Les actions européennes devraient ouvrir en ordre dispersé
Eurostoxx 50 3.619,65 points +0,33%
CAC 40 5.383,81 points +0,42%
DAX 30 13.043,03 points +0,37%
FTSE 100 7.542,87 points +0,36%
SMI 9.309,61 points +0,43%
AEX 547,68 points +0,19%
BEL 20 4.075,25 points +0,16%
IBEX 35 10.273,40 points +0,55%
DJIA 23.157,60 points +0,70%
Nasdaq 6.624,22 points +0,01%
S&P 500 2.561,26 points +0,07%
Nikkei 225 21.442,10 points +0,37% (cours à 07h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1807 +0,17%
EUR/JPY 133,32 +0,17%
USD/JPY 112,93 0,00%
A SUIVRE EN FRANCE
L'actualité des entreprises dominera les échanges jeudi à Paris,
tandis que la saison des publications trimestrielles s'intensifie.
Pernod Ricard, Publicis, Thales, AccorHotels, Michelin, Gecina,
FNAC Darty et Groupe Eurotunnel présentent leur chiffre d'affaires
trimestriel.
Par ailleurs, le prix d'introduction en Bourse du groupe de
prêt-à-porter SMCP doit être fixé dans la journée.
L'attention se tournera également en fin de matinée vers
l'adjudication mensuelle d'obligations assimilables du Trésor (OAT)
de l'Agence France Trésor (AFT). Cette dernière cherchera à placer
entre 6 milliards et 7 milliards d'euros de titres à cette
occasion, ainsi que de 1,25 à 1,75 milliard d'euros d'OAT indexées
sur l'inflation en France (OATi) et dans la zone euro (OATei).
ACTIONS
Les marchés d'actions européens devraient connaître un début de
séance en demi-teinte jeudi. D'après les contrats à terme d'IG, le
CAC 40 pourrait perdre 3 points à l'ouverture et le FTSE 100
reculerait de 4,5 points, tandis que le DAX 30 gagnerait 8
points.
Alors que la saison des publications trimestrielles d'entreprises
bat son plein, le marché surveillera également la publication des
ventes de détail au Royaume-Uni et l'ouverture du Conseil européen
à Bruxelles.
L'économie chinoise a crû à un rythme robuste de 6,8% au troisième
trimestre, conformément aux attentes du marché, les moteurs
traditionnels de la croissance tels que la production
manufacturière et les exportations ayant gagné de la vigueur.
Cette performance constitue une bonne nouvelle pour le Parti
communiste chinois, réuni en congrès depuis mercredi à Pékin.
Cependant, le taux de croissance du troisième trimestre marque un
ralentissement par rapport à celui de 6,9% dégagé trois mois plus
tôt. L'objectif d'une croissance annuelle de 6,5% fixé par le
gouvernement reste toutefois très accessible.
Une hausse de l'activité industrielle et des prix des matières
premières explique la croissance du troisième trimestre.
La production industrielle a augmenté de 6,6% en septembre sur un
an, selon les données publiées jeudi par le Bureau national des
statistiques.
Les valeurs chinoises poursuivent leur repli jeudi après l'annonce
d'un ralentissement de la croissance économique du pays au
troisième trimestre et les marchés locaux réalisent de moins bonnes
performances que les autres places boursières de la région,
globalement en hausse. L'indice Shanghai Composite s'inscrivait en
baisse de 0,4% en fin de séance. A Hong Kong, l'indice Hang Seng
reculait de 0,2%, après avoir débuté la séance en hausse.
"Malgré la stabilité de la croissance du produit intérieur brut
(PIB) et les chiffres de la production industrielle en septembre,
nous continuons de penser que la dynamique de croissance va
ralentir au cours des prochains mois", ont indiqué les analystes de
Nomura après la parution des statistiques. Ils estiment que la
croissance du PIB réel devrait ralentir à 6,6% au quatrième
trimestre.
Au Japon, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,35% en
fin de séance et semblait bien parti pour clôturer au plus haut
depuis 20 ans.
Aux Etats-Unis, Wall Street a clôturé en hausse mercredi, son
principal indice, le Dow Jones Industrial Average (DJIA), terminant
pour la première fois de son histoire au-dessus du seuil des 23.000
points, tiré par l'action IBM. Le DJIA a gagné 0,69%, à 23.157,05
points, l'indice élargi S&P 500 a grappillé 0,07%, à 2.561,25
points et le Nasdaq Composite a enregistré un gain de 0,01%, à
6.624,22 points.
OBLIGATIONS
Société Générale a changé d'avis sur l'avenir du programme d'achats
d'actifs de la Banque centrale européenne (BCE). La banque estime
dorénavant que la BCE prolongera ses achats d'actifs de neuf mois
au rythme de 25 milliards d'euros par mois, indique l'économiste
Anatoli Annenkov. SocGen tablait précédemment sur une prolongation
de six mois au rythme mensuel de 40 milliards d'euros.
Actuellement, la BCE achète pour 60 milliards d'euros d'actifs par
mois. Elle devrait annoncer un retrait progressif de son programme
d'assouplissement quantitatif lors de sa réunion du 26 octobre.
Les prix des emprunts du Trésor américain se sont affaiblis
mercredi, tandis que les principaux indices d'actions atteignaient
de nouveaux records aux Etats-Unis.
Le rendement de l'emprunt de référence à dix ans a terminé la
séance à 2,339%, contre 2,300% mardi. Par ailleurs, l'idée de plus
en plus répandue que la Réserve fédérale relèvera les taux
d'intérêt en décembre continue de tirer les taux des maturités
courtes vers le haut. Le rendement du bon du Trésor américain à
deux ans, sensible aux anticipations de taux, a clôturé à 1,563%,
près d'un point haut en neuf ans, contre 1,550% mardi.
CHANGES
Le dollar perd du terrain face à l'euro et au yen jeudi, et
l'indice WSJ Dollar, qui mesure l'évolution du billet vert face à
un panier de devises, recule de 0,01%, à 86,71, après avoir clôturé
mercredi à son niveau le plus élevé depuis le 9 octobre.
Les opérateurs manquent de conviction, selon Stephen Innes,
responsable du trading pour le courtier spécialisé dans les changes
Oanda. Le dollar a profité de la possibilité que le "faucon" John
Taylor soit désigné président de la Réserve fédérale (Fed) et que
la banque centrale américaine adopte un ton légèrement plus
restrictif, explique-t-il.
"La première hypothèse est, au mieux, une supposition, et la
seconde est en fait une supposition également", note-t-il.
PETROLE
Les cours du pétrole présentent un tableau contrasté jeudi matin,
et devraient se consolider autour de leurs niveaux récents avant
l'expiration des contrats vendredi, indique Stuart Ive, directeur
de clientèle privée chez OM Financial.
Selon lui, les signes qu'un nombre croissant de membres de
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est
favorable à une limitation de la production jusqu'à la fin 2018
devraient apporter un soutien plus large aux marchés
pétroliers.
Vers 7h35, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord
gagnaient 2 cents, à 58,17 dollars le baril, tandis que celui de
novembre sur le brut léger doux du Nymex fléchissait de 1 cent, à
52,03 dollars le baril.
Les cours du brut ont progressé mercredi pour la quatrième séance
consécutive et atteint leurs plus hauts niveaux de ces trois
dernières semaines après l'annonce d'une baisse plus marquée que
prévu des stocks d'or noir aux Etats-Unis.
Les stocks de pétrole brut aux Etats-Unis ont reculé de 5,7
millions de barils, à 456,5 millions de barils au total, au cours
de la semaine terminée le 13 octobre, d'après les chiffres publiés
mercredi par le département américain de l'Energie, tandis que les
analystes tablaient sur un repli de 3,2 millions de barils.
(END) Dow Jones Newswires
October 19, 2017 01:48 ET (05:48 GMT)
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