerce et volumes sont favorables à hauteur
de +91 millions d’euros en raison d’un bon dynamisme commercial sur
toutes les activités.
L’impact climat énergie de -17 millions d’euros (-29
millions d’euros au 31 décembre 2018) se détériore sur le quatrième
trimestre notamment par un effet très défavorable en Europe
Centrale et Orientale.
Les prix des énergies et des matières recyclées ont un
impact défavorable sur l’EBITDA mais en nette amélioration par
rapport à 2018 : - 53 millions d’euros (contre -69 millions d’euros
au 31 décembre 2018) dont -23 millions d’euros dans l’Energie, avec
une répercussion progressive des coûts des combustibles et du CO2
dans le prix des énergies vendues, et -30 millions d’euros (contre
-16 millions d’euros au 31 décembre 2018) dans les déchets avec des
prix des papiers recyclés toujours en baisse en Europe.
L’impact pincement de prix est de –85 millions d’euros,
en amélioration par rapport au 31 décembre 2018 (-130 millions)
grâce à des indexations tarifaires en augmentation dans l’Eau et
les Déchets.
La contribution des plans d’économies de coûts s’élève à
+248 millions d’euros, en avance par rapport à la prévision
annuelle de 220 millions d’euros. Elle porte principalement sur
l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 57%), et les achats
(29%), et concerne l’ensemble des géographies : la France (28%),
l’Europe hors France (30%), le Reste du monde (29%), les Activités
mondiales (11%) et le Siège (2%).
3. EBIT Courant
L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 31 décembre 2019 s’établit
à 1 730,4 millions d’euros, en progression de +5,0% à change
constant par rapport au 31 décembre 2018 retraité.
Les éléments de passage de l’EBITDA à l’EBIT Courant au 31
décembre 2019 versus 31 décembre 2018 retraité sont les suivants
:
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
EBITDA
3 842,9
4 021,8
Dépenses de renouvellement
-279,8
-280,3
Amortissements (*)
-2 116,8
-2 192,8
Provisions, juste valeur et autres
81,9
51,8
Quote-part du résultat net courant des
co-entreprises et entreprises associées
115,6
129,8
EBIT Courant
1 643,7
1 730,4
(*) Y compris remboursement des actifs financiers opérationnels
(AFO).
L’amélioration de l’EBIT Courant à change constant est le reflet
:
- de la croissance de l’EBITDA;
- d’un niveau de charges d’amortissement de 2 057 millions
d’euros en hausse de +3,5% à change constant liées en particulier
aux petites acquisitions réalisées;
- d’une progression de la contribution des entités mises en
équivalence notamment en Asie (Chine + 21% à change constant) et en
Europe du Nord (démarrage de l’usine de Kilpilahti en
Finlande).
L’effet change sur l’EBIT Courant est positif de +5 millions
d’euros et reflète principalement la variation du dollar américain
(+8 millions d’euros), du Renminbi chinois (+2 millions d’euros) et
de la livre sterling (+2 millions d’euros) que compense la
variation défavorable du peso argentin (-7 millions d’euros).
Les coûts commerciaux, généraux et administratifs impactant
l’EBIT Courant passent de 2 759 millions au 31 décembre 2018
retraité à 2 769 millions d’euros au 31 décembre 2019, soit une
hausse de +0,4% en courant (+1,0% à change constant). Le ratio
coûts commerciaux, généraux et administratifs sur le chiffre
d’affaires est en forte diminution et passe de 10,6% au 31 décembre
2018 retraité à 10,2% au 31 décembre 2019. Cette baisse constatée
est le reflet de la poursuite du plan de réduction des coûts et de
ses impacts sur les coûts de structure du Groupe.
L’évolution de l’EBIT Courant est la suivante :
Variations 2018 / 2019
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
en courant
à change
constant
France
121,4
164,9
35,8%
35,8%
Europe, hors France
736,0
694,2
-5,7%
-5,5%
Reste du monde
638,0
695,8
9,1%
7,7%
Activités mondiales
151,6
193,5
27,6%
29,4%
Autres
-3,3
-18,1
n/a
n/a
Groupe
1 643,7
1 730,4
5,3%
5,0%
4. Résultat financier COURANT
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
Coût de l'endettement financier net
(1)
-413,9
-440,5
Gains nets / Pertes nettes sur les prêts
et créances
14,0
13,1
Résultat sur actifs disponibles à la
vente
4,6
3,4
Actifs et passifs évalués à la juste
valeur par le résultat
-0,1
0,3
Résultat de change
-10,6
-4,4
Désactualisation des provisions
-30,4
-31,3
Intérêts sur passif du domaine concédé
-94,2
-81,3
Intérêts sur dettes locatives IFRS 16
-45,5
-40,8
Autres
-33,5
-38,0
Autres revenus et charges financiers
courants (2)
-195,7
-179,0
Plus ou moins-value de cessions
financières (*)
3,6
23,9
Résultat financier courant
(1)+(2)
-606,0
-595,8
(*) Y compris frais de cessions
financières
Coût de l’endettement financier net
Le coût de l'endettement financier net s’établit à -440,5
millions d'euros au 31 décembre 2019, versus -413,9 millions
d'euros au 31 décembre 2018 retraité ; l’augmentation provient
notamment de la hausse du coût de la dette en devise (croissance du
Groupe, hors zone euro et écartement du différentiel
euro-devise).
Le taux de financement
s'établit ainsi à 4,19% au 31 décembre 2019 contre 4,18% au 31
décembre 2018 retraité, malgré la baisse du taux de financement de
la dette obligataire Euro, passant de 2,65% au 31 décembre 2018 à
2,49% au 31 décembre 2019.
Autres revenus et charges financiers
Les autres revenus et charges financiers courants s’élèvent à
-179,0 millions d’euros au 31 décembre 2019, contre -195,7 millions
d’euros au 31 décembre 2018 retraité.
Ils incluent les intérêts sur passifs du domaine concédé (IFRIC
12) pour -81,3 millions d’euros et les effets de désactualisation
des provisions pour -31,3 millions d’euros, les intérêts sur
IFRS16.
Les plus-values sur cessions financières comptabilisées sur
l’année 2019 s’élèvent à 301,9 millions d’euros et comprennent la
plus-value sur la cession de ses réseaux de chaleur et de froid aux
Etats-Unis le 30 décembre 2019 pour un montant de 269 millions
d’euros avant impôt.
5. CHARGE D’IMPÔT COURANTE
La charge d’impôt courante s’élève à -227,6 millions d’euros au
31 décembre 2019, contre -203,6 millions d’euros au 31 décembre
2018 retraité.
Le taux d’impôt courant au 31 décembre 2019 est stable à 22,6%
(versus 22,1% au 31 décembre 2018 retraité*) après retraitement des
éléments non courants du résultat des entités contrôlées.
(*) Taux d’impôt 2018 publié 22,1%
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
Résultat avant impôt - Eléments
courants (a)
1 037,7
1 134,7
Dont quote-part de résultat net des
co-entreprises et entreprises associées (b)
115,6
129,8
Résultat avant impôt retraité -
Eléments courants : (c)=(a)-(b)
922,1
1 004,9
Charge d'impôt courante (d)
-203,6
-227,6
Taux d'impôt courant sur les éléments
du compte de résultat (d)/(c)
22,1%
22,6%
6. RÉSULTAT NET COURANT / RÉSULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIÉTAIRES DE LA SOCIÉTÉ MÈRE
Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la
société mère s’établit à 760 millions d’euros au 31 décembre
2019 contre 672 millions d’euros au 31 décembre 2018 retraité. Hors
plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôts et
minoritaires, le résultat net courant attribuable aux propriétaires
de la société mère est en augmentation de 8,8% à change constant, à
734,2 millions d’euros contre 676,5 millions d’euros au 31 décembre
2018 retraité.
La part du résultat attribuable aux participations ne donnant
pas le contrôle représente 135,7 millions d’euros au 31 décembre
2019 contre 167,3 millions d’euros au 31 décembre 2018
retraité.
Le résultat net attribuable aux propriétaires de la société mère
est de 625 millions d'euros au 31 décembre 2019 contre 441 millions
d'euros au 31 décembre 2018 retraité.
Compte tenu du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au
31 décembre 2019 qui s’élève à 553,4 millions en non dilué, et
578,5 millions en dilué, versus 551,1 millions en non dilué, et
575,9 millions en dilué au 31 décembre 2018, le résultat net
attribuable aux propriétaires de la société mère par action au 31
décembre 2019 ressort à 1,12 euro en non dilué et 1,07 euro en
dilué, contre 0,68 euro en non dilué et 0,65 euro en dilué au 31
décembre 2018 retraité. Le résultat net courant par action
attribuable aux propriétaires de la société mère au 31 décembre
2019 ressort à 1,37 euros en non dilué et 1,31 euros en dilué,
contre 1,22 euros en non dilué et 1,17 euros en dilué au 31
décembre 2018 retraité.
L’effet dilutif pris en compte dans le calcul du résultat net
par action concerne les obligations à option de conversion et/ou
d’échange en actions nouvelles et/ou existantes émises en septembre
2019 à échéance 1er janvier 2025, ainsi que les programmes de Plan
d’Attribution d’Actions de Performance et Plan d’Attribution
Gratuite d’Actions mis en place respectivement au 1er juillet 2018
à échéance mai 2021 et au 24 juillet 2019 à échéance avril
2022.
Au 31 décembre 2019 la formation du résultat net
attribuable aux propriétaires de la société mère est la suivante
:
(en millions d’euros)
Courant
Non
courant
Total
EBIT
1 730,4
-265,6
1 464,8
Coût de l'endettement financier net
-440,5
-
-440,5
Autres revenus et charges financiers
-155,1
301,9
146,8
Résultat avant impôts
1 134,8
36,3
1 171,1
Charge d'impôts sur les sociétés
-227,6
-70,9
-298,5
Résultat net des autres sociétés mises en
équivalence
-
-
-
Résultat net des activités non
poursuivies
-
-111,9
-111,9
Part des participations ne donnant pas le
contrôle
-147,3
11,6
-135,7
Résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère
759,8
-134,9
624,9
Les autres revenus et charges financiers non courants
comprennent à fin décembre 2019 les plus-values nettes de frais de
cession avant impôt liées aux ventes de la participation résiduelle
de 30% dans Transdev Group et des réseaux de chaleur et de froid du
Groupe aux Etats-Unis.
La charge d’impôt sur les sociétés non courante comprend les
impôts liés aux charges et aux plus-values financières non
courantes.
Le résultat net des activités non poursuivies comprend à fin
décembre 2019 l’impact en résultat de la sortie du Gabon pour 33,4
millions d’euros ainsi que l’arrêt des activités EPC de Veolia
Water Technologies pour -145,2 millions d’euros.
Au 31 décembre 2018 retraité, le résultat net attribuable
aux propriétaires de la société mère s’établissait de la façon
suivante :
(en millions d’euros)
Courant
Non
courant
Total
EBIT
1 643,7
-184,5
1 459,3
Coût de l'endettement financier net
-413,9
-
-413,9
Autres revenus et charges financiers
-192,1
-
-192,1
Résultat avant impôts
1 037,7
-184,5
853,3
Charge d'impôts sur les sociétés
-203,6
4,7
-198,9
Résultat net des autres sociétés mises en
équivalence
-
-
-
Résultat net des activités non
poursuivies
-
-46,4
-46,4
Part des participations ne donnant pas le
contrôle
-162,1
-5,2
-167,3
Résultat net attribuable aux
propriétaires de la société mère
672,0
-231,4
440,6
Le tableau de passage de l’EBIT Courant au résultat opérationnel
tel qu’il figure au compte de résultat est le suivant :
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
EBIT Courant
1643,7
1 730,4
Charges de restructuration
-120,5
-126,9
Dépréciations, charges et autres
provisions non courantes
-35,8
-105,2
Frais de personnel – paiements en
actions
-17,4
-21,4
Coûts d’acquisition de titres avec ou sans
prise de contrôle
-10,8
-12,1
Total des éléments non courants
-184,5
-265,6
Résultat opérationnel après QPRN des
entités mises en équivalence
1459,2
1 464,8
Les charges de restructuration au 31 décembre 2019 sont liées
principalement aux coûts de restructuration des Activités Mondiales
(-62,5 millions d’euros). Par ailleurs, l’application de la norme
IFRS 2 conduit à reconnaître une charge de -21,4 millions au titre
des coûts générés par la politique d’association des salariés à la
performance du Groupe.
D] Financement
Le tableau ci-après récapitule la variation de l’Endettement
Financier Net et du free cash-flow net :
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
EBITDA
3 842,9
4 021,8
Investissements industriels nets de
cession
-2 189,5
-2 201,4
Variation BFR opérationnel
60,1
208,9
Dividendes reçus des entités mises en
équivalence et des co-entreprises
115,0
97,9
Dépenses de renouvellement
-279,8
-280,3
Autres charges non courantes et charges de
restructuration
-262,6
-154,8
Intérêts sur passifs du domaine concédé
(I12)
-94,2
-81,3
Intérêts sur droit d'usage (IFRS 16)
-45,5
-40,8
Eléments financiers (intérêts versés
courants et capacité d’autofinancement financière)
-417,3
-459,8
Impôts payés
-192,7
-241,8
Free cash-flow net, avant versement du
dividende, investissements financiers et cessions
financières
536,4
868,5
Dividendes versés
-659,7
-661,1
Investissements financiers nets
-286,4
871,0
Variation des créances et autres actifs
financiers
-20,2
-27,1
Emissions / remboursement de titres super
subordonnés
0,0
-5,5
Augmentation de capital
11,3
17,8
Free cash-flow
-418,7
1 063,7
Effets de change et autres variations
-67,3
-180,1
Remboursement Hybride
-1 452,0
0,0
Variation
-1 938,5
883,6
Endettement Financier Net à
l’ouverture
-9 625,5
-11 564,0
Endettement Financier Net à la
clôture
-11 564,0
-10 680,4
Le Free cash-flow net avant versement de dividendes et
investissements financiers nets s’établit à 868,5 millions d’euros
au 31 décembre 2019 (versus 536,4 millions d’euros au 31 décembre
2018 retraité).
L’évolution du free cash-flow net par rapport au 31 décembre
2019 retraité reflète :
- une progression de l’EBITDA ;
- une augmentation des investissements
industriels nets en hausse de +0,5% à 2 201 millions d’euros,
comprenant :
• des investissements de maintenance à hauteur de 1 273 millions
d’euros (soit 5% du chiffre d’affaires), ces investissements
comprennent 400 millions d’euros à titre de droit d’usage
IFRS16;
• des investissements de croissance sur le portefeuille existant
de 729 millions d’euros (contre 706 millions au 31 décembre 2018
retraité);
• une hausse des investissements discrétionnaires qui s’élèvent
à 362 millions d’euros en augmentation de +53 millions d’euros
versus 2018 en lien avec une forte croissance des projets de
développement en Asie.
- une nouvelle réduction du BFR opérationnel
de -209 millions d’euros (en dépit de la hausse du chiffre
d’affaires) après une baisse de -60 millions d’euros en 2018;
- une diminution des autres charges de
restructuration et non courantes de 155 millions d’euros
principalement liée aux coûts de départ en 2018 dans l’Eau
France.
Au global, l’Endettement financier net s'établit à 10 680
millions d'euros, contre 11 564 millions d’euros au 31 décembre
2018 (incluant un remboursement de l’hybride en avril 2018 de 1 452
millions d’euros).
Outre l’évolution du free cash-flow net, l’endettement financier
net comprend 619 millions d’investissements financiers (y compris
frais d’acquisition et endettement entrant) et incluent notamment
les impacts des acquisitions de la société Levice en Slovaquie (71
millions d’euros), Renascimento au Portugal (39 millions d’euros),
Huafei en Chine (28 millions d’euros), Southa à Hong-Kong, R&E
en Corée (29 millions d’euros chacun) et Stericycle au Chili (27
millions d’euros) et la cession financière des réseaux de chaleur
et de froid aux Etats-Unis pour un montant de 1,25 milliard de
dollars américains.
L’Endettement financier net est par ailleurs impacté par un
effet de change défavorable de -64 millions d’euros au 31 décembre
2019 par rapport au 31 décembre 2018.
1. INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS ET
FINANCIERS
1.1 Investissements industriels
Le volume total des investissements industriels bruts, y compris
nouveaux actifs financiers opérationnels, réalisés par le Groupe
s’est élevé à -2 364 millions d’euros au 31 décembre 2019, contre
-2 268 millions d’euros au 31 décembre 2018 retraité.
Les investissements industriels par segment, hors activités non poursuivies, varient
de la façon suivante :
31 décembre 2019, en millions d’euros
Maintenance et
défense du portefeuille (1)
Croissance
discrétionnaire
Total investissements
industriels bruts (2)
Cessions
industrielles
Total investissements
industriels nets
France
468
15
483
46
437
Europe, hors France
708
102
810
60
749
Reste du monde
532
231
763
35
727
Activités mondiales
268
15
283
21
262
Autres
26
0
26
0
26
Groupe
2 002
362
2 364
163
2 201
(1) Dont investissements de maintenance à hauteur de 1 273
millions d’euros (y compris location IFRS16 de 400 millions
d’euros), et investissements de défense du portefeuille à hauteur
de 729 millions d’euros. (2) Dont nouveaux actifs financiers
opérationnels à hauteur de -178 millions d’euros.
31 décembre 2018 retraité, en millions
d’euros
Maintenance et
défense du portefeuille (1)
Croissance
discrétionnaire
Total investissements
industriels bruts (2)
Cessions
industrielles
Total investissements
industriels nets
France
434
34
468
31
437
Europe, hors France
788
58
846
19
828
Reste du monde
492
207
699
10
689
Activités mondiales
221
10
231
19
211
Autres
24
0
24
0
24
Groupe
1 959
309
2 268
79
2 189
(1) Dont investissements de maintenance à hauteur de 1 253
millions d’euros, et investissements de défense du portefeuille à
hauteur de 706 millions d’euros. (2) Dont nouveaux AFO à hauteur de
-159 millions d’euros.
A change constant, les investissements industriels bruts sont
stables par rapport au 31 décembre 2018 retraité, malgré
l’accélération des investissements industriels de croissance
discrétionnaires par rapport au 31 décembre 2018 retraité (+17%).
Ces investissements concernent principalement :
- En France, des investissements discrétionnaires pour 15
millions d’euros dans les Déchets (modernisation de centre de tri
et outils de traitement);
- 68 millions d’euros de nouveaux raccordements des réseaux
d’eau et de chaleur et extension de réseaux d’eau en Europe
Centrale;
- 30 millions d’euros en Europe du Nord notamment dans les
déchets en Allemagne;
- Dans le Reste du Monde 206 millions d’euros couvrant la
construction de 6 unités de traitement de déchets toxiques en Chine
et à Singapour, l’extension de réseaux de chaleur dans l’Energie en
Chine, l’amélioration de l’usine d’Ankleswar en Inde ainsi que des
investissements au titre d’un contrat industriel en Corée.
1.2 Investissements et cessions financiers
Les investissements financiers s’élèvent à 619 millions d’euros
au 31 décembre 2019 (y compris frais d’acquisition et endettement
entrant) et incluent notamment les impacts des acquisitions de la
société Levice en Slovaquie (71 millions d’euros), Renascimento au
Portugal (39 millions d’euros), Huafei en Chine (28 millions
d’euros). Ces investissements intègrent également le rachat de la
part minoritaire d’un des actifs du réseau de chaleur et de froid
aux Etats-Unis (114 millions de dollars américains) cédé en fin
d’année (cf infra). Au 31 décembre 2018 retraité, les
investissements financiers (786 millions d’euros, y compris
endettement financier net des entités entrantes) concernaient
principalement les impacts des acquisitions de Grupo Sala en
Colombie (168 millions d’euros), du groupe PPC en Slovaquie (135
millions d’euros), de minoritaires de la société Veolia Energie
Ceska Republika a.s. en République Tchèque (85 millions d’euros) et
de la société HCI en Belgique (43 millions d’euros).
Les cessions financières s’élèvent à 1 490 millions d’euros au
31 décembre 2019 (y compris frais de cession) et comprennent
notamment la cession des réseaux de chaleur et de froid aux
Etats–Unis pour un montant de 1,1 milliard d’euros, la cession de
Transdev Group pour 334 millions d’euros et la cession de la
participation dans la société Foshan (centre d’enfouissement en
Chine) pour un montant de 49 millions d’euros. Au 31 décembre 2018,
les cessions financières (479 millions d’euros) comprenaient
essentiellement les cessions d’activités de services industriels
aux Etats-Unis (96 millions d’euros), la cession de 25% de la
participation dans la société BVAG (146 millions d’euros) et les
cessions partielles ou totales des sociétés PVK (69 millions
d’euros) et ScvK (75 millions d’euros) en République Tchèque.
2 .BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
OPÉRATIONNEL
La variation du Besoin en Fonds de Roulement Opérationnel (hors
activités non poursuivies) s’élève à 209 millions d’euros au 31
décembre 2019, contre 60,1 millions d’euros au 31 décembre 2018
retraité. En 2019, le programme d’affacturage du Groupe a conduit
ce dernier à monétiser 694 millions d’euros de créances, contre 620
millions d’euros en 2018.
Le BFR Opérationnel constitue au 31 décembre 2019 une ressource
de 1 179 millions d’euros (+294 millions d’euros d’augmentation par
rapport au 31 décembre 2018).
3. FINANCEMENT EXTERNE
3.1 Structure de l’endettement financier net
L’endettement financier net après couverture au 31 décembre 2019
est à taux fixe à hauteur de 96% et à taux variable à hauteur de
4%.
La maturité moyenne de l’endettement financier net s’établit à
6,9 ans au 31 décembre 2019 contre 7,5 ans au 31 décembre 2018.
3.2 Position de liquidité du Groupe
Le détail des liquidités dont le Groupe dispose au 31 décembre
2019 est le suivant :
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
Veolia Environnement :
Crédit syndiqué non tiré
3 000,0
3 000,0
Lignes de crédit bilatérales MT non
tirées
925,0
1 000,0
Lignes de crédit bilatérales CT non
tirées
-
100,0
Ligne de lettres de crédit
64,7
86,8
Trésorerie et équivalents de trésorerie
(1)
3 510,6
4 635,5
Filiales :
Trésorerie et équivalents de trésorerie
(1)
1 238,7
1 675,5
Total des liquidités
8 739,0
10 497,8
Dettes courantes et trésorerie
passive
Dettes courantes
5 018,8
5 909,5
Trésorerie passive
215,7
302,2
Total des dettes courantes et
trésorerie passive
5 234,5
6 211,7
Total des liquidités nettes des dettes
courantes et trésorerie passive
3 504,5
4 286,1
- Y compris les actifs liquides et les actifs liés au financement
inclus dans l’endettement financier net.
La hausse des liquidités reflète notamment la cession des
réseaux de chaleur aux Etats-Unis pour un prix de vente de 1 245
millions de dollars (soit 1 112 millions d’euros équivalents),
partiellement compensée par l'arrivée à maturité en 2020 de souches
obligataires Euro.
Veolia Environnement peut tirer à tout instant sur le crédit
syndiqué multidevises et sur l'ensemble des lignes de crédit.
Le 6 novembre 2015, Veolia Environnement a signé un nouveau
crédit syndiqué multidevises pour un montant de 3 milliards
d'euros, à échéance initiale 2020, étendu à 2022 en octobre 2017
avec une possibilité de tirage en devises d'Europe de l'Est et en
renminbi.
Ce crédit syndiqué n'est pas tiré au 31 décembre 2019.
Veolia Environnement a à sa disposition des lignes de crédit
bilatérales pour un montant total non tiré au 31 décembre 2019 de
1,1 milliard d’euros.
Au 31 décembre 2019, les lignes de lettres de crédit bilatérales
en dollars américains tirables en cash s’élèvent à 97,5 millions de
dollars américains (soit 86,8 millions d'euros équivalents), non
utilisées à ce jour.
E] RENDEMENT DES CAPITAUX EMPLOYES
(ROCE)
ROCE après impôts
L’EBIT Courant après impôts est calculé de la manière suivante
:
hors IFRS 16
yc IFRS 16
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
EBIT Courant (*)
1 600
1 685
1 644
1 730
- Charge d’impôt courante sur
les sociétés
-204
-231
-204
-228
EBIT Courant après impôts
1 396
1 454
1 440
1 502
(*) Y compris quote-part de résultat net des co-entreprises et
des entreprises associées.
Les capitaux employés de l’année sont calculés de la manière
suivante :
hors IFRS 16
yc IFRS 16
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
Actifs corporels et incorporels nets
12 348
12 560
12 399
12 528
Droits d'Usage
1 699
1 665
Ecarts d'acquisition nets de pertes de
valeur
5 149
5 170
5 149
5 170
Participations dans les co-entreprises et
les entreprises associées
1 887
1 886
1 881
1 880
Actifs financiers opérationnels
1 479
1 520
1 486
1 517
Besoin en fonds de roulement
d'exploitation et hors exploitation net
-2 634
-3 191
-2 628
-3 184
Instruments dérivés nets et autres
0
-104
0
-104
Provisions
-2 230
-2 283
-2 238
-2 292
Capitaux employés
15 999
15 558
17 748
17 180
Impacts des activités discontinues et
autres retraitements (1)
189
731
189
731
Capitaux employés de clôture
ajustés
16 188
16 289
17 937
17 911
- Les retraitements en 2019 incluent la réintégration des
capitaux employés de TNAI cédé au 30 décembre 2019. En 2018 ont été
retraités les capitaux employés des sociétés cédées ayant donné
lieu à un reclassement IFRS 5 sur les années 2017 / 2018 (dont
ScvK).
Le rendement des capitaux employés (ROCE) après
impôts du Groupe est le suivant :
En millions d’euros
EBIT courant après impôts
Capitaux employés
moyens de l’année
ROCE
après impôts
2018 (hors IFRS 16)
1 396
15 830
8,8%
2019 (hors IFRS 16)
1 454
16 239
9,0%
2018 (IFRS16 inclus)
1 440
17 546
8,2%
2019 (IFRS16 inclus)
1 502
17 924
8,4%
ROCE aVANT impôts
Contrairement au ROCE après impôts, les capitaux employés et
l’EBIT Courant avant impôts utilisés pour le calcul du ROCE avant
impôts excluent les participations dans les co-entreprises et les
entreprises associées.
Les rendements des capitaux employés (ROCE) avant impôts –
IFRS16 inclus - par segment du Groupe sont les suivants :
En millions d’euros
EBIT Courant
avant impôts
Capitaux
employés moyens
de l’année
ROCE
avant impôts
France
120,9
1 979,2
6,1%
Europe hors France
724,1
7 566,0
9,57%
Reste du Monde
540,6
4 893,5
11,0%
Activités mondiales
145,6
1 539,6
9,5%
Autres
-3,1
-274,8
N/A
Total Groupe 2018
1 528,1
15 703,5
9,7%
France
165,4
1 881,7
8,8%
Europe hors France
673,1
7 722,1
8,7%
Reste du Monde
597,6
5 411,9
11,0%
Activités mondiales
182,1
1 477,7
12,3%
Autres
-17,7
-449,9
N/A
Total Groupe 2019
1 600,5
16 043,5
10,0%
ANNEXES
1] Réconciliation des indicateurs GAAP
et des indicateurs utilisés par le Groupe
Le tableau de passage de l’EBIT Courant au résultat opérationnel
tel qu’il figure au compte de résultat et celui du résultat net
courant au résultat net part du Groupe tel qu’il figure au compte
de résultat sont présentés dans la section C.6 de ce
communiqué.
Le tableau de passage de la capacité d’autofinancement à
l’EBITDA est le suivant :
(En millions d'euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
Capacité d’autofinancement
3 123,0
3 255,1
Dont capacité d’autofinancement
financière
-22,8
-34,1
Dont capacité d’autofinancement
opérationnelle
3 145,8
3 289,2
Exclusion :
Dépenses de renouvellement
279,8
280,3
Pertes de valeur BFR non courantes
-0,7
1,2
Charges de restructuration cash
205,3
109,9
Coûts d’acquisitions et frais de cessions
sur titres
19,5
90,7
Autres charge non courantes
58,0
88,8
Intégration :
Remboursement des actifs financiers
opérationnels
135,1
161,8
EBITDA
3 842,8
4 021,8
Le tableau de passage des flux nets de trésorerie générés par
l’activité des activités poursuivies (inclus dans l’Etat consolidé
des flux de trésorerie) au free cash-flow net est le suivant :
(en millions d’euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
Flux nets de trésorerie générés par
l’activité des activités poursuivies
2 843,2
3 118,5
Intégration :
0,0
0,0
Investissements industriels nets de
subvention
-1 491,7
-1 676,0
Cessions d’actifs industriels
78,6
162,8
Nouveaux actifs financiers
opérationnels
-159,3
-177,9
Remboursement des actifs financiers
opérationnels
135,1
161,8
Nouvelles dettes de location
financement
-469,8
-406,6
Dividendes reçus
115,0
97,9
Intérêts financiers nets
-546,0
-549,6
Exclusion :
Coûts d’acquisition et frais de cession
sur titres, et autres
31,3
137,5
Free cash-flow net
536,4
868,4
Le tableau de passage des investissements industriels nets de
subvention (inclus dans l’Etat consolidé des flux de trésorerie)
aux investissements industriels est le suivant :
(en millions d'euros)
31 décembre
2018 retraité
31 décembre
2019
Investissements industriels nets de
subvention
-1 491,7
-1 676,0
Nouvelles dettes de location
financement
-469,8
-406,6
Variation du besoin en fonds de roulement
du domaine concédé
-147,1
-103,6
Nouveaux actifs financiers
opérationnels
-159,3
-177,9
Investissements industriels
-2 267,9
-2 364,1
2] RÉCONCILIATION DES DONNÉES PUBLIÉES
EN 2018 AVEC LES DONNÉES RETRAITÉES 2018
(en millions d’euros)
31 décembre 2018
publié
Retraitement
IFRS 5(2)
Retraitement
IFRS 16
31 décembre
2018 retraité
Chiffre d’affaires
25 911,1
40,1
0,0
25 951,3
EBITDA
3 392,0
3,0
447,8
3 842,9
EBIT Courant (1)
1 604,0
-3,9
43,7
1 643,7
Résultat financier
-561,6
-1,1
-43,3
-606,0
Résultat opérationnel
1 419,6
-3,9
43,7
1 459,3
Résultat net courant - part du
groupe
674,9
-4,2
1,3
672,0
Résultat net part du
Groupe
439,3
0,0
1,3
440,6
Investissements industriels
bruts
-1 811
1,0
-456
-2 268
Free cash-flow net
568
1,0
-33,0
537
Endettement Financier
Net
-9 750
2,0
-1 816
-11 564
- Y compris quote-part de résultat net courant des co-entreprises
et entreprises associées au 31 décembre 2018 retraité
- Afin d’assurer la comparabilité des périodes, les comptes de
décembre 2018 ont été retraités avec la réintégration des comptes
de la Lituanie présentés en «Résultat des activités non
poursuivies» en 2018.
(en millions d’euros)
31 décembre 2018
publié
Retraitement
IFRS 5
Retraitement
IFRS 16
31 décembre
2018 retraité
France
5 499,3
0,0
0,0
5 499,3
Europe hors France
9 096,0
40,1
0,0
9 136,1
Reste du Monde
6 619,7
0,0
0,0
6 619,7
Activités mondiales
4 665,5
0,0
0,0
4 665,5
Autres
30,7
0,0
0,0
30,7
Chiffre d’affaires
25 911,1
40,1
0,0
25 951,3
(en millions d’euros)
31 décembre 2018
publié
Retraitement
IFRS 5
Retraitement
IFRS 16
31 décembre
2018 retraité
France
802,0
0,0
97,6
899,5
Europe hors France
1 354,1
3,0
114,6
1 471,8
Reste du Monde
952,6
0,0
109,8
1 062,4
Activités mondiales
272,6
0,0
88,3
360,9
Autres
10,7
0,0
37,6
48,3
EBITDA
3 392,0
3,0
447,8
3 842,9
(en millions d’euros)
31 décembre 2018
publié
Retraitement
IFRS 5
Retraitement
IFRS 16
31 décembre
2018 retraité
France
115,1
0,0
6,4
121,4
Europe hors France
726,9
-3,9
13,0
736,0
Reste du Monde
623,1
0,0
15,0
638,0
Activités mondiales
145,3
0,0
6,2
151,6
Autres
-6,3
0,0
3,1
-3,3
EBIT COURANT
1 604,0
-3,9
43,7
1 643,7
3] DÉFINITIONS
Indicateurs strictement comptables (« GAAP » : IFRS)
Le coût de l'endettement financier net représente le coût
de l’endettement financier brut hors intérêts financiers IFRS16
classés en autres charges financières et y compris les résultats de
couverture de taux et de change y afférent, diminué du résultat de
la trésorerie nette.
La capacité d'autofinancement totale telle qu’indiquée
dans le tableau des flux de trésorerie est composée de trois
éléments : la capacité d’autofinancement opérationnelle intégrant
les charges et produits opérationnels encaissés et décaissés («
cash »), la capacité d’autofinancement financière incluant les
éléments financiers cash des autres revenus et charges financiers,
et la capacité d’autofinancement des activités non poursuivies
intégrant les charges et produits opérationnels et financiers cash
reclassés en résultat net des activités non poursuivies en
application de la norme IFRS 5. La capacité d’autofinancement
opérationnelle n’inclut pas la quote-part des sociétés mises en
équivalence.
Le résultat net des activités non poursuivies est
l’ensemble des charges et produits nets d’impôt rattachés aux
activités cédées ou en cours de cession, conformément à la norme
IFRS 5.
Indicateurs non strictement comptables (« non GAAP »)
Le terme « variation à change constant » recouvre la
variation résultant de l’application des taux de change de la
période précédente sur l’exercice actuel, toutes choses restant
égales par ailleurs.
Le secteur municipal se réfère aux prestations des
métiers de l’Eau, des Déchets et de l’Énergie à destination des
usagers, réalisées dans le cadre de contrats avec des autorités
publiques comme des communes, des groupements de communes, des
régions ou des États.
Le secteur industriel englobe la gestion des services de
l’Eau, des Déchets et de l’Énergie à destination des clients
industriels ou tertiaires.
L’indicateur EBITDA consiste en la somme de l’ensemble
des produits et charges opérationnels encaissés et décaissés (à
l’exclusion des charges de restructuration, des pertes de valeur
BFR non courantes, des dépenses de renouvellement et des coûts
d’acquisition et frais de cession sur titres) et des remboursements
d’actifs financiers opérationnels.
La marge d’EBITDA est définie comme étant le ratio
EBITDA/Chiffre d’affaires.
Pour obtenir l’EBIT courant, sont exclus du Résultat
Opérationnel les éléments suivants :
- les dépréciations de goodwill des filiales contrôlées et des
entités mises en équivalence;
- les charges de restructuration;
- les provisions et pertes de valeur non courantes ;
- les dépréciations non courantes et/ou significatives d’actifs
immobilisés (corporels, incorporels et actifs financiers
opérationnels) ;
- les impacts liés à l’application de la norme IFRS 2 « Paiement
fondé sur des actions » ;
- les coûts d’acquisitions de titres.
Le résultat net courant part du Groupe résulte de la
somme des éléments suivants :
- l’EBIT courant ;
- le résultat financier courant, qui comprend les éléments
courants du coût de l’endettement financier net, et les autres
revenus et charges financiers courants y compris les plus ou
moins-values de cessions financières (dont les plus ou moins-values
incluses dans les quotes-parts de résultat net des entités mises en
équivalence) ;
- les éléments courants de l’impôt ;
- la part des minoritaires (à l’exclusion de la part des
minoritaires relative aux éléments non courants du compte de
résultat).
Le résultat net courant part du Groupe par action est
calculé en divisant le résultat net courant part du Groupe de
l’exercice (non retraité du montant du coupon attribuable aux
porteurs de titres super-subordonnés) par le nombre moyen pondéré
d’actions composant le capital en circulation pendant
l’exercice.
Les investissements industriels nets tels que pris en
compte dans le tableau de variation de l’EFN incluent les
investissements industriels (acquisitions d’immobilisations
corporelles et incorporelles, et nouveaux actifs financiers
opérationnels), nets des cessions industrielles.
Le Groupe dissocie dans ses investissements :
- (i) les investissements de maintenance qui correspondent aux
investissements de renouvellement de matériels et d’installations
exploitées par le Groupe;
- (ii) les investissements de croissance qui correspondent
globalement aux investissements embarqués au sein de nos contrats
existants et de défense de portefeuille;
- (iii) enfin les investissements dits de croissance
discrétionnaires consécutifs généralement à un nouveau contrat ou
projet ou encore à une extension significative d’un contrat ou d’un
projet existant.
Ces dernières catégories correspondant à des investissements de
croissance.
Les investissements financiers nets tels que pris en
compte dans le tableau de variation de l’EFN correspondent aux
investissements financiers diminués des cessions financières.
Les investissements financiers comprennent les acquisitions
d’actifs financiers y compris l’endettement net des sociétés
entrantes, et les acquisitions partielles résultant des
transactions entre actionnaires ne modifiant pas le contrôle.
Les cessions financières incluent les cessions d’actifs
financiers y compris l’endettement net des sociétés sortantes, les
cessions partielles résultant des transactions entre actionnaires
ne modifiant pas le contrôle, ainsi que les augmentations de
capital souscrites par les minoritaires.
Le free cash-flow net correspond au free cash-flow des
activités poursuivies i.e. somme de l’EBITDA, des dividendes reçus,
de la variation du besoin en fonds de roulement opérationnel, de la
capacité d’autofinancement financière, moins les frais financiers
nets, les investissements industriels nets, les impôts versés, les
dépenses de renouvellement, les charges de restructuration et les
autres charges non courantes.
L’endettement financier net (EFN) représente la dette
financière brute (dettes financières non courantes, courantes et
trésorerie passive) qui inclut la dette locative IFRS16, nette de
la trésorerie et équivalents de trésorerie, des actifs liquides et
des actifs liés au financement et y compris réévaluation des
dérivés de couverture de la dette. Les actifs liquides sont des
actifs financiers composés de fonds ou de titres de maturité
initiale supérieure à trois mois, facilement convertibles en
trésorerie, et gérés dans le cadre d’un objectif de liquidité tout
en conservant un faible risque en capital.
Le leverage ratio rapporte l’endettement financier net de
clôture à l’EBITDA.
Le taux de financement est défini comme étant le coût de
l’endettement financier net hors variation de juste valeur des
instruments non qualifiés de couverture, rapporté à la moyenne de
l’endettement financier net mensuel de la période, y compris coût
de l’endettement financier des activités non poursuivies.
Le rendement des capitaux employés (ROCE) avant
impôts est défini par le rapport entre :
- l’EBIT courant avant quotes-parts de résultat net dans les
entités mises en équivalence ;
- les capitaux employés moyens de l’année, y compris actifs
financiers opérationnels et hors participations dans les
coentreprises et les entreprises associées.
Les capitaux employés retenus dans le calcul du ROCE avant
impôts sont donc définis comme la somme des actifs corporels et
incorporels nets, des écarts d’acquisitions nets des pertes de
valeur, des actifs financiers opérationnels, du besoin en fonds de
roulement d’exploitation et hors exploitation net, et des
instruments dérivés nets diminués des provisions. Ils comprennent
également les capitaux employés des activités classées en actifs et
passifs destinés à la vente, hors activités abandonnées.
Le rendement des capitaux employés (ROCE) après impôts
est défini par le rapport entre :
- l’EBIT courant y compris quotes-parts de résultat net dans les
entités mises en équivalence et après impôts. Il est calculé en
soustrayant la charge d’impôt courante de l’EBIT courant y compris
quotes-parts de résultat net dans les entités mises en équivalence.
La charge d’impôt courante est la charge d’impôts du compte de
résultat retraitée des effets d’impôt sur les éléments non courants
;
- les capitaux employés moyens de l’année, y compris actifs
financiers opérationnels et participations dans les co-entreprises
et les entreprises associées. Les capitaux employés retenus dans le
calcul du ROCE après impôts sont donc définis comme la somme des
actifs corporels et incorporels nets, des écarts d’acquisitions
nets des pertes de valeur, des participations dans les
co-entreprises et les entreprises associées, des actifs financiers
opérationnels, du besoin en fonds de roulement d’exploitation et
hors exploitation net, et des instruments dérivés nets diminués des
provisions. Ils comprennent également les capitaux employés des
activités classées en actifs et passifs destinés à la vente, hors
activités abandonnées.
Tant pour le ROCE avant impôts que pour le ROCE après impôts,
les impacts de la participation du Groupe dans la co-entreprise
Transdev Group, qui ne se situe pas dans le prolongement des
activités du Groupe, et qui sont comptabilisés dans le Résultat net
des autres sociétés mises en équivalence, sont exclus des
calculs.
4] COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ
(en millions d’euros)
Au 31 décembre
2018 publié
Au 31 décembre
2018 retraité (*)
Au 31 décembre
2019
Chiffre d’affaires
25 911,1
25 951,3
27 188,7
Coûts des ventes
-21 671,7
-21 663,4
-22 827,7
Coûts commerciaux
-610,3
-610,9
-610,6
Coûts généraux et administratifs
-2 141,6
-2 149,4
-2 157,4
Autres charges et produits
opérationnels
-183,8
-183,9
-258,0
Résultat opérationnel avant quote-part
de résultat net dans les entités mises en équivalence
1 303,7
1 343,7
1 335,0
Quote-part de résultat net dans les
entités mises en équivalence
115,9
115,6
129,8
Dont quote-part de résultat net des
co-entreprises
71,7
71,4
89,3
Dont quote-part de résultat net des
entreprises associées
44,2
44,2
40,5
Résultat opérationnel après quote-part
de résultat net dans les entités mises en équivalence
1 419,6
1 459,3
1 464,8
Coût de l’endettement financier
-413,8
-413,9
-440,5
Autres revenus et charges financiers
-147,8
-192,1
146,7
Résultat avant impôts
858,0
853,3
1 171,0
Impôts sur le résultat
-200,3
-199,0
-298,5
Quote-part de résultat net des autres
entités mises en équivalence
-
-
-
Résultat net des activités
poursuivies
657,7
654,3
872,5
Résultat net des activités non
poursuivies
-50,6
-46,4
-111,9
Résultat net
607,1
607,9
760,6
Part des propriétaires de la société
mère
439,3
440,6
624,9
Part des participations ne donnant pas le
contrôle (en euros)
167,8
167,3
135,7
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE PAR ACTION
Non dilué
0,68
0,68
1,12
Dilué
0,65
0,65
1,07
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES POURSUIVIES PAR
ACTION
Non dilué
0,77
0,76
1,32
Dilué
0,74
0,73
1,26
RESULTAT NET ATTRIBUABLE AUX
PROPRIETAIRES DE LA SOCIETE MERE DES ACTIVITES NON POURSUIVIES PAR
ACTION
Non dilué
-0,09
-0,08
-0,20
Dilué
-0,09
-0,08
-0,19
(*) Les retraitements sur l'exercice 2018 concernent
l'application de la norme IFRS 16 et la réintégration des comptes
de la Lituanie historiquement présentés en 'Résultat des activités
non poursuivies'.
5] ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE – ACTIF
(en millions d’euros)
Au 1er janvier
2018 retraité (*)
Au 31 décembre
2018 publié
Au 31 décembre
2018 retraité (*)
Au 31 décembre
2019
Goodwill
4 915,7
5 107,7
5 107,7
5 128,0
Actifs incorporels du domaine concédé
3 475,3
3 467,3
3 467,3
3 517,4
Autres actifs incorporels
1 017,1
1 116,3
1 116,3
1 372,6
Actifs corporels
7 294,4
7 856,8
7 856,8
7 679,8
Droits d'usage (nets)
1 679,5
-
1 698,5
1 664,6
Participations dans les co-entreprises
1 500,3
1 517,1
1 511,1
1 497,7
Participations dans les entreprises
associées
607,8
370,2
370,2
382,5
Titres de participation non consolidés
70,6
44,3
44,3
52,4
Actifs financiers opérationnels non
courants
1 416,8
1 387,1
1 387,1
1 431,2
Instruments dérivés non courants –
Actif
27,1
31,6
31,6
39,0
Autres actifs financiers non courants
348,6
332,8
332,8
374,6
Impôts différés actifs
995,1
1 028,2
1 043,4
952,9
Actifs non courants
23 348,3
22 259,5
23 967,1
24 092,7
Stocks et travaux en cours
721,6
818,0
818,0
792,0
Créances d’exploitation
8 482,7
9 016,3
9 010,1
9 341,7
Actifs financiers opérationnels
courants
197,3
99,3
99,3
86,0
Autres actifs financiers courants
404,6
432,2
432,2
738,5
Instruments dérivés courants – Actif
69,9
69,2
69,2
91,5
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
6 263,9
4 556,5
4 556,5
5 843,3
Actifs classés comme détenus en vue de la
vente
486,9
341,8
341,8
33,3
Actifs courants
16 627,1
15 333,3
15 327,1
16 926,3
TOTAL ACTIF
39 975,4
37 592,8
39 294,2
41 019,0
(*) Les retraitements sur l'exercice 2018 concernent
l'application de la norme IFRS 16 et IFRIC 23
5] ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE –
PASSIF
(en millions d’euros)
Au 1er janvier
2018 retraité (*)
Au 31 décembre
2018 publié
Au 31 décembre
2018 retraité (*)
Au 31 décembre
2019
Capital
2 816,8
2 828,0
2 828,0
2 836,3
Primes
7 161,2
7 182,5
7 182,5
7 197,9
Réserves et résultat part du Groupe
-2 601,8
-4 025,1
-4 140,9
-4 100,5
Total des capitaux propres attribuables
aux propriétaires de la société mère
7 376,2
5 985,4
5 869,6
5 933,7
Total des capitaux propres attribuables
aux participations ne donnant pas le contrôle
1 147,9
1 158,9
1 151,7
1 144,7
Capitaux propres
8 524,1
7 144,3
7 021,3
7 078,4
Provisions non courantes
1 937,8
1 790,3
1 782,6
1 848,7
Dettes financières non courantes
9 321,8
9 655,5
9 517,6
9 366,8
Dettes locatives IFRS 16 non courantes
1 530,3
-
1 556,0
1 417,9
Instruments dérivés non courants –
Passif
108,4
55,8
55,8
52,4
Passifs du domaine concédé - part non
courante
1 281,2
1 350,4
1 350,4
1 421,7
Impôts différés passifs
970,1
1 042,6
1 042,6
984,4
Passifs non courants
15 149,6
13 894,6
15 305,0
15 091,9
Dettes d’exploitation
10 161,6
10 964,9
10 999,4
11 753,6
Passifs du domaine concédé - part
courante
85,8
117,9
118,0
128,3
Provisions courantes
551,6
530,1
513,2
539,1
Dettes financières courantes
4 571,1
4 622,5
4 593,6
5 443,7
Dettes locatives IFRS 16 courantes
433,5
-
425,2
465,7
Instruments dérivés courants – Passif
49,1
83,7
83,7
197,8
Trésorerie passive
208,9
215,7
215,7
302,2
Passifs classés comme détenus en vue de la
vente
240,1
19,1
19,1
18,3
Passifs courants
16 301,7
16 553,8
16 967,9
18 848,7
TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX
PROPRES
39 975,4
37 592,8
39 294,2
41 019,0
(*) Les retraitements sur l'exercice 2018 concernent
l'application de la norme IFRS 16 et IFRIC 23
6] ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE
(en millions d’euros)
Au 31 décembre
2018 publié
Au 31 décembre
2018 retraité (*)
Au 31 décembre
2019
Résultat net
607,1
607,9
760,6
Résultat net des activités
poursuivies
657,7
654,3
872,5
Résultat net des activités non
poursuivies
-50,6
-46,4
-111,9
Amortissements, provisions et
pertes de valeurs opérationnels
1 399,4
1 810,5
2 028,1
Amortissements et pertes de
valeurs financiers
6,4
6,4
0,7
Plus ou moins-values de cessions
d’actifs opérationnels
-10,9
-11,2
12,5
Plus ou moins-values de cessions
d’actifs financiers
-13,1
-12,3
-403,0
Quote-part de résultat net des
co-entreprises
-71,7
-71,4
-89,3
Quote-part de résultat net des
entreprises associées
-44,2
-44,2
-40,5
Dividendes reçus
-4,4
-4,4
-3,4
Coût de l’endettement financier
net
413,9
414,0
440,5
Impôts
200,2
198,9
298,5
Autres éléments
136,8
182,3
138,4
Capacité
d’autofinancement
2 670,1
3 122,9
3 255,0
Variation du besoin en fonds de
roulement opérationnel
61,8
60,1
208,9
Variation du besoin en fonds de
roulement du domaine concédé
-147,1
-147,1
-103,6
Impôts versés
-193,7
-192,7
-241,8
Flux nets de trésorerie
générés par l’activité des activités poursuivies
2 391,1
2 843,2
3 118,5
Flux nets de trésorerie
générés par l’activité des activités non poursuivies
-0,1
-2,9
-30,7
Flux nets de trésorerie
générés par l’activité
2 391,1
2 840,3
3 087,8
Investissements industriels nets
de subvention
-1 490,4
-1 483,7
-1 676,0
Cessions d’actifs industriels
59,2
78,5
162,8
Investissements financiers
-458,8
-458,8
-321,6
Cessions d’actifs financiers
245,1
245,1
1 524,8
Actifs financiers
opérationnels
-
-
-
Nouveaux actifs financiers
opérationnels
-159,3
-159,3
-177,9
Remboursements d’actifs
financiers opérationnels
135,1
135,1
161,8
Dividendes reçus (incluant les
dividendes reçus des co-entreprises et des entreprises
associées)
115,0
115,0
97,9
Créances financières non
courantes décaissées
-678,6
-678,6
-208,3
Créances financières non
courantes remboursées
675,7
675,7
167,2
Variation des créances
financières courantes
-17,4
-17,4
14,0
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations d’investissement des activités poursuivies
-1 574,4
-1 548,4
-255,3
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations d’investissement des activités non
poursuivies
-3,2
-2,0
-
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations d’investissement
-1 577,6
-1 550,4
-255,3
Variation des dettes financières
courantes
-980,3
-956,4
-489,2
6] ÉTAT CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE (SUITE)
(en millions d’euros)
Au 31 décembre
2018 publié
Au 31 décembre
2018 retraité (*)
Au 31 décembre
2019
Remboursement des dettes
locatives courantes IFRS 16
-
-425,8
-446,7
Remboursement dette hybride
-1 452,1
-1 452,1
-
(Remboursements des) /Nouvelles
dettes locatives IFRS 16 non courantes
-
-
-
Nouveaux emprunts et autres
dettes non courantes
1 100,0
1 100,0
1 824,4
Remboursements d’emprunts et
autres dettes non courantes
-157,5
-225,3
-926,3
Variation des actifs liquides et
des actifs financiers liés au financement
-17,4
-17,4
-274,7
Augmentation de capital
43,8
43,8
16,7
Réduction de capital
-
-
-
Transactions entre actionnaires :
acquisitions partielles
-109,8
-109,8
-127,8
Transactions entre actionnaires :
cessions partielles
229,9
229,9
10,2
Emission de titres super
subordonnés
-
-
-5,5
Coupons sur les titres super
subordonnés
-66,4
-66,4
-
Mouvements sur actions
propres
-10,5
-10,5
1,2
Dividendes versés
-592,4
-592,4
-661,0
Intérêts financiers versés
-406,2
-406,6
-427,5
Intérêts sur actifs opérationnels
IFRIC 12
-94,2
-94,2
-81,3
Intérets sur dettes locatives
IFRS 16 (**)
-
-45,5
-40,8
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations de financement des activités poursuivies
-2 513,0
-2 989,9
-1 628,3
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations de financement des activités non poursuivies
-0,2
-
-
Flux nets de trésorerie liés
aux opérations de financement
-2 513,2
-2 989,9
-1 628,3
Effets de change et divers
-15,7
-16,2
-3,9
Variation de la trésorerie
externe des activités non poursuivies
1,3
2,0
-
TRESORERIE D'OUVERTURE
6 055,0
6 055,0
4 340,8
TRESORERIE DE CLÔTURE
4 340,8
4 340,8
5 541,1
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
4 556,5
4 556,5
5 843,3
Trésorerie passive
215,7
215,7
302,2
TRESORERIE DE CLÔTURE
4 340,8
4 340,8
5 541,1
(*) Les retraitements sur l'exercice 2018 concernent
l'application de la norme IFRS 16 et IFRIC 23
(**) Les intérêts liés à la dette locative IFRS16 ne sont pas
inclus dans le coût de l’endettement financier net mais dans les
autres revenus et charges financiers
Consultez la
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Relations Presse Groupe Laurent Obadia Sandrine Guendoul Tél : +
33 (0)1 85 57 42 16 sandrine.guendoul@veolia.com
Relations Investisseurs & Analystes Ronald Wasylec - Ariane
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