1 de 4
-
19/11/2015 19:28
0
Carole2016
Messages postés: 129 -
Membre depuis: 28/7/2015
PARIS (Reuters) - Neuf français sur dix approuvent le virage sécuritaire de François Hollande après les attentats de Paris mais un sur deux ne lui font pas confiance pour mener la lutte contre la menace terroriste, selon un sondage Elabe pour BFM TV diffusé jeudi.
Sur 1.000 personnes interrogées les 17 et 18 novembre, 94% approuvent la possibilité de déchoir les binationaux de leur nationalité française s'ils sont condamnés pour terrorisme, ainsi que l'assignation à résidence des Français revenant de zones de combat en Syrie ou en Irak.
Elles sont également 94% à approuver le renforcement des effectifs des forces de l'ordre et de la justice, 88% à se dire d'accord avec le prolongement de l'état d'urgence et 87% à être favorables à une révision de la Constitution pour permettre des mesures exceptionnelles sans en passer par là.
Mais seulement 45% disent faire confiance au chef de l'Etat pour mener la lutte contre la menace terroriste, contre 54% d'un avis contraire. Enfin, 77% des sondés se disent en faveur d'un gouvernement d'union nationale.
(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)
|
2 de 4
-
20/11/2015 18:35
0
Pauline75
Messages postés: 2620 -
Membre depuis: 10/9/2013
par Simon Carraud
PARIS (Reuters) - "Les attentats de Charlie Hebdo ont joué comme un déclic", dit Pierre qui, comme de nombreux jeunes, s'est engagé cette année dans l'armée après avoir vu à la télévision les images des attaques qui ont secoué la France.
Les bureaux de recrutement ont vu affluer les aspirants soldats depuis le mois de janvier, et plus encore depuis les attaques coordonnées qui ont fait au moins 130 morts vendredi dernier à Paris et près du Stade de France.
"C'est considérable", s'étonne le lieutenant de vaisseau Olivier Ribard, chef du bureau communication du service de recrutement de la marine nationale.
Depuis le début de l'année, les candidatures sur le site etremarin.fr, souvent la première étape dans la procédure de recrutement, ont plus que doublé: elles sont passées de 14.000 sur l'ensemble de 2014 à 36.000 jusqu'à présent en 2015.
Le phénomène s'est accentué ces derniers jours.
"Depuis le 13 novembre, on a une augmentation de 30% de visites sur le site et de 40% du nombre de candidatures par rapport à la semaine précédente", explique Olivier Ribard, qui avance l'effet de l'actualité comme principale explication.
Tous ne deviendront pas soldats puisque la marine sélectionne les candidats et ne prévoit de toute façon de recruter cette année que 3.500 nouveaux élus, âgés de 29 ans au maximum.
Cette forte hausse s'observe dans la marine, mais pas uniquement: entre le 1er janvier et le 30 septembre 2015, la fréquentation dans les centres d'information et de recrutement des forces armées (CIRFA) a progressé de 37%.
Le nombre de réservistes a suivi la même courbe.
Pierre, 26 ans, a franchi le pas en février, à la suite des attaques contre Charlie Hebdo et un commerce de produits casher car, dit-il, il a senti l'urgence de "servir les autres et (son) pays, prendre part à une oeuvre collective".
Il a alors remis à plus tard son projet de devenir professeur d'histoire-géographie et signé un contrat d'un an dans la marine. Aujourd'hui, il ne regrette pas, d'autant que "l'effroi" l'a de nouveau saisi le 13 novembre.
"Ça m'a renforcé dans mon idée et l'engagement a pris encore plus de sens", juge-t-il.
Depuis qu'il a enfilé l'uniforme, il a notamment servi pendant deux semaines sur un porte-hélicoptère à Toulon (Var) où il a trouvé "une vraie famille".
Et il aurait aimé monter à bord du porte-avion Charles-de-Gaulle, qui a appareillé mercredi pour la Méditerranée afin de participer aux opérations contre le groupe Etat islamique (EI), l'organisation à l'origine des attentats de la semaine dernière.
(Simon Carraud, édité par Yves Clarisse)
|
3 de 4
-
20/11/2015 20:27
0
Carole2016
Messages postés: 129 -
Membre depuis: 28/7/2015
L'onde de choc des attentats du 13 novembre se fait lourdement sentir dans les salles de concert ! Ainsi, les ventes de billets de concerts à Paris ont plongé de l'ordre de 80% cette semaine par rapport aux chiffres habituellement constatés à cette période de l'année, selon des données publiées par le syndicat national des producteurs (Prodiss).
Même si les Parisiens affichent leur volonté de résilience depuis les attentats, l'idée de se rendre dans une salle de concert ne les attire plus pour le moment. Le souvenir du massacre perpétré au Bataclan en plein concert rock est encore trop frais dans les mémoires. Selon un dernier bilan, 130 personnes ont été tuées vendredi dernier au Bataclan, ainsi que sur des terrasses de cafés des 10ème et 11ème arrondissements de Paris, et près du Stade de France à Saint-Denis.
Une porte-parole du syndicat Prodiss a évoqué une "onde de choc", précisant dans un entretien avec l'agence 'AFP' que cette évaluation a été établie à partir des "pointages" quotidiens d'une vingtaine des plus gros producteurs de concerts de musiques actuelles, one-man-shows et variétés.
Redonner confiance au public à l'approche des fêtes
Mercredi, la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a annoncé la création d'un fonds pour venir en aide aux salles de spectacles. Ce fonds a été doté dans un premier temps de 4 millions d'euros, dont 3,5 millions provenant des pouvoirs publics et 500.000 euros de la Sacem. "Il faudra sans doute plus que ça", a estimé la porte-parole du Prodiss. Pour le syndicat, l'enveloppe nécessaire se chiffrera "en dizaines de millions", si l'on inclut le coût des mesures supplémentaires pour améliorer la sécurité des salles de spectacle (portiques, agents de sécurité ...)
L'organisation est inquiète pour le chiffre d'affaires de la filière spectacles, à l'approche de la saison cruciale des fêtes de fin d'année. Le Prodiss tiendra une conférence de presse mardi matin à Paris pour annoncer un certain nombre de mesures pour "redonner confiance au public pour qu'il puisse revenir aux concerts avec plaisir, en toute sécurité".
|
4 de 4
-
06/1/2016 20:05
0
Pauline75
Messages postés: 2620 -
Membre depuis: 10/9/2013
La ville du Festival de Cannes, de la Croisette et de ses célèbres palaces va prendre une série de mesures concrètes pour faire face au risque terroriste, a annoncé mercredi le maire de Cannes, David Lisnard (Les Républicains).
"Il serait irresponsable de ne pas tenir compte du contexte, même s'il n'y a pas de menace spécifique à Cannes", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse, un peu moins de deux mois après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis qui ont fait 130 morts.
Plusieurs dispositifs de ce futur plan communal de prévention du terrorisme (PCPT) - le premier en France selon l'élu - seront appliqués en 2016 après un audit effectué ces derniers semaines par un groupe de quatre experts internationaux dont un ancien responsable de l'antiterrorisme israélien.
"L'idée est de limiter les risques et gérer l'éventuelle crise" précise-t-il.
L'organisation d'un poste de commandement unique, à l'abri d'un lieu sécurisé avec des communications pouvant résister à des cyber-attaques, a été entériné ainsi qu'un "système d'alerte sur d'éventuelles intrusions par la mer".
Des exercices grandeur nature avec la population, afin de simuler des attaques terroristes sur plusieurs sites, devraient être organisés avant le prochain Festival de Cannes, a ajouté David Lisnard.
Le réseau de 492 caméras de video-protection de la ville sera doté de nouveaux modèles, en particulier autour des établissements scolaires.
Les différentes mesures seront adaptées à une échelle de risques comportant quatre niveaux de sécurité en fonction de la fréquentation dans la commune.
Ce dispositif répond au souci de protéger la population mais a aussi pour but de garantir l'attractivité économique de Cannes où se tiennent de nombreux manifestations internationales.
"Des organisateurs sont sensibles aux questions de sécurité, Pierre Lescure, président du Festival de Cannes, m'a par exemple demandé un plan communal", a dit le maire.
|
Sur 1.000 personnes interrogées les 17 et 18 novembre, 94% approuvent la possibilité de déchoir les binationaux de leur nationalité française s'ils sont condamnés pour terrorisme, ainsi que l'assignation à résidence des Français revenant de zones de combat en Syrie ou en Irak.
Elles sont également 94% à approuver le renforcement des effectifs des forces de l'ordre et de la justice, 88% à se dire d'accord avec le prolongement de l'état d'urgence et 87% à être favorables à une révision de la Constitution pour permettre des mesures exceptionnelles sans en passer par là.
Mais seulement 45% disent faire confiance au chef de l'Etat pour mener la lutte contre la menace terroriste, contre 54% d'un avis contraire. Enfin, 77% des sondés se disent en faveur d'un gouvernement d'union nationale.
(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)