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Fille Banques En Difficultes ... (PX1)

- 11/11/2007 20:03
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007

y a matiere a remplir une file non ?


Réponses
118 Réponses
     6
101 de 118 - 29/11/2007 22:11
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
batcha ,sur la photo ,il n'y a que des vieux comme moi ,(mais plus riches...)
102 de 118 - 30/11/2007 07:17
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
job vacancy excellent !!!!!!!!!!!!!!!!!!en bas a droite
103 de 118 - 30/11/2007 14:17
batcha Messages postés: 2418 - Membre depuis: 20/8/2007
c fou cette panique des épargnants quand on y pense! les gens ont vraiment eu peur pour leurs économies!
104 de 118 - 30/11/2007 14:17
batcha Messages postés: 2418 - Membre depuis: 20/8/2007
De skil (imandjaro) Boursomarquer skil Ignorer skil Recommander ce message 2
Allemagne et banquiers, ça chauffe : 13:36 30/11/07
Le ministre des Finances allemand s'en prend violemment aux banquiers

Le ministre allemand des Finances Peer Steinbrück s'en est pris en termes violents à la direction des banques allemandes, qu'il accuse d'avoir sous-estimé les conséquences de la crise américaine du subprime et de ne pas bien faire son travail.

"Il y a des dirigeants de banque qui ne sont pas à la hauteur de ce qu'ils font", a déclaré le ministre social-démocrate, connu pour ne pas mâcher ses mots, dans un entretien au Financial Times Deutschland allemand et au Financial Times britannique publié vendredi.

"L'arrogance des managers dont nous avons été témoin, d'après le principe +nous sommes plus malins que les autres+, a fini par un désastre", a poursuivi le ministre.

Ses propos interviennent alors que le secteur bancaire allemand a dû jeudi voler une nouvelle fois au secours de son enfant malade, la banque IKB, qui se débat depuis plusieurs mois dans la tourmente des prêts hypothécaires à risque américains. Après 3,5 milliards d'euros cet été, ce sont 350 millions d'euros supplémentaires qu'un consortium de banques va mettre à disposition de l'établissement.

Les conséquences de la crise qui a secoué les marchés financiers américains en juillet et août sont loin d'être digérées en Allemagne. "Il est remarquable de voir le temps dont ont besoin certains dirigeants pour évaluer les risques correctement", a commenté le ministre, "depuis fin juillet plusieurs mois sont passés et certains managers ne savent toujours pas combien cela va leur coûter".
105 de 118 - 30/11/2007 14:19
batcha Messages postés: 2418 - Membre depuis: 20/8/2007
Finalement, je ne suis plus aussi sûr que les politiques poussent la BCE a baisser ses taux pour aider les banquiers ;)
106 de 118 - 30/11/2007 14:44
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
"Subprime": la Maison Blanche veut faire bouger les banques (presse)




WASHINGTON (AFX) - La Maison Blanche fait pression sur les
banques spécialistes du crédit immobilier pour qu'elles renoncent aux hausses
prévues des taux consentis à des emprunteurs fragiles, qui risqueraient ainsi de
perdre leur maison, affirme vendredi le Wall Street Journal.
Un accord en ce sens pourrait être annoncé dès la semaine prochaine, ajoute
le quotidien, en citant des personnes au courant des négociations.
La plupart des crédits immobiliers ouverts ces dernières années à des
emprunteurs économiquement fragiles ("subprime") prévoient des taux très sages
les deux premières années et beaucoup plus conséquents pour le reste de la durée
du prêt (typiquement 28 ans). La différence peut amputer le budget d'un ménage
de plusieurs centaines de dollars par mois.
Au cours des deux prochaines années, plus de 2 millions de crédits
hypothécaires à taux variables doivent voir leur taux revus. Nombre
d'emprunteurs ne pourront y faire face, mais ils auront les pires difficultés à
vendre leur maison dans un marché immobilier américain en crise.
Selon le WSJ, les banques pourraient répartir les emprunteurs "subprime" en
trois catégories: ceux qui peuvent rembourser en toutes circonstances, ceux qui
sont incapables de le faire de toutes les manières, et les autres. Ce sont les
emprunteurs appartenant à cette troisième catégorie qui pourraient être les
bénéficiaires du gel, sur plusieurs années, du taux de leur emprunt.
Un plan similaire a déjà été annoncé en Californie, l'un des états les plus
touchés par la crise des "subprime" par le gouverneur Arnold Schwarzenegger.
Depuis le début de la crise, la Maison Blanche et le secrétaire au Trésor
Henry Paulson (un ancien de Goldman Sachs) tentent de convaincre les banques de
faire un geste en direction des emprunteurs, au motif qu'il est in fine moins
onéreux de les maintenir dans leurs murs que de les expulser.
L'un des principaux obstacles pour la Maison Blanche est l'attitude des
investisseurs qui ont acheté des obligations adossées à des crédits
hypothécaires "subprime". Ces titres sont déjà invendables et risqueraient de
perdre encore de leur valeur si l'actif sous-jacent --les emprunts hypothécaires
"subprime"-- devenait moins rentable.
fga/bfi


107 de 118 - 02/12/2007 16:37
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
WestLB pourrait perdre un milliard d'euros cette année - presse

DUSSELDORF, 2 décembre (Reuters) - La banque publique perte pouvant aller jusqu'à un milliard d'euros, rapporte l'hebdomadaire économique allemand Focus, citant des sources bancaires. Le magazine ajoute que la banque, dont les difficultés liées à la crise des marchés de crédit et du subprime sont venues s'ajouter à des pertes embarrassantes dans le trading cette année, table sur une perte annuelle d'au moins 800 millions d'euros, et pouvant aller jusqu'au milliard.

L'article, communiqué samedi avant sa parution, lundi, ne précise pas à quel niveau du compte de résultats se situeront ces pertes.

Un porte-parole de WestLB a refusé de commenter ce chiffre, se contentant de dire que les prévisions précédentes de la banque étaient toujours valables. WestLB a dit s'attendre à une perte imposable dans le bas d'une fourchette à trois chiffres en millions d'euros, après un bénéfice de près de 800 millions au titre de l'exercice 2006.

Le Land allemand de Rhénanie du Nord-Westphalie, actionnaire à 38% de WestLB, étudie avec l'aide de la banque Citigroup la possiblité d'une cession éventuelle de sa participation. Citigroup doit publier prochainement un rapport sur le sujet.

Focus ajoute que le ministre-président du Land, Jürgen Rüttgers, est favorable à une fusion entre WestLB et la caisse d'épargne de Dusseldorf./GG


108 de 118 - 02/12/2007 17:45
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
http://www.daily-bourse.fr/analyse-Subprime-et-TBonds-vecteurs-de-vtptc-4974.php

une analyse très détaillée de la situation ..
109 de 118 - 03/12/2007 16:11
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
De echoes31 (Fuck Sarkobeurk) Boursomarquer echoes31 Ignorer echoes31 Recommander ce message 0
Info boursorama 15H46 hallucinante 15:54 03/12/07
Les banques britanniques demandent à leurs clients d'arrêter d'emprunter
(AOF) - Les établissements bancaires du Royaume-Uni ont demandé aux grandes entreprises du pays de ne pas utiliser les facilités de crédits dont elles bénéficient pour équilibrer leur bilan, alors que la fin de l'année financière se profile, explique le "Financial News". La crise du "subprime" a diminué les capacités de financement de nombreuses banques britanniques, qui ne peuvent pas se permettre d'être aussi conciliantes que par le passé.

A l'heure actuelle, les banques d'outre-Manche se débattent pour maintenir leurs opérations de refinancement au sein du marché interbancaire et les prêts accordés aux entreprises, qui font pourtant partie des accords normaux entre une entreprise et sa banque, ont un impact direct sur leur propre bilan, mettant en péril le système dans son ensemble.

Selon plusieurs banquiers cités par le quotidien, Citigroup ferait partie des établissements les plus affectés. Un de ses porte-parole a cependant précisé que le groupe "honore ses engagements, mais que, dans le cadre de [ leur ] activité habituelle", il négocie l'utilisation de ces facilités de crédits avec ses clients.

Simon Allocca, de chez BNP Paribas, explique ainsi qu'"à la fin de l'été, le principal problème auquel ont été confrontées les banques, ce n'était pas leur exposition aux "subprime" et au CDO, mais l'augmentation du recours aux prêts par les entreprises". Pour certaines, la situation est telle qu'elles n'ont pas eu d'autre choix que d'avouer leur faiblesse à leurs clients et à leur demander leur coopération pour sortir de l'impasse.

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110 de 118 - 09/12/2007 16:00
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
BRÈVES /
Panique à la City de Londres
8 décembre 2007 - 23:29


7 décembre 2007 (LPAC) - Un vent de panique souffle sur les élites bancaires de Londres après la baisse des taux imposée par la Banque d’Angleterre. Le quotidien britannique The Telegraph ecrivait que « Le marché craint que la banque centrale ait « perdu contrôle, » et que « la baisse des taux a échoué à faire tomber la peur ». « Un marché monétaire qui est hors de contrôle ». « Une seule baisse est insuffisante » car la bourse de Londres n’a pas réagi avec euphorie après l’annonce de la baisse.

De son coté, le prévisionniste financier Anatole Kaletsky développait l’argument dans le Times de Londres que les britanniques doivent suivre l’exemple de la Réserve fédérale américaine et continuer à baisser les taux. Sinon...

Kaletsky averti que « le système bancaire britannique est au bord d’un effondrement majeur, et la catastrophe totale a seulement pu être évité grâce au soutien financier - le plus large jamais vu dans le monde - à des sociétés privés par n’importe quel gouvernement. »

Le Telegraph d’aujourd’hui remarquait que les marchés n’ont pas du tout répondu comme ils auraient dû. Les taux sur les marchés financiers se sont envolés tandis que le marché des actions partait à la baisse. « Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque d’Angleterre a été obligé d’apprendre à grande vitesse que tout ce qu’il peut faire, c’est de balancer les manuels par la fenêtre, » écrit Edmund Conway, qui déclare que les banques centrales, au moins pour l’instant, ont « perdu le contrôle sur la politique monétaire. ».

Les marchés monétaires suivent leur propre cours sans tenir compte des directives du CPM, et « les marchés du crédit sont foudroyés par la peur ». Les banques ne se prêtent pas un centime entre elles, car elles sont paranoïaques sur les bilans qu’elles se présentent les unes aux autres.

Y aurait-il des fous dans la maison finance, tentés de jouer la carte de l’effondrement pour leurs propres intérêts ?

111 de 118 - 09/12/2007 18:14
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
"Le débat va être féroce", poursuit l'analyste, en notant que cette fois ci
il risque d'y avoir plus d'un vote dissident. Et "cela trahirait le désarroi de
la Fed".
112 de 118 - 09/12/2007 22:07
philippe54 Messages postés: 1086 - Membre depuis: 08/9/2007
Le nuage noir se rapproche ...


Lundi 10 décembre 2007 Imprimer cet article
la revue de presse du week end -
UBS lancerait un avertissement sur bénéfice aujourd’hui
Bâloise n’est pas intéressée à racheter National ou Helvetia, selon son président.
Thomas Thöni


Le conseil d’administration d’UBS se serait réuni en séance extraordinaire ce week-end pour se pencher sur la méthode d’évaluation de ses positions dans les dérivés et les prêts hypothécaires liés à la crise américaine du «subprime», avant de se rendre mardi à Londres pour une présentation devant les investisseurs très attendue, selon la SonntagsZeitung. La banque suisse pourrait ainsi annoncer aujourd’hui une dépréciation d’actifs comprise entre 8 et 10 milliards de francs, une somme qui réduirait à néant le bénéfice de l’année en cours et conduirait l’établissement à publier aujourd’hui un avertissement aux résultats, tout en remettant en question par la même occasion la position de Marcel Ospel comme président du conseil d’administration, a écrit le journal dominical.
113 de 118 - 16/12/2007 11:11
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
De a.gourd1 (sonny) Boursomarquer a.gourd1 Ignorer a.gourd1 Recommander ce message 18
Paul KRUGMAN : Argent perdu 14:05 15/12/07

« Comment tout cela va-t-il se terminer ? Les marchés ne retrouveront pas un fonctionnement normal tant que tous les cadavres - les créances douteuses - n’auront pas été sortis des placards. Et cela ne se produira probablement pas avant que l’immobilier n’ait fini de baisser et que les entreprises financières n’aient apuré toutes leurs pertes. Cela prendra sans doute des années. »


Par Paul Krugman, New York Times, 14 décembre 2007

Mercredi, la Réserve Fédérale a annoncé qu’elle allait prêter 40 milliards de dollars aux banques. Selon mon décompte, c’est la quatrième intervention majeure pour venir en aide au système financier depuis que les choses ont commencé à aller mal, voila cinq mois. Celle-ci sera peut-être efficace, mais je ne n’y crois pas.

Lors des crises financières passées - l’effondrement de la bourse en 1987, les conséquences du défaut de paiement de la Russie en 1998 - la Fed a pu utiliser sa baguette magique et disperser les nuages sur les marchés. Mais cette fois-ci, la magie ne fonctionne pas.

Pourquoi ? Parce que le problème des marchés n’est pas seulement celui d’un manque de liquidité. Il y a également un problème fondamental de solvabilité.

Permettez moi d’expliquer la différence en prenant un exemple.

Imaginez qu’il y ait une rumeur inquiétante au sujet de la Banque de Pottersville : les gens racontent que la banque a accordé un prêt énorme au beau-frère du directeur, qui a dilapidé l’argent dans une entreprise en faillite.

Même si la rumeur est infondée elle peut mettre à bas la banque. Si chacun pense que la banque va faire faillite et réclame son argent au même moment, elle devra trouver du liquide en vendant ses avoirs en urgence à prix cassés. Elle pourrait alors se retrouver en faillite, même si elle n’avait pas réellement fait ce prêt douteux.

Dans la mesure où la perte de confiance engendre une prophétie auto-réalisatrice, même les déposants qui ne croient pas à la rumeur cèderaient à la panique et retireraient leurs avoirs tant qu’ils le peuvent.

Mais c’est là que la Fed peut venir à la rescousse. Si la rumeur est fausse, la banque a suffisamment d’actifs pour couvrir ses dettes. Tout ce qui lui manque, c’est la liquidité, c’est-à-dire la capacité de lever des fonds rapidement. La Fed peut solutionner ce problème en accordant à la banque un crédit temporaire, le temps nécessaire pour que le calme revienne.

Les choses sont très différentes si la rumeur s’avère vraie, si la banque a effectivement accordé un énorme prêt qui ne sera pas remboursé. Dans ce cas là, le problème n’est pas de restaurer la confiance, mais de faire face à une situation ou la banque est vraiment, réellement, en faillite.

Mon histoire sur une banque en bonne santé frappée par une crise de confiance, qui peut être surmontée avec un prêt temporaire de la Fed, décrit à peu près ce que le système financier dans son ensemble a subi en 1998. Le défaut de paiement de la Russie a entraîné l’effondrement du fonds d’investissement géant Long Term Capital Management, et durant quelques semaines, la panique a régné sur les marchés.

Mais quand la situation s’est dénouée, finalement, assez peu d’argent avait été perdu. Une expansion temporaire du crédit par la Fed avait donné à tout le monde le temps nécessaire pour retrouver ses esprits et la crise fut rapidement surmontée.

En août, la Fed a tenté de rééditer ce qu’elle avait fait en 1998, apparemment avec succès, tout au moins à première vue. Mais la crise de confiance est revenue, pire que jamais. La raison en est que cette fois le système financier - à la fois les banques et plus encore les institutions financières non bancaires, ont accordé de nombreux prêts qui vont vraisemblablement se terminer très très mal.

On peut facilement se perdre dans tous les détails des crédits hypothécaires, de la réévaluation des mensualités, des titres CDO, et ainsi de suite. Mais il y a deux faits importants qui peuvent vous aider à vous représenter à quel point le problème est considérable.

D’abord, nous avons eu une énorme bulle immobilière au milieu de la décennie. Pour revenir à un ratio historiquement normal entre le prix des logements et les loyers, le prix moyen devrait chuter d’environ 30% en dessous des niveaux actuels.

Deuxièmement, il y avait une masse énorme d’argent emprunté dans cette bulle. Les nouveaux acquéreurs n’avaient pas ou peu d’apport personnel, et les propriétaires refinançaient leurs emprunts, convertissant ainsi en liquide les gains nés de l’appréciation de leur bien.

Lorsque les prix de l’immobilier seront revenus sur terre, de nombreux emprunteurs se retrouveront avec un patrimoine négatif, endettés pour un montant supérieur à la valeur de leur maison. Et ces patrimoines négatifs entraînent souvent des saisies et de lourdes pertes pour les prêteurs.

Les chiffres sont énormes. Le blog financier Calculated Risk estime, à partir des données de First American CoreLogic, que si le prix de l’immobilier baisse de 20%, ce seront 13,7 millions de propriétaires qui seront dans le rouge. Si les prix baissent de 30%, ce nombre s’élèvera à 20 millions.

Cela signifie d’énormes pertes, et explique pourquoi les liquidités se sont asséchées. Ce qui se déroule dans les marchés ne relève pas de la panique irrationnelle. C’est une panique tout à fait rationnelle, car il y a beaucoup de pertes dans le secteur, mais personne ne sait combien en détient, sous la forme de créances douteuses, celui qui veut emprunter de l’argent.

Comment tout cela va-t-il se terminer ? Les marchés ne retrouveront pas un fonctionnement normal tant que tous les cadavres - les créances douteuses - n’auront pas été sortis des placards. Et cela ne se produira probablement pas avant que l’immobilier n’ait fini de baisser et que les entreprises financières n’aient apuré toutes leurs pertes. Et cela prendra sans doute des années.

D’ici là, tous ceux qui espèrent que la Fed - ou quiconque - arrive avec un plan qui fasse disparaître la crise seront terriblement déçus.

114 de 118 - 16/1/2008 11:53
ludoverblog Messages postés: 2356 - Membre depuis: 16/11/2005
« Le pire est devant nous » (Extrait du Figaro)
Propos recueillis par Muriel Motte
14/12/2007 | Mise à jour : 10:42 |
.
Éric Chaney, chef économiste Europe de Morgan Stanley, s’attend encore à de mauvaises nouvelles en provenance des banques.

LE FIGARO. – Comment faut-il comprendre la décision concertée des banques centrales mercredi ?
Éric CHANEY. – C’est une très bonne nouvelle. Cela démontre que les banques centrales coopèrent de manière très étroite pour surmonter une crise, celle du marché du crédit, qui est générale. Les banquiers centraux ne peuvent évidemment pas déterminer le juste prix pour les actifs risqués, de complexes paniers de dettes émises au temps où le crédit était trop facile, qui empoisonnent aujourd’hui les établissements financiers. C’est au marché de le faire à condition qu’il fonctionne correctement, et les banques centrales lui donnent précisément les moyens de bien fonctionner. Les injections de liquidité n’empêcheront pas les pertes bancaires, mais elles permettent de ne pas rajouter une inquiétude concernant la liquidité future. La Banque centrale européenne va pouvoir prêter des dollars aux banques européennes qui en ont besoin et ainsi aider la Fed américaine : la coopération trans­atlantique est parfaite.

Pourquoi ces interventions ont-elles lieu maintenant ?
D’abord, les banques réalisent toujours un certain nombre d’opérations sur leur bilan en fin d’année. L’état de leurs comptes au 31 décembre conditionne leurs résultats annuels. Le marché monétaire est traditionnellement nerveux à cette période, et tout particulièrement aujourd’hui. Par ailleurs, l’écart entre les taux d’intérêt de marché pratiqués par les banques centrales et les taux que se facturent les banques entre elles n’a fait que s’accroître en raison de l’incertitude sur l’ampleur des pertes futures. Cette situation n’est pas tenable.

Le pire de cette crise financière est-il devant nous ?
Concernant les banques, le pire est sans doute devant nous. Aux États-Unis, même si la purge du système financier a déjà commencé, nous pouvons encore attendre de mauvaises nouvelles. Quant à l’Europe, l’essentiel du travail de nettoyage reste à faire.

Y a-t-il un risque de faillite bancaire ?
On ne peut pas totalement exclure une crise de solvabilité. Les bilans des banques en Europe semblent solides mais l’incertitude est élevée. Et en cas de larges pertes toutes les banques n’auront peut-être pas la chance d’être renflouées par un fonds d’État de Singapour ou d’Abu Dhabi !
http://www.lefigaro.fr/sicav/2007/12/14/04006-20071214ARTFIG00278--le-pire-est-devant-nous-.php
115 de 118 - 27/1/2008 10:57
ludoverblog Messages postés: 2356 - Membre depuis: 16/11/2005
Bonjour, voila l'effet SGE
cherche_job317.jpg
http://ludo.over-blog.net
116 de 118 - 04/2/2008 23:38
ludoverblog Messages postés: 2356 - Membre depuis: 16/11/2005
pour en rire !!!
krach_boursier.jpg
117 de 118 - 09/11/2008 16:27
0CC Messages postés: 4515 - Membre depuis: 14/7/2007
y avait de quoi en mettre 200 pages non ?

118 de 118 - 09/11/2008 20:02
aduhemin Messages postés: 1044 - Membre depuis: 04/10/2008
oui en effet!
118 Réponses
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Dernier Message: 09/Nov/2008 19h02

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