ADVFN Logo ADVFN

Hot Features

Registration Strip Icon for alerts Inscrivez-vous pour des alertes en temps réel, un portefeuille personnalisé et des mouvements de marché.

Retourner à la liste

Ajouter une Discussion

Rafraîchir

Utilisateurs Filtrés

Mes Alertes

Mon Profil

Règles

Nous Allons Inverser La Courbe Du Chômage

- 26/3/2014 19:49
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013

C'est un coup dur pour le gouvernement: le chômage a fait un bond en février avec un record de 3,34 millions de demandeurs d'emplois, un nouveau revers pour François Hollande dans sa "bataille pour l'emploi" qui donne des munitions à l'opposition juste avant le deuxième tour des municipales.



Réponses
98 Réponses
  3  
41 de 98 - 09/12/2014 17:55
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Une baisse "significative" du chômage permettrait-elle à Hollande de remonter dans les sondages ? Il faut croire. Selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche, le retour en grâce de François Hollande dans l'opinion passe par une baisse "significative" du chômage et, à un degré moindre, une hausse du pouvoir d'achat et une diminution "sensible" des impôts. La baisse du chômage permettrait d'améliorer l'opinion de près de deux tiers des personnes interrogées (65 %) au sujet du chef de l'État d'ici 2017.

François Hollande, dont l'impopularité bat des records, a confirmé le 6 novembre qu'il ne se représenterait pas en 2017 si le chômage ne baissait pas.
42 de 98 - 10/12/2014 17:17
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Villipendées par la droite depuis des années, remise en question par le gouvernement, les 35 heures ont trouvé leur avocat. Elles ont été «efficaces» contre le chômage et «moins coûteuses» que les autres politiques de l'emploi, a estimé mardi la députée socialiste Barbara Romagnan, auteur d'un rapport sur le sujet, qui plaide pour de nouvelles mesures de réduction du temps de travail.
Son rapport, qui conclut les travaux de la commission d'enquête sur «l'impact de la réduction progressive du temps de travail», a été approuvé à la mi-journée par 12 voix contre 4, a-t-elle indiqué. Il sera rendu public la semaine prochaine.
Une mesure peu coûteuse
«Entre 1997 et 2002, on a connu la période pendant laquelle le chômage a le plus baissé», de 10,8% à 7,8%, souligne la rapporteur , interrogée par l'AFP. «Pendant ces cinq années, insiste-t-elle, il y a eu 2 millions de créations d'emploi. C'est la période où le nombre d'emplois par point de croissance est la plus forte de toute l'histoire.»
Ces bons chiffres coïncidaient avec une période de croissance que la France n'a plus connue depuis. Mais «on ne peut pas attribuer ces bons chiffres à la seule croissance », estime Barbara Romagnan, qui cite un chiffrage de l'Insee évaluant à 350.000 les créations d'emploi liées aux 35 heures.
Selon Barbara Romagnan, les 35 heures ont été la «moins coûteuse» des politiques en faveur de l'emploi: «2,5 milliards d'euros pour l'administration et 2 milliards d'euros pour les entreprises, soit 12.800 euros par emploi créé».
Des «oubliés»
«Moins cher que les exonérations de cotisations sociales sans conditions», souligne la députée socialiste «frondeuse».
Par ailleurs, la mesure a également « avorisé l'égalité hommes-femmes», estime-elle, «en permettant aux pères de jeunes enfants de leur consacrer plus de temps» et «en freinant la progression du temps partiel, qui touche surtout les femmes».
La députée concède toutefois que «certains salariés n'ont pas bénéficié des 35 heures ». Parmi les «oubliés» des 35 heures: les «salariés des entreprises de moins de 20 salariés», les «cadres au forfait-jours», ou encore les «employés des hôpitaux». Parmi eux, beaucoup ont vu leurs conditions de travail «s'intensifier».
43 de 98 - 11/12/2014 17:53
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le gouvernement a débloqué 25 millions d'euros pour revaloriser les salaires des aides à domicile, a indiqué mercredi le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes.

Le point qui sert de base au calcul des salaires, dont la valeur n'avait pas évolué depuis 2009, est ainsi revalorisé de 1%, comme en étaient convenus les partenaires sociaux de la branche "aide et soins à domicile" dans un récent accord.

Cette mesure, avec une prise d'effet rétroactive au 1er juillet dernier, profitera aux 230.000 salariés, représentant 145.000 équivalents temps plein -- de cette branche professionnelle, dont 97% sont des femmes.

Pour compenser le coût de cette hausse pour les départements, principaux financeurs de l'aide à domicile, l'Etat revalorisera le montant de la compensation de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) aux conseils généraux à hauteur de la même somme dès 2015.

L'Etat financera pour sa part ces 25 millions d'euros par la Contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie (Casa), une taxe sur les pensions des retraités imposables, conçue pour le financement de la dépendance.

Le ministère a assuré à l'AFP que cette augmentation était une "anticipation" des mesures prévues dans le cadre de la loi d'adaptation de la société au vieillissement. Celle-ci doit entrer en vigueur mi-2015.

La CFDT Santé sociaux s'est félicitée d'une véritable "victoire".

Dans un rapport publié en juillet dernier, deux sénateurs alertaient sur un "système à bout de souffle à réformer d'urgence" et demandaient des changements de la tarification ainsi que des améliorations des conditions de travail pour renforcer l'attractivité du secteur.
44 de 98 - 12/12/2014 10:25
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
PARIS (Reuters) - Le nombre de créations d'entreprises a augmenté de 1,0% au mois de novembre en France pour s'élever à 46.338, selon les données publiées vendredi par l'Insee.

En excluant les auto-entrepreneurs, la hausse est de 1,5%, à 22.393.

Sur les trois derniers mois à fin novembre, en données brutes, le nombre de créations a augmenté de 1,9% (+4,2% hors entreprises individuelles) par rapport à la même période de 2013, les secteurs contribuant le plus à cette hausse étant le commerce, les transports, l'hébergement et la restauration, et le soutien aux entreprises.

Sur 12 mois, il affiche une progression de 2,4% (+4,6% hors entreprises individuelles).

En novembre, 51,5% des créations enregistrées sur les douze derniers mois ont été des demandes de création d'auto-entreprises.

(Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet)
45 de 98 - 15/12/2014 19:14
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Avec un peu plus de 24 millions de personnes sans emploi, le taux de chômage dans l'Union européenne s'est élevé à 10% en octobre 2014. Un chiffre en légère baisse depuis le mois d'octobre 2013, selon les estimations de l'Office européen de statistiques Eurostat.

*septembre 2014 **Août 2014
Dans l'UE28, le nombre de chômeurs a baissé de 1,549 millions de personnes par rapport aux chiffres d'octobre 2013. Dans la seule zone euro, le taux de chômage a baissé de 11,9 à 11,5 %, d'octobre 2013 à octobre 2014.
La carte européenne du chômage est marquée par les contrastes. Parmi les Etats membres, le taux de chômage le plus bas a été enregistré en Allemagne (4,9%) et en Autriche (5,1%), et les plus élevés en Grèce (25,9% en août 2014) et en Espagne (24%).
En France, le taux de chômage a légèrement augmenté depuis un an et s'élève à 10,5% en mars 2014. Sur un an, le taux de chômage en octobre 2014 a baissé dans vingt-deux États membres, a augmenté dans cinq autres et est resté stable au Luxembourg (6%). La Hongrie détient le taux de chômage qui a le plus baissé en un an (de 10,0% à 7,3% entre septembre 2013 et septembre 2014). La plus forte hausse a été relevée en Italie (de 12,3% à 13,2%).
Outre la Grèce, l'Espagne, Chypre et le Portugal, la Croatie, 28e Etat membre de l'UE depuis le 1er juillet 2013, traverse une crise grave. 16 % des actifs croates étaient au chômage en mars 2014.
Derrière la dure réalité statistique de ces chiffres, les gouvernements s'inquiètent de la violence du chômage qui continue de toucher les jeunes. 21,6% des moins de 25 ans (en octobre 2014) sont ainsi à la recherche d'un emploi dans les 28 Etats membres de l'Union européenne, soit 4,983 millions de personnes. L'Espagne est l’exemple le plus frappant, enregistrant un taux vertigineux de 53,8% de jeunes au chômage, tout comme la Grèce (49,3% enregistré en août 2014) et l'Italie (43,3% au premier trimestre 2014). A contrario, l'Allemagne enregistre un taux de chômage chez les moins de 25 ans de 7,7%.
Mots clés : Chômage
46 de 98 - 08/1/2015 19:45
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Alors que le chômage français continue de suivre une hausse régulière depuis plusieurs années, l’emploi allemand est quant à lui au meilleur de sa forme.

Avec un taux de chômage de seulement 6,5% au mois de décembre 2014, l’Allemagne n’avait pas connu un emploi aussi dynamique depuis la réunification de 1990. Dans d’autres pays de l’UE, le chômage régresse également, mais pas en France.

27 000 demandeurs d’emploi en moins en décembre

Au mois de décembre, le solde des créations de postes est ainsi encore une fois positif outre-Rhin, avec 27 000 chômeurs en moins. L’Allemagne compte ainsi désormais 2,841 millions de demandeurs d’emploi. À noter qu’en France, les derniers chiffres mensuels faisaient précisément état du chiffre inverse avec la destruction de 27 000 postes (au mois de novembre).

La nouvelle est une bonne surprise alors que les économistes s’attendaient à une augmentation de seulement 6000 postes, et un chômage toujours à 6,6%. Surtout, la statistique vient contrebalancer l’inquiétude de lundi sur la faible inflation enregistrée dans le pays le mois dernier, ressortant à seulement 0,2%.

Il y a un an, le chômage d’outre-Rhin concernait 6,8% de la population active.

Baisse du chômage en Europe

En Espagne également, l’emploi s’est progressivement repris cette année. Au cours de l’année 2014, ce sont 253 627 chômeurs qui ont pu se désinscrire des listes. Le chômage reste néanmoins à un taux très élevé dans le pays (23,67%), mais s’éloigne petit à petit de son inquiétant pic de 26,3% atteint en avril 2013.

Au Royaume-Uni, en Irlande, aux Pays-Bas, en Pologne, dans les trois pays baltes mais aussi au Portugal et en Grèce, le chômage a également reculé au cours des derniers mois malgré la conjoncture économique très différente de chacun de ces pays.

L’emploi français, en contraste, a été marqué l’année dernière par l’inscription d’environ 180 000 personnes supplémentaires au Pôle emploi. La France n’est pas le seul pays européen où le chômage est en hausse : l’Italie et la Finlande connaissent par exemple les mêmes difficultés.
47 de 98 - 09/1/2015 20:48
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
* 252.000 créations d'emploi en décembre, plus qu'attendu
* Le taux de chômage au plus bas depuis mi-2008
* Le salaire horaire moyen en baisse
* 2014, meilleure année pour l'emploi américain depuis 1999

par Lucia Mutikani
WASHINGTON, 9 janvier (Reuters) - Les créations d'emploi ont
nettement augmenté aux Etats-Unis en décembre, ramenant le taux
de chômage au plus bas depuis six ans et demi, un nouveau signe
de la bonne santé de l'économie américaine et un argument de
plus en faveur d'une remontée des taux d'intérêt de la Réserve
fédérale cette année.
Le département du Travail a fait état vendredi de 252.000
créations d'emploi le mois dernier, après un chiffre révisé à
353.000 pour novembre.
Le taux de chômage a reculé de 0,2 point à 5,6%, entre
autres en raison d'une baisse du taux de participation,
c'est-à-dire la proportion de la population active qui occupe un
emploi ou qui en cherche un activement, à 62,7% contre 62,9%.
Une diminution de cinq cents du salaire horaire moyen, après
une hausse de six cents en novembre, constitue toutefois une
note discordante dans les statistiques du mois dernier.
"Les chiffres sont probablement assez bons pour que la Fed
reste sur la voie d'un ajustement de sa politique monétaire mais
ils ne la conduiront sans doute pas à modifier le calendrier du
milieu de l'année", a commenté Peter Cecchini, responsable de la
stratégie de marché de Cantor Fitzgerald à New York.
La Bourse de New York baissait en début de séance après ces
chiffres tandis que le dollar s'appréciait face aux autres
grandes devises .DXY .
Le mois de décembre marque le onzième mois consécutif de
créations d'emplois supérieures à 200.000, une série inédite
depuis 1994.
Le chiffre d'octobre ayant été révisé lui aussi à la hausse,
l'économie a en fait créé sur octobre-novembre 50.000 emplois de
plus qu'estimé auparavant.
La faiblesse de la croissance des salaires pourrait
toutefois retarder la remontée attendue des taux de la Fed,
quasi-nuls depuis décembre 2008.

1,7 MILLION DE CHÔMEURS EN MOINS EN 2014
La banque centrale américaine, qui n'a pas relevé ses taux
depuis 2006, a laissé entendre ces derniers mois qu'elle prenait
le chemin d'une hausse du loyer de l'argent même si l'inflation
reste inférieure à son objectif de 2%. La plupart des
économistes tablent sur une première hausse en juin.
"La situation des salaires pourrait être beaucoup plus
favorable fin 2015 qu'elle ne l'est aujourd'hui", estime Dan
Greenhaus, responsable de la stratégie de BTIG à New York.
Pour Charles Evans, le président de la Fed de Chicago,
interrogé vendredi par CNBC, l'évolution des salaires traduit
une faiblesse de l'inflation qui plaide pour un statu quo sur
les taux.
"J'aimerais être davantage convaincu que nous allons vers
une inflation à 2%", a-t-il dit. "Pour y parvenir, je crois que
nous devons maintenir une politique accommodante."
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en
moyenne 240.000 créations d'emplois en décembre et un taux de
chômage de 5,7% après 5,8% le mois précédent. Pour novembre, le
nombre de créations d'emplois avait initialement été estimé à
321.000.
Sur l'ensemble de 2014, selon l'enquête du département du
Travail auprès des entreprises, les créations d'emploi ont
atteint leur plus haut niveau depuis 1999.
L'enquête menée en parallèle auprès des ménages, qui sert de
base au calcul du taux de chômage, montre une baisse de 1,1
point de celui-ci sur l'année écoulée. Le nombre d'Américains
sans emploi a ainsi diminué de 1,7 million et près des deux
tiers de cette baisse a profité à des chômeurs de longue durée.
La plupart des indicateurs du marché de l'emploi privilégiés
par la présidente de la Fed, Janet Yellen, pour suivre
l'évolution du marché du travail et des capacités inemployées
continuent de dessiner une tendance à l'amélioration.
Ainsi, la mesure du taux de chômage incluant les gens qui
souhaitent travailler mais ont renoncé à chercher un emploi et
ceux qui travaillent en temps partiel contre leur gré a reculé
de deux dixièmes de points pour revenir à 11,8%, son plus bas
niveau depuis septembre 2008.
Le secteur privé a créé 240.000 postes le mois dernier, dont
48.000 dans la construction et 17.000 dans l'industrie
manufacturière. Les effectifs du secteur public ont eux augmenté
de 12.000.

(Lucia Mutikani, Benoit Van Overstraeten et Marc Angrand pour
le service français, édité par Bertrand Boucey)
48 de 98 - 28/1/2015 19:51
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
2014, nouvelle année record du chômage en hausse de 5,7%
Le Parisien le 28/01/2015 à 19:2917
Partager 4 Tweet 0
2014, nouvelle année record du chômage en hausse de 5,7%
2014, nouvelle année record du chômage en hausse de 5,7%
, avait déjà prévenu le ministre du Travail, François Rebsamen, dans un entretien au Journal du Dimanche. Les chiffres du mois de décembre ont confirmé la mauvaise tendance qui a rythmé toute l'année 2014 et prolonge la crise du chômage dans l'hexagone. Le nombre de personnes sans emploi (catégorie A) en France métropolitaine a augmenté de 0,2 % lors du dernier mois de l'année, soit 8 100 chômeurs supplémentaires. Il y a donc 3 496 400 demandeurs d'emplois en France métropolitaine.

Au total, le nombre de demandeurs d'emploi (catégories A, B, C) augmente de 0,8 % (+41 900) en décembre et de 6,4% sur l'année entière.

Déjà en novembre, avec 3,49 millions de demandeurs d'emploi sans activité en métropole, le chômage avait atteint un niveau historique. Sur le mois, Pôle emploi avait enregistré 27 400 inscriptions supplémentaires et aucune classe d'âge n'était épargnée.
49 de 98 - 11/2/2015 19:19
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le chômage serait à l'origine de quelque 45 000 suicides chaque année dans 63 pays, dont les économies occidentales, selon une étude réalisée par des chercheurs suisses et publiée mercredi dans la revue The Lancet Psychiatry. Ce groupe de chercheurs de l'université de Zurich souligne la nécessité de mettre en place des stratégies spécifiques de prévention chez les chômeurs à toutes les époques, au lieu de se focaliser simplement sur les effets négatifs des crises économiques.
50 de 98 - 13/2/2015 19:04
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
AOF) - Les secteurs marchands non agricoles ont perdu 67 600 postes en 2014, ce qui représente une baisse de 0,4%, a annoncé l'Insee. Selon une première estimation, 5 500 emplois ont encore été perdus au quatrième trimestre, un chiffre cependant nettement plus faible qu'au troisième trimestre où 55 200 postes avaient été détruits. L'emploi a continué de reculer dans l'industrie (-0,4%) et dans la construction (-1%). En revanche, l'emploi du secteur tertiaire dans son ensemble a augmenté à nouveau, +0,2%, après -0,3 % au troisième trimestre, du fait de l'intérim.
51 de 98 - 02/3/2015 18:34
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'économie de la zone euro a enregistré de bonnes nouvelles lundi, avec un nouveau recul du chômage et une amélioration de la tendance en matière d'inflation, mais les économistes restent prudents, même s'ils croient de moins en moins à la menace de la déflation.

Le taux de chômage a atteint en janvier son plus bas niveau depuis avril 2012 dans l'union monétaire, à 11,2% contre 11,3% le mois précédent. La zone euro comptait 140.000 chômeurs de moins qu'en décembre et 896.000 de moins qu'en janvier 2014, selon les statistiques communiquées par Eurostat.

Dans le même temps, l'office européen de statistiques a publié sa première estimation concernant l'inflation en février. Certes, les prix ont continué de diminuer dans la zone euro pour le troisième mois consécutif, mais "le risque de déflation s'estompe progressivement", estime Peter Vanden Houte, d'ING.

La déflation est un phénomène craint par les économistes car il se caractérise par une baisse des prix prolongée qui peut peser sur la croissance en entraînant à son tour une baisse des salaires et de la consommation.

Graphique sur l'évolution mensuelle du chômage dans trois pays de la zone euro de janvier 2014 à janvier 2015 ( AFP / R.Gremmel, rg/dp/abm )
Graphique sur l'évolution mensuelle du chômage dans trois pays de la zone euro de janvier 2014 à janvier 2015
Mais le recul des prix enregistré en février est moins fort qu'en janvier, avec un repli de 0,3% sur un an contre -0,6%. Il est aussi moins important que ce qu'anticipaient les économistes, qui tablaient sur un recul de 0,4%.

Autre élément positif, "il n'y a actuellement pas beaucoup de signes indiquant que les consommateurs reportent leurs achats", note Howard Archer, d'IHS Global Insight. Pour lui, "cela devrait atténuer les craintes d'une déflation généralisée qui s'installerait dans la zone euro avec des effets négatifs sur la croissance".

- Une reprise "par à-coups" -

Et cela pourrait aussi apporter, selon lui, "un certain soulagement" à la Banque centrale européenne, qui s'est engagée le 22 janvier à injecter plus de 1.000 milliards d'euros dans l'économie de l'union monétaire pour faire remonter les prix.

Glissement annuel de l'inflation dans la zone euro de février 2014 à février 2015
Glissement annuel de l'inflation dans la zone euro de février 2014 à février 2015
Les chiffres publiés lundi apportent donc "une double dose de bonnes nouvelles", juge cet économiste, qui note que "le marché du travail de la zone euro semble bénéficier de l'accélération de la croissance au quatrième trimestre 2014". Les employeurs semblent notamment être moins réticents à embaucher grâce à la bouffée d'oxygène que leur apportent les faibles prix énergétiques et le taux de change favorable de l'euro.

Mais "la reprise dans la zone euro procède par à-coups depuis plusieurs années et il serait imprudent de crier victoire trop vite", tempère Peter Vanden Houte. Concernant le chômage, malgré le "léger recul" observé par rapport à décembre, son niveau demeure "plus élevé de 4 points qu'au début de la crise en 2008", rappelle-t-il.

Un niveau de chômage qui est aussi trop élevé pour faire pression sur les employeurs et favoriser une hausse des salaires, ce qui à son tour relancerait la croissance et l'inflation.

C'est en partie pour cette raison que Jennifer McKeown, de Capital Economics, se montre moins optimiste que ses collègues et estime que "le risque d'un épisode durable de déflation demeure".

Elle note à l'appui de son raisonnement que l'amélioration observée en février est entièrement due à l'évolution des prix de l'énergie et du secteur "alimentation, boissons alcoolisées et tabac", qui sont les composantes les plus volatiles de l'inflation.

L'inflation sous-jacente, plus pertinente aux yeux des économistes, est restée stable à un niveau historiquement bas de 0,6%, souligne-t-elle, jugeant "probable" qu'elle continue de diminuer.

Cette économiste ne voit pas non plus de facteur d'optimisme dans le fait que le secteur manufacturier de la zone euro a connu en février une croissance modérée, selon un autre indicateur publié lundi, l'indice PMI.

La zone euro enregistre une amélioration de la tendance en matière d'inflation
La zone euro enregistre une amélioration de la tendance en matière d'inflation
L'indice s'est établi à 51, or l'activité progresse lorsqu'il dépasse 50. Ce niveau "montre que l'activité croît à peine dans ce secteur", selon Jennifer McKeown.

Au vu de tous ces éléments, elle estime que le programme d'injection massif de liquidité de la BCE, qui doit commencer ce mois-ci "a peu de chances de ramener l'inflation à un niveau proche de sa cible de 2%".

Sans s'avancer sur des chiffres, Peter Vanden Houte s'attend pour sa part à ce que les prix repartent à la hausse "au cours du second semestre de cette année". Quant à Howard Archer, il pense qu'il va falloir attendre le quatrième trimestre.
52 de 98 - 03/3/2015 18:12
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Syndicats et patronat se réuniront le 18 mars pour trouver "une solution" aux problèmes d'indemnisation chômage posés par le système des "droits rechargeables" entré en vigueur en octobre qui lèse des dizaines de milliers de chômeurs, a-t-on appris mardi à l'issue d'une réunion entre partenaires sociaux.

A l'issue d'une rencontre qui devait donner "de premiers éléments de solutions" aux problèmes causés par les droits rechargeables, organisations patronales et syndicales se sont entendues pour tenir le 18 mars une séance de négociations qu'ils souhaitent "conclusives".

Avec les droits rechargeables entrés en vigueur au 1er octobre, lorsqu'un salarié perd son emploi, il doit épuiser ses anciens droits à indemnisation, s'il lui en reste, avant d'obtenir ses nouveaux droits. Il est donc pénalisé temporairement si ses anciens droits sont inférieurs aux nouveaux.

Ce problème concernerait entre 30.000 personnes par an, selon l'Unédic dont l'estimation repose sur des critères restrictifs, et "au moins 100.000", d'après la CGT, dont le blog "CGTChômeursrebelles56" publie une autre note de l'Unédic selon laquelle 500.000 demandeurs d'emploi seraient affectés par une baisse de leur allocation chômage.

"L'objectif est de trouver une solution le plus vite possible", a affirmé Eric Aubin, secrétaire confédéral de la CGT, qui a dénoncé les chiffrages "pas sérieux" fournis mardi par l'Unédic, organisme gestionnaire de l'assurance chômage, insuffisants "pour pouvoir négocier".¨

La CGT, non-signataire de la convention Unédic valable jusqu'à mi-2016, plaide en faveur d'une "réadmission améliorée" qui permettrait aux demandeurs d'emploi de toucher leur droit le plus élevé pendant toute la période d'indemnisation.

Cette solution "coûte à l'Unédic", admet M. Aubin pour qui "apporter un droit nouveau sans apporter des financements nouveaux" signifie "amputer les droits de certains demandeurs d'emploi".

Côté CFDT, la secrétaire générale adjointe Véronique Descacq, attend aussi des "chiffrages complémentaires" de l'Unédic pour établir "qui et combien de personnes" sont concernées pour proposer des "mesures correctives".

La numéro deux de la CFDT s'est dite favorable au "droit d'option" pour que "les gens aient le choix en toute connaissance de cause, en étant correctement informés, et puissent choisir s'ils le souhaitent d'abandonner leurs petits droits pour garder seulement les droits les plus élevés".

Le vice-président du Medef, Jean-François Pilliard, a lui émis pour seul voeu de "ne pas sortir du cadre financier fixé" par la convention. Une mesure corrective "sera forcément à coûts constants", a-t-il ajouté, "c'est impératif, vu la situation du régime".
53 de 98 - 25/3/2015 18:38
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Après une baisse en janvier, le chômage est reparti à la hausse en février, flirtant avec son record absolu atteint fin 2014, une nouvelle épine dans le pied de la majorité avant le second tour des départementales.

Fin février, Pôle emploi recensait 3,49 millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité en métropole, soit 12.800 de plus que le mois précédent. La hausse a été légèrement moins forte avec l'outre-mer: +0,3% à 3,75 millions.

En incluant les chômeurs ayant exercé une petite activité, le chômage a atteint de nouveaux records, à 5,26 millions en métropole et 5,56 millions en France entière.

Mais plutôt que la hausse de février, le ministre du Travail François Rebsamen préfère mettre l'accent, dans un communiqué, sur la légère baisse (-6.300, -0,2%) enregistrée en catégorie A (sans aucune activité) sur les deux premiers mois de l'année. Un chiffre "encourageant", selon lui, et une "première" depuis 2008.

Évolution du chômage entre février 2014 et février 2015 ( AFP / S. Ramis/D. Mayer )
Évolution du chômage entre février 2014 et février 2015 ( AFP / S. Ramis/D. Mayer )
Autre élément de satisfaction pour M. Rebsamen: le chômage des jeunes baisse pour le deuxième mois consécutif (-0,3% sur un mois), mais reste stable sur un an. Cela atteste, selon le ministre, du "succès" des dispositifs en faveur des jeunes (emplois d'avenir, garantie jeunes).

En revanche, la situation continue de se dégrader pour les seniors: +0,7% sur un mois, +9,1% sur un an.

Même constat pour le chômage de longue durée. Fin février, petite activité comprise, 2,28 millions de personnes pointaient à Pôle emploi depuis plus d'un an, un chiffre en explosion (+0,8% en février, +9,5% sur un an).

- Un air de déjà-vu -

Ces mauvais chiffres tombent mal pour la majorité, à quatre jours du second tour des départementales. D'autant qu'elle est déjà en mauvaise posture après avoir été éliminée d'un quart des cantons dès le premier tour.

Ce scenario a un air de déjà-vu pour le gouvernement. Il y a un an quasiment jour pour jour, l'entre-deux tours des municipales avait été marqué par un bond du chômage. Quatre jours plus tard, la gauche avait subi une cinglante défaite, perdant plus de 150 villes de plus de 9.000 habitants.

L'exécutif avait pourtant laissé entendre, par la voix de sa secrétaire d'Etat au Commerce Carole Delga, qu'il attendait une "nouvelle plutôt favorable" ce mercredi.

Mais ces chiffres sont conformes à la plupart des prévisions. L'Unédic tablait en janvier sur 104.000 chômeurs supplémentaires en métropole sur l'année, quand l'Insee voyait son taux de chômage grimper à 10,2% d'ici à mi-2015, contre 10,0% fin 2014.

Le Premier ministre Manuel Valls a d'ailleurs concédé lundi que "tant que nous n'avons pas un niveau de croissance suffisant, c'est-à-dire au-dessus de 1,5%, c'est difficile de faire baisser le chômage". Or, le gouvernement prévoit une croissance de 1% cette année.

Son ministre du Travail promet malgré tout "une année 2015 meilleure que 2014", avec "une stabilisation, voire une baisse du chômage" à la fin de l'année.

En attendant, l'opposition ne compte pas cesser le feu, surtout en période électorale.

Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a prédit "beaucoup plus de chômeurs" en France "à la fin 2015". "Quand le chômage baissera, M. Hollande, c'est que vous serez parti", avait-il déjà lancé début mars lors d'un meeting à Marseille.

De son côté, le Front national prospère dans les territoires les plus ravagés par le chômage. Marine Le Pen espère remporter le Vaucluse et l'Aisne, deux des départements les plus touchés.

Mais malgré les échecs électoraux, l'exécutif exclut de changer de cap. Le président a prévenu avant le premier tour: "Il n'y aura pas de changement, ni de ligne ni de Premier ministre."
54 de 98 - 26/3/2015 19:00
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le Premier ministre, comme son ministre du Travail François Rebsamen, ont toutefois mis en avant une légère "baisse du chômage" sur les deux premiers mois de l'année, liée au fort recul de janvier (-19.100 sans aucune activité).

Mais pour l'économiste Henri Sterdyniak (OFCE), la performance de janvier n'était qu'un "petit accident statistique" réparé en février. Et il faut s'attendre à "une lente montée du chômage d'ici à la fin de l'année, avec des hausses de 5.000 à 10.000 par mois".

En février, malgré la hausse globale, le chômage des jeunes recule pour le deuxième mois consécutif (-0,3% sur un mois) et reste stable sur un an, attestant, selon M. Rebsamen, du "succès" des dispositifs en faveur des jeunes, dont les emplois d'avenir.

En revanche, la situation continue de se dégrader pour les seniors: +0,7% sur un mois, +9,1% sur un an.

Même constat pour le chômage de longue durée. Fin février, petite activité comprise, 2,28 millions de personnes pointaient à Pôle emploi depuis plus d'un an, un chiffre en explosion (+0,8% en février, +9,5% sur un an).

- "Les demi-mesures ne suffisent plus" -

"Il y a un marché de l'emploi très flexible, une petite reprise de l'intérim et des CDD très courts, les jeunes en bénéficient un tout petit peu et les vieux en souffrent", résume M. Sterdyniak.

Pour Philippe Waechter (Natixis), "les chefs d'entreprise ont toujours le pied sur le frein et n'ont clairement pas envie de changer de stratégie. C'est une douche froide parce qu'on commençait à avoir des signaux de reprise", ajoute-t-il.

Ces mauvais chiffres tombent mal pour la majorité, à quatre jours du second tour des départementales. D'autant qu'elle est déjà en mauvaise posture après avoir été éliminée d'un quart des cantons dès le premier tour.

Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité est reparti à la hausse en février en France, pour s'établir à 3,49 millions en métropole ( AFP/Archives / Philippe Huguen )
Le nombre de demandeurs d'emploi sans activité est reparti à la hausse en février en France, pour s'établir à 3,49 millions en métropole ( AFP/Archives / Philippe Huguen )
Le scenario a un air de déjà-vu pour le gouvernement. Il y a un an quasiment jour pour jour, l'entre-deux tours des municipales avait été marqué par un bond du chômage. Quatre jours plus tard, la gauche avait subi une cinglante défaite.

D'élections en élections, le chômage reste l'un des angles d'attaque favoris de l'opposition.

"François Hollande ment le matin, le midi et le soir. Le chômage reculera le jour où il partira", a tweeté le président de l'UMP Nicolas Sarkozy.

"Valls aurait mieux fait de s'occuper du chômage !" a pour sa part réagi Florian Philippot, le vice-président du Front national, qui raille ainsi la campagne active menée ces dernières semaines par le Premier ministre contre son parti.

Côté syndical, Jean-Claude Mailly (FO) juge "indispensable" de "changer de politique économique afin de retrouver une croissance porteuse d'emplois". Et côté patronat, pour Pierre Gattaz, le président du Medef, "les chiffres du chômage d’aujourd’hui montrent que les demi-mesures ne suffisent plus".

Face aux attaques, François Rebsamen s'est montré optimiste sur RTL: "Je pense que cette année, nous allons connaître une stabilisation et, à la fin de l'année, un début de régression du chômage, du nombre d'inscrits à Pôle Emploi."

Hasard du calendrier, les partenaires sociaux ont trouvé un accord mercredi pour corriger les effets indésirables des "droits rechargeables". Nouveau mécanisme d'indemnisation, en vigueur depuis le 1er octobre et vanté par le gouvernement, il pénalise quelque 383.000 chômeurs qui se retrouvent avec une allocation inférieure à leur droit acquis. L'accord trouvé pourrait bénéficier dès le 1er avril à près de 120.000 chômeurs fortement pénalisés.
55 de 98 - 30/3/2015 15:14
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Augmentation des salaires, embauches, croissance de l'entreprise : les patrons et salariés du privé restent pessimistes pour l'avenir de leur entreprise.

84% des chefs d'entreprise ne pensent pas pouvoir embaucher dans les six mois à venir (illustration). ( AFP / )
84% des chefs d'entreprise ne pensent pas pouvoir embaucher dans les six mois à venir (illustration). ( AFP / )
Selon un sondage Ipsos publié ce lundi 30 mars par "Le Figaro", les chefs d'entreprise sont pessimistes sur leur capacité à embaucher dans les six mois à venir (84%) ou sur une augmentation de salaire pour leur personnel (65%). Leurs salariés manquent également de confiance : une grande majorité d'entre eux pensent que l'entreprise n'augmentera pas leur salaire (76%) ou ne pourra pas embaucher (69%).

Pour ce qui est du développement économique du secteur d'activité de l'entreprise, les employés sont plus optimistes (52%) que leur patron (32%).

Interrogés sur différentes réformes qui pourraient être mises en place en France, les patrons verraient comme "une bonne chose" la suppression des 35 heures (75%), les salariés sont eux plus mitigés (44% pour, 46% contre).

Sur le développement du travail du dimanche, un des volets de la loi Macron, les chefs d'entreprises sont partagés : 39% estiment que c'est une "bonne chose", 35% une "mauvaise chose". A l'inverse, les salariés sont majoritaires (52%) à penser que c'est une bonne chose, 37% pensent l'inverse.

Quant à la mise en place d'un contrat de travail unique en lieu et place des CDI et CDD actuels, 60% des patrons et 39% des salariés y verraient une bonne chose. Enfin, l'idée d'un recul de l'âge de départ à la retraite est rejetée par 44% des patrons et 70% des salariés, la suppression du Smic est rejetée par 54% des chefs d'entreprise et 77% des salariés.

Ce sondage a été réalisé du 22 janvier au 3 février auprès d'un échantillon représentatif de 1.001 salariés du privé (par internet) et d'un échantillon de 401 chefs d'entreprise (par téléphone).
56 de 98 - 31/3/2015 18:11
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
La statistique mensuelle du chômage européen pour le mois de février a été publiée mardi 31 mars en cours de journée. Bonne nouvelle : le marché de l’emploi s’améliore, avec un chômage poursuivant sa lente décrue, passant de 11,4% en janvier à 11,3% en février.

Il s’agit du meilleur chiffre sur le front européen du chômage depuis mai 2012, d’après les données calculées par Eurostat.

Parmi les pays qui s’en sortent le mieux sur le front de l’emploi, l’Allemagne arrive en tête du classement avec un taux de chômage de 4,8% d’après le mode de calcul d’Eurostat. À noter toutefois que l’administration allemande, réalisant ses calculs sur une définition plus large du « chômage », publiait quant à elle ce matin un chiffre du chômage à 6,4% au mois de mars, contre 6,5% lors du mois de février, atteignant un plus bas depuis la Réunification du pays en 1990.

Hors zone euro, le Royaume-Uni fait également partie des pays les moins concernés par le chômage, avec un chiffre inférieur à 6% selon Eurostat. Pour rappel, l’économie et l’emploi britannique bénéficient d’un large plan de relance budgétaire et monétaire permettant une croissance solide au prix d’un déficit budgétaire très lourd.

La France s’affiche globalement dans la moyenne de la zone euro avec 10,6% de chômage en février selon la méthodologie retenue par Eurostat. Les données sur le chômage avaient été publiées en France par l’Insee mercredi 25 mars (lire article détaillé).

Du côté des Etats les plus touchés par le manque d’emploi se trouvent toujours la Grèce et l’Espagne, avec respectivement 26% et 23,2% de la population active au chômage. Dans ces deux pays, la tendance a néanmoins été à l’amélioration au cours des 12 derniers mois, ceci étant plus prégnant en Espagne qu’en Grèce.

X. Bargue
57 de 98 - 06/4/2015 18:38
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
MADRID, 6 avril (Reuters) - Le nombre d'Espagnols inscrits
au chômage a reculé de 60.214 en mars par rapport à février,
soit une baisse de 1,3% qui ramène le nombre de demandeurs
d'emplois à 4,45 millions, selon des données publiées lundi par
le ministère du Travail.
La baisse a été la plus sensible dans le secteur des
services, avec un recul de 1,7% ou 49.024 demandeurs d'emploi.
Leur nombre a diminué de 8.847 dans le secteur de la
construction et de 6.893 dans l'industrie.
La baisse du mois de mars est la plus forte pour ce mois-là
depuis 2002, a noté le ministère.
Par rapport à mars 2014, le nombre de demandeurs d'emploi a
reculé de 343.927 personnes, soit 7,2%.
En janvier, le chômage avait augmenté pour la première fois
depuis octobre, du fait de la fin de la période des fêtes, avant
de retomber dès février.
Le nombre de personnes cotisant à la sécurité sociale a
parallèlement augmenté de 160.579 en mars par rapport à février,
à 16,83 millions, soit une progression de 0,96% qui est la plus
élevée jamais enregistrée pour un mois de mars.

(Paul Day, Véronique Tison pour le service français)
58 de 98 - 20/4/2015 17:37
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Le président du Medef Pierre Gattaz a estimé lundi sur RTL que le gouvernement devait aller "beaucoup plus vite" et "beaucoup plus fort" pour lutter contre le chômage, déplorant l'absence de "volet économique" dans sa politique.

"Il faut aller beaucoup plus vite, beaucoup plus fort, il faut faire confiance aux entreprises et régler le problème de la fiscalité, de la confiance en libérant les freins à l'embauche, éviter les mesures de type anxiogènes" pour les entrepreneurs et "simplifier" leur environnement, a-t-il estimé au lendemain de déclarations du président François Hollande qui a réaffirmé sa volonté de "ne rien lâcher" dans la lutte contre le chômage.

"Il manque tout le volet économique, on a l'impression qu'on ne veut pas créer d'emplois en France", a déploré le patron du Medef.

"Le volet économique c'est de comprendre que ce sont les entreprises qui créent l'emploi et la croissance (...), les ministres font de temps en temps semblant de le savoir et le président, j'espère qu'il le sait", a-t-il poursuivi.

M. Gattaz s'est par ailleurs dit en faveur de la "flexi-sécurité".

"Je ne suis pas contre avoir un sac à dos pour les salariés, avec des points retraite, des points formation, mais il ne faut pas que ça coûte aux entreprises", a-t-il estimé soulignant qu'"il ne faut pas que des droits sociaux recréent du chômage".

Selon le président du Medef, "si on ajoute de la sécurité pour nos salariés il faut travailler en parallèle et en amont la flexibilité. La flexibilité c'est de baisser la peur des patrons d'embaucher face à la peur des salariés de sa faire licencier".

M. Hollande a affirmé dimanche que le compte personnel d'activité, regroupant différents comptes existants et prévu pour 2017 pour chaque salarié, serait "la grande réforme" sociale du quinquennat.
59 de 98 - 21/4/2015 17:59
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
PARIS (Reuters) - La Cour des comptes estime souhaitable de simplifier et rationaliser les allègements de cotisations sociales mis en oeuvre depuis des années pour favoriser l'emploi et faire baisser le coût du travail.

Dans un référé adressé au Premier ministre et rendu public mardi, elle suggère d'intégrer ces allègements, dont ceux prévus par le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) et le pacte de responsabilité, au barème des cotisations.

François Hollande avait dit en novembre que le CICE serait transformé "en baisse de cotisations sociales pérennes". Mais, dans leur réponse au référé de la Cour, plusieurs ministres se montrent prudents sur une intégration complète.

"Cette 'barémisation' des allègements généraux doit être étudiée avec précaution", écrivent les ministres des Finances, des Affaires sociales et du Travail.

Selon eux, elle "complexifierait la lecture de la structure de prélèvements" en raison de l'utilisation de différents barèmes et "conduirait potentiellement à revoir les mécanismes de conditionnalité des allègements généraux au respect de l'obligation annuelle de négocier ou à l'absence de condamnation pour des faits de travail dissimulé".

Le Haut conseil au financement de la protection sociale a été saisi notamment de ces questions en octobre, soulignent-ils.

La Cour des comptes explique qu'en plus des allègements Fillon sur les bas salaires et du CICE, on compte 71 "mesures dérogatoires d'exonération ou de réduction de cotisations sociales ayant le salaire brut pour assiette".

"La simplification et la rationalisation de l'ensemble de ces dispositifs superposés apparaît dorénavant souhaitable", poursuit-elle.

Elle souligne qu'avec ces dispositifs, le coût réel du travail pour les bas salaires finit par être très éloigné du niveau prévu par le barème des cotisations.

"Si (...) l'efficacité et l'efficience des allègements généraux de cotisations sociales patronales étaient démontrées, et si le gouvernement confirmait sa stratégie de baisse du coût du travail au niveau du smic, il serait dès lors légitime d'envisager une intégration des allègements dans le barème nominal des cotisations", ajoute-t-elle.

(Jean-Baptiste Vey)
60 de 98 - 22/4/2015 19:09
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
Les effectifs de La Poste ont continué de diminuer en 2014, avec au moins 4.700 postes supprimés, selon le bilan social de l'entreprise, consulté mercredi par l'AFP.

Selon ce rapport, qui doit être présenté jeudi au Conseil d'administration, la maison-mère a recruté 4.525 personnes en CDI en 2014 et enregistré 9.289 départs sur la même période, le différentiel étant de 4.764 postes.

C'est un peu plus qu'en 2013, année où environ 4.500 postes avaient été supprimés dans l'entreprise, qui emploie plus de 230.000 personnes, dont environ une moitié de fonctionnaires.

La Poste s'était engagée à recruter 15.000 personnes entre 2012 et 2014. Sollicitée par l'AFP, l'entreprise a fait valoir que cet engagement avait "été atteint avec 15.034 recrutements réalisés sur la période", et ce "dans une conjoncture économique difficile".

Mais ces recrutements n'ont pas compensé les départs au sein de l'entreprise, dont la pyramide des âges vieillit, avec près d'un postier sur 5 de plus de 55 ans, un taux qui atteindra 30% en 2018.

"Avec 9.289 départs, le taux de remplacement à La Poste s’élève à près de 1 sur 2 en 2014", a souligné l'entreprise, qui met en avant la chute des volumes de courrier et le secteur concurrentiel.

Les effectifs risquent de diminuer plus brutalement l'an prochain, le patron de La Poste, Philippe Wahl, ayant prévenu que le groupe mettrait un coup de frein aux embauches en 2015, après les 15.000 embauches entre 2012 et 2014.

Dans un communiqué, la CGT, premier syndicat à La Poste, fait de son côté état de 7.352 suppressions de postes en 2014, en se fondant sur l'évolution des effectifs sur un an au 31 décembre.

Pour le syndicat, fort de ce constat, "un plan urgent de recrutement ambitieux doit être décidé pour stopper cette hémorragie en termes d’emplois" qui a un impact sur la santé des postiers.

Pour preuve, la CGT souligne qu'en 2014, "le taux d’absentéisme pour maladie reste toujours très élevé à 6,37%" et progresse après 6,14% en 2013. Le syndicat récuse l'argument de La Poste, réaffirmé mercredi et liant cette hausse à "l’évolution de la moyenne d’âge des postiers"

La CGT relève aussi que "le nombre d’accidents de travail avec arrêt reste au niveau très élevé de 9.507", un chiffre qui a toutefois diminué sur un an (10.452 en 2013).

Il signale par ailleurs que les 160 médecins du travail de La Poste "doivent prendre en charge 1.446 agents chacun, ce qui ne permet pas un suivi médical de qualité".

"La baisse des effectifs et la dégradation des conditions de vie et de travail ne peuvent être une réponse au développement de La Poste", prévient l'organisation.

De son côté, Sud (3e syndicat derrière la CFDT), note que "sur trois ans, le nombre de postes supprimés s'élève à 11.459 emplois".

"Evidemment cette pression sur l’emploi a des effets sur les conditions de travail, sur la santé des postières et des postiers", estime aussi l'organisation.

Le syndicat dénonce une "violence sociale" et "pose la question de la responsabilité de l’Etat-tutelle sur les questions de l’emploi, de la souffrance au travail et finalement de l’avenir de La Poste".
98 Réponses
  3  
Messages à suivre: (98)
Dernier Message: 11/Mai/2016 17h45