Les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse, pénalisées par les craintes de récession





Eurostoxx 50 3.328,65 points -0,42%
CAC 40 5.753,82 points -0,27%
DAX 40 12.139,68 points -0,72%
FTSE 100 6.984,59 points -0,52%
SMI 10.126,43 points +0,53%
AEX 642,72 points +0,36%
BEL 20 3.390,90 points +0,05%
IBEX 35 7.445,70 points -0,84%

DJIA 29.134,99 points -0,43%
Nasdaq 10.829,50 points +0,25%
S&P 500 3.647,29 points -0,21%

Nikkei 225 26.010,45 points -2,11% (cours à 7h25)

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 0,9552 -0,46%
EUR/JPY 138,20 -0,54%
USD/JPY 144,69 -0,08%



A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs seront attentifs mercredi aux données sur la confiance des ménages en septembre.



Du côté des entreprises, TotalEnergies organise une seconde journée investisseurs, consacrée cette fois à la stratégie et aux perspectives du groupe.



Nexity aussi tient une journée dédiée aux investisseurs, tandis que Orpea et Solutions 30 présentent leurs résultats semestriels.



Le constructeur de véhicules de loisirs Trigano a annoncé mardi soir une hausse de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre de son exercice décalé, grâce à sa politique d'acquisitions. Les délais d'approvisionnement auprès des constructeurs automobiles ont toutefois continué de peser sur ses ventes. Le groupe a également indiqué envisager de nouvelles acquisitions ciblées, ainsi que des mesures d'amélioration de sa productivité et de maîtrise des coûts.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient perdre du terrain mercredi à l'ouverture, les investisseurs restant préoccupés par la détérioration des perspectives économiques.



A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 51 points, soit 0,9%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 perdait 155 points, soit 1,3%, et celui sur le FTSE 100 cédait 66 points, ou 0,9%.



Les analystes attribuent la baisse récente des marchés d'actions à la hausse des rendements obligataires et à l'appréciation du dollar, qui inquiètent les investisseurs.



La forte progression des taux d'intérêt pèse sur les actions, indique Mimi Duff, directrice générale de GenTrust. "Je pense que les actions n'atteindront pas un plancher tant que les taux n'auront pas commencé à se stabiliser", ajoute-t-elle.



Joe Saluzzi, co-responsable du trading d'actions chez Themis Trading, estime pour sa part que les actions devraient rester sous pression pendant encore un certain temps.



Dans ce contexte, les propos des banquiers centraux seront à nouveau suivis de près mercredi. Parmi eux, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, doit participer notamment à un forum sur la géoéconomie américano-européenne organisé par l'Atlantic Council. Son homologue de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, doit prononcer le discours d'introduction d'une conférence sur la recherche bancaire.



Mardi soir, le gouverneur de la Banque de la France, François Villeroy de Galhau, a déclaré qu'il était "vital" pour les décideurs économiques de la zone euro "de ne pas ajouter l'incertitude à l'incertitude" dans le contexte actuel de "forte" volatilité sur les marchés.



"Il y a depuis quelques jours une volatilité plus forte sur les marchés: en particulier les changes - avec l'appréciation du dollar comme valeur refuge - et les taux d'intérêt - avec la très forte hausse des taux britanniques après l'annonce vendredi de déficits budgétaires massifs", a remarqué François Villeroy de Galhau devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale.



"Il est vital de ne pas ajouter l'incertitude à l'incertitude, et de garder nos caps : le cap d'une politique monétaire européenne de stabilité des prix, le cap d'une politique budgétaire française ancrée sur une norme de dépenses réellement tenue et permettant le désendettement dans la durée", a souligné le responsable, qui est membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). Dans ce contexte agité, il convient "d'agir dans une forte coordination européenne et internationale: le cavalier seul est contre-productif", a ajouté le gouverneur de la Banque de la France.



Wall Street a clôturé dans le rouge mardi, rattrapée par les craintes de récession qui avaient fait entrer la veille l'indice Dow Jones en territoire baissier pour la première fois depuis deux ans. Le Dow Jones et le S&P 500 ont perdu du terrain pour la sixième séance consécutive, sous pression depuis les annonces de la Fed sur la nécessité de maintenir des taux d'intérêt durablement élevés pour éradiquer l'inflation.



Dans le sillage des Bourses américaines, les principaux marchés asiatiques reculent mercredi. En fin de séance, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo abandonnait 2,3%, comme l'indice Hang Seng à Hong Kong. Le Shanghai Composite perdait 1,3%.



OBLIGATIONS



Les rendements des obligations du Trésor américain s'inscrivent en hausse mercredi matin.



Leur progression s'explique "par les anticipations d'une poursuite du resserrement de la politique monétaire", indique UBS Global Wealth Management. L'intermédiaire financier ajoute qu'elle provient aussi "du fait qu'au cours du mois écoulé, le marché a compris que les banques centrales, et notamment la Réserve fédérale, n'étaient pas près de changer de cap".



"Nous pensons néanmoins que l'augmentation des rendements à long terme ne reflète pas bien les risques qui pèsent sur l'économie", souligne UBS.





CHANGES



Le dollar progresse mercredi matin face à l'euro, soutenu par la hausse des rendements des obligations du Trésor américain, qui accroît l'attrait des actifs à revenu fixe libellés en dollars.



L'envolée des taux permet au billet vert de progresser et pèse sur les actions, commente CMC Markets. De nombreux responsables de la Fed restent favorables à des taux "plus élevés pendant une période prolongée" afin de freiner l'inflation, tandis que les récents indicateurs économiques américains ont été plus robustes que prévu, ajoute CMC.



Alors que l'euro évolue autour de 0,9560 dollar mercredi matin, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis la mi-2002, le yuan chinois est tombé à un point bas historique face au dollar. La monnaie chinoise est passée sous la barre de 7,2 pour un dollar pour la première fois depuis la mise en place, voilà plus de dix ans, d'un système de négoce de la monnaie hors de Chine continentale.



Le yuan offshore a perdu environ 12% face au dollar depuis le début de l'année, malgré les tentatives répétées de la banque centrale chinoise pour soutenir sa monnaie.



PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole reculent mercredi matin, pénalisés par la progression du dollar. Ce repli pourrait toutefois être limité car l'ouragan Ian se rapproche des Etats-Unis et perturbe la production de pétrole et de gaz dans le golfe du Mexique.



Le récent décrochage des prix de l'or noir pourrait inciter l'Opep+, un groupe réunissant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés menés par la Russie, à décider de réduire sa production lors de sa réunion du 5 octobre prochain.



L'Opep+ "risque de ne pas apprécier la faiblesse que nous constatons sur le marché et il est donc tout à fait possible qu'elle annonce des baisses de production pour soutenir le marché", indique ING. "Il faudra toutefois qu'elles soient nettement plus importantes que les 100.000 barils par jour actés lors de la dernière réunion pour avoir un impact significatif sur le marché", ajoute la banque.



A 7h25, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord perdait 1,13 dollar, à 85,14 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 0,98 dollar, à 77,52 dollars le baril.





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(END) Dow Jones Newswires



September 28, 2022 01:36 ET (05:36 GMT)




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