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Alstom (ALO)

- 08/5/2008 07:29
Laboursefacile Messages postés: 13120 - Membre depuis: 03/12/2005

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La ligne kagi consolide au-dessus du support a 143.78. Reste a voir la reaction des investisseurs a la baisse d'hier sur les marches americains pour voir leur determinations.


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388 Réponses
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261 de 388 - 17/2/2014 14:27
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
http://www.boursorama.com/actualites/alstom--attendre-un-test-du-support-db583b2816a8e9e45d5e8045f6cecbec
262 de 388 - 12/3/2014 11:48
La Forge Messages postés: 1341 - Membre depuis: 03/8/2000
Le conglomérat Altsom (ALO.FR) a choisi les banques qui doivent mener l'introduction en Bourse de sa division Transport, prévue en juin, rapporte le quotidien Les Echos mercredi en citant des sources proches du dossier.


Les établissements retenus sont Société Générale, CA CIB (Crédit Agricole), Bank of America Merrill Lynch, Deutsche Bank, accompagnés de BNP Paribas, Natixis et HSBC, indique le quotidien.


Selon les observateurs non identifiés cités par Les Echos, Alstom pourait lever entre 700 millions et 1 milliard d'euros dans le cadre de cette opération qui valoriserait Alstom Transport à hauteur de 3 à 4 milliards d'euros.


Une prise de participation au capital de quelques actionnaires de référence ferait partie des options à l'étude.


"Nous continuons à travailler sur les deux options - partenariat et introduction en Bourse", a déclaré une porte-parole d'Alstom jointe par téléphone, sans faire de commentaires au sujet des autres éléments mentionnés par le quotidien
263 de 388 - 31/3/2014 14:54
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
(CercleFinance.com) - Alstom a signé un contrat avec Southern Oil Company (SOC) pour la construction de la centrale à gaz de Zubair (740 MW2). Cette centrale est située près de Bassora, dans le sud de l'Irak. Le contrat est évalué à près de 400 millions d'euros.

Alstom assurera l'ingénierie, la construction et la mise en service de la centrale ainsi que la fourniture des équipements clés, notamment quatre turbines à gaz GT13E2.

Alstom deviendra ainsi le seul fournisseur d'équipement d'origine à avoir signé plus d'un contrat d'ingénierie, d'achat et de construction (EPC) en Irak.
264 de 388 - 01/4/2014 10:11
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
Le titre Alstom (ALO.FR) signe la plus forte hausse de l'indice CAC 40 jeudi, en progression de 4,9% à 20,79 euros, après l'annonce de la vente de son activité de fabrication d'équipements auxiliaires vapeur au fonds d'investissement Triton, pour une valeur d'entreprise d'environ 730 millions d'euros. "Le montant de l'opération représente 7,6% de la valeur d'entreprise actuelle d'Alstom dont le ratio dette nette sur Ebitda est attendu à 1,96 fin 2014 par le consensus", soulignent les analystes de DSF Markets dans une note, qui classent l'annonce d'Alstom dans les "bonnes nouvelles". En novembre dernier, Alstom a renforcé son plan de réductions de coûts et prévoit de céder jusqu'à deux milliards d'euros d'actifs d'ici la fin de l'année. Lundi, l'action Alstom avait déjà grimpé de 2,2% dans un marché baissier après l'annonce d'un contrat de 400 millions d'euros en Irak. (blandine.henault@wsj.com)

265 de 388 - 01/4/2014 14:57
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
Les bonnes nouvelles se succèdent cette semaine pour Alstom (ALO.FR), qui a annoncé coup sur coup la signature d'un contrat pour la construction d'une centrale à gaz en Irak et la cession de son activité de fabrication d'équipements auxiliaires vapeur au fonds d'investissement allemand Triton, pour une valeur d'entreprise d'environ 730 millions d'euros.


Avec ces deux nouvelles, le constructeur de matériel pour le transport ferroviaire et la production d'électricité rassure sur deux points essentiels: son aptitude à retrouver une dynamique commerciale favorable dans le domaine de l'énergie et sa capacité à mettre en oeuvre son plan de désendettement annoncé en novembre.


Depuis plusieurs mois, le groupe fait face à un ralentissement très prononcé de la demande pour ses équipements, notamment dans le domaine de l'énergie, où Alstom n'avait pas reçu de commandes pendant plusieurs trimestres. En janvier, le groupe avait abaissé ses prévisions concernant sa marge opérationnelle, qui devrait s'établir autour de 7% pour l'exercice 2013-2014, clos en mars, puis reculer légèrement cette année.


Alstom avait également prévenu que ses flux de trésorerie seraient négatifs au second semestre, ce qui a conduit les analystes à douter de la capacité de l'entreprise à se passer d'une augmentation de capital. En février, des informations de presse - qualifiées d'élucubrations par la direction d'Alstom - avaient par ailleurs fait état d'inquiétudes au sein du gouvernement sur la santé financière du groupe. Et au début du mois de mars, les analystes de la banque HSBC avaient abaissé leur recommandation sur le titre de "surpondérer" à "sous-pondérer", soulignant le risque de recours à une augmentation de capital.


D'autres cessions prévues


La concrétisation de la cession de l'activité fabrication d'équipements auxiliaires vapeur, attendue depuis quelques mois, est d'autant plus importante que les multiples de valorisation qu'elle fait ressortir sont très supérieurs à ceux affichés par Alstom dans son ensemble. Le prix payé par Triton représente environ 1,7 fois le chiffre d'affaires et 11 à 12 fois le résultat opérationnel, selon les calculs d'Oddo Securities, alors que la valorisation d'Alstom ressort à 0,6 fois le chiffre d'affaires et 8,7 le résultat opérationnel. "Le spectre latent d'une augmentation de capital s'éloigne", soulignent les analystes du courtier dans une note.


Depuis des mois, l'évolution du titre était plombée par le risque d'une augmentation de capital. Selon les données collectées par FactSet, le titre n'est valorisé que 8 fois les bénéfices attendus pour l'exercice qui s'est achevé le 31 mars, là où ses principaux rivaux affichent des multiples allant de 14 à 17. La poursuite des cessions prévues et l'amélioration de la situation financière du groupe devraient aider Alstom à rattraper son retard.


-Yann Morell y Alcover, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 60; yann.morellyalcover@wsj.com


"Le Market Blog" est le blog économique et financier du Service français de Dow Jones Newswires.

266 de 388 - 24/4/2014 08:01
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002

Alstom (EU:ALO)
Intraday Stock Chart
Today : Jeudi 24 Avril 2014
Le conglomérat américain General Electric (GE) a engagé des négociations en vue d'acquérir le groupe industriel français Alstom (ALO.FR), rapporte Bloomberg News mercredi sur son site Internet, en citant des sources proches du dossier.


Une transaction, qui pourrait s'élever à plus de 13 milliards de dollars, pourrait être annoncée la semaine prochaine.


Des responsables de General Electric et d'Alstom, contactés par Bloomberg, ont refusé de commenter.

267 de 388 - 24/4/2014 08:30
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
Le groupe industriel Alstom (ALO.FR) a affirmé jeudi ne pas être informé d'une offre potentielle sur ses actions, alors que des informations de presse ont fait état d'une proposition du conglomérat américain General Electric (GE).


Le groupe étudie constamment les options stratégiques pour ses activités, a indiqué Alstom dans un communiqué. Il prévoit de communiquer, lors de la publication de ses résultats annuels le 7 mai, une actualisation des perspectives de ses activités.


Mercredi, l'agence Bloomberg News a indiqué que General Electric avait engagé des négociations avec Alstom en vue d'acquérir le groupe français pour 13 milliards de dollars.


-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henault@wsj.com

268 de 388 - 24/4/2014 10:22
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
Le titre Alstom (ALO.FR) s'envole jeudi de 12% à 27,28 euros après des informations de presse faisant état d'une offre du conglomérat américain General Electric (GE) sur le groupe industriel français pour 13 milliards de dollars. L'action Bouygues (EN.FR), actionnaire à hauteur de 29% dans Alstom, progresse également de 5% à 30,48 euros. Dans un communiqué, Alstom a fait savoir qu'il n'était informé d'aucun projet d'offre publique visant son capital. "Cette opération ferait pourtant sens compte tenu de la complémentarité des deux groupes: Alstom est pénalisée par son manque de taille critique dans les centrales à gaz, un segment dominé par Siemens et GE. L'américain est moins solide dans les turbines hydroélectriques, dont Alstom est le leader mondial", soulignent les analystes de DSF Markets dans une note.


De son côté, Exane BNP Paribas calcule qu'une offre de GE de 13 milliards de dollars fait ressortir implicitement une valorisation à 30 euros par action pour Alstom. Le courtier estime entre 400 millions et 600 millions d'euros les synergies issues d'un rapprochement entre les deux sociétés, sans prendre en compte une revue sur les coûts liée à une rationalisation dans la branche Power et les activités d'énergie éolienne.


Un soutien politique est indispensable pour l'opération, étant donné la large présence d'Alstom en France qui emploie 18.000 personnes dans le pays sur 21 sites de production, relèvent toutefois les analystes d'Exane. Le courtier estime que Siemens (SIE.XE) ou Areva (AREVA.FR) pourraient également être intéressés par un rachat d'Alstom. "Quoi qu'il se passe, cela pourrait remettre en question la capacité d'Alstom à demeurer indépendant", estime Exane. (blandine.henault@wsj.com)
269 de 388 - 24/4/2014 16:21
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
Pas si facile de mettre un prix sur Alstom (ALO.FR). D'après Bloomberg, le géant américain General Electric (GE) serait sur le point d'offrir 13 milliards de dollars, ou environ 9,4 milliards d'euros, pour l'industriel français. Cette information n'a été confirmée par aucune des parties en présence. Bien que plausible, le montant évoqué est à manier avec précaution.


Le marché demande à voir. Certes, l'action Alstom grimpe de 10% jeudi, après avoir flambé de 15% en milieu de séance. Mais cela ne valorise le groupe que 7,5 milliards d'euros, ce qui resterait inférieur de 1,9 milliard d'euros à l'offre présumée de GE. Selon Exane BNP Paribas, cela signifie que le marché n'accorde qu'une probabilité de succès de 50% à l'opération.


Autre raison de rester prudent, le groupe américain ne serait intéressé que par les activités énergétiques du conglomérat, selon une information du Figaro, qu'Alstom n'a pas non plus souhaité commenter.


Un bon prix pour Bouygues?


Le prix évoqué de 9,4 milliards d'euros pour l'ensemble du groupe n'est pas dénué de fondements. D'après Natixis, il fait ressortir des multiples de valorisation "dans le haut de la fourchette constatée depuis le retour à meilleure fortune du groupe" en 2008-2009. Il offrirait une porte de sortie honorable au conglomérat Bouygues (EN.FR), l'actionnaire de référence d'Alstom avec 29,4% du capital. "Ce prix revient à 30,50 euros par titre, ce qui correspond assez précisément au prix de revient net de dividendes des titres détenus par Bouygues", a relevé Oddo Securities.


Une valorisation élevée à court terme


Mais cela suffirait-il pour les autres actionnaires du groupe? Bouygues s'est résolu en février à déprécier la valeur de sa part dans Alstom de 1,4 milliard d'euros à 3,08 milliards. Le groupe aurait intérêt à se départir de cette participation qui "n'a pas donné lieu aux synergies commerciales attendues (lors de son entrée au capital) en 2006", selon Natixis. D'autres actionnaires n'accepteraient sans doute pas de vendre à perte.


L'action Alstom s'échangeait largement au-dessus des 30,50 euros avant la fin 2011. Si ce prix paraît élevé, c'est aussi parce qu'il fait ressortir une forte prime par rapport à un cours décoté ces derniers mois.


Peu de points de référence


Malheureusement, les éléments manquent pour valoriser le titre dans le cadre d'une transaction. Certes, des transactions ont peu avoir lieu ces dernières années dans l'un ou l'autre des secteurs dans lesquels Alstom est présent, comme le rail ou l'énergie. Mais "il n'y a pas vraiment de transaction comparable et d'une telle ampleur impliquant un conglomérat" qui pourrait servir de référent pour une offre sur Alstom, a souligné Exane BNP Paribas.


D'autant que de nombreux autres éléments sont à prendre en compte, comme l'éventualité d'une contre-offre ou encore les résistances politiques qu'une offre sur Alstom ne manqueraient pas de provoquer. Même dans une situation plus difficile actuellement, le fabricant du TGV reste considéré comme un fleuron de l'industrie française, qui emploie 18.000 personnes et compte un cinquième de ses effectifs en France. Pour certains, cela n'a pas de prix.


- Ambroise Ecorcheville, Dow Jones Newswires; 33 (0)1 40 17 17 71; ambroise.ecorcheville@wsj.com

270 de 388 - 24/4/2014 17:25
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
Le géant américain General Electric (GE) est seulement intéressé par un rachat des activités d'Alstom (ALO.FR) dans l'énergie, qui représentent néanmoins plus des deux tiers de son chiffre d'affaires total, a affirmé Le Figaro jeudi, sans préciser ses sources. Contacté par Dow Jones Newswires, Alstom n'a pas fait de commentaire.


Jeudi, l'agence américaine Bloomberg a affirmé que le conglomérat industriel américain serait sur le point de faire une offre pour l'ensemble d'Alstom, pour un montant de 13 milliards de dollars ou l'équivalent de 9,4 milliards d'euros.


Alstom a réagi en affirmant "n'être informé d'aucun projet d'offre publique visant son capital". Le Premier ministre, Manuel Valls, a pour sa part déclaré qu'il s'agissait de "rumeurs" tout en précisant que le gouvernement suivait le dossier "avec attention". Bouygues (EN.FR), qui détient 29,4% d'Alstom, n'a pas fait de commentaires.


Jeudi vers 15h40, l'action Alstom progressait de 9,8%, après avoir flambé de 15% en milieu de séance.

271 de 388 - 25/4/2014 15:59
maywillow Messages postés: 1324 - Membre depuis: 27/1/2002
Berenberg a relevé de 19% son objectif de cours sur Alstom (Paris: FR0010220475 - actualité) , pour le porter à 32,90 euros ce matin. L'analyste William Mackie juge crédibles les bruits de couloir concernant un rachat par General Electric (Swiss: GE.SW - actualité) , notamment du périmètre des actifs énergie. Il est donc conduit à valoriser le groupe par la somme des parties, puisqu'il pourrait être démantelé.

Plus précisément, le spécialiste fixe à 10,5 milliards d'euros le prix des actifs énergie d'Alstom, sur une base nette de trésorerie et de dette, mais incluant une part proportionnelle des coûts centraux. Il estime que l'américain pourrait payer 0,7 fois le ratio entre la valeur d'entreprise et le chiffre d'affaires (VE/CA), ou 9,9 fois le ratio entre la valeur d'entreprise et le résultat opérationnel (VE/EBIT) sur la base des prévisions de l'exercice clos en mars 2015, hors ajustements liés aux synergies.

De surcroît, Berenberg estime que les actifs d'Alstom correspondent tout à fait aux besoins de GE, ce qui offre un potentiel de synergies additionnelles. Cela explique aussi pourquoi l'analyste valorise le périmètre au-dessus de ce que les rumeurs laissent entendre, puisque Bloomberg évoquait un rachat de la totalité des actifs pour 9,4 milliards d'euros. Quant au risque politique spécifique à la France, il n'est pas à négliger, mais le fait de voir la branche transport rester un champion national est de nature à atténuer les craintes, comme le fait que GE est un employeur conséquent dans l'Hexagone, avec plus de 11.000 salariés.

Post-transaction, l'activité transport d'Alstom serait fortement capitalisée et en position de force pour devenir un pôle de consolidation dans le compartiment du rail. Et dans l'hypothèse d'une transaction en numéraire, il serait même surcapitalisé, ce qui pourrait susciter quelques espoirs de restitution de liquidité aux actionnaires. On l'aura compris, Berenberg reste acheteur du dossier Alstom, en attendant les détails d'un éventuel montage....


Retrouvez cet article sur Boursier.com

272 de 388 - 25/4/2014 16:34
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'action va être coupée en deux. Il faut en mesurer les conséquences.
273 de 388 - 25/4/2014 22:20
maywillow Messages postés: 1324 - Membre depuis: 27/1/2002
Le PDG de General Electric (GE), Jeff Immelt, se rendra en France dimanche afin de s'entretenir avec des membres du gouvernement au sujet du projet de rachat des activités énergie du groupe industriel français Alstom (ALO.FR) par le conglomérat américain, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.


Le PDG rencontrera notamment le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, a ajouté cette source. Jeudi, des personnes proches du dossier avaient indiqué à Dow Jones Newswires que GE avait engagé des négociations en vue d'acquérir les activités énergie d'Alstom.


Ces activités, qui incluent les turbines de centrales électriques alimentées au charbon et au gaz naturel, ainsi que par des sources d'énergie renouvelable, ont représenté 71% du chiffre d'affaires d'Alstom sur les neuf premiers mois de son exercice. Ces discussions interviennent alors que Jeff Immelt s'efforce de renforcer les activités industrielles du groupe américain et de réduire la voilure de sa branche de financement.


De son côté, le PDG d'Alstom, Patrick Kron, a démenti vendredi auprès des organisations syndicales les spéculations autour d'une OPA de GE sur le groupe industriel français, mais a reconnu l'existence d'un projet industriel. "Les rumeurs sur l'OPA sont sans fondement", a déclaré Patrick Kron. Mais "il est exact que nous sommes en discussions sur une opération industrielle", a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par Christian Garnier, un délégué CGT. D'après ce dernier, les syndicats demandent au gouvernement d'intervenir pour éviter le démantèlement du groupe français, qui devait tenir un conseil d'administration ce vendredi.


En déplacement près de Bordeaux, Arnaud Montebourg a déclaré vendredi qu'il rencontrerait la direction de "General Electric dès que possible, aux côtés du Premier ministre" et précisé que le gouvernement français disposait d'un "certain nombre d'autres solutions" pour l'avenir d'Alstom.


La cotation du titre Alstom (ALO.FR) a été suspendue vendredi à la demande de l'Autorité des marchés financiers (AMF) dans l'attente d'un communiqué du groupe industriel, a-t-on appris auprès du régulateur du marché.


-Inti Landauro, Dow Jones Newswires, (0)1 40 17 17 58; inti.landauro@wsj.com


(Version française Eric Chalmet)

274 de 388 - 27/4/2014 13:08
maywillow Messages postés: 1324 - Membre depuis: 27/1/2002
PARIS (Reuters) - Le groupe allemand Siemens a fait dimanche irruption dans le dossier du rachat des activités d'Alstom dans l'énergie, cible du géant américain General Electric.

Un conseil d'administration du groupe français est prévu dimanche pour étudier l'offre d'un montant de 13 milliards de dollars (9,4 milliards d'euros) de General Electric, avaient déclaré vendredi des sources proches du dossier.

Le président de GE, Jeffrey Immelt, est attendu dimanche à Paris, où il devrait rencontrer le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg, même si, de source gouvernementale, on affirme que ce rendez-vous n'a pas encore été confirmé.

Mais Siemens, déjà intéressé par le rachat des activités d'Alstom dans l'énergie en 2004, au moment du sauvetage du groupe français, est entré dans la danse dimanche.

"Siemens a transmis au conseil d'administration d'Alstom une correspondance, dans laquelle l'entreprise fait part de sa disposition à échanger sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future", peut-on y lire.

Siemens ajoute que, "dans le contexte actuel", il ne donnera pas "dans l'immédiat de plus amples précisions".

Une porte-parole d'Alstom s'est refusée à tout commentaire dans l'immédiat et n'a pas confirmé réception de ce courrier.

Arnaud Montebourg avait déclaré vendredi travailler à "d'autres solutions" que General Electric et, de source proche du dossier, on souligne que l'exécutif français voit d'un bon oeil l'entrée du groupe allemand dans la négociation.

"C'est Arnaud Montebourg qui suit le dossier", explique-t-on de source gouvernementale.


ALSTOM ET GENERAL ELECTRIC VEULENT ALLER VITE

L'entourage de François Hollande a précisé que ni le président français, ni le Premier ministre Manuel Valls, en déplacement à Rome pour assister à la canonisation des papes Jean XXIII et Jean Paul II, ne devraient voir Jeffrey Immelt.

"Le gouvernement est attentif à trois points : l'emploi, la localisation des activités et l'indépendance énergétique", souligne un conseiller de François Hollande.

Arnaud Montebourg, ardent promoteur du patriotisme économique, a indiqué vendredi qu'il disposait d'un "certain nombre d'autres solutions" qu'un accord avec GE pour éviter un démantèlement d'Alstom. Ce fleuron de l'industrie française avec, notamment, ses TGV, emploie 18.000 personnes en France sur un total de 90.000 dans le monde mais est en difficulté.

Il a estimé vendredi que l'affaire devait être traitée "avec calme et sérénité", mais GE comme Alstom qui, selon des sources industrielles, a fait appel au groupe américain, sont apparemment décidés à aller vite.

"Les discussions avancent à grands pas, la structure du 'deal' est définie et tout est presque prêt", déclarait vendredi une source industrielle à Reuters à propos de l'offre de GE.

La branche Energie d'Alstom, qui représente près de 70% de son chiffre d'affaires, regroupe des activités telles que l'éolien, les turbines pour centrales électriques, les systèmes de transmission et de distribution d'énergie. Le pôle Alstom Transport, qui fabrique le TGV, ne serait pas concerné.


SIEMENS, UN "BAIN DE SANG" ?

Une alliance ou une fusion de certaines activités avec son grand rival Siemens donnerait corps à cet "Airbus franco-allemand de l'énergie" que François Hollande a appelé de ses voeux lors de sa conférence de presse de janvier.

Mais "la solution Siemens a été rejetée il y a longtemps, notamment parce qu’elle entraînerait un bain de sang social et serait donc inacceptable pour le gouvernement français", a souligné une source industrielle au fait du dossier.

Parmi les autres pistes, l'activité "réseaux et distribution d'électricité", qui représente 19% des 20,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires d'Alstom, pourrait être proposée à Schneider Electric ou la division éoliennes off-shore à Areva.

L'affaire pourrait prendre une tournure politique. Le sénateur du Territoire de Belfort, Jean-Pierre Chevènement, a écrit à Manuel Valls pour lui demander "de bien vouloir faire valoir aux actionnaires et aux dirigeants des groupes concernés que ce transfert de propriété est hors de question".

Outre la question de la perte par la France d'un nouveau centre de décision, l'ancien ministre estime que la reprise de la branche énergie d’Alstom "porterait un coup fatal à l’indépendance de notre filière électronucléaire".



(Yves Clarisse, avec service France et Maria Sheahan à Francfort)

275 de 388 - 27/4/2014 22:37
maywillow Messages postés: 1324 - Membre depuis: 27/1/2002
par Benjamin Mallet et Yves Clarisse

PARIS (Reuters) - Alstom a annoncé dimanche qu'il poursuivrait sa réflexion stratégique alors que se profilait la vente potentielle de sa branche énergie à l'américain General Electric dans le cadre de discussions perturbées par une possible contre-proposition de l'allemand Siemens.

Le groupe français, fabricant d'équipements électriques et de trains, a fait cette déclaration à l'issue d'un conseil d'administration réuni après une sévère mise en garde du gouvernement français, qui redoute d'être mis devant le fait accompli.

L'Elysée a ensuite annoncé que François Hollande recevrait lundi matin le président de General Electric, Jeffrey Immelt, en présence du ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg.

"Alstom poursuit et approfondit sa réflexion stratégique et informera le marché d'ici mercredi 30 avril matin", a fait savoir le groupe français dans un bref communiqué publié dimanche soir.

"Dans cette attente, la société a demandé que la cotation de son titre reste suspendue", a ajouté le groupe, privé de Bourse depuis vendredi à la demande de l'Autorité des marchés financiers (AMF).

General Electric (GE) a, selon des sources proches du dossier, proposé à Alstom de lui racheter sa branche énergie pour 13 milliards de dollars environ (9,4 milliards d'euros).

Siemens s'est toutefois dit prêt dimanche "à échanger sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future" avec le français, qui subit de plein fouet la crise européenne du secteur de l'électricité et du marché des nouvelles centrales.

Alstom "a reçu une offre ferme de GE et une déclaration d'intérêt de Siemens" et les deux propositions ne sont "pas du tout sur un pied d'égalité en termes d'engagement", a cependant souligné une source proche du dossier.

"L'idée d'un passage en force paraît compliquée (...), il faut aller vite mais aussi prendre le temps d'y mettre les formes", a ajouté cette même source.


L'ÉTAT EST PRÊT À "PARTICIPER FINANCIÈREMENT"

Selon Le Figaro, qui dit avoir eu accès à une lettre du PDG de Siemens Joe Kaeser adressée à celui d'Alstom Patrick Kron, le groupe allemand propose lui aussi de reprendre les activités énergie contre une somme en cash et offre, en complément du paiement, la moitié de sa branche transports qui regroupe les trains à grande vitesse et les locomotives.

Arnaud Montebourg, sans se prononcer ouvertement en faveur du groupe allemand, a indiqué que celui-ci proposait "de créer deux champions européens et mondiaux dans les domaines de l'énergie et du transport, l'un autour de Siemens et l'autre autour d'Alstom", et demandé à Alstom de prendre le temps d'examiner les deux offres sous peine de voir l'exécutif s'opposer à une opération.

Le ministre de l'Economie a ainsi souligné que si GE et Alstom "ont leur calendrier", "le gouvernement français a le sien, qui est celui de la souveraineté économique", et rappelé au constructeur du TGV qu'il vit "notamment de la commande publique et du soutien de l'Etat à l'exportation".

Un rendez-vous prévu dimanche à Paris entre Arnaud Montebourg et le président de General Electric, Jeffrey Immelt, a été reporté pour "ne pas être mis devant le fait accompli", a précisé une porte-parole du ministre.

Alors que François Hollande a réuni le Premier ministre et les ministres concernés par le dossier, le gouvernement s'est toutefois dit prêt à examiner les projets "avec le souci de préserver les intérêts de la base industrielle de la France et à y participer financièrement", a indiqué Arnaud Montebourg.

Il a aussi réaffirmé les exigences de l'Etat - maintien en France de l'emploi, de la recherche-développement et des centres de décision -, particulièrement pour maintenir "l'excellence et l'indépendance de la filière nucléaire française".


"LES CAUTIONS, C'EST LE NERF DE LA GUERRE"

Dans un communiqué, la CFDT a également demandé à Alstom de "surseoir à toute décision jusqu'à ce que toutes les options pour la pérennité des activités et de l'emploi du groupe aient pu être sérieusement étudiées en concertation avec toutes les parties prenantes (...)".

Une source bancaire proche du dossier souligne qu'Alstom, "en dépit de ses qualités, est un groupe qui n'a pas la taille critique dans la plupart de ses métiers (...) et qui est encore trop européen, sur un marche européen de l'énergie qui ne progresse pas à cause notamment d'un marché du gaz sinistré".

"Alstom a de nouveau aujourd'hui un bilan qui commence a être tendu parce qu'ils ont dépassé les 5 milliards de dette brute. Derrière, ce qui est en cause, c'est la capacité des banques à accorder des cautions (à Alstom). Dans des activités comme celles d'Alstom, les cautions c'est le nerf de la guerre", a ajouté cette source.

La branche énergie du groupe français regroupe des activités telles que les turbines pour centrales électriques, l'éolien et les systèmes de transmission de l'électricité.

Elle pèse plus de 70% du chiffre d'affaires global d'Alstom, soit environ 15 milliards d'euros lors de l'exercice 2012-2013, emploie près de la moitié des 18.000 salariés d'Alstom en France et regroupe les activités les plus rentables du groupe en excluant les renouvelables (aux marges moins élevées).

Dans le nucléaire, Alstom est le premier fournisseur de turbines et alternateurs pour le marché des centrales nucléaires - avec des équipements qui servent à la production d'électricité mais ne sont pas situées dans les bâtiments des réacteurs - et estime que 40% des centrales nucléaires en exploitation dans le monde utilisent sa technologie.


RISQUES DE DOUBLONS EN FRANCE AVEC SIEMENS

Le site d'Alstom à Belfort constituant pour lui un maillon essentiel dans le nucléaire, le sénateur du département Jean-Pierre Chevènement a écrit à Manuel Valls pour demander au Premier ministre "de bien vouloir faire valoir aux actionnaires et aux dirigeants (de GE et d'Alstom NDLR) que ce transfert de propriété est hors de question".

Siemens, déjà intéressé par le rachat des activités énergie d'Alstom en 2004 lors du sauvetage du groupe avec le soutien de l'Etat, emploie 7.000 personnes en France sur sept sites industriels pour un chiffre d'affaires de 2,1 milliards d'euros en 2013.

Une opération entre Alstom et son grand rival Siemens donnerait corps à cet "Airbus franco-allemand de l'énergie" que François Hollande a appelé de ses voeux lors de sa conférence de presse de janvier.

Une source proche du dossier fait cependant valoir qu'il y aurait "des doublons en France avec Siemens et des restructurations qui seraient extrêmement douloureuses".

En termes de métiers, Alstom et Siemens sont en concurrence frontale dans les turbines à vapeur, l'éolien en mer, l'hydraulique et la transmission et distribution d'électricité tandis que GE est absent de l'éolien en mer et de l'hydraulique et peu présent dans les turbines à vapeur et la transmission et distribution, ajoute cette source.

Parmi les autres alternatives à GE évoquées, l'activité "réseaux et distribution d'électricité", qui représente 19% des 20,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires d'Alstom, pourrait être proposée à Schneider Electric ou la division éoliennes offshore à Areva.


(Avec Matthieu Protard et Elizabeth Pineau à Paris, Maria Sheahan à Francfort, édité par Jean-Michel Bélot)

276 de 388 - 06/5/2014 19:35
Pauline75 Messages postés: 2620 - Membre depuis: 10/9/2013
L'Etat a fait monter les enchères pour Alstom, mettant la pression pour que l'américain General Electric améliore son offre de rachat de la branche énergie du groupe industriel français dans le cadre d'un "partenariat équilibré" qui permette aussi de renforcer son pôle transports.

"Elle n'est pas suffisante, donc elle n'est pas acceptable", a insisté mardi le président de la République à propos de l'offre de 12,35 milliards d'euros de GE.

"J'ai pu obtenir un délai, un délai d'un mois pour (...) faire en sorte que les offres puissent être enrichies pour l'emploi", a ajouté François Hollande sur BFMTV-RMC.

"Aujourd'hui, nous avons suffisamment de moyens de pression pour faire en sorte qu'à la fin du processus, ce soit bon pour Alstom, bon pour l'industrie française et bon pour la diversification énergétique du pays", a-t-il poursuivi.
277 de 388 - 13/6/2014 21:18
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
LEAD 1-Alstom-Le cash de MHI-Siemens atteint E9 mds-sources
vendredi 13 juin 2014 19h42
Imprimer cet article[-] Texte [+] * Le tandem proposerait E13 mds en incluant le ferroviaire-source
* Il joue la carte du partenariat face à General Electric

* Mitsubishi prendrait 5 à 10% du capital d'Alstom aux côtés de l'Etat

* Siemens rachèterait les turbines à gaz (Actualisé avec commentaires d'un responsable syndical)

par Benjamin Mallet et Jean-Baptiste Vey et Jens Hack

PARIS/MUNICH, 13 juin (Reuters) - La composante numéraire de l'offre de reprise d'une partie de la branche énergie d'Alstom envisagée par le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et l'allemand Siemens atteint près de neuf milliards d'euros, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier.

Un éventuel apport à Alstom des actifs ferroviaires de Siemens porterait le montant cette offre à quelque 13 milliards, a précisé l'une des sources interrogées par Reuters.

Selon une autre source au fait du projet, MHI pourrait en outre prendre "entre 5 et 10%" du capital d'Alstom aux côtés de l'Etat français et le japonais s'appuierait sur le principe d'un partenariat et non d'un rachat de la branche énergie du français.

Vendredi après-midi, un responsable syndical a précisé à l'issue d'une rencontre avec le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg qu'une entrée de MHI et de l'Etat au capital se ferait à parité, via le rachat d'une partie de la participation de Bouygues, qui actuellement contrôle 29% d'Alstom.

"Le ministre nous a exposé l'offre de Mitsubishi. (...) C'est très clairement un schéma qui vient en contrepoint de celui de GE et qui est un schéma d'alliance", a déclaré Gabriel Artero, président de la fédération métallurgie de la CFE-CGC.
Siemens et MHI ont fait savoir qu'il envisageaient de présenter une offre à Alstom le 16 juin au plus tard.

Ils pourraient ainsi contrer l'offre ferme de 16,9 milliards de dollars (12,49 milliards d'euros au taux de change actuel) du géant américain General Electric, valable jusqu'au 23 juin, négociée avec Alstom mais que le gouvernement français n'a pas acceptée jusqu'à présent.

MHI investirait dans la branche énergie d'Alstom à travers une augmentation de capital, a ajouté cette source, précisant que Siemens rachèterait de son côté les turbines à gaz du français et serait prêt à renforcer la branche ferroviaire de celui-ci en lui apportant ses activités dans la signalisation et une partie de son matériel roulant.

Le projet MHI-Siemens pourrait aussi se traduire par la création d'une ou plusieurs coentreprises avec Alstom et laisser entre les mains d'Alstom les activités dans les réseaux électriques (Grid) et les renouvelables.


"UNE NOUVELLE AVENTURE"

"Rien n'est définitivement arrêté même si on s'approche d'une solution. Aujourd'hui, la négociation est entre Mitsubishi et Siemens pour faire une offre que le gouvernement français juge acceptable", a précisé une source proche de MHI.

"L'offre aurait un caractère industriel, avec un avenir pour Alstom dans l'énergie, alors que GE a plutôt un projet financier. Mitsubishi et Siemens injecteraient de l'argent et participeraient à la création de valeur avec un projet industriel qui serait une nouvelle aventure."

Alstom, Siemens, MHI et Bouygues n'ont pas souhaité commenter ces informations.
Une source proche du groupe allemand indiquait jeudi que celui-ci prévoyait de réunir son conseil de surveillance dimanche sur le dossier Alstom.

Une source proche de ce dernier estimait par ailleurs ces derniers jours qu'une opération avec Siemens et MHI risquait d'entraîner un "dépeçage" du groupe français.

Paris a cherché ces dernières semaines à obtenir de GE et de Siemens qu'ils améliorent leurs propositions afin de protéger l'emploi, l'avenir du pôle ferroviaire d'Alstom ou encore des activités clés telles que les turbines pour centrales nucléaires, les éoliennes et l'hydroélectricité.

Dans un entretien au quotidien Le Parisien publié vendredi, le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a déclaré que MHI "pourrait proposer une alliance" et constituer "une alternative sérieuse", ajoutant toutefois que le gouvernement attendait l'offre du japonais.

GE s'est de son côté engagé fin mai à créer 1.000 emplois industriels en France en trois ans en cas de rachat de la branche énergie d'Alstom. (Avec Matthieu Protard, Natalie Huet à Paris, Alexander Huebner à Francfort et Noah Barkin à Berlin, édité par Matthias Blamont)

278 de 388 - 15/6/2014 23:09
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
Le conglomérat allemand Siemens (SIE.XE) et le japonais Mitsubishi Heavy Industries (7011.TO) prévoient de déposer une offre commune ce lundi pour de larges pans de l'activité énergie d'Alstom (ALO.FR), entrant ainsi en concurrence avec General Electric (GE) pour l'un des joyaux industriels français, selon des sources au fait des projets des deux groupes.


Dans le cadre de cette offre, Mitsubishi compte acheter jusqu'à 10% du capital d'Alstom auprès de Bouygues qui détient actuellement 29.3% de l'industriel français, ont indiqué deux de ces sources. BPI France se porterait également acquéreur d'une partie de la participation de Bouygues, potentiellement aux côtés du gouvernement français, d'après ces mêmes sources.


Dimanche, un porte-parole de Bouygues a déclaré à Dow Jones Newswires que Mitsubishi n'avait pas approché le groupe diversifié pour discuter d'une acquisition de sa participation dans Alstom. Ce porte-parole a rappelé que Bouygues restait engagé à conserver sa participation dans Alstom sur le long terme. Dimanche, les termes de l'offre conjointe de Siemens et Mitsubishi n'étaient pas encore totalement arrêtés avant une réunion du conseil de surveillance du groupe allemand, ont indiqué ces sources.


Dans le cadre de cette offre, Siemens entend apporter son activité ferroviaire à Alstom, ce qui donnerait naissance à un nouveau géant européen de la construction de trains et de l'ingénierie ferroviaire, selon les sources au fait du dossier.


Une offre conjointe de Siemens et Mitsubishi pourrait contrecarrer l'offre qu'a précédemment déposée GE, qui propose 12,35 milliards d'euros pour les activités d'Alstom dans l'énergie. Le conseil d'administration d'Alstom a provisoirement accepté l'offre de GE. Le groupe américain a pour sa part donné à Alstom jusqu'au 23 juin pour formellement approuver son offre.


L'approbation par le conseil d'Alstom de l'offre de GE ne signifie pas que le géant américain a déjà gagné cette bataille.


Le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, a critiqué l'offre de GE, la déclarant inacceptable et jugeant qu'elle constituait une menace pour la souveraineté économique de la France. Le ministre a par la suite encouragé Siemens à déposer sa propre offre pour les activités d'Alstom.


GE continue à défendre son offre au cours de rencontres avec des responsables gouvernementaux français. Le groupe américain a envoyé certains de ses plus hauts dirigeants à Paris et prévoit de nouvelles discussions avec des responsables français au cours des prochains jours.


Selon une personne au fait des intentions de GE, le conglomérat américain n'aurait pas l'intention de relever le montant de son offre, mais sa proposition initiale a évolué depuis qu'elle a été déposée.


GE s'est engagé à créer 1.000 emplois et s'est proposé de développer des partenariats qui préserveraient un contrôle français dans certaines divisions d'Alstom, dont celle regroupant les turbines à vapeur équipant les centrales nucléaires.


Avec l'offre de GE, le nom d'Alstom serait conservé pour l'activité énergie, a indiqué cette personne. La structure d'un accord préservant un contrôle français dans certaines activités d'Alstom est toujours en cour de négociations, notamment la possibilité d'une participation d'intérêts français.


-Eyk Henning et William Boston, Dow Jones Newswires.

279 de 388 - 15/6/2014 23:38
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
Siemens ne proposerait plus que 4 milliards d'euros pour les turbines d'Alstom

Par AFP

Le conglomérat industriel allemand Siemens veut offrir quatre milliards d'euros pour reprendre uniquement les turbines à gaz du français Alstom, renonçant dans le même temps à lui céder pour le moment sa division ferroviaire, selon le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ).

Interrogé par l'AFP, Siemens, qui réunissait dimanche son conseil de surveillance pour trancher sur l'offre que le groupe a promis de déposer lundi au plus tard, n'a pas souhaité commenter ces informations.

Si elles s'avéraient exactes, ces informations signifieraient un pas en arrière de la part de l'allemand qui dans une offre préliminaire fin avril évaluait à une fourchette de 10,5 milliards à 11 milliards d'euros les activités énergie d'Alstom et proposait de lui céder en échange ses activités de train et métros, pour tenter de contrer l'offre ferme déposée par l'américain General Electric (GE).

Depuis la semaine dernière, un autre acteur est entré en jeu aux côtés de Siemens, le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI). Les deux groupes ont annoncé mercredi travailler à une offre commune, sans donner de détail sur les actifs visés.

Selon les médias allemands, japonais et français, Mitsubishi est intéressé par les turbines à vapeur d'Alstom, utilisées dans les centrales nucléaires, et pourrait prendre une participation de 10% dans le groupe français.

Une source proche du dossier avait évoqué jeudi la possibilité d'une entrée de MHI au capital d'Alstom via une prise de participation minoritaire, pour créer une alliance industrielle sur le modèle des constructeurs automobiles Renault et Nissan.

Selon la FAZ à paraître lundi, MHI entrerait au capital d'Alstom à travers le rachat d'une partie de la participation de Bouygues (29%). Le plan de Siemens/MHI prévoit aussi la création d'une entreprise commune Alstom/MHI dans les turbines à vapeur, dans laquelle le français détiendrait 60%. Le japonais s'associerait aussi à Alstom dans les activités éoliennes et hydrauliques, toujours selon la FAZ qui ne cite pas de source identifiée. Cela ferait donc de MHI l'acteur clé de cette offre commune.

Selon le quotidien allemand des affaires, le Handelsblatt, l'offre en cash globale de Siemens/MHI serait de l'ordre de 9 milliards d'euros. En comparaison, GE propose 12,35 milliards d'euros pour l'ensemble des activités énergie d'Alstom.

Le Handelsblatt croit aussi savoir que Siemens ne prévoit plus d'apporter en échange ses activités ferroviaires comme initialement envisagé.

Le PDG de Siemens, Joe Kaeser, doit être auditionné mardi à l'Assemblée nationale à Paris dans le cadre du rachat du pôle énergie d'Alstom.

280 de 388 - 17/6/2014 10:04
waldron Messages postés: 9836 - Membre depuis: 17/9/2002
Le titre Alstom (ALO.FR) accuse le plus fort repli du SBF 120 mardi, en baisse de 1,5% à 28,90 euros, après le dépôt d'une offre commune de Siemens (SIE.XE) et de Mitsubishi Heavy Industries (MIH)(7011.TO) sur le pôle énergie du groupe français, qui vient concurrencer celle de General Electric (GE). "Nous sommes sceptiques: MHI n'apporte pas ses actifs et propose une solution complexe qui verrait le japonais détenir à la fois des participations différentes dans divers actifs de la branche Energie, tout en demeurant concurrent d'Alstom", souligne Tangi Le Liboux, stratégiste chez Aurel BGC dans une note. "En outre, Bouygues n'est pas vendeur, dixit le groupe après la clôture et souhaite rester un actionnaire de long terme", indique l'analyste. En face, "l'offre de GE a le mérite de la clarté et de la cohérence, ce que devrait mettre en avant le board d'Alstom", explique Tangi Le Liboux, qui estime que l'offre de MHI et Siemens est surtout conçue pour séduire le gouvernement plutôt que le groupe français. (blandine.henault@wsj.com)

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