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Vinci - Pullback Sur Ancienne Résistance (DG)

- Modifié le 10/12/2014 11:37
zebulon1 Messages postés: 180 - Membre depuis: 14/11/2014

L'action Vinci vient d'effectuer un pullback en 15 min sur ses anciens plus hauts et le cours devrait reprendre son mouvement de hausse en direction de 44.20 (dernier plus haut) puis 44.33..

Zébulon, fan du site CentralCharts





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664 Réponses
 ...   7   ... 
121 de 664 - 03/3/2015 21:53
Anonyme
il faudrai deboucher tes oreilles ou debourrer je ne sais pas
les siffleurs facon serpents et les sans montre ne sont pas bienvenus DEGAGE TON ALTESSE OU PREND RV AU SECRETARIAT DUCONDBRETAGNE
122 de 664 - 04/3/2015 19:39
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002


Le groupe de travail sur l'avenir des autoroutes, qui avait été mis en place en décembre par le Premier ministre Manuel Valls, rendra ses conclusions le 10 mars, a annoncé mercredi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.


"Notre objectif (...), c'est bien d'arriver à une solution rapide, dans la foulée des conclusions qui seront rendues le 10 mars par les parlementaires sur ce sujet", a déclaré Emmanuel Macron, devant les sénateurs.


Le président de la République a demandé "un règlement global et définitif de ces questions dans les prochaines semaines", a-t-il ajouté, faisant référence au discours prononcé par François Hollande à Brive le 7 février.


Le groupe de travail sur l'avenir des concessions autoroutières, composé de parlementaires et de représentants de l'administration, a été créé "pour tracer le chemin qui sera le plus à même de nous conduire vers l'intérêt général", et "a pour objectif de mettre à plat l'ensemble des données qui ont été établies par les uns et les autres, en pleine transparence", a encore commenté le ministre.


Les sociétés concessionnaires et l'Autorité de la concurrence, qui s'opposent depuis six mois sur le calcul de la rentabilité, ont été mises face à face mardi par ce groupe de travail, ce qui, selon Emmanuel Macron, "a permis un vrai (débat) contradictoire qui n'avait pas été fait jusque là".
123 de 664 - 04/3/2015 21:49
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
PARIS, 4 mars (Reuters) - Le groupe de travail sur les autoroutes présentera ses conclusions le 10 mars, a déclaré mercredi Emmanuel Macron lors d'une intervention en commission au Sénat.

L'avenir du régime des autoroutes est l'objet depuis plusieurs mois d'un bras de fer entre l'Etat et les sociétés concessionnaires Eiffage, Vinci et Sanef, filiale de l'espagnol Abertis.

Un groupe de travail parlementaire a été mis en place afin d'examiner les propositions de réforme.

Le gouvernement a gelé fin janvier la hausse des tarifs des péages prévue en février sur les principaux réseaux d'autoroutes, dont Cofiroute et ASF, filiales de Vinci, afin de laisser aux parlementaires le temps d'examiner l'accord en cours de négociation entre le gouvernement et les concessionnaires.

(Dominique Vidalon, avec Pascale Denis, édité par Dominique Rodriguez)
124 de 664 - 05/3/2015 19:32
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003
(Boursier.com) — Etat et concessionnaires seraient parvenus à un compromis concernant les tarifs des péages et pourraient l'annoncer le 10 mars prochain, selon les informations des radios RTL et Europe 1. Les parties prenantes seraient tombées d'accord sur une hausse limitée à 0,25% en moyenne contre +0,57% initialement prévu.
Que contient l'accord ?

Pour autant, les sociétés d'autoroutes ne renonceraient pas aux 0,25% restants. L'augmentation serait lissée au cours des prochaines années, sauf si le trafic progresse fortement. En échange, les concessionnaires investiraient à hauteur de 3,2 milliards d'euros, précise RTL. L'accord devrait par ailleurs mieux encadrer les profits réalisés par les sociétés d'autoroutes et pointés du doigt par l'Autorité de la concurrence : "s'ils sont trop importants, ils seront taxés par l'Etat. Et s'ils sont inférieurs aux prévisions, c'est l'Etat qui compensera", explique de son côté Europe 1. Enfin, les véhicules écologiques pourraient bénéficier de tarifs "préférentiels".
Gel des tarifs

Jugeant le système de fixation des tarifs de péages opaque, le gouvernement a entamé des travaux avec les sociétés d'autoroutes. En attendant, il a décidé fin janvier de geler la hausse des prix programmée au 1er février. Les sociétés d'autoroutes concernées ont d'ailleurs déposé un recours devant le Conseil d'Etat pour contester la décision.
125 de 664 - 05/3/2015 21:17
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003

VINCI : Autoroutes-Un accord espéré d'ici une semaine-source

05/03/15 à 18:56 - Reuters 0 Commentaire(s)
Les négociations sur une sortie de crise accélèrent à nouveau
Accord possible dans la foulée du rapport parlementaire-source
Montant et calendrier des hausses de péages toujours à définir
Vers une réduction de la durée des concessions en cas de trafic meilleur que prévu-source
Autoroutes-Un accord espéré dici une semaine-source | Crédits photo : Shutterstock Autoroutes-Un accord espéré dici une semaine-source | Crédits photo : Shutterstock

par Gilles Guillaume

PARIS, 5 mars (Reuters) - Les concessionnaires autoroutiers sont confiants qu'un accord pourra être conclu avec l'Etat d'ici la fin de la semaine prochaine pour mettre fin définitivement à la crise qui entoure depuis l'automne le régime des autoroutes en France, a-t-on appris jeudi de source proche des concessionnaires.

Cet accord, qui doit encore régler le montant et le calendrier des hausses de péages une fois le gel tarifaire levé et la question de l'indemnisation réclamée par les concessionnaires contre ce gel, introduira probablement un système permettant de raccourcir ou d'allonger la durée des concessions selon les niveaux de trafic, a ajouté la source.

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a annoncé mardi au Sénat que le groupe de travail parlementaire, mis sur pied fin janvier pour étudier le dossier, présenterait ses conclusions mardi prochain. Il a ajouté que l'objectif était de parvenir prochainement à un accord.

"Je pense qu'il y a une chance raisonnable qu'on conclue d'ici la fin de la semaine prochaine, ce n'est pas certain mais (..) avec un rapport des parlementaires le 10, c'est ce qui me paraît souhaité en tout cas en haut lieu", a déclaré la source.

Plus de la moitié des députés de la majorité avaient réclamé en décembre la résiliation des concessions et le rachat par l'Etat des réseaux privatisés en 2006, estimant dans le sillage de l'Autorité de la concurrence que les concessionnaires bénéficiaient d'une rente indue.

La menace d'une résiliation semblant désormais écartée au vu des dernières déclarations du président François Hollande et d'Emmanuel Macron, les négociations ont repris de plus belle. Mardi, les présidents des concessionnaires autoroutiers se sont réunis trois heures durant avec plusieurs représentants de l'Autorité de la Concurrence, du gouvernement, de l'administration et du Parlement.



QUAND LES PÉAGES VONT-ILS AUGMENTER DE NOUVEAU ?

Si l'Etat et les sociétés d'autoroutes sont tombés d'accord sur les grands principes d'un accord global visant à rééquilibrer les relations entre les concessionnaires, les pouvoirs publics et les usagers, plusieurs points restent à régler.

Le premier concerne le montant et la date à laquelle les péages augmenteront à nouveau, après le gel soudain de la hausse de 0,57% en moyenne qui était prévue au 1er février. Les concessionnaires ne sont pas opposés à une modération des augmentations calculées au moyen d'une formule, mais à condition qu'ils puissent lisser les hausses dans le temps.

L'accord devra aussi régler la question de l'indemnisation qu'ils ont réclamée contre le gel, objet de la part des sociétés d'autoroutes de recours devant le Conseil d'Etat.

L'augmentation de la redevance domaniale devrait quant à elle bel et bien être répercutée sur les péages, à hauteur de +1,5%, mais à partir de 2016 seulement et pas à compter de cette année.

"Ce qui est impératif, c'est que la totalité de la redevance domaniale soit compensée d'ici à 2018", a indiqué la source proche des concessionnaires.

L'autre point central de l'accord, tout aussi politiquement sensible, concerne la demande d'un plus grand encadrement des bénéfices des autoroutes. Celui-ci pourrait passer par l'introduction d'une clause de bonne fortune dans les contrats, à savoir que si le trafic autoroutier est supérieur aux projections faites lors de la privatisation, la durée des concessions, qui expirent en moyenne en 2033, serait raccourcie.

En revanche, les concessionnaires souhaitent aussi que l'accord global prévoie qu'en cas de trafic inférieur aux attentes, ils soient compensés par un allongement des concessions.

"On ne peut pas imaginer avoir de borne haute si on n'a pas de borne basse", a ajouté la source. Elle a précisé que le niveau précis de chaque borne, et l'écart qui les séparera, faisaient toujours l'objet de discussions.

Le régime des autoroutes est depuis septembre au coeur d'un bras de fer entre l'Etat et les concessionnaires Eiffage , Vinci et Sanef, filiale de l'espagnol Abertis.

Le gouvernement a gelé fin janvier la hausse des tarifs des péages prévue sur la plupart des réseaux d'autoroutes afin de laisser aux parlementaires le temps d'examiner l'accord en cours de négociation.

Le secteur des travaux publics déplore de son côté que le plan de relance autoroutier, qui prévoit 3,2 milliards d'euros de travaux, reste conditionné à la conclusion de cet accord et que les chantiers ne puissent toujours pas être lancés. (Edité par Dominique Rodriguez)
126 de 664 - 06/3/2015 09:15
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003
(AOF) - Vinci (Paris: FR0000125486 - actualité) et Eiffage (Paris: FR0000130452 - actualité) , présents dans les concessions autoroutières avec leurs filiales respectives ASF et APRR, sont "confiants" et pensent qu'un accord pourra être signé "d'ici la fin de semaine prochaine" dans le conflit qui les oppose à l'Etat sur les tarifs des autoroutes, selon une source citée par Reuters. Depuis l'automne dernier, les tarifs sont gelés et les négociations sont en cours entre les concessionnaires, qui ont porté plainte devant le tribunal administratif, et les pouvoirs publics.
127 de 664 - 06/3/2015 10:59
Grupo GuitarLumber Messages postés: 1716 - Membre depuis: 24/6/2003
06/03/15 10:12 VINCI : la presse rapporte que les concessionnaires autoroutiers seraient confiants qu'un accord puisse être conclu avec l'Etat d'ici la fin de la semaine prochaine pour mettre fin définitivement à la crise qui entoure depuis l'automne le régime ... (Kepler Cheuvreux)
128 de 664 - 09/3/2015 10:43
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
TEC

VINCI : La situation technique est plutôt incertaine

SYNTHESE

Le MACD est positif mais inférieur à sa ligne de signal. La dynamique en cours est interrompue. Dans le cas où le MACD deviendrait négatif, le repli des cours pourrait se poursuivre. Les indicateurs de puissance, comme le RSI, ne nous donnent pas d'indications particulières à court terme. Les indicateurs stochastiques ne donnent pas de signaux clairs pour les jours à venir. Les volumes échangés sont supérieurs à la moyenne des volumes sur les 10 derniers jours.

MOUVEMENTS ET NIVEAUX

Le titre est orienté à la hausse. Il est au-dessus de sa moyenne mobile 50 jours. La moyenne mobile à 20 jours est supérieure à la moyenne mobile à 50 jours. Le support est à 50.74 EUR, puis à 49.85 EUR et la résistance est à 56.06 EUR, puis à 56.94 EUR.
Dernier cours : 54.15
Support : 50.74 / 49.85
Resistance : 56.06 / 56.94
Opinion court terme : negative
Opinion moyen terme : positive
129 de 664 - 09/3/2015 12:54
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
Tarifs autoroutiers: l'ex-rapporteur PS de la mission parlementaire se retire du groupe de travail
Date : 09/03/2015 @ 12:23
Source : Dow Jones News
Stock : Abertis Infraestructuras, S.A. (ABE)
Quote : 16.55 0.005 (0.03%) @ 12:34
Abertis Infraestructuras, S.A. share price Chart Trades Level2

Tarifs autoroutiers: l'ex-rapporteur PS de la mission parlementaire se retire du groupe de travail
Abertis Infraestructuras, S.A. (ESE:ABE)
Intraday Stock Chart

Today : Lundi 9 Mars 2015
Click Here for more Abertis Infraestructuras, S.A. Charts.

Refusant de cautionner une "parodie de consultation", l'ancien rapporteur PS de la mission d'information sur les autoroutes a claqué la porte lundi du groupe de travail sur les tarifs des autoroutes, à la veille de la remise de ses conclusions à Manuel Valls.


"Le groupe de travail a (...) servi au mieux de parodie de consultation, au pire de moyen d'instrumentaliser les parlementaires", affirme dans un communiqué Jean-Paul Chanteguet, qui avait préconisé fin 2014 dans son rapport une résiliation des concessions liant l'Etat et les sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA).


Dans un autre rapport publié en septembre, l'Autorité de la concurrence avait mis en avant la "rentabilité exceptionnelle" des SCA depuis leur privatisation en 2006, de l'ordre de 20% ou plus, sur fond de péages augmentant plus vite que l'inflation.


Mais les concessionnaires contestent ce calcul, jugeant que leur rentabilité doit se calculer sur l'ensemble de la durée des concessions, soit une trentaine d'années, et correspond à celle généralement observée dans le secteur des travaux publics.


Le rapport de l'Autorité de la concurrence a provoqué un affrontement entre les SCA et le gouvernement, ce dernier ayant décidé de geler l'augmentation de 0,57% des péages prévue au 1er février. S'estimant victimes d'un "excès de pouvoir", les sociétés ont contre-attaqué en lançant un recours devant le Conseil d'Etat.


Le gouvernement compte désormais sur les conclusions du groupe de travail, qui devraient être remises au Premier ministre mardi, pour contribuer à résoudre ce bras-de-fer.


Selon le Figaro, le gouvernement s'orienterait vers un compromis avec les SCA.


"Le gouvernement annoncera très rapidement après le 10 mars des mesures concrètes", avait déclaré mercredi dernier le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron: "Notre objectif (...), c'est bien d'arriver à une solution rapide, dans la foulée des conclusions".


- Plan de relance en suspens -


François Hollande avait quant à lui demandé, le 7 février, "un règlement global et définitif de ces questions dans les prochaines semaines".


Le groupe de travail sur l'avenir des concessions autoroutières, composé de parlementaires et de représentants de l'administration, s'était réuni mardi dernier, mettant face à face les SCA et l'Autorité de la concurrence pour un débat contradictoire. Ce groupe doit tenir sa dernière réunion mardi avant de rendre ses conclusions à M. Valls.


Mais, regrette M. Chanteguet, "après un mois de travail", "le gouvernement (...) est pressé de conclure, sans se donner le temps nécessaire et sans recourir à de véritables expertises indépendantes de l'influence des SCA".


"Je refuse d'avaliser plus avant cette mise en scène et mets un terme à ma participation à ce groupe de travail, dont les travaux, consciencieusement organisés et orientés, ont eu pour objectif de montrer, que de rente il n'y avait pas et que l'idée de la résiliation était irréaliste, pour ne pas dire irresponsable", regrette encore le député, également président de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale.


La ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, qui était montée au créneau en décembre pour demander que les péages n'augmentent pas en 2015, a jugé que les sociétés d'autoroute devaient faire "des propositions correctes, c'est-à-dire qu'elles rendent à l'intérêt national les surprofits qu'elles ont faits".


Et alors qu'un sondage fin janvier montrait que plus de trois quarts des Français étaient favorables à la nationalisation des autoroutes, des usagers ont également entamé une action mi-février pour demander le remboursement partiel de leurs tickets. Une initiative soutenue par le ministre des Finances, Michel Sapin.


Outre la hausse des péages, plusieurs points restent en suspens, dont un plan de relance qui prévoit 3,2 milliards d'euros de travaux sur l'ensemble du réseau autoroutier français.


Filiales pour la plupart des géants français du BTP Eiffage et Vinci, ainsi que de l'Espagnol Abertis, les SCA exploitent 9.048 kilomètres d'autoroutes françaises, sur les 11.882 existants.
130 de 664 - 09/3/2015 14:25
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
Autoroutes : le rapport rendu demain, une hausse des péages le 1er juin ?

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3 commentaires

Il y a 1 heure
Autoroutes : le rapport rendu demain, une hausse des péages le 1er juin ?

Crédit photo © Reuters

(Boursier.com) — Le rapport du groupe parlementaire de travail sur les autoroutes doit être rendu demain mardi, après plusieurs semaines de discussions. Les dernières rumeurs font état d'un lissage dans le temps des hausses de péage, et de l'introduction d'une clause de bonne fortune. Ainsi, si le trafic routier est supérieur aux attentes, la durée des concessions serait raccourcie, et rallongée en cas de trafic moins fort que prévu. Selon une source proche des concessionnaires (Vinci, Eiffage et Abertis), la hausse des prix pourrait prendre effet à compter du 1er juin - le 1er avril laisserait trop peu de temps, et le 1er mai est marqué par de nombreux ponts, ce choix serait donc politiquement trop compliqué.

Les tarifs des autoroutes sont gelés depuis le 1er janvier, alors qu'ils devaient progresser de 0,57% en moyenne. Jugeant le système de fixation des tarifs de péages opaque, le gouvernement a entamé, après une crise avec les concessionnaires l'automne dernier, qui ont d'ailleurs déposé un recours devant le conseil d'Etat pour contester cette décision.
Un député jette l'éponge

En coulisses, les négociations ont été difficiles, et l'agence de presse Reuters indique lundi que Jean-Paul Chanteguet, député socialiste de l'Indre, a annoncé sa démission du groupe de travail parlementaire. Au début de la crise à l'automne dernier, il avait été rapporteur de la mission parlementaire sur les autoroutes et avait obtenu en décembre la signature de 151 députés pour demander la résiliation pure et simple des concessions, vues comme une régime de "rente".

"Le groupe de travail a (...) servi au mieux de parodie de consultation, au pire de moyen d'instrumentaliser les parlementaires, afin d'obtenir des Sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA) quelques concessions marginales, sur lesquelles le gouvernement puisse communiquer en direction des citoyens, en leur faisant croire qu'en l'absence d'alternative crédible, il avait obtenu le maximum", écrit-il dans un communiqué. "Pour ma part, je refuse d'avaliser plus avant cette mise en scène et met un terme à ma participation à ce groupe de travail, dont les travaux, consciencieusement organisés et orientés, ont eu pour objectif de montrer, que de rente il n'y avait pas et que l'idée de la résiliation était irréaliste, pour ne pas dire irresponsable", a-t-il ajouté.

Claire Lemaitre — ©2015, Boursier.com
131 de 664 - 09/3/2015 16:32
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
La voie est presque libre pour le groupe de BTP et d'autoroutes Vinci - DJ PLus
Vinci (EU:DG)
Intraday Stock Chart

Today : Lundi 9 Mars 2015
Click Here for more Vinci Charts.

La voie pourrait enfin se dégager pour Vinci (DG.FR), après une période difficile pendant laquelle le groupe de BTP et de concessions autoroutières a été pris dans les embouteillages.


A environ 54 euros, l'action Vinci gagne certes pas loin de 20% depuis le début de l'année, c'est-à-dire presque 5% de plus que le CAC 40, malgré le désaccord entre le gouvernement et les concessionnaires autoroutiers sur leurs tarifs.


L'affaire pourrait bientôt être résolue, ce qui permettrait à Vinci d'accélérer son redressement en Bourse. Le titre a le potentiel de doubler - dans les douze prochains mois - sa performance depuis le début de l'année.


Un titre décoté par rapport à ses pairs


La valeur d'entreprise de Vinci ne représente que 14,6 fois son excédent brut d'exploitation, ou Ebitda. En comparaison, ses concurrents espagnols Ferrovial (FER.MC) et Abertis (ABE.MC), ou italien Atlantia (ATL.MI) sont valorisés au moins 17 fois leur excédent brut d'exploitation.


"Nous pensons que le titre est bon marché", a déclaré Josh Duitz, un gérant du fonds Alpine Global Infrastructure Fund, qui pense que Vinci présente encore un potentiel de hausse de 20% en Bourse.


Optimiste pour l'économie européenne, Josh Duitz pense que la faiblesse de ses taux profitera aux gérants d'infrastructures en allégeant le poids du service de leurs dettes, tandis que la baisse des cours du pétrole favorisera une hausse du trafic autoroutier et aérien.


Les autoroutes au coeur du conflit


Toutefois, c'est la rentabilité des concessions françaises, qui ne génèrent qu'une petite partie des revenus de Vinci mais l'essentiel de son excédent brut d'exploitation, qui a provoqué l'ire du gouvernement. L'exécutif actuel estime que la précédente administration s'est montrée trop généreuse envers les concessionnaires autoroutiers, et a demandé l'ouverture d'une enquête. En attendant, les hausses prévues de tarifs autoroutiers ont été gelées.


Pour leur part, les concessionnaires autoroutiers affirment que leurs retours sur le cycle des concessions est compris entre 7% et 8%, ce qui ne représente qu'une fraction des rendements évoqués par le gouvernement. Les concessionnaires autoroutiers ont lancé une action en justice pour contrecarrer le gouvernement.


Le législateur devrait se prononcer le 10 mars. Les concessionnaires comme le gouvernement ont exprimé leur souhait de voir ce conflit réglé au plus tôt. Cela pourrait lever l'incertitude pesant sur l'action Vinci et celles de ses concurrents.


Un accord entre les concessionnaires et l'Etat permettrait de porter l'action à 67 euros, selon Société Générale. Autre hypothèse, le rachat des concessions par l'Etat français semble très improbable, parce que l'opération serait complexe et que les finances publiques sont contraintes par la dette. En outre, cela porterait un coup sévère à la réputation de la France auprès de la communauté financière internationale.


Par ailleurs, un groupe au rein solides


Pour le moment toutefois, Société Générale maintient son objectif de cours de 58 sur Vinci. Bien qu'également positifs sur la valeur, les analystes sont relativement plus prudents avec un objectif de cours moyen de 54,6 euros sur Vinci.


Vinci jouit d'une situation financière solide, et verse un dividende offrant un rendement supérieur à 3%. Le lancement d'un politique d'assouplissement monétaire quantitatif a au moins favorisé le redémarrage en cours de l'économie européenne, où le groupe réalise environ 85% de son activité.


Sans autre obstacle sur son chemin, l'annonce d'une résolution du conflit qui l'oppose au gouvernement autour des autoroutes pourrait constituer le catalyseur d'une nouvelle hausse du titre Vinci.


-Jonathan Buck, Barron's


(Version française Ambroise Ecorcheville).


Le magazine patrimonial Barron's appartient au groupe Dow Jones, aux côtés de l'agence de presse Dow Jones Newswires et du quotidien The Wall Street Journal. Cet hebdomadaire de référence livre des analyses financières et donne des conseils boursiers.
132 de 664 - 10/3/2015 10:34
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
10/03/15 10:11 VINCI : le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a déclaré à la presse souhaiter "remettre à plat" les contrats entre l'Etat et les sociétés concessionnaires d'autoroutes. (Kepler Cheuvreux)
133 de 664 - 10/3/2015 12:29
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
Le débat sur les autoroutes s'est cristallisé ces dernières semaines sur l'appréciation du niveau de rentabilité que les concessions procurent aux sociétés d'autoroutes. Alors que l'Assemblée Nationale organise un débat contradictoire en convoquant l'Autorité de la concurrence et les sociétés d'autoroutes, Microeconomix présente les conclusions de ses analyses. A partir d'une analyse factuelle et documentée, le cabinet d'expertise économique montre que le taux de rentabilité que revendiquent aujourd'hui les sociétés d'autoroutes se révèle excessivement élevé. Explications.


Le débat sur le niveau de rentabilité des autoroutes se résume à une question : un TRI (taux de rentabilité interne) de près de 9 % est-il normal ou exagéré ?
Dans son avis (1), l'Autorité de la concurrence a mis en évidence « la rentabilité des SCA qui, si elle est très supérieure à celle que connaissent les autres secteurs économiques est néanmoins cohérente dans son principe avec le modèle économique des concessions autoroutières » (2). Ce constat fait consensus puisque l'Association des Sociétés Françaises d'Autoroutes (ASFA) admet que « l'activité des sociétés génère des marges très élevées »(3).
Cependant l'observation d'une rentabilité nette supérieure à 20 % en 2013 ne permet pas de tirer directement de conclusion sur la rentabilité globale des concessions autoroutières. L'ASFA explique que « c'est le modèle de la concession qui structurellement l'exige » (4). Ce point fait donc également consensus, l'Autorité de la concurrence indiquant que « l'analyse de la rentabilité des SCA n'a de sens que si elle tient compte de l'activité elle-même de construction et d'exploitation d'autoroutes. En effet, à l'inverse d'une activité économique « classique », celle-ci s'exerce dans le temps long d'une concession, c'est-à-dire sur plusieurs dizaines d'années, et obéit donc à un schéma financier spécifique » (5). Tout le monde s'accorde sur le fait que la rentabilité d'une
(...) Lire la suite sur La Tribune.fr

134 de 664 - 10/3/2015 17:20
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002


Le groupe de travail sur les autoroutes se prononce pour un dégel des tarifs des péages, mais souhaite que la reprise des augmentations s'accompagne d'une modulation liée à des critères écologiques, selon un document interne obtenu mardi par l'AFP.


Le groupe de travail, qui doit rendre ses conclusions ce mardi au Premier ministre, souhaite en outre que les sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA) participent davantage au financement des infrastructures routières et renoncent, dans le cadre du plan de relance autoroutier, à une partie de l'allongement des concessions, soit un "effort significatif" de leur part, selon ce document provisoire.
135 de 664 - 10/3/2015 17:35
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002


par Gilles Guillaume et Gregory Blachier

PARIS (Reuters) - Le groupe de travail parlementaire sur les autoroutes devrait enterrer l'idée d'une résiliation des contrats à court terme et préconiser la levée du gel des tarifs, ouvrant la voie à une résolution plutôt favorable aux concessionnaires de leur conflit avec l'Etat, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier.

Le gouvernement cherche depuis septembre à rééquilibrer les relations avec Vinci, Eiffage et Sanef, filiale de l'espagnol Abertis, que l'Autorité de la concurrence et des députés disent en situation de "rente" grâce aux concessions accordées il y a dix ans.

Les trois groupes appellent eux à la conclusion d'un accord rapide pour sortir d'une période d'incertitude préjudiciable, selon eux, aux investissements internationaux en France.

L'exécutif souhaite notamment modérer les hausses des tarifs des péages, qu'il a gelés en janvier en attendant de conclure les négociations, et obtenir une contribution supplémentaire de la part des concessionnaires au financement des infrastructures de transports que devait abonder l'écotaxe, abandonnée depuis.

Après avoir vu 152 députés socialistes lui demander de résilier les contrats signés en 2006, Manuel Valls avait demandé à un groupe de travail d'étudier cette hypothèse. Le groupe s'apprête à l'écarter et à prôner un compromis. Le Premier ministre fera des annonces d'ici les élections départementales du 22 mars.

"Le groupe de travail écarterait fermement l'idée d'une résiliation" d'ici 2017, a déclaré à Reuters une source proche du dossier, information confirmée par une autre source ayant consulté la note provisoire des parlementaires. "La perspective d'un maintien du gel des tarifs est définitivement écartée elle aussi."

PLAN DE RELANCE "SANS DÉLAI"

Le groupe de travail devrait par ailleurs demander une mise en oeuvre "sans délai" du plan de relance autoroutier, bloqué en attendant la conclusion des négociations au grand damn du secteur des travaux publics.

Ce plan de relance, validé par la Commission européenne, prévoit quelque 3,27 milliards d'euros d'investissements en contrepartie d'un allongement moyen de la durée des concessions de deux ans et quatre mois.

Ces conclusions sont largement favorables à court terme aux sociétés concessionnaires. Le délégué général de 40 millions d'automobilistes, Pierre Chasseray, a d'ailleurs déploré lundi que "les concessionnaires autoroutiers aient davantage de pouvoir en France que les politiques".

Les sociétés d'autoroutes se seraient tout de même engagées à financer à les infrastructures de transport à hauteur de 40 millions d'euros par an jusqu'à la fin des contrats, en 2033, en plus des taxes déjà acquittées, selon le socialiste Jean-Paul Chanteguet.

Leur investissement total atteindrait 760 millions d'euros, proche du milliard que la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, disait vouloir arracher aux concessionnaires en décembre.

Le montant reste toutefois marginal en regard des critiques de l'Autorité de la concurrence, qui ont conduit les pouvoirs publics à s'interroger sur une situation de "rente".

Il l'est d'autant plus que les tarifs des péages pourraient rapidement augmenter, les parlementaires préconisant de lever le gel décidé fin janvier. Les tarifs devaient augmenter de 0,57% en moyenne au 1er février, selon la formule de calcul en vigueur. Une source au fait du dossier évoquait mardi une hausse de 0,4% avant l'été, le reliquat étant répercuté ultérieurement.

Une autre, proche des concessionnaires, expliquait qu'aucune décision n'avait encore été prise sur la portée de la hausse.

A plus long terme, les parlementaires appellent à renégocier les contrats pour en aligner les conditions sur des contrats plus récents.

Un compromis pourrait introduire un système permettant de raccourcir ou d'allonger la durée des concessions selon les niveaux de trafic, et de moduler les hausses de tarifs des péages en fonction de l'impact écologique, par exemple.

(Edité par Jean-Michel Bélot)
136 de 664 - 10/3/2015 18:44
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
Date : 10/03/2015 @ 17:49
Source : Dow Jones News
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Actualisé: Autoroutes: dégel des tarifs mais modulation sur critères écologiques (document groupe de travail)
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Today : Mardi 10 Mars 2015
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Le groupe de travail sur les autoroutes se prononce pour un dégel des tarifs des péages, mais souhaite que la reprise des augmentations s'accompagne d'une modulation liée à des critères écologiques, selon un document interne obtenu mardi par l'AFP.


Le groupe de travail, qui doit rendre ses conclusions ce mardi au Premier ministre, souhaite en outre que les sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA) participent davantage au financement des infrastructures routières et renoncent, dans le cadre du plan de relance autoroutier, à une partie de l'allongement des concessions, selon ce document provisoire.


Les travaux de ce groupe - composé de parlementaires et de représentants de l'administration - doivent servir de base dans les négociations entre l'Etat et les SCA.


Ces discussions portent sur le montant de la hausse des péages et le déblocage d'un plan de relance prévoyant 3,2 milliards d'euros de travaux sur l'ensemble du réseau autoroutier, compensé par un allongement de la durée des concessions.


"Le groupe de travail s'est montré favorable à un lancement rapide du plan de relance. Le groupe de travail attend cependant des concessionnaires un effort significatif pour réduire le plus possible l'allongement envisagé des concessions", selon le document.


De même source, le groupe de travail souhaite qu'une "contribution significative soit d'ores et déjà apportée, d'une manière ou d'une autre, au financement des infrastructures, en complément des montants actuels", notamment de la redevance domaniale.


Le texte évoque aussi la possibilité d'une "formule, inspirée des contrats de concession les plus récents, en faveur d'un partage des fruits de la concession, notamment sous forme de raccourcissement de la durée de la concession ou de baisse des tarifs".


Le gouvernement et les SCA entretiennent des relations tendues depuis septembre, quand un rapport de l'Autorité de la concurrence a pointé leur "rentabilité exceptionnelle" de l'ordre de 20% ou plus par an, sur fond de hausse des péages supérieure à l'inflation depuis leur privatisation il y a près de 10 ans.


Mais les concessionnaires d'autoroutes contestent ce calcul, jugeant que leur rentabilité doit se calculer sur l'ensemble de la durée des concessions, soit une trentaine d'années, et est cohérente avec la moyenne du secteur des travaux publics.


Dénonçant un "abus de pouvoir", les sociétés ont attaqué devant le Conseil d'État le gel par le gouvernement de l'augmentation de 0,57% des péages prévue au 1er février.
137 de 664 - 10/3/2015 18:57
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002
Sur les 5 derniers jours, le titre a peu évolué, gagnant 3.5%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 18.35%.

Du point de vue de l'analyse technique : le RSI est supérieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est inférieur à sa ligne de signal et positif. Le titre pourrait corriger à court terme. Enfin, le titre est supérieur à sa moyenne mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en baisse depuis quelques jours.

Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 57.2 puis 58.6. Tandis que les prochains supports sont sur : 52.3 puis 51.4.

Notre préférence : Achetez Vinci (DG) tant que 51.4 est support.

Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 51.4.
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138 de 664 - 10/3/2015 19:47
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002


Étape espérée vers une sortie de crise entre l'État et les autoroutiers, un groupe de travail a rendu mardi ses conclusions au Premier ministre en souhaitant un "effort significatif" des sociétés concessionnaires et le "lancement rapide" d'un plan de relance.


Selon un document interne préfigurant ces conclusions et obtenu par l'AFP, ce groupe se prononce pour la fin du gel des tarifs des péages décidé en janvier, mais souhaite que la reprise des augmentations s'accompagne d'une "modulation des tarifs dus par les véhicules sobres et peu polluants et le covoiturage, ou pour les jeunes".


De même source, ce groupe veut que les sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA) participent davantage au financement des infrastructures routières et renoncent à une partie de l'allongement des concessions prévu en compensation d'un plan de relance autoroutier de 3,2 milliards d'euros négocié de longue date. Il souhaite par ailleurs un "lancement rapide" de ce plan.


Ce document évoque aussi la possibilité d'une "formule, inspirée des contrats de concession les plus récents, en faveur d'un partage des fruits de la concession, notamment sous forme de raccourcissement de la durée de la concession ou de baisse des tarifs".


A plus long terme, le groupe mentionne la nécessité d'une "renégociation des contrats historiques", et de réfléchir au cadre de la gestion des autoroutes une fois les concessions actuelles arrivées à échéance, dans quelque 15 ans.


Installé par Manuel Valls, le groupe de travail sur l'avenir des concessions autoroutières est composé de parlementaires et de représentants de l'administration. Il s'est réuni une dernière fois mardi avant de remettre ses conclusions, base dans les négociations entre l'État et les SCA.


De source proche de M. Valls, ses services ont reçu le document. Aucune date pour une décision n'a été évoquée dans l'immédiat.


Dans un entretien lundi avec l'AFP, le ministre de l'Économie Emmanuel Macron avait indiqué que "le gouvernement va prendre le temps de regarder toutes les pistes qui seront proposées afin de finaliser, en toute transparence avec ledit groupe, la négociation" avec les SCA.


- Calcul de la rentabilité contesté -


Le gouvernement et ces sociétés entretiennent des relations tendues depuis septembre, quand un rapport de l'Autorité de la concurrence a pointé leur "rentabilité exceptionnelle" de l'ordre de 20% ou plus par an, sur fond de hausse des péages supérieure à l'inflation depuis leur privatisation il y a près de 10 ans.


Mais les concessionnaires d'autoroutes jugent que leur rentabilité doit se calculer sur l'ensemble de la durée des concessions, soit une trentaine d'années, et est cohérente avec la moyenne du secteur du BTP.


Alors que le président PS de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, Jean-Paul Chanteguet, partisan d'une résiliation des contrats, a claqué la porte du groupe de travail lundi en disant refuser de cautionner une "parodie de consultation", M. Macron a laissé entendre qu'une telle rupture de contrat n'avait pas sa faveur. Elle n'est d'ailleurs mentionnée dans le document de travail que comme une éventualité à long terme.


Pour M. Macron, les SCA "ont compris que nous avions maintenant besoin d'une régulation plus transparente, plus vertueuse, et donc de remettre à plat les contrats en cours. De leur côté, elles ont leur intérêt social à protéger. Et c'est donc dans cet équilibre (...) que nous voulons construire le compromis final dans les prochaines semaines".


Après M. Chanteguet, un autre député, Patrice Carvalho (Front de Gauche), a quitté le groupe de travail et estimé mardi que les autoroutiers vont pouvoir "continuer à s'enrichir" à l'issue du processus en cours, le résumant par l'expression "la montagne a accouché d'une souris".


Mardi matin, le secrétaire d'État chargé du Budget Christian Eckert a toutefois laissé planer la menace d'une "arme fiscale" contre les autoroutiers en cas d'échec des négociations.


Dénonçant un "abus de pouvoir", les concessionnaires avaient attaqué devant le Conseil d'État le gel de l'augmentation de 0,57% des péages prévue au 1er février, décidée par le gouvernement le temps de laisser le groupe de travail opérer.


Filiales pour la plupart des géants français du BTP Eiffage et Vinci, ainsi que de l'espagnol Abertis, les SCA exploitent 9.048 kilomètres d'autoroutes françaises, sur les 11.882 existants.
139 de 664 - 11/3/2015 18:49
waldron Messages postés: 9812 - Membre depuis: 17/9/2002


Le député PS Gilles Savary s'en est pris mercredi à l'Autorité de la concurrence, affirmant qu'elle avait mis dans "l'embarras" les politiques et les sociétés d'autoroutes dont elle avait pointé la "rentabilité exceptionnelle" dans un rapport.


"Je pense très franchement qu'il faut tirer de cette affaire des conclusions sur la nouvelle gouvernance, avec des autorités indépendantes (...) qui ont mis dans l'embarras à la fois les sociétés d'autoroutes, qui ont été considérées comme d'affreux spoliateurs (...) et qui ont mis dans l'embarras les politiques puisque nous en sortons finalement assez mal", a indiqué M. Savary sur LCI.


Ce rapport, publié en septembre par l'Autorité, avait donné le signal d'une mobilisation du gouvernement et des députés contre les sociétés concessionnaires (SCA), aboutissant à un gel de la hausse des péages prévue le 1er février, dans l'attente des conclusions d'un groupe de travail sur l'avenir des concessions autoroutières.


Ce groupe, qui a rendu mardi soir ses conclusions à Manuel Valls et dont faisait partie M. Savary, a jugé "particulièrement aventureux" de s'engager dans une résiliation des concessions, voulue par une partie de la gauche.


"Mais nous n'excluons pas dans le futur qu'il faille renégocier profondément les contrats de concession car effectivement ils sont très déséquilibrés au profit des sociétés d'autoroutes", a déclaré M. Savary.


Le député a toutefois estimé que "les surprofits (des SCA) ne sont pas établis par rapport à toute autre délégation de service public sur un grand ouvrage".


Ces déclarations vont à l'encontre des conclusions de l'Autorité de la concurrence, qui avait pointé une "rentabilité exceptionnelle" des concessionnaires d'autoroutes, de l'ordre de 20% ou plus par an, sur fond de hausse des péages supérieure à l'inflation depuis leur privatisation il y a près de 10 ans, et assimilé leur situation à une "rente".


Ces sociétés jugent que leur rentabilité réelle est bien plus faible car elle doit selon elles se calculer sur l'ensemble de la durée des concessions, soit une trentaine d'années. Ce "taux de rentabilité interne" (TRI) est dans la moyenne du secteur du BTP, assurent-elles.


Réagissant mercredi soir aux propos de M. Savary, l'Autorité de la concurrence a remarqué qu'elle n'avait recommandé "ni le gel des péages, ni a fortiori leur suppression ou leur diminution autoritaire, ni la résiliation anticipée des contrats de concession".


Dans cette "mise au point", l'Autorité de la concurrence a aussi souligné avoir remarqué dès septembre que l'indicateur de "rentabilité nette", de 20 à 24% pour les SCA en 2013, est "indiscutable", mais qu'"il est néanmoins partiel" pour établir la rentabilité des concessions.


Autre indicateur, le taux de rentabilité interne "est le produit d'une négociation ou d'un rapport de forces entre l'État et les SCA, qui repose sur des hypothèses qui ne peuvent être vérifiées qu'à la fin de la concession", selon la même source.


En outre, il "comporte une forte limite (...) un écart de TRI qui peut paraître faible (entre les 9% revendiqués par les actionnaires des SCA aujourd'hui et les 6,5% retenus lors de la privatisation) peut conduire en fin de concession à un surprofit d'une vingtaine de milliards", a remarqué l'Autorité.


Cette dernière a en conclusion renvoyé aux propos du ministre de l'Économie Emmanuel Macron, qui avait affirmé lundi à l'AFP que "l'utilisation médiatique ou politique qui a pu être parfois faite du rapport de l'Autorité de la concurrence a pu aller au-delà des conclusions strictement factuelles que celle-ci avait mises en avant".
140 de 664 - 16/3/2015 09:08
maywillow Messages postés: 1324 - Membre depuis: 27/1/2002
(CercleFinance.com) - Vinci Energies, la filiale de services d'énergie de Vinci (Paris: FR0000125486 - actualité) , annonce avoir finalisé l'acquisition d'Orteng Engenharia e Sistemas au Brésil.

Fondé en 1977 et basé à Belo Horizonte, Orteng propose des équipements électriques, des automatismes et des solutions clés en main, principalement pour les secteurs de l'énergie, de l'industrie et des infrastructures.

Avec cette acquisition, Vinci Energies compte renforcer ses positions sur le marché brésilien et devenir l'un des leaders des services à l'industrie, ainsi qu'aux infrastructures d'énergie et de transport.

Vinci Energies devrait ainsi réaliser dans le pays un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 170 millions d'euros.

Vinci Energies, l'un des trois pôles d'activité de la branche 'contracting' de Vinci, est présent dans une cinquantaine de pays, avec un effectif de 63.000 collaborateurs et un chiffre d'affaires annuel de 9,3 milliards d'euros.
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