La séance s'annonce volatile après une nouvelle chute des Bourses chinoises





Eurostoxx 50 3.139,32 points -1,22%
CAC 40 4.480,47 points -1,26%
DAX 30 10.214,02 points -0,93%
FTSE 100 6.073,38 points -1,04%
SMI 8.613,42 points -1,01%
AEX 428,76 points -1,43%
BEL 20 3.613,69 points -1,08%
IBEX 35 9.197,40 points -1,48%

DJIA 16.906,51 points -1,47%
Nasdaq 4.835,76 points -1,14%
S&P 500 1.990,26 points -1,31%

Nikkei 225 17.767,34 points -2,33%

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,0826 +0,42%
EUR/JPY 127,72 0,00%
USD/JPY 117,98 -0,42%


A SUIVRE EN FRANCE



Alors que l'agenda des entreprises est peu chargé jeudi, les investisseurs seront attentifs à l'adjudication mensuelle d'Obligations assimilables du Trésor (OAT) de l'Agence France Trésor (AFT). Cette dernière compte émettre entre 8 milliards et 9 milliards d'euros de titres à neuf, 15 et 29 ans lors de l'opération, la première de l'année 2016.






ACTIONS



Les marchés d'actions européens devraient ouvrir dans le rouge jeudi alors qu'une nouvelle séance volatile s'annonce après la fermeture anticipée de la Bourse de Shanghai et une nouvelle chute des cours du pétrole.



IG prévoit pour l'ouverture que le CAC 40 perdra 67 points, à 4.413 points, tandis que le DAX 30 céderait 170 points, à 10.004 points. Le FTSE 100 est attendu en baisse de 77 points, à 5.996 points.



Les marchés d'actions chinois ont chuté et enregistré leur plus courte séance de cotation en 25 ans d'histoire jeudi, la tolérance croissante de Pékin envers un affaiblissement du yuan ayant accentué les craintes au sujet des sorties de capitaux et de la santé de la deuxième économie mondiale. Les échanges ont été suspendus environ 30 minutes après avoir débuté, un mécanisme récemment mis en place pour limiter la volatilité s'étant déclenché pour la deuxième fois cette semaine. L'indice Shanghai Composite a terminé la séance en baisse de plus de 7%, à 3.115,89 points.



Dans son sillage, les autres places boursières de la région évoluent en territoire négatif. A Tokyo, l'indice Nikkei a perdu 2,3% jeudi, inscrivant ainsi sa quatrième séance consécutive de baisse. Le pessimisme s'est rapidement propagé sur les marchés asiatiques lorsque la Banque populaire de Chine (PBOC) a fixé le taux de change de référence journalier du yuan face au dollar à un niveau inférieur de 0,5% à celui de mercredi, soit la baisse la plus importante depuis le 13 août. La PBOC a déclaré jeudi que les spéculateurs étaient responsables du récent affaiblissement marqué du yuan et s'est engagée à maintenir la devise chinoise largement stable.



En Europe, sont attendus jeudi les chiffres des commandes au secteur manufacturier en Allemagne, de même que les chiffres du chômage dans la zone euro, attendu stable à 10,7% en novembre.



Aux Etats-Unis, les membres de la Réserve fédérale (Fed) ont continué de se montrer préoccupés par la faiblesse de l'inflation, malgré leur décision de relever les taux à l'unanimité, ont révélé les minutes de leur dernière réunion de politique monétaire, publiées mercredi. Lors de cette réunion qui s'est tenue les 15 et 16 décembre dernier, la Fed avait relevé ses taux pour la première fois depuis plus de dix ans, prenant acte du redressement de l'économie américaine depuis la récession de 2007-2009.



"Un certain nombre de participants ont souligné qu'en raison d'une inflation bien en deça de l'objectif de (la Fed) et d'incertitudes importantes sur les prévisions d'inflation, il faudrait sans doute du temps pour que les statistiques confirment que l'inflation est sur la trajectoire d'un retour vers les 2% à moyen terme", selon les minutes.



Wall Street a terminé en net repli mercredi, poursuivant son mauvais début d'année après une nouvelle chute des prix du pétrole et la résurgence des préoccupations concernant la situation économique en Asie. L'indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) a cédé 1,47%, à 16.906,51 points. Le S&P 500 a perdu 1,31%, à 1.990,16 points. L'indice Nasdaq Composite a reculé de 1,14%, à 4.835,76 points.






OBLIGATIONS



Les investisseurs, qui misent sur les actifs refuges, devraient continuer jeudi matin à privilégier les emprunts d'Etat de la zone euro.



De nouvelles inquiétudes concernant les perspectives pour la croissance mondiale ont alimenté mercredi une forte hausse des prix des emprunts du Trésor américain, des obligations souveraines allemandes et britanniques et de l'or.



En fin d'après-midi, le taux de l'emprunt de référence du Trésor américain à dix ans ressortait à 2,177%, contre 2,248% mardi. Les achats ont entraîné le taux de l'emprunt à dix ans à son plus bas niveau en plus de trois semaines.



"L'aversion au risque est le facteur dominant sur les marchés financiers", constate John Sidawi, chez Federated Investors.






CHANGES



Les opérateurs qui jouent la baisse sur la paire euro-dollar pourraient encore rester en marge du marché, malgré le ton restrictif sur les taux adopté par la Réserve fédérale dans le compte-rendu de sa réunion de décembre, dans la mesure où la paire de devises évolue toujours près de la base de la zone de support du nuage journalier d'Ichimoku. Si l'euro termine jeudi en deçà de 1,0782 dollar et sous le nuage, la tendance technique baissière pourrait entraîner un repli plus marqué. L'euro s'est étonnamment bien maintenu mercredi soir, malgré un sentiment général d'aversion au risque à travers toutes les classes d'actifs qui a globalement soutenu le dollar.



Jeudi matin, la Banque populaire de Chine a fixé la valeur du yuan onshore à 6,5646 yuan pour un dollar, une dépréciation de 0,5% par rapport à mercredi, soit la plus importante depuis celle du 13 août dernier. En Asie, le yuan onshore a glissé à un nouveau point bas depuis 2011, à 6,5920 pour un dollar, tandis que le yuan offshore, qui évolue librement, a plongé à un nouveau point bas en cinq ans, à 6,7511 pour un dollar.






PETROLE



Les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent à leurs plus bas niveaux en plusieurs années jeudi matin, la volatilité accrue des marchés d'actions chinois et une nouvelle baisse du yuan ayant accentué les craintes que la demande de brut ne diminue encore davantage.



Vers 07h25, le contrat de février sur le Brent coté à Londres cédait 1,22 dollar, à 33,01 dollars le baril, tandis que le contrat de février sur le brut léger doux coté au New York Mercantile Exchange reculait de 1,25 dollar, à 32,72 dollars le baril.



"Il s'agit probablement d'une conséquence de la forte baisse des marchés d'actions chinois. Le marché craint qu'avec le ralentissement de l'économie chinoise, la demande de brut du pays ne diminue également", explique Daniel Ang, chez Phillip Futures.





(END) Dow Jones Newswires



January 07, 2016 01:56 ET (06:56 GMT)




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