Les marchés européens devraient rester calmes avant la réunion de la BCE




Eurostoxx 50 3.549,11 points -1,17%
CAC 40 4.869,25 points -0,98%
DAX 30 11.280,36 points -1,14%
FTSE 100 6.889,13 points -0,74%
SMI 8.954,68 points -1,12%
AEX 480,06 points -1,19%
BEL 20 3.667,25 points -1,24%
IBEX 35 11.014,70 points -1,47%

DJIA 18.203,37 points -0,47%
Nasdaq 4.979,90 points -0,56%
S&P 500 2.107,78 points -0,45%

Nikkei 225 18.703,60 points -0,59%

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,1169 -0,06%
EUR/JPY 133,65 -0,12%
USD/JPY 119,67 -0,06%


A SUIVRE EN FRANCE



Les investisseurs attendent mercredi les chiffres définitifs de l'indice du secteur des services pour le mois de février. Selon les données préliminaires publiées par Markit Economics le 20 février, l'activité du secteur s'est nettement amélioré le mois dernier, l'indice s'établissant à 53,4 contre 49,4 en janvier. Les économistes estiment que les chiffres préliminaires, qui constituent un point haut en 42 mois, seront confirmés.



Du côté des entreprises, le spécialiste des salles de courrier Neopost a confirmé mardi son objectif de marge opérationnelle courante pour l'exercice 2014-2015, hors charges liées aux acquisitions, après avoir constaté une accélération de la croissance de ses activités de diversification au quatrième trimestre. Le groupe a par ailleurs indiqué tabler sur une évolution "organique" de son chiffre d'affaires comprise entre une baisse de 1% et une hausse de 2% cette année.



Par ailleurs, Areva, Altarea Cogedim, Groupe Bourbon, Stallergenes, ANF Immobilier, Mr Bricolage, Neurones, Tour Eiffel, Onxeo, PSB Industries, Albioma, Affine et Altamir publient leurs résultats annuels. Damartex présente ses comptes semestriels.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en légère hausse mercredi, alors que les investisseurs attendent la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), prévue jeudi.



Selon IG, le CAC 40 pourrait gagner 15 points à l'ouverture, à 4.884 points, le FTSE 100 progresserait de 10 points, à 6.899 points, et le DAX 30 avancerait de 17 points, à 11.297 points.



Le marché surveillera mercredi les indices PMI du secteur des services dans la zone euro, ainsi que les statistiques sur les ventes de détail de janvier. L'indice PMI définitif des services pour le mois de février devrait signaler une expansion de l'activité dans la région, même si les chiffres devraient se révéler conformes aux estimations préliminaires. Malgré les signes de reprise observés dans différents secteurs de l'économie de l'union monétaire, les ventes de détail devraient confirmer une certaine prudence des ménages, en partie due à un resserrement du crédit.



La banque centrale de Pologne devrait par ailleurs annoncer sa décision de politique monétaire.



Sur le front géopolitique, la chancelière allemande Angela Merkel doit rencontrer le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Les discussions porteront probablement sur la Grèce et l'Ukraine. L'Allemagne a prévenu mardi soir, à l'issue d'une téléconférence sur la crise ukrainienne organisée entre Berlin, Washington, Paris, Rome et Londres, que de nouvelles sanctions pourraient être prises à l'encontre de la Russie en cas de reprise des violences.



Aux Etats-Unis, Wall Street a fini dans le rouge mardi après s'être écartée de points hauts historiques. L'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) a cédé 85,26 points à 18.203,37 points, tandis que le Standard & Poor's 500 a reculé de 0,5% à 2.107,78 points. Le Nasdaq Composite a abandonné 0,6%, à 4.979,90 points, repassant sous la barre des 5.000 points franchie la veille pour la première fois depuis mars 2000. Les volumes d'échanges ont été peu nourris, observent les opérateurs.



Sur le plan macroéconomique, le Livre Beige de la Réserve fédérale, qui paraîtra mercredi soir, devrait donner de nouvelles indications sur les perspectives générales de l'économie américaine. Les investisseurs seront également attentifs à l'enquête ADP sur l'emploi dans le secteur privé, avant le rapport sur l'emploi non agricole de vendredi, qui devrait faire état de 240.000 créations nettes d'emplois en février. Le taux de chômage devrait avoir reculé à 5,6% en février, contre 5,7% en janvier.



Les discours de plusieurs responsables de la Fed mercredi pourraient par ailleurs contribuer à orienter le marché.



En Asie, l'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo a fini en repli de 0,59% à 18.703,60 points, dans le sillage de la baisse des marchés américains. L'indice PMI des services de la Chine, publié par HSBC, s'est inscrit à 52 en février, contre 51,8 en janvier. Cela traduit une amélioration de l'activité dans une conjoncture qui reste assez morose.



Les Bourses de Hong Kong et Shanghai cèdent du terrain avant la réunion annuelle, jeudi, des dirigeants politiques chinois à Pékin, qui devraient exposer leurs objectifs économiques pour 2015. En Inde, le marché d'actions a atteint un nouveau point haut après l'abaissement inattendu du principal taux directeur de la banque centrale du pays, pour la deuxième fois cette année.






OBLIGATIONS



Les mouvements sur le marché des emprunts d'Etat européens devraient être relativement limités mercredi, les investisseurs attendant des indications sur les projets de rachats d'actifs de la Banque centrale européenne (BCE).



Mardi aux Etats-Unis, l'émission de nouvelles obligations d'entreprises a pesé sur la demande d'emprunts du Trésor et entraîné une baisse de leurs prix. Mardi soir, le rendement du titre de référence à dix ans s'établissait à 2,122%, près de son plus haut niveau de clôture de l'année, contre 2,083% lundi.



Les émissions d'obligations d'entreprises de catégorie investissement aux Etats-Unis connaissent, depuis le début de l'année, leur cadence la plus soutenue depuis 2009, selon Dealogic. L'événement de mardi a été l'émission réalisée par le groupe pharmaceutique Actavis, qui a vendu pour 21 milliards de dollars de titres de dette. D'autres émissions sont attendues cette semaine, notent des opérateurs.



Par ailleurs, un robuste rapport sur l'emploi aux Etats-Unis vendredi renforcerait la probabilité que la Réserve fédérale (Fed) retire le mot "patience" de son discours en mars, afin de pouvoir éventuellement relever ses taux d'intérêt dès le mois de juin, ce qui ferait progresser les rendements obligataires, observent des opérateurs.






CHANGES



La paire euro/dollar évolue dans une fourchette de plus en plus étroite, ce qui conduit à se demander si l'enquête ADP sur l'emploi dans le secteur privé et l'indice ISM des services aux Etats-Unis pourront influer sur son taux de change, observe Takuya Kawabata, analyste chez Gaitame.Com Research Institute.



De bons chiffres pourraient faire progresser la monnaie unique face au billet vert, mais il est "difficile de prédire une forte fluctuation" avant l'issue de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et le rapport sur l'emploi américain de vendredi, ajoute-t-il.






PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent en ordre dispersé mercredi avant la parution du rapport du département de l'Energie sur les stocks pétroliers aux Etats-Unis. Les analystes interrogés par le Wall Street Journal estiment que les stocks de brut des Etats-Unis devraient avoir augmenté de 4,6 millions de barils au cours de la semaine terminée le 27 février. Mardi soir, les données de l'API ont fait apparaître une hausse de 2,9 millions de barils des stocks de brut américains.



Les cours pétroliers évoluent dans une fourchette de 58 à 60 dollars le baril depuis quelques semaines. "Les prix du Brent ont été soutenus par les troubles persistants en Libye, qui ont ravivé les inquiétudes concernant l'approvisionnement en pétrole de ce pays membre de l'Opep", observe ANZ. "L'Arabie saoudite a également augmenté son prix de vente officiel pour les acheteurs en Asie, aux Etats-Unis et dans le nord-ouest de l'Europe", observe en outre la banque.



A 05h16, le contrat d'avril sur le brut léger doux du New York Mercantile Exchange gagnait 10 cents, à 50,62 dollars le baril, tandis que le contrat d'avril sur le Brent coté à l'ICE Futures de Londres perdait 27 cents, à 60,75 dollars le baril.