Les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse dans un climat tendu entre Washington et Pékin





Eurostoxx 50 4.257,98 points +0,40%
CAC 40 7.233,94 points +0,94%
DAX 40 15.476,43 points -0,21%
FTSE 100 7.901,80 points +1,04%
SMI 11.349,39 points +1,44%
AEX 763,86 points +0,69%
BEL 20 3.907,65 points -0,11%
IBEX 35 9.225,60 points -0,04%

DJIA 33.926,01 points -0,38%
Nasdaq 12.006,95 points -1,59%
S&P 500 4.136,48 points -1,04%

Nikkei 225 27.693,65 points +0,67% (cours de clôture)

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,0796 -0,03%
EUR/JPY 142,17 +0,41%
USD/JPY 131,72 +0,41%



A SUIVRE EN FRANCE



Renault occupera le devant de la scène lundi. Le constructeur automobile et son partenaire japonais Nissan présentent à Londres la refonte de leur alliance. Les deux groupes avaient annoncé la semaine dernière avoir trouvé un accord prévoyant un rééquilibrage de leurs participations respectives dans l'alliance, ainsi que "des projets opérationnels à forte création de valeur". Cet accord doit être validé par les conseils d'administration des deux groupes.



Par ailleurs, Eurazeo a annoncé le départ de sa présidente du directoire, Virginie Morgon, qui sera remplacée par deux vice-présidents, Christophe Bavière et William Kadouch-Chastaing.



ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse lundi, pénalisés par de nouvelles tensions géopolitiques entre les Etats-Unis et la Chine, qui surviennent juste avant le discours sur l'Etat de l'Union du président américain, Joe Biden.



Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 43 points, soit 0,6%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 cédait 112 points, soit 0,7%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 27 points, ou 0,3%.



Joe Biden prononcera mardi son discours sur l'Etat de l'Union devant un Congrès nouvellement divisé. Il s'appuiera sur des signaux économiques favorables, en dépit de nouvelles tensions avec la Chine et de la poursuite de la guerre en Ukraine.



La semaine devrait être dominée par les interrogations sur le présumé ballon espion chinois que les Etats-Unis ont abattu samedi. Les républicains ont critiqué le temps qu'il a fallu pour intervenir et les élus politiques ont exprimé leur préoccupation au sujet des relations avec Pékin, déjà tendues. L'administration Biden a défendu sa position, affirmant qu'il était plus sûr d'abattre l'appareil au-dessus de l'océan Atlantique qu'au-dessus de la terre ferme, où les débris auraient pu mettre en danger des personnes au sol.



Parallèlement, dans un communiqué publié dimanche, le ministère chinois des Affaires étrangères a qualifié la décision prise la veille d'abattre le ballon de "violation grave des pratiques internationales", tout en ajoutant que Pékin se réservait le droit "d'apporter d'autres réponses si nécessaire". Le ministère chinois de la Défense a émis un commentaire similaire, qualifiant l'abattage du ballon de "réaction excessive évidente".



Dans ce contexte, les principaux marchés asiatiques présentent un tableau contrasté lundi. L'indice Nikkei a terminé en hausse de 0,7% à Tokyo, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong se repliait de 2,2% en fin de séance. Parallèlement, l'indice Shanghai Composite cédait 0,9%.



Vendredi soir, Wall Street a clôturé en baisse, après l'annonce de créations d'emplois supérieures aux attentes aux Etats-Unis, qui font redouter une sévérité accrue de la Réserve fédérale (Fed) face à l'inflation. L'indice Dow Jones (DJIA) a reculé de 0,4%, l'indice élargi S&P 500 a perdu 1%, et le Nasdaq Composite a abandonné 1,6%. Sur l'ensemble de la semaine, le DJIA a cédé 0,2%, tandis que le S&P 500 a gagné 1,2%. Le Nasdaq s'est adjugé 3,3%.



OBLIGATIONS



Les rendements des emprunts du Trésor américain ont gagné du terrain vendredi, après la parution d'un rapport sur l'emploi bien meilleur que prévu aux Etats-Unis pour le mois de janvier, qui est venu ébranler les prévisions des investisseurs quant à un arrêt du cycle de relèvement de taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed) dans les mois qui viennent.



Les investisseurs estiment maintenant à 61,3% la probabilité d'un relèvement de 25 points de base des taux en mai, dans une fourchette de 5% à 5,25%, soit le niveau désigné par la Fed comme un pic probable.



Les opérateurs vont "devoir batailler pour les émissions de refinancement du Trésor dans la semaine à venir après le mouvement de vente qui a suivi le rapport, ce qui pourrait limiter tout rebond à court terme du marché des emprunts du Trésor", indique Oxford Economics.



"Il est ainsi possible que les taux restent dans les fourchettes observées depuis début janvier. Le rendement de l'emprunt à dix ans continuerait d'évoluer autour de 3,5%, celui du titre à cinq ans, autour de 3,55%, et celui de l'emprunt à deux ans, autour de 4,20%", précise l'intermédiaire financier.






CHANGES



Le dollar s'apprécie lundi, notamment face à l'euro, toujours porté par la publication d'un rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis supérieur aux attentes.



Les chiffres de l'emploi incitent les opérateurs à intégrer dans les cours une probabilité accrue de hausse des taux d'intérêt à l'issue des réunions de mars et mai du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale et d'une plus faible probabilité de baisse des taux à la fin de l'année.



Malgré les données robustes publiées vendredi, "les indicateurs économiques avancés sont toujours conformes à notre opinion selon laquelle l'économie américaine sera bientôt en récession", indique Capital Economics.



L'intermédiaire financier estime que l'appétit du marché pour le risque diminuera en cas de récession aux Etats-Unis et dans d'autres grandes économies, amenant le dollar à se renforcer jusqu'à la mi-2023.



PETROLE



Les cours du pétrole évoluent en légère hausse lundi matin.



Après le recul des cours la semaine dernière, les investisseurs surveilleront l'ampleur de la reprise de la demande chinoise, ainsi que l'impact de l'embargo de l'Union européenne (UE) sur les importations de produits pétroliers russes, entré en vigueur dimanche, et l'accord sur le plafonnement des prix conclu par l'UE, le G7 et l'Australie, indique Commerzbank.



"Tout comme pour les sanctions sur le brut russe, l'embargo de l'UE sur les produits pétroliers russes ne devrait pas priver le marché de nouveaux barils", estime Kpler. Il va "simplement s'ensuivre un réajustement des flux mondiaux, ce qui aura un impact modéré", ajoute l'intermédiaire financier.



Vers 7h20, le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord gagnait 23 cents, à 80,17 dollars le baril, tandis que le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 17 cents, à 73,56 dollars le baril.



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(END) Dow Jones Newswires



February 06, 2023 01:30 ET (06:30 GMT)




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