Les marchés d'actions européens attendus en recul à l'ouverture,
avant l'emploi américain
Eurostoxx 50 3.984,50 points +0,50%
CAC 40 6.753,97 points +0,23%
DAX 40 14.490,30 points +0,65%
FTSE 100 7.557,60 points -0,20%
SMI 11.238,20 points +0,99%
AEX 731,74 points +1,06%
BEL 20 3.697,81 points +0,35%
IBEX 35 8.407,90 points +0,53%
DJIA 34.395,01 points -0,56%
Nasdaq 11.482,45 points +0,13%
S&P 500 4.076,57 points -0,09%
Nikkei 225 27.777,90 points -1,59% (cours de clôture)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,0529 +0,02%
EUR/JPY 142,23 -0,16%
USD/JPY 135,10 -0,17%
A SUIVRE EN FRANCE
Le gestionnaire de centres d'appels Teleperformance a annoncé jeudi
soir avoir conclu un accord mondial avec la fédération syndicale
des services UNI Global Union, qui avait mis en cause certaines
pratiques du groupe dans un rapport publié en mars. Cet accord, qui
couvre les 440.000 employés de Teleperformance dans le monde, vise
à renforcer la défense du droit des salariés à former des syndicats
et à participer à des négociations collectives.
Le groupe de BTP et de concessions Vinci a de son côté annoncé
avoir conclu un accord en vue du rachat de 55% d'Entrevias, société
concessionnaire de deux sections autoroutières à péage dans l'état
de Sao Paulo au Brésil.
Le fabricant de membranes cryogéniques pour le transport du gaz
naturel liquéfié Gaztransport et Technigaz a quant à lui annoncé
jeudi soir avoir été choisi par le chantier naval coréen Samsung
Heavy Industries pour la conception des cuves de sept nouveaux
méthaniers.
Du côté macroéconomique, les statistiques sur la production
industrielle pour le mois d'octobre paraîtront à 8h45.
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient s'inscrire en légère
baisse à l'ouverture vendredi, avant la publication du rapport
mensuel sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis en deuxième partie
de séance.
A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 17,3 points, soit
0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le
DAX 40 cédait 19,5 points, ou 0,1%, et celui sur le FTSE 100
abandonnait 10,5 points, soit 0,1%.
Le rapport sur l'emploi outre-Atlantique, à paraître en début
d'après-midi, devrait faire état de la création de 200.000 postes
hors secteur agricole et d'un taux de chômage stable à 3,7% en
novembre, d'après les prévisions des économistes interrogés par le
Wall Street Journal.
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé jeudi, s'étant
montrée hésitante après la parution d'indicateurs mitigés aux
Etats-Unis et au lendemain d'une forte progression alimentée par
l'espoir d'un ralentissement des hausses de taux de la Réserve
fédérale (Fed).
Le marché a subi des prises de bénéfices après sa forte progression
de mercredi, indice CMC Markets. L'indice ISM, qui a montré que
l'activité manufacturière aux Etats-Unis s'était contractée en
novembre pour la première fois depuis mai 2020, au tout début de la
pandémie, a par ailleurs renforcé l'anticipation d'un
ralentissement du rythme de relèvement des taux d'intérêt de la
Fed.
"Nous surveillons de près les données sur l'inflation et la
publication la plus importante de l'année sur l'inflation sera
l'indice des prix à la consommation le 12 décembre, qui pourrait
confirmer la tendance à la baisse de l'inflation, observée pour la
première fois le 10 novembre (et qui a déclenché une hausse de 5,5%
de l'indice S&P 500 sur une seule séance)", explique Chris
Zaccarelli, directeur des investissements d'Independent Advisor
Alliance.
En Asie, les principales places boursières s'inscrivent en baisse
vendredi. L'indice Hang Seng était stable en fin de séance à Hong
Kong, tandis que le Shanghai Composite cédait 0,2%. A Tokyo, le
Nikkei a clôturé en repli de 1,6%.
OBLIGATIONS
Les taux des obligations du Trésor américain progressent vendredi
matin, après leur fort recul de jeudi provoqué par l'annonce d'un
ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis en octobre selon
l'indice PCE.
Vers 7h20, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans gagnait
environ 4 points de base, à 3,548%. Celui du titre à 2 ans
progressait aussi de 4 points de base, à 4,272%.
Après la hausse plus faible que prévu de l'indice des prix à la
consommation (CPI) en octobre, les statistiques de jeudi ont suffi
à faire reculer les taux sur l'ensemble de la courbe, alors qu'un
nouveau relèvement de 75 points de base de ses taux par la Fed le
14 décembre est maintenant jugé moins probable par les
opérateurs.
CHANGES
L'euro est stable face au dollar vendredi matin mais perd du
terrain par rapport au yen, à l'instar du billet vert.
La remontée de l'appétit pour le risque a entraîné un recul du
dollar face à la plupart des grandes devises en novembre, "mais
alors qu'une récession mondiale s'annonce, nous continuons de
penser que le billet vert va reprendre sa progression car la
demande pour les actifs sûrs va augmenter dans les mois qui
viennent", indique Capital Economics.
L'euro profite de son côté de la détente des prix du gaz et de
l'espoir d'une diminution des risques de récession en Allemagne,
mais le rebond de la monnaie unique pourrait être de courte durée,
selon Rabobank.
"Au printemps et en été 2023, l'Europe pourrait avoir du mal à
reconstituer ses stocks de gaz aux prix d'aujourd'hui", prévient la
banque. "Une réouverture de l'économie chinoise intensifiera la
compétition pour l'approvisionnement en gaz naturel liquéfié".
L'euro pourrait redescendre jusqu'à la parité avec le dollar l'an
prochain en raison d'une nouvelle phase de la crise des prix du
gaz, indique Rabobank.
PETROLE
Les cours du pétrole montent légèrement vendredi matin, les
investisseurs continuant à évaluer les risques de récession aux
Etats-Unis et les nouveaux signes indiquant que la Chine assouplit
ses restrictions liées au Covid-19.
"Même s'il ne faut pas s'attendre à un changement radical de
politique de la part des dirigeants [chinois, ndlr], en particulier
avant le Congrès de mars, un assouplissement même modeste de leur
politique 'zéro Covid' sera et devrait être salué", soulignent les
analystes d'Oanda.
"Cette politique a été extrêmement préjudiciable à la croissance et
à la confiance, et les manifestations révèlent l'évolution de
l'opinion publique à son égard", ajoute Oanda.
"Le seul problème flagrant auquel le marché pétrolier est confronté
est la perspective d'un affaiblissement des indicateurs économiques
américains, qui est le prix à payer pour combattre vigoureusement
l'inflation", estime de son côté SPI Asset Management.
A 7h20, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord gagnait
30 cents, à 87,18 dollars le baril, tandis que le contrat de
janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 13
cents, à 81,35 dollars le baril.
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December 02, 2022 01:46 ET (06:46 GMT)
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