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DETROIT (Agefi-Dow Jones)--Les constructeurs automobiles américains ont repris lundi leurs négociations avec le syndicat United Auto Workers (UAW) dans l'espoir de conclure une nouvelle convention collective et mettre fin au mouvement de grève déclenché la semaine dernière dans une poignée d'usines.

Quelque 12.700 employés ont entamé lundi leur quatrième jour de grève et de manifestations devant une usine de Ford près de Detroit, un site de Stellantis Jeep à Toledo (Ohio) et un site de production de camionettes de General Motors près de Saint-Louis. Le président de l'UAW, Shawn Fain, a opté à ce stade pour une grève limitée plutôt que de mobiliser les 146.000 membres du syndicat, mais a indiqué que des débrayages supplémentaires pourraient intervenir en l'absence de progrès dans les négociations.

Les sites touchés par la grève dégagent environ 10% de la production des trois grands constructeurs automobiles de Detroit.

Les dirigeants ont déjà proposé une augmentation générale des salaires d'environ 20% sur la période de quatre ans couverte par le contrat de travail en cours de discussion, tandis que le syndicat américain de l'automobile réclame une revalorisation de plus de 30%. Parmi les revendications figure également un ajustement des salaires de base pour refléter le coût de la vie. Les constructeurs privilégient quant à eux le versement de primes ponctuelles pour compenser l'inflation.

Selon les analystes de Wells Fargo, les propositions formulées par les directions respectives entraîneraient à elles seules des surcoûts compris entre 700 millions de dollars et 1,2 milliard de dollars sur quatre ans pour chaque entreprise. Les revendications du syndicat pourraient porter ce chiffre au-delà des 2 milliards de dollars.

-Nora Eckert, The Wall Street Journal (Version française Thomas Varela) ed : JEB

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September 18, 2023 15:17 ET (19:17 GMT)

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