PARIS (Agefi-Dow Jones)--En nette hausse à l'ouverture lundi, les marchés d'actions européens réduisent leur progression après la publication d'indices PMI plus dégradés que prévu en Europe.



Vers 11h45, l'indice Stoxx Europe 600 gagnait 0,5%, à 398,4 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 progressaient chacun de 0,3%. Le DAX 40 à Francfort montait également de 0,5% tandis que le FTSE 100 à Londres cédait 0,4%.



La séance avait débuté sur les chapeaux de roues en raison de l'espoir d'un ralentissement du cycle de resserrement monétaire de la Réserve fédérale (Fed) à partir du mois de décembre comme l'illustre la baisse du rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans.



Les indices PMI préliminaires pour le mois d'octobre, qui ont mis en évidence une stagnation de l'économie française et un plus fort recul de l'activité en Allemagne et en zone euro, ont toutefois tempéré l'optimisme des investisseurs. Ces derniers restent par ailleurs attentifs à la situation politique au Royaume-Uni où l'ancien chancelier de l'Echiquier, Rishi Sunak, semble bien parti pour remporter la course au poste de Premier ministre.



Les investisseurs limitent par ailleurs leurs prises de risques à l'orée d'une semaine chargée avec la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi et de très nombreuses publications de résultats d'entreprises en Europe comme aux Etats-Unis, dont ceux des géants technologiques américains Apple, Alphabet, Amazon.com, Microsoft et Meta Platforms. A Paris, près de la moitié des entreprises du SBF 120 dévoileront leurs chiffres pour le trimestre clos fin septembre, dont TotalEnergies, Carrefour, Sanofi, STMicroelectronics, Air Liquide et Accor.



SUR LES AUTRES MARCHES:



-Le rendement de l'obligation du Trésor américain à dix ans, le titre de référence du marché, s'inscrit à 4,195%, contre 4,228% vendredi soir. Le rendement du Bund allemand à dix ans s'établit à 2,403%, contre 2,420% jeudi soir.



-L'euro perd 0,3% face au billet vert, à 0,9831 dollar.



-Les cours du pétrole reculent. Le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord perd 1,60 dollar, à 89,73 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cède 1,68 dollar, à 83,36 dollars le baril.



-Les prix du gaz naturel en Europe baissent également. Le contrat de novembre du TTF néerlandais, référence du gaz naturel en Europe, chute de 14,2%, à 97,5 euros le mégawattheure (MWh), soit son plus bas niveau depuis la mi-juin.



VALEURS A SUIVRE:



-La cotation de l'action de l'exploitant de maisons de retraite Orpea a été suspendue lundi matin à la demande de l'Autorité des marchés financiers (AMF), a indiqué Euronext dans communiqué. Contactés par l'agence Agefi-Dow Jones, une porte-parole d'Orpea n'était pas en mesure d'apporter un commentaire dans l'immédiat, tandis qu'un représentant de l'AMF n'était pas joignable. Vendredi, le titre Orpea a clôturé en baisse de 1,7%, à 14,74 euros. Son concurrent Korian abandonne 2,4%.



-L'action Imerys progresse de 3,8%. Le groupe de spécialités minérales pour l'industrie a annoncé lundi avoir identifié un site minier renfermant en France plus d'un million de tonnes de réserves d'hydroxyde de lithium, un élément indispensable dans la production de batteries pour véhicules électriques.



-Le chimiste belge Solvay (+1,9%) a relevé lundi sa prévision d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) sous-jacent pour l'exercice 2022, alors que ses résultats ont atteint un niveau qualifié de "record" au troisième trimestre.



-L'entreprise de services numériques Atos (+0,1%) a annoncé lundi avoir été approchée par plusieurs acteurs intéressés par une potentielle acquisition de sa division Tech Foundations, qui regroupe ses activités d'infogérance, de services professionnels et les espaces de travail numériques.



-Le groupe néerlandais spécialisé dans les technologies médicales Philips (-0,2%) a annoncé lundi qu'il allait "immédiatement" supprimer 4.000 emplois, après avoir annoncé une perte plus lourde que prévu au titre du troisième trimestre.



-Credit Suisse, la deuxième banque helvétique, a accepté de payer 238 millions d'euros en France pour éviter des poursuites pénales pour démarchage illégal de clients et blanchiment aggravé de fraude fiscale entre 2005 et 2012, selon un accord validé lundi par le président du tribunal de Paris. Le titre gagne 1,6% à 4,7 francs suisses, les investisseurs attendent jeudi le nouveau plan stratégique du groupe.



-Pierre-Jean Lepagnot, Agefi-Dow Jones +33 (0)1 41 27 47 95; pjlepagnot@agefi.fr ed: ECH



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(END) Dow Jones Newswires



October 24, 2022 06:05 ET (10:05 GMT)




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