Les Bourses européennes sont attendues en hausse après la Fed, jugée accommodante, et avant la BCE et la BOE





Eurostoxx 50 4.171,44 points +0,19%
CAC 40 7.077,11 points -0,07%
DAX 40 15.180,74 points +0,35%
FTSE 100 7.761,11 points -0,14%
SMI 11.200,93 points -0,75%
AEX 747,68 points +0,33%
BEL 20 3.855,46 points -0,13%
IBEX 35 9.098,10 points +0,71%

DJIA 34.092,96 points +0,02%
Nasdaq 11.816,32 points +2,00%
S&P 500 4.119,21 points +1,05%

Nikkei 225 27.402,05 points +0,20% (cours de clôture)

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1022 +0,28%
EUR/JPY 141,70 -0,02%
USD/JPY 128,57 -0,30%



A SUIVRE EN FRANCE



Publicis et Dassault Système publient jeudi leurs résultats pour le quatrième trimestre et l'ensemble de l'exercice 2022.



Mercredi soir, Neoen a relevé son objectif d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté pour 2022, alors qu'il a connu "une fin d'année 2022 particulièrement riche en gains de nouveaux contrats". Le producteur d'énergies renouvelables table désormais sur un Ebitda ajusté "légèrement supérieur à 410 millions d'euros", alors qu'il l'attendait jusque-là dans une fourchette comprise entre 390 et 410 millions d'euros. Le montant attendu représente une croissance supérieure à 36% par rapport à 2021.



Casino a confirmé l'existence de "discussions préliminaires" en vue d'un rapprochement avec Teract. "Le groupe Casino confirme avoir engagé avec Teract des discussions exploratoires qui pourraient mener au rapprochement des activités de distribution des deux groupes en France au sein d'une même entité contrôlée par Casino", a-t-il indiqué dans un communiqué, soulignant que les échanges "pourraient ne pas aboutir".



Par ailleurs, Airbus et la compagnie aérienne Qatar Airways ont annoncé avoir trouvé un accord amiable au sujet des problèmes d'usure de surface de l'A350, ce qui permettra la reprise des livraisons suspendues suite à ce litige. "Qatar Airways et Airbus se félicitent d'être parvenus à un accord amiable et mutuellement acceptable dans le cadre de leur litige concernant la dégradation des surfaces de l'A350 et l'immobilisation au sol des appareils A350", ont indiqué les deux groupes dans un communiqué. Par conséquent, Airbus et Qatar Airways s'engagent à mettre fin aux poursuites en justice intentées l'un envers l'autre.



ACTIONS



Les marchés actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi, soutenus par le ton accommodant du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, mercredi soir, tandis que les investisseurs attendent désormais les décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre.



Vers 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 44 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 grappillait 100 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 28 points, soit 0,4%.



La Fed a pris acte mercredi des progrès observés sur le front de l'inflation et a annoncé que sa campagne de hausse des taux d'intérêt pourrait prendre fin avant l'été, tout en réaffirmant sa détermination à restaurer la stabilité des prix.



La banque centrale américaine a relevé ses taux directeurs de 25 points de base (pb) mercredi, comme anticipé par les investisseurs, et a indiqué qu'elle envisageait encore quelques hausses de même ampleur dans les mois qui viennent, après les mesures plus vigoureuses prises en 2022.



"Nous parlons de quelques relèvements de taux supplémentaires" au sein du comité de politique monétaire (FOMC), a déclaré le président de la Fed, Jerome Powell, au cours d'une conférence de presse.



"Nous pouvons dire, je pense pour la première fois, que le processus de désinflation a commencé", même s'il se situe encore à un stade précoce, a ajouté le responsable. "Il est trop tôt pour crier victoire", a-t-il toutefois ajouté, en excluant toute baisse des taux cette année.



En portant le taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 4,5% à 4,75%, la Fed a procédé à son ajustement le plus modeste depuis près d'un an, après une série de relèvements exceptionnels de 75 et 50 points de base ces derniers mois. L'institution a profité de la décélération de l'inflation ces derniers mois aux Etats-Unis pour adopter une posture moins restrictive et limiter le risque de plonger l'économie dans une récession sévère en conséquence de ses efforts pour restaurer la stabilité des prix.



"L'inflation s'est atténuée mais reste élevée", a également souligné la Fed dans son communiqué, tout en conservant la même formulation que ces derniers mois quant à l'orientation future de sa politique : "Le comité prévoit que des augmentations supplémentaires [du taux directeur] seront appropriées afin d'atteindre une politique monétaire suffisamment restrictive".



La décision de mercredi, prise à l'unanimité, avait été largement anticipée par le marché. Plusieurs membres de la Fed s'étaient dit ouverts à des relèvements d'ampleur plus modérée cette année, tout en insistant, à l'instar de son président, sur la nécessité de ne pas baisser la garde face à l'inflation.



Après ces annonces, Wall Street a terminé en hausse mercredi, aidée par le recul des taux du marché obligataire. L'indice Dow Jones (DJIA) a grappillé 0,02%, l'indice élargi S&P 500 a gagné 1,1% et le Nasdaq Composite a avancé de 2%.



Les investisseurs attendent désormais les décisions de politique monétaire de la BOE, à 13h00, et de la BCE, à 14h15. Les deux plus grandes banques centrales d'Europe devraient annoncer des hausses de taux de 50 points de base, réduisant ainsi l'écart avec la Fed.



La BCE pourrait en outre afficher sa détermination à vaincre l'inflation, toujours élevée en zone euro, en signalant de nouvelles hausses de taux à venir.



"Une hausse des taux directeurs de 50 points de base [ce jeudi, ndlr] est quasiment actée mais [la présidente de la BCE, Christine] Lagarde est attendue au tournant sur ses prévisions d'inflation et sur les indications qu'elle donnera pour la réunion de mars", indiquait ainsi Emmanuel Auboyneau, gérant associé d'Amplegest, dans une note publiée mercredi. Selon lui, Christine Largarde "devrait maintenir un ton dur en attendant d'avoir des preuves plus tangibles d'une baisse de la partie sous-jacente de l'inflation".



Aux Etats-Unis, l'attention se tourne vers les résultats d'entreprises alors que sont attendues les publications des géants technologiques Apple, Amazon et Alphabet, la maison mère de Google. Parmi les autres résultats attendus ce jeudi figurent ceux du laboratoire pharmaceutique Merck, du contructeur automobile Ford et du fabricant de semi-conducteurs Qualcomm.



Mercredi soir, Meta Platforms a publié des bénéfices inférieurs aux attentes au titre du quatrième trimestre mais a présenté des prévisions appréciées par le marché et annoncé un nouveau plan de rachat d'actions de 40 milliards de dollars.



La maison mère de Facebook a dégagé un résultat net de 4,65 milliards de dollars, soit 1,76 dollar par action, au quatrième trimestre, contre 10,3 milliards de dollars, soit 3,67 dollars par action, un an auparavant. Les analystes anticipaient un résultat par action de 2,26 dollars.



Les principales Bourses asiatiques évoluent peu jeudi. L'indice Nikkei a terminé en hausse de 0,2% à Tokyo, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,1% en fin de séance. Parallèlement, l'indice Shanghai Composite grappillait 0,1%.



OBLIGATIONS



Les rendements des obligations du Trésor américain ont reculé mercredi, les propos du président de la Fed, Jerome Powell, n'ayant pas réussi à dissuader les investisseurs d'anticiper une fin prochaine du cycle de hausse des taux aux Etats-Unis.



Jay Bryson, de Wells Fargo, souligne que les prix des obligations "ont augmenté lorsque Jerome Powell a indiqué que le processus de désinflation avait commencé sans affaiblissement notable du marché du travail. Les marchés semblent de plus en plus intégrer (espèrent ?) un scénario d'atterrissage en douceur" de l'économie, ajoute-t-il.



Jay Bryson prévoit une "légère récession" aux Etats-Unis cette année, tout en admettant qu'un atterrissage en douceur n'est pas exclu.



"La Fed tient un double discours, car elle a laissé entendre que de nouvelles hausses des taux étaient appropriées, mais a également reconnu qu'elle tiendrait compte de l'ampleur du resserrement monétaire déjà effectué dans ses décisions futures", indique de son côté Allianz Investment Management.



"Cela signale que la Fed est proche de la fin de son cycle de resserrement et qu'elle se prépare à marquer une pause le temps que les statistiques économiques soient en phase avec sa politique", ajoute Allianz Investment Management.






CHANGES




Le dollar se replie jeudi matin face aux autres grandes devises, dont l'euro, pénalisé par un regain d'appétit pour le risque provoqué par les signes d'une possible pause de la Fed.



Le président de la Fed, Jerome Powell, a indiqué que le processus de désinflation aux Etats-Unis avait commencé, relève RBC Capital Markets. Alors qu'avant la décision du comité de politique monétaire, les marchés spéculaient sur un message restrictif, la situation a été très différente [mercredi soir, ndlr], la Fed semblant accepter l'idée d'une pause dans son cycle de resserrement monétaire, ajoute l'intermédiaire financier.



Jerome Powell a tenu un discours "plutôt accommodant" et "n'est pas parvenu à convaincre les marchés que la trajectoire des taux annoncée en décembre pourrait encore se concrétiser", ajoute Edward Moya, analyste d'Oanda. Le président de la Fed "a dit qu'il n'anticipait pas de baisse des taux cette année, mais personne ne semble le croire", commente-t-il.



Alors que les investisseurs attendent maintenant la décision de la BCE, l'euro évolue au-dessus du seuil de 1,10 dollar pour la première fois depuis avril 2022. A 7h35, la monnaie unique se négociait à 1,1011 dollar, en hausse de 0,2%.



PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole sont orientés à la hausse jeudi, dans un contexte de vigueur généralisée des matières premières, après les annonces de la Fed.



Les opérateurs du marché pétrolier assimilent également la recommandation du comité interministériel de l'Opep+, un groupe réunissant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et dix pays alliés, de maintenir la politique de production en vigueur.



Le marché de l'énergie est faible et pourrait s'affaiblir encore, mais la moindre faiblesse supplémentaire devrait constituer une "occasion de renforcer des positions longues", estime Tariq Zahir, de Tyche Capital Advisors". Compte tenu de la réouverture de la Chine et de la vigueur récente de plusieurs autres matières premières, nous estimons que les risques sont orientés à la hausse pour le complexe énergétique", ajoute-t-il.



A 7h25, le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord gagnait 35 cents, à 83,19 dollars le baril, tandis que le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 47 cents, à 76,88 dollars le baril.



Agefi-Dow Jones The financial newswire



(END) Dow Jones Newswires



February 02, 2023 01:39 ET (06:39 GMT)




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