UKX FTSE 100 Index

Les Bourses européennes sont attendues en baisse, la croissance a ralenti en Chine en 2023







Eurostoxx 50 4.446,51 points -0,18%
CAC 40 7.398,00 points -0,18%
DAX 40 16.571,68 points -0,30%
FTSE 100 7.558,34 points -0,48%
SMI 11.229,65 points +0,20%
AEX 778,54 points -0,12%
BEL 20 3.630,30 points -1,01%
IBEX 35 9.994,10 points -0,82%

DJIA 37.361,12 points -0,62%
Nasdaq 14.944,35 points -0,19%
S&P 500 4.765,98 points -0,37%

Nikkei 225 35.477,75 points -0,40%

Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York

EUR/USD 1,0864 -0,14%
EUR/JPY 160,34 +0,16%
USD/JPY 147,61 +0,28%

A SUIVRE EN FRANCE

Renault présente mercredi ses résultats commerciaux pour l'exercice 2023, tandis que Virbac dévoile son chiffre d'affaires pour la même période.

Le fabricant de pneumatiques Michelin a indiqué mardi soir qu'il suspendrait la production de quatre usines en Espagne ce week-end, en raison de retards d'approvisionnement causés par les attaques de navires en mer Rouge. Un porte-parole du groupe a expliqué que les livraisons de caoutchouc brut prenaient un peu plus de temps que prévu, ce qui conduira l'entreprise à arrêter temporairement la production de ces quatre usines les 20 et 21 janvier.

Le fabricant de tubes sans soudure Vallourec a signé un contrat avec TotalEnergies portant sur la fourniture de différents tubes et des accessoires associés pour la première phase du projet Gas Growth Integrated Project (GGIP), situé en Irak.

Le trafic dans le réseau d'aéroports du groupe Vinci a rebondi de 26,4% en 2023, à plus de 267 millions de passagers, a indiqué l'entreprise de BTP et de concessions. "En croissance constante tout au long de l'année, le trafic a culminé au quatrième trimestre au-dessus des niveaux de 2019", a souligné le groupe dans un communiqué.

L'exploitant aéroportuaire Groupe ADP a de son côté accueilli 336,4 millions de passagers dans son réseau en 2023, se rapprochant ainsi de son niveau de trafic d'avant la crise sanitaire. L'an dernier, le trafic du groupe a augmenté de 20,2% par rapport à 2022 et a atteint 98,7% du niveau de 2019, a indiqué ADP dans un communiqué.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en nette baisse mercredi après l'annonce d'une croissance économique au plus bas depuis plusieurs dizaines d'années en Chine.

Vers 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 63 points, soit 0,9%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 cédait 142 points, soit 0,9%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 64 points, soit 0,9%.

Le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a augmenté de 5,2% au quatrième trimestre et sur l'ensemble de l'année 2023, selon les données publiées mercredi par le Bureau national des statistiques. Ces chiffres confirment ceux annoncés mardi par le Premier ministre, Li Qiang, lors du Forum économique mondial de Davos.

Le taux de croissance de 2023 a dépassé l'objectif officiel du gouvernement chinois, qui s'établissait à environ 5%. Maintenir la croissance à un rythme similaire cette année pourrait être difficile, compte tenu de la réticence des responsables politiques à lancer des mesures de relance de grande envergure.

Ces données entraînent une forte baisse des marchés en Chine et à Hong Kong mercredi. En fin de séance, l'indice Hang Seng chutait de 3,7% à Hong Kong, tandis que le Shanghai Composite abandonnait 1,2%. L'indice Nikkei a perdu 0,4% à Tokyo.

Par ailleurs, la confiance des investisseurs dans une baisse prochaine des taux d'intérêt a été ébranlée par les propos de responsables de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve fédérale (Fed) américaine mardi.

Le gouverneur de la Fed Christopher Waller a ainsi prévenu que la banque centrale américaine ne se précipiterait pas pour baisser les taux cette année malgré le ralentissement de l'économie et les progrès sur le front de l'inflation.

"A partir de maintenant, les décisions de politique monétaire devront être prises de manière prudente pour éviter un resserrement excessif", a estimé Christopher Waller, un des principaux partisans d'une remontée rapide des taux pendant l'épisode d'inflation traversé par les Etats-Unis depuis deux ans.

Cependant, tant que la croissance et l'emploi restent robustes, "je ne vois pas de raison d'agir aussi vite ou de baisser aussi vite [les taux] qu'au cours des précédents cycles de réduction des taux", a-t-il indiqué.

Après ces propos, qui ont provoqué une remontée des taux sur le marché obligataire, Wall Street a terminé en baisse mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 0,6%, l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,4% et le Nasdaq Composite a abandonné 0,2%.

OBLIGATIONS

Les rendements des obligations du Trésor américain ont réalisé mardi leur plus forte hausse en une séance depuis un ou deux mois, les banquiers centraux aux Etats-Unis et en Europe ayant contré les anticipations du marché concernant le calendrier et le rythme des baisses attendues des taux d'intérêt.

"Une humeur restrictive prévaut sur les marchés cette année et les commentaires de [Christopher] Waller semblent avoir jeté de l'huile sur le feu, au moins dans un premier temps. Mais compte tenu de l'ampleur des baisses de taux qui étaient intégrées par les marchés à la fin de l'année dernière, les investisseurs continuent d'anticiper un assouplissement [monétaire] considérable en 2024 et 2025 - à juste titre, selon nous", indique James Reilly, économiste de marché chez Capital Economics.

Par ailleurs, les émissions de dette aux Etats-Unis devraient diminuer en 2024, estime Deutsche Bank. La banque allemande s'attend à ce que les émissions nettes d'obligations américaines de catégorie investissement atteignent 440 milliards de dollars cette année, contre 620 milliards de dollars en 2023.

CHANGES

L'euro perd du terrain mercredi face au dollar, qui profite de la révision à la baisse des perspectives de réduction des taux de la Réserve fédérale cette année.

Matt Simpson, analyste de marché chez City Index et FOREX.com, souligne que les contrats à terme sur les fonds fédéraux impliquent désormais quatre baisses des taux de la Fed en 2024, à comparer à cinq précédemment.

PETROLE

Les contrats à terme sur le pétrole brut reculent mercredi matin, le conflit au Moyen-Orient ne semblant pas affecter l'offre d'or noir.

Les attaques des militants houthis contre des navires commerciaux en mer Rouge ne perturbent pas l'offre mondiale de pétrole, souligne Commonwealth Bank of Australia (CBA). Les pétroliers peuvent contourner l'Afrique pour acheminer leurs cargaisons en Asie et en Europe, précise CBA.

A 7h15, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord cédait 53 cents, à 77,76 dollars le baril, tandis que le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 57 cents, à 71,83 dollars le baril.

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January 17, 2024 01:29 ET (06:29 GMT)

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