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La Dette

- 02/4/2014 08:10
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

Lundi, l’Insee nous apprenait ainsi que le déficit public avait atteint 4,3% en 2013 et non 4,1% comme le prévoyait le gouvernement. Résultat, la dette a encore progressé de 13,4 milliards d’euros au cours du quatrième trimestre 2013 pour atteindre 1.925 milliards d’euros, soit 93,5% du PIB (vs. 90,6% en 2012).



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1 de 97 - 15/4/2014 07:54
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La France a emprunté au total 7,59 milliards d'euros à court terme lundi sur les marchés, à des taux majoritairement en baisse, a annoncé l'Agence France Trésor (AFT).

L'AFT, chargée de placer la dette française sur les marchés financiers, comptait initialement emprunter entre 6,4 et 7,6 milliards d'euros lors de cette opération.

Dans le détail, la France a emprunté 3,896 milliards d'euros à 3 mois (13 semaines), à un taux de 0,190% contre 0,189%, lors de la dernière transaction similaire le 7 avril.

Le pays a aussi levé 1,795 milliard à 6 mois (20 semaines), à 0,190% contre 0,195%, et 1,899 milliard à 1 an (50 semaines) à 0,188% contre 0,196%.

Copyright © 2013 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
2 de 97 - 23/4/2014 09:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
C'est ce mercredi que le gouvernement français livre ses prévisions budgétaires pour les trois prochaines années, soit jusqu'à la fin du quinquennat. Rendu public en début d'après-midi, après un examen en Conseil des ministres, ce programme de stabilité 2014/2017 sera livré à la commission des finances de l'Assemblée nationale, un exercice de prévisions pluriannuel auquel se soumettent depuis l'an dernier tous les Etats membres de la zone euro.
3 de 97 - 24/4/2014 09:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le gouvernement a confirmé mercredi qu'il voulait ramener le déficit public de la France à 3% de son produit intérieur brut dès 2015, au prix d'un grand optimisme sur les effets de son plan d'économies sans précédent.

Le ministre des Finances Michel Sapin a présenté en conseil des ministres le programme de stabilité pour 2014-2017, prévisions pluriannuelles auxquelles se soumettent désormais tous les Etats de la zone euro. Il a affirmé que ce retour à 3%, seuil de tolérance en zone euro, n'était "pas une question de fétichisme ou de soumission".

Repoussé d'une semaine en raison du remaniement, le texte sera soumis au vote de l'Assemblée mardi prochain, après un débat qui s'annonce orageux au vu de la fronde cette semaine de la gauche contre le programme de 50 milliards d'économies de Manuel Valls, y compris dans les rangs socialistes, soucieux de préserver les ménages modestes.
4 de 97 - 25/4/2014 09:16
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Alors que le programme d’économies de 50 milliards sur la période 2014-2017 a été adopté mercredi en Conseil des ministres, Michel Sapin a confirmé l’objectif d’un retour à 3% de déficit en 2015.

L’heure des comptes, c’est maintenant ! Dépenses publiques, déficit, prévisions de croissance etc., on en sait désormais un peu plus sur le calendrier et les objectifs du gouvernement Valls sur la période 2014-2017. Le programme d’économies de 50 milliards d’euros à trouver d’ici 2017, confirmée le 16 avril, a été adopté mercredi 23 avril en Conseil des ministres. Certes, le contenu était déjà connu : 18 milliards d’euros de dépenses en moins pour l’Etat et ses administrations, 10 milliards pour l’assurance maladie, 11 milliards pour la protection sociale et enfin 11 milliards d’euros demandés aux collectivités locales. « Cet effort de ralentissement de la dépense est inédit. Le chiffre de 50 milliards d’euros correspond à celui qu’il faut consentir pour contenir la progression de la dépense publique au niveau de l’inflation » a confirmé Michel Sapin, le ministre des finances et des comptes publics, lors d’une conférence de presse tenue mercredi après-midi.

Malgré un déficit plus fort que prévu en 2014 (3,8% du PIB), ce programme de stabilité 2014-2017 vise à ramener à 3% le déficit public en 2015, 2,2% en 2016 et 1,3% en 2017 si toutefois la croissance atteint 1% en 2014, puis 1,7% en 2015 et 2,25% en 2016-2017 selon les prévisions confirmées par Bercy. « Il n’a jamais été question de demander un délai supplémentaire à la Commission » a justifié Michel Sapin qui vise à faire baisser le poids de la dette publique dans le PIB à partir de 2016 après avoir atteint un plafond de 95,6% en 2014 et 2015 ! Pour rappel, ce ratio n’excédait pas 65% en 2007, avant le début de la crise financière.

« L’enjeu du pacte de responsabilité et de solidarité est de soutenir l’investissement et l’emploi, donc la croissance et le pouvoir d’achat ainsi que de manière ciblée, le pouvoir d’achat des ménages modestes. Le Pacte, c’est un demi-point de croissance en plus à l’horizon 2017 et 200.000 emplois supplémentaires » assure le nouveau ministre des finances. C’est aussi une façon pour le gouvernement de crédibiliser la position de la France, deuxième économie de la zone euro, qui remettra sa copie à la Commission européenne le 7 mai prochain (après le vote du Parlement français si la fronde de certains députés de la majorité ne l'emporte pas) et qui est toujours sous la menace d’une nouvelle dégradation de sa note souveraine par les agences de notation.

Parmi les mesures évoquées en contrepartie de l’effort demandé sur les dépenses, le gouvernement envisage de diminuer les cotisations patronales pour les salariés payés jusqu’à 3,5 Smic ou encore de supprimer en 2017 la Contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Au final, 46 milliards d’euros de baisse de la fiscalité pour les entreprises et les ménages sont prévus d’ici trois ans en comptant les 20 milliards du Crédit impôt compétitivité emploi (CICE) dont le versement aux entreprises commence cette année. Par exemple, la baisse des cotisations salariales devrait permettre à un salarié payé au Smic de gagner 500 euros de pouvoir d’achat à partir de l’an prochain.

La journée de mercredi avait commencé par la divulgation du rapport du Haut conseil des finances publiques sur les perspectives de croissance de la France. Présidée par Didier Migaud, le Premier président de la Cour des comptes, l’instance indépendante donne plutôt un satisfecit au gouvernement. Elle a jugé « réaliste » la prévision de ce dernier d’atteindre 1% de croissance pour 2014 et même estimé que le 1,7% anticipée par Bercy pour 2015 n’était pas « hors d’atteinte ». En revanche, le retour à une croissance de 2,25% en 2016 et 2017 est qualifié « d’optimiste ». Atteindre une telle vitesse de croisière signifierait que la France a retrouvé à la fois un dynamisme de sa demande intérieure, tout en évoluant dans un contexte international favorable. Autant dire que le scénario gouvernemental sera remis en question par tout accident conjoncturel qui devrait survenir d’ici 2017.
5 de 97 - 29/4/2014 08:29
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le Premier Ministre Manuel Valls a annoncé lundi des mesures de compromis sur son plan d'économies, destinées à calmer les critiques de députés PS hostiles à ces coupes de 50 milliards d'euros dans les dépenses publiques.

A la veille d'un vote à l'Assemblée national sur le programme de stabilité gouvernemental - sur lequel nombre de députés PS menaçaient de s'abstenir - le principal geste de Manuel Valls concerne les petites retraites.

Dans une lettre aux parlementaires de la majorité, le Premier ministre propose que "tous les retraités qui perçoivent jusqu'à 1.200 euros de pension" (de base, plus complémentaire) "ne soient pas concernés" par le gel d'un an des revalorisations, ce qui concerne "6,5 millions de personnes" sur une grosse quinzaine de millions de pensionnés.

Initialement, seules les retraites inférieures au minimum vieillesse (792 euros) étaient épargnées.

Autres concessions: le gel du point d'indice des salaires des fonctionnaires "fera l'objet d'un réexamen chaque année" en fonction des performances économiques de la France. Les mesures de revalorisation déjà prévues pour 1,6 million de fonctionnaires aux plus faibles échelons (catégorie C, et B en début de carrière), qui représentent environ 440 euros de salaire net par an, sont également confirmées

Quant au "plan pauvreté", qui prévoit une hausse du RSA, il sera bien appliqué au 1er septembre 2014 et non renvoyé à septembre 2015 comme prévu initialement, là aussi une des principales revendications formulées par des députés socialistes.

Enfin, Manuel Valls a confirmé "une mesure fiscale de soutien aux ménages", déjà promise lors de son discours de politique générale, dont les "modalités" seront élaborées "dans les prochains jours".

Ces concessions ont permis au gouvernement de remporter une première manche lundi soir avec l'adoption par le bureau national du PS d'une résolution de soutien au programme de stabilité, par 31 voix "pour" contre 15 "contre" et une abstention.
6 de 97 - 05/5/2014 19:08
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La Commission européenne doute toujours que la France ramènera son déficit à 3% en 2015, malgré le plan de rigueur annoncé par le gouvernement de Manuel Valls et même si Bruxelles se montre plus optimiste que lors de ses prévisions précédentes.

Dans ses dernières prévisions publiées lundi, l'exécutif européen table sur un déficit public de 3,4% pour la France l'année prochaine. C'est mieux qu'en février, quand elle prévoyait encore un déficit de 3,9%, mais encore loin de l'objectif de 3% brandi par le gouvernement.

Le ministre des Finances Michel Sapin a immédiatement réaffirmé la "détermination" du gouvernement français "à réaliser les 50 milliards d'euros d'efforts d'économies nécessaires pour ramener le déficit à 3% du PIB en 2015".

"Nos estimations montrent que le déficit français sera au-dessus de 3% en 2015 mais en même temps nous n'avons pas pris en compte l'engagement du gouvernement de ramener le déficit sous 3%" (et toutes les mesures annoncées avec), a expliqué Siim Kallas, le commissaire européen en charge temporairement des dossiers économiques, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

En l'état, la Commission a fondé son analyse sur une partie seulement des annonces du gouvernement français, notamment le plan de rigueur de 50 milliards d'euros, avec pour mesure-clé le pacte de responsabilité proposé aux entreprises, qui doit stimuler l'emploi.
7 de 97 - 26/5/2014 18:28
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
(CercleFinance.com) - A part le vote très 'eurosceptique' de la France, de la Grèce... et -c'est une tradition- de la part de l'Angleterre, le résultat du scrutin législatif du week-end à largement conforté l'assise politique d'Angela Merkel, de Mariano Rajoy et surtout de Mattéo Renzi en Italie.

Le nouveau Président du Conseil a bénéficié d'un raz-de-marée en faveur de son parti de gauche réformatrice, lequel a promis une modification majeure et décisive de la Loi électorale, jugée responsable de l'instabilité politique du pays depuis des décennies.
8 de 97 - 28/5/2014 10:59
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
PARIS (Reuters) - La Cour des comptes souligne les risques pesant sur la prévision de recettes du budget 2014 de l'Etat, qui fragilisent l'objectif de réduction du déficit, après des rentrées fiscales déjà très inférieures aux prévisions l'an dernier.
9 de 97 - 17/6/2014 08:12
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La dette publique de la France a diminué de 14,5 milliards d'euros par rapport à la fin juin, pour s'établir à 1.818,1 milliards d'euros fin septembre, soit 89,9% du Produit intérieur brut (PIB), a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques.
La contraction constatée au troisième trimestre est surtout due à un désendettement des administrations centrales. La contribution de l'État à la dette publique en effet diminué de 13,8 milliards d'euros sur ces trois mois.

Plus marginalement, les administrations de la Sécurité sociale se sont elles aussi désendettées, leur contribution à la dette diminuant de 1,1 milliard d'euros, a précisé l'Insee dans un communiqué. La dette des administrations publiques locales a légèrement augmenté, progressant de 400 millions d'euros, "suivant un profil proche de celui observé aux troisièmes trimestres des années précédentes", a indiqué l'Insee.

La contribution des organismes divers d'administration centrale est stable (+100 millions d'euros), a précisé l'Insee. Le gouvernement s'attend à une dette publique de 89,9% du PIB fin 2012, puis de 91,3% fin 2013, avant une décrue à partir de 2014 (90,5%, puis 88,5% en 2015).
10 de 97 - 03/7/2014 15:12
Fortish Messages postés: 90 - Membre depuis: 01/7/2014
La dette la dette on parle toujours de la dette mais parle-t-on du besoin de croissance?!
11 de 97 - 03/7/2014 15:14
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Oui mais sans résorber la dette, pas de croissance. Ne serait-ce que parce que l'état peut faire faillite.
Message Banni Anonyme
13 de 97 - 16/7/2014 07:51
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Un rapport de Bercy analyse 37 professions, des pharmaciens aux ambulanciers en passant par les notaires et huissiers pour déterminer si elles bénéficient de rentes et préconise des réformes pouvant faire baisser jusqu'à 20% leurs prix, ont rapporté lundi soir Les Echos.

Le rapport sur les professions réglementées, dont le quotidien économique dit avoir obtenu copie, a été commandé à l'Inspection générale des Finances (IGF) par Pierre Moscovici lorsqu'il était ministre de l'Economie et des Finances.
14 de 97 - 25/7/2014 19:05
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les taux d'emprunt ont reculé vendredi sur le marché obligataire en zone euro, les investisseurs se tournant vers la dette après un chiffre décevant en Allemagne.

Signe que les investisseurs ont été peu enclins à prendre des risques au cours de la séance, les marchés actions se sont repliés en Europe, tandis que les taux d'emprunt, qui évoluent à l'inverse du prix des actifs, ont reculé.

"L'Ifo apporte plus de signes inquiétants d'un ralentissement", soulignent dans une note les économistes de Capital Economics.
15 de 97 - 29/7/2014 08:34
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La course contre la montre touche à son terme pour l'Argentine, qui se trouve au bord d'un nouveau défaut de paiement, après celui de 2001, si elle ne parvient à trouver un accord d'ici mercredi avec deux fonds spéculatifs américains détenteurs de sa dette.

Alors que des négociations marathon se poursuivent jour après jour à New York entre représentants du gouvernement argentin et des fonds "vautours" NML et Aurelius sous l'égide d'un médiateur judiciaire, aucune solution ne semble pour l'heure se profiler.

Après son gigantesque défaut de 2001, portant sur une centaine de milliards de dollars, l'Argentine a procédé en 2005 et 2010 à deux restructurations de dette, acceptées par 93% de ses créanciers qui ont consenti une réduction de 70% de la valeur de leurs bons du Trésor.

Mais une minorité d'entre eux (7%) ont refusé ces restructurations, parmi lesquels NML Capital et Aurelius Management, qui ont exigé en justice et obtenu du juge new-yorkais Thomas Griesa la condamnation de l'Argentine à leur verser le total des sommes dues, soit 1,33 milliard de dollars.

La décision du juge s'accompagne en outre de l'obligation pour Buenos Aires de rembourser ces fonds avant les créanciers ayant accepté de restructurer leurs créances et auxquels l'Argentine doit verser quelque 500 millions de dollars avant le 30 juillet, au risque de se retrouver à nouveau en défaut de paiement.

Or, cette somme, que le gouvernement argentin a déjà versé dans une banque américaine en vue d'honorer ses échéances envers ces créanciers restructurés, a été bloquée par le juge Griesa, afin de contraindre le pays sud-américain à rembourser les fonds NML et Aurelius.

L'argument de l'Argentine pour ne pas payer est que la clause RUFO (Rights Uppon Future offers) figurant dans les contrats sur la dette l'oblige à rembourser tous les créanciers aux mêmes conditions. Si un créancier bénéficie d'un meilleur traitement, les autres doivent aussi en bénéficier, ce qui pourrait déclencher selon l'Argentine une avalanche de revendications auxquelles elle ne pourrait faire face.

- Le défaut, meilleure option ? -

Lundi, le chef du gouvernement argentin Jorge Capitanich a déclaré en conférence de presse qu'une nouvelle réunion de médiation était prévue le lendemain à New York.

Mais à New York, le médiateur Dan Pollack a immédiatement indiqué dans un communiqué ne pas être informé d'une telle rencontre. Depuis vendredi soir "je n'ai aucune nouvelle d'eux", a-t-il affirmé.

De son côté, M. Capitanich a réaffirmé la volonté de son pays de parvenir à un compromis permettant d'honorer ses obligations vis-à-vis de ses créanciers restructurés et éviter une cessation de paiement.

"Les Argentins doivent rester calmes, car la vie continue", a-t-il voulu rassurer, au nom de la présidente de centre-gauche Cristina Kirchner.

Pour l'analyste Carlos Caicedo, de l'institut de consulting américain IHS, "l'Argentine commence à voir le défaut comme la moins coûteuse des options".

"Si l'Argentine ne choisit pas le défaut et paie les fonds +holdouts+, le risque existe que tous les créanciers ayant accepté les restructurations de 2005 et 2010 demandent le même traitement", rappelle M. Caicedo, et dans ce cas, la facture pourrait "dépasser les réserves de changes des l'Argentine, qui sont d'environ 29 milliards de dollars".

Un nouveau défaut, même de moindre ampleur qu'en 2001, aurait toutefois des conséquences néfastes pour une économie argentine entrée en récession au premier trimestre 2014 et qui affiche une inflation de plus de 15% au premier semestre.

En cas de défaut, 2014 verrait "une chute du Produit intérieur brut (PIB) de 3,5%, une inflation annuelle de 41% et une contraction de la consommation de l'ordre de 3,8%", affirme un rapport du consultant Abeceb.com diffusé en fin de semaine dernière.

Et tous les analystes sont d'avis qu'un défaut éloignerait durablement l'Argentine de l'accès aux marchés internationaux des capitaux, dont elle est exclue depuis sa faillite de 2001.

Pour parvenir à un accord, M. Capitanich a répété ses conditions : "L'Argentine a besoin de temps pour négocier et ce temps s'appelle +stay+", une clause suspendue par le juge Griesa, qui permettrait de reporter jusqu'en 2015 les remboursement aux fonds vautours, date à laquelle la clause RUFO deviendrait caduque.
16 de 97 - 31/7/2014 14:22
juju75 Messages postés: 83 - Membre depuis: 04/7/2014
C'est officiel l'Argentine est en défaut de paiement! Situation qui n'entraînera pas de risque systémique selon le FMI, mais tout de même préoccupant pour les dettes des pays d'amérique latine je trouve!
17 de 97 - 31/7/2014 16:59
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Toute façon, c'est bon pour personne.
18 de 97 - 04/8/2014 19:38
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le taux d'emprunt du Portugal s'est détendu lundi sur le marché obligataire, entraînant les autres pays du sud de la zone euro, après le sauvetage de la banque portugaise Banco Espirito Santo (BES).

A 18H00 (16H00 GMT), le taux à 10 ans du Portugal, qui évolue en sens inverse de la demande, baissait à 3,623%. Il avait terminé à 3,701% vendredi à la clôture sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise.

Le taux portugais évolue à des niveaux très faibles, après avoir connu une nette détente depuis des mois. Il avait toutefois brièvement dépassé les 4% début juillet, précisément en raison des déboires de BES.

Dans la foulée, le taux de l'Espagne a reculé à 2,496% (contre 2,560%), tout comme celui de l'Italie à 2,695% (contre 2,758%).

"Le marché accueille le sauvetage de BES favorablement. C'est considéré comme un soulagement", constate René Defossez, stratégiste obligataire à Natixis.

L'État portugais s'est résolu dimanche à renflouer BES à hauteur de 4,9 milliards d'euros, en isolant les actifs toxiques et en mettant fortement à contribution ses actionnaires.

Le gouvernement puisera dans l'enveloppe de 12 milliards d'euros réservée aux banques dans le cadre du plan de sauvetage du Portugal négocié avec la troïka (UE-FMI-BCE), dont il restait 6,4 milliards d'euros.

"Le marché a peu de raisons de s'affoler, surtout tant qu'il s'agit de ce type de banque", de taille moyenne à l'échelle de la zone euro, selon M. Defossez.

Selon lui, ce sauvetage intervient en outre au moment où le pays va un peu mieux économiquement et a retrouvé un accès au marché, une amélioration saluée récemment par l'agence de notation Moody's qui a relevé la note du Portugal.

En outre, "un certain nombre de niveaux de sécurité ont le mérite d'exister au niveau européen, même s'ils sont fragiles", note M. Defossez.

En attendant l'aboutissement de l'Union bancaire, les nouvelles règles européennes prévoient que les actionnaires et créanciers non prioritaires soient mis à contribution dans le sauvetage d'une banque et doivent mettre la main à la poche avant qu'une aide de l'État soit sollicitée.

Malgré tout, selon les analystes, il est difficile de se réjouir de ce sauvetage.

"L'opération met en lumière le lien consanguin entre les banques locales et l'État", relèvent les stratégistes de Société Générale CIB.

Par conséquent, "il ne faudrait pas d'autres accidents ou que la facture de BES s'alourdisse", prévient M. Defossez, puisque les marges de manoeuvre du Portugal ne sont pas énormes.

Pour le reste, les taux des pays solides ont très peu évolué lundi sur le marché obligataire.

Le taux de l'Allemagne s'est établi à 1,135% (contre 1,131%) et celui de la France à 1,516% (inchangé).

La journée a été dépourvue d'indicateurs notables aux États-Unis et en zone euro, dans des volumes d'échanges faibles en cette période estivale.

Pour M. Defossez, en attendant la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, les marchés vont rester attentifs au risque géopolitique, en particulier la situation en Ukraine et les sanctions contre la Russie.

"Cela reste un facteur qui protège les obligations allemandes, qui sont favorisées par ailleurs par les politiques monétaires accommodantes et la faiblesse de l'inflation", selon le stratégiste.

Hors zone euro, le taux britannique à 10 ans est resté relativement stable aussi à 2,537% contre 2,548% jeudi.

Aux États-Unis, le taux à 10 ans reculait légèrement à 2,475% contre 2,493% jeudi, tout comme celui à 30 ans à 3,278%, contre 3,281% la veille. Le taux à trois mois reculait à 0,02% (contre 0,01%).
19 de 97 - 04/8/2014 21:57
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
(Reuters) - La France risque de ne pas atteindre ses objectifs en matière de réduction de son déficit budgétaire en 2014 et 2015, estime lundi l'agence de notation Moody's dans un communiqué.

L'agence note que la France a donné une nouvelle orientation à sa politique budgétaire et la qualifie de positive mais juge que l'application de nombreuses mesures reste floue et note que l'économie française est pénalisée par une faible croissance.

"En conséquence, même si le déficit est appelé à conserver une trajectoire baissière, le pays n'apparaît pas en mesure d'atteindre ses objectifs budgétaires en 2014 et 2015", écrit Moody's.

Le gouvernement espère ramener le déficit public à 3,8% de PIB fin 2014, après 4,3% fin 2013, avant d'atteindre la limite européenne de 3% fin 2015.

Avant Moody's, le Fonds monétaire international avait estimé lui aussi, début juillet, que la France allait manquer ses objectifs de réduction du déficit public en raison d'une croissance économique plus faible que prévu par l'exécutif.

La Cour des comptes avait également jugé, dès le mois de juin, peu réalistes les objectifs définis par le gouvernement. Selon elle, le déficit risque d'atteindre 4,0% fin 2014, voire davantage si la croissance est inférieure à 1%.

Paris intègre désormais dans sa stratégie budgétaire les problématiques de la compétitivité mais la mise en oeuvre de sa politique n'est pas sans risques, analyse Moody's dans le communiqué publié lundi.

"La mise en œuvre du programme du gouvernement s'annonce d'autant plus ardue dans un contexte de croissance atone", estime Moody's.

Le gouvernement prévoit une croissance économique de 1% cette année et de 1,7% l'an prochain mais le FMI estime qu'elle n'atteindra que 0,7% cette année et 1,4% en 2015. L'Insee prévoit également une croissance du PIB de 0,7% cette année.

"Nous mettons en place les réformes annoncées mais le rythme des efforts entrepris pour réduire les déficits dépend aussi de la croissance", dit François Hollande dans des déclarations publiées lundi par Le Monde.

Le président français a appelé en outre l'Allemagne à apporter un soutien plus fort à la croissance en Europe, estimant que ses excédents et sa situation financière lui permettaient d'investir davantage.

L'exécutif français prépare depuis plusieurs semaines ses partenaires européens à de mauvaises nouvelles sur l'économie et les déficits. Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé vendredi qu'il dirait "la vérité aux Français" à la mi-août, tout en avertissant l'Union européenne qu'une consolidation budgétaire trop rapide risquait "d'éteindre la croissance".



(Patrick Vignal pour le service français)

20 de 97 - 05/8/2014 19:28
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La petite embellie sur les places boursières faisait de l'ombre au marché de la dette, un peu délaissé par des investisseurs plus aventureux, ce qui se traduisait par une remontée générale des taux d'emprunts.

"Les signaux de conjoncture s'améliorent, avec des indicateurs pas mauvais, et les actions payent, du coup le marché obligataire a tendance à remonter un peu", a observé Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas.
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