Orange (ORA)
-
Modifié le 10/12/2014 12:04
0
Laboursefacile
Messages postés: 13120 -
Membre depuis: 03/12/2005
Prochain test sur les 8 €.
|
|
Réponses
225 Réponses
...
|
41 de 225
-
04/6/2014 21:28
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
Orange étudie le bien-fondé d'un rachat de Bouygues Telecom
mercredi 4 juin 2014 19h14
par Sophie Sassard et Gwénaëlle Barzic
LONDRES/PARIS (Reuters) - Orange a mandaté les banques Lazard et Credit suisse pour étudier le bien-fondé d'un rachat de son concurrent Bouygues Telecom dans le cadre d'une opération représentant plus de six milliards d'euros, a-t-on appris de deux sources au fait du dossier.
Aucune décision n'a été arrêtée pour le moment et les discussions pourraient se terminer sans déboucher sur un accord, a précisé l'une des sources qui a requis l'anonymat.
"Les deux parties ne négocient pas activement pour le moment mais les discussions sont toutefois réelles et l'opération est une évidence pour Orange s'il parvient à la mener à bien. Les synergies potentielles sont énormes", a expliqué une troisième source au fait de la situation.
La filiale de Bouygues, qui est conseillée par Rothschild, fait l'objet de nombreuses conjectures depuis l'échec au printemps de sa tentative de rachat de l'opérateur SFR.
Le numéro trois français du mobile est en perte de vitesse depuis l'arrivée de la filiale mobile de Free (Iliad) en janvier 2012 qui a entraîné une baisse généralisée des prix aux dépens des revenus et des marges des opérateurs en place.
Soucieux des conséquences de cette guerre des prix, notamment sur l'emploi et les investissements, le gouvernement a ouvertement plaidé pour un retour à trois opérateurs dans l'Hexagone où les tarifs du mobile sont désormais parmi les plus faibles en Europe.
Des sources ont dit à Reuters mi-mai que l'opérateur historique, dont l'Etat est le premier actionnaire avec environ 27% du capital, menait des discussions avec Bouygues Telecom portant entre autres sur l'opportunité d'un rapprochement capitalistique, mais aussi sur celle d'un partage d'infrastructures ou d'un accord de gros dans le fixe.
CONSOLIDATION EN EUROPE
Tout juste reconduit à la tête d'Orange, le PDG Stéphane Richard a déclaré la semaine dernière qu'une consolidation du marché français du mobile, qu'il a présenté comme une "urgence", pourrait se concrétiser dans les prochaines semaines.
Le scénario d'un mariage Orange-Bouygues Telecom continue cependant de laisser sceptique une grande partie des analystes et spécialistes du secteur qui s'attendent à de fortes réticences de la part des autorités de concurrence et jugent davantage pertinente l'hypothèse régulièrement évoquée d'un mariage avec le numéro quatre du mobile Free.
Le rapprochement, qui donnerait naissance à un ensemble doté d'une part de marché de 49% sur la téléphonie mobile, s'annonce d'autant plus compliqué qu'il serait examiné par le régulateur européen et non par l'Autorité de la concurrence française, en vue des règles de répartition en vigueur.
"Il existe des solutions, ce n'est pas du tout insurmontable", a toutefois précisé l'une des sources, sans vouloir en dire davantage sur les mesures à l'étude.
Bruxelles a donné son feu vert la semaine dernière au projet de rachat de la filiale irlandaise de Telefonica par Hutchison Whampoa pour un milliard de dollars, ce qui pourrait donner le signal de nouvelles consolidations dans un secteur européen des télécoms en pleine restructuration.
Une autre décision importante concernant le rachat de l'allemand E-Plus par Telefonica est attendue début juillet qui permettra de mesurer si Bruxelles est effectivement davantage encline à permettre des rapprochements entre acteurs sur un même marché.
Selon une source proche du dossier, Orange souhaite aussi que Bouygues sorte de l'accord de mutualisation de réseaux qu'il a signé en février avec SFR dans la mesure où il réduirait les synergies potentielles d'un rachat de Bouygues Telecom.
Un porte-parole de Bouygues Telecom a dit mercredi que le groupe continuait de travailler avec SFR sur la mise en oeuvre de la mutualisation de réseaux et qu'aucune discussion n'était en cours pour y mettre fin.
Lazard, Credit suisse et Orange n'ont pas souhaité faire de commentaire.
(Avec Leila Abboud et Matthieu Protard, édité par Jean-Michel Bélot)
|
42 de 225
-
05/6/2014 09:40
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
(CercleFinance.com) - Crédit Suisse ajuste sa cible de 8,5 à 11 euros sur Orange (Other OTC: FNCTF - actualité) , mais réaffirme son opinion 'sous-performance', voyant des perspectives de résultats à long terme plus faibles pour l'opérateur historique que pour ses pairs.
Le bureau d'études reste prudent sur le titre en raison des perspectives dans le fixe, jugeant notamment que les régulations en France sur la fibre pourraient à terme saper les prix au détail.
Concernant le mobile, Crédit Suisse voit un ralentissement de l'érosion des prix plus lent pour Orange que pour ses pairs, car il estime que les revenus de gros resteront un poids pour des années.
S'il reconnait comme élevée la probabilité d'une réduction du nombre d'opérateurs télécoms en France de quatre à trois, l'analyste se déclare sceptique sur l'idée que cela conduirait à une 'réparation du marché'.
'Les autorités de la concurrence françaises pourraient adopter une vue plus accommodante que la Commission européenne, mais nous attendons tout de même des remèdes significatifs', prévient-il.
|
43 de 225
-
12/6/2014 14:27
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
Orange (ORA.FR) ne peut pas être le seul acteur d'un éventuel mouvement de consolidation sur le marché français des télécommunications, a déclaré jeudi le directeur général délégué du groupe, Gervais Pellissier.
"Ce qui nous intéresse, c'est que le marché se consolide", a indiqué le dirigeant, qui s'exprimait lors d'une conférence organisée à Paris. "Mais nous ne pouvons pas agir seuls", a-t-il souligné.
Les propos de Gervais Pellissier interviennent alors que dans un contexte de féroce guerre des prix, les groupes français du secteur explorent les possibilités de ramener le marché de la téléphonie mobile de quatre à trois acteurs, avec une cible principale: Bouygues Telecom.
Orange a commencé à étudier une acquisition de la filiale de Bouygues (EN.FR), mais se montre peu pressé de déposer une offre, en raison d'un différend sur le prix, ont indiqué des personnes proches des discussions. Celles-ci ont ajouté qu'Orange souhaitait également obtenir le soutien d'Iliad (ILD.FR) pour une telle opération.
Il est difficile de trouver une solution, a estimé Gervais Pellissier, car Orange seul ne peut pas acquérir Bouygues Telecom, pour des questions de concurrence.
Le dirigeant, qui a été directeur financier du groupe pendant huit ans et prendra à compter du 1er septembre la responsabilité de la zone Europe, a déclaré qu'Orange serait prêt à jouer un rôle dans la consolidation du secteur si d'autres acteurs étaient disposés à partager cette responsabilité.
Gervais Pellissier a également indiqué qu'Orange était toujours intéressé par un renforcement de sa position sur certains marchés européens. Il a notamment cité la Roumanie, la Belgique et la Moldavie comme des marchés sur lesquels Orange pourrait envisager des acquisitions ou des partenariats pour se renforcer dans le secteur de la téléphonie fixe et développer son activité existante de téléphonie mobile.
-Ruth Bender, Dow Jones Newswires
(Version française Emilie Palvadeau)
|
44 de 225
-
13/6/2014 11:59
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
(CercleFinance.com) - Nomura confirme ce matin son conseil d'achat sur l'action de l'opérateur télécoms Orange (Other OTC: FNCTF - actualité) alors que la consolidation du marché français des 'telcos' a connu bien des rebondissements cette semaine. Après avoir rencontré Pierre Louette, le directeur général adjoint d'Orange, les analystes restent persuadés que le passage de quatre à trois opérateurs mobiles en France n'est qu'une question de temps. En attendant, ils ont confirmé leur conseil d'achat sur le titre Orange, ainsi que l'objectif de cours de 14 euros.
A la Bourse de Paris ce matin, l'action Orange reste stable à 12,4 euros dans un marché en baisse de 0,5%, selon l'indice CAC 40.
Pierre Louette est bien évidemment revenu sur la consolidation en cours du secteur des télécoms en France. Le coup de théâtre de la semaine est bien évidemment le refus par Bouygues (Other OTC: BOUYF - actualité) du rachat de Bouygues Telecom par Iliad (Dusseldorf: IL2.DU - actualité) (Free), le prix proposé par ce dernier (on parle de 4 à 5 milliards d'euros) étant jugé trop chiche par Bouygues, qui en demanderait de 7 à 8 milliards. Ce qui paraît beaucoup étant donné la capitalisation actuelle de Bouygues dans son ensemble (11,4 milliards d'euros).
Bouygues Telecom déclare se préparer à rester le 4e opérateur mobile en France et a annoncé une offensive du côté du 'fixe'.
Quoi qu'il en soit, selon Nomura, le message de Pierre Louette était le suivant : tôt au tard, la consolidation finira par se produire puisque le nombre d'acteurs actuels dans le mobile en France (4) est 'insoutenable'. Mieux encore : Orange jouera un rôle clé dans ce processus. En attendant, l'opérateur continue d'étudier tous le scénarios possibles.
'La direction a indiqué qu'Orange n'était pas pressé et qu'il ne sera guidé que par son intérêt bien compris, ce qui comprend potentiellement une opération de fusion-acquisition conjointe avec un autre acteur', rapporte Nomura.
|
45 de 225
-
16/6/2014 21:10
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
(CercleFinance.com) - Orange consolide sous la MM20 (12,3E) jusque vers 12,1E et se rapproche des 12E (plancher du 4 juin): en cas d'enfoncement, le prochain objectif sera le comblement du 'gap' des 11,69E du 30 avril.
|
46 de 225
-
24/6/2014 16:39
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
(CercleFinance.com) - Jefferies réaffirme sa recommandation 'achat' sur Orange (Other OTC: FNCTF - actualité) et remonte son objectif de cours de 13 à 13,5 euros, mettant en avant une décote qualifiée de 'substantielle' sur le titre de l'opérateur télécoms français historique.
'Les craintes selon lesquelles elle constituerait simplement une trappe sont sapées par les réductions de coûts et des dépenses dans le mobile en France qui ne sont plus supérieures aux normes sectorielles', estime le courtier.
Jefferies souligne que son objectif de cours implique un ratio valeur d'entreprise sur free cash-flow opérationnel de 9,1, soit une décote d'environ 20% par rapport au secteur. 'Si cette décote n'était que de 10%, l'action s'échangerait 14,7 euros', pointe-t-il.
Par ailleurs, l'intermédiaire estime que le gouvernement français pourrait désormais stimuler des discussions en vue d'une consolidation du marché national des télécommunications, maintenant que le dossier Alstom (Paris: FR0010220475 - actualité) est résolu.
|
47 de 225
-
30/6/2014 20:25
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
Sur les 5 derniers jours, le titre a peu évolué, perdant 1.87%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 28.06%.
Du point de vue de l'analyse technique : le RSI est inférieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est inférieur à sa ligne de signal et négatif. La configuration est baissière à court terme. Enfin, le titre est inférieur à sa moyenne mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en baisse depuis quelques jours.
Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 11.9 puis 12. Tandis que les prochains supports sont sur : 10.9 puis 10.6.
Notre préférence : Le titre Orange (Other OTC: FNCTF - actualité) (ORA) est baissier tant que 12 est résistance.
Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 12.
Cours de référence : 11.5.
TRADING CENTRAL
|
48 de 225
-
02/7/2014 08:54
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
(CercleFinance.com) - Orange (Other OTC: FNCTF - actualité) a donné mercredi son point de vue sur l'hypothèse d'une consolidation du secteur des télécoms en France, un scénario souvent évoqué dans la presse au cours des derniers mois.
Dans un communiqué laconique, le groupe dit avoir exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français, mais juge que les conditions qu'il avait fixées ne sont aujourd'hui pas réunies pour y donner suite.
Le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, avait plaidé il y a quelques semaines pour un retour à trois opérateurs sur le marché français de la téléphonie mobile.
Après le projet de reprise de SFR par Numericable, les analystes évoquent notamment une possible acquisition de Bouygues Telecom par Iliad (Paris: FR0004035913 - actualité) .
|
49 de 225
-
02/7/2014 09:18
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
LEAD 1-France-Orange renonce à racheter Bouygues Telecom
mercredi 2 juillet 2014 08h50
* Orange exclut dans un communiqué de participer à une consolidation en France
* Les conditions fixées par le groupe n'ont pas été réunies, dit l'opérateur
* Orange avait étudié l'opportunité d'un rachat de Bouygues Telecom
* Les discussions avec Iliad en vue d'une proposition commune n'ont pas abouti-source (Actualisé avec source et précisions)
par Gwénaëlle Barzic
PARIS, 2 juillet (Reuters) - Orange a exclu mercredi de prendre part à une opération de consolidation sur le marché français des télécoms, renonçant à racheter la division télécoms en difficultés du groupe Bouygues, Bouygues Telecom.
Mi-mai, l'opérateur historique avait fait savoir qu'il étudiait les possibilités offertes par les perspectives de recomposition du secteur et des sources avaient déclaré à Reuters qu'Orange discutait avec Bouygues Telecom, numéro trois du mobile en France, de l'opportunité d'un rapprochement.(voir )
Depuis, les dirigeants du numéro un français des télécoms comme ceux de Bouygues Telecom ont fait savoir que ces discussions n'avaient pour l'heure pas abouti.
"Orange a exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms, et juge que les conditions que le groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd'hui pour y donner suite", déclare la société dans un bref communiqué constitué d'un seul paragraphe.
Selon une source au fait du dossier, les discussions ont achoppé sur le prix demandé par Bouygues pour sa filiale, jugé trop élevé. Des sources avaient précédemment indiqué à Reuters que le PDG de Bouygues Martin Bouygues avait évoqué un montant de 7,5 à 8 milliards d'euros en préalable aux discussions pour la filiale qu'il a créée.
L'opérateur historique, qui avait publiquement exclu de participer seul à une consolidation en France, a par ailleurs échoué à trouver un terrain d'entente avec Iliad, l'autre prétendant possible pour un rachat de Bouygues Telecom, en vue d'élaborer une proposition commune, a indiqué la source.
"Il n'y a plus de discussion", a-t-elle indiqué.
Bouygues et Iliad n'étaient pas joignables dans l'immédiat pour un commentaire.
L'Etat français, qui détient 27% d'Orange, a plusieurs fois plaidé pour un retour à trois opérateurs sur le marché du mobile en vue de mettre un terme à la guerre des prix qui a pesé sur les revenus et les marges des acteurs du secteur. (Gwénaëlle Barzic, édité par Jean-Michel Bélot)
|
50 de 225
-
02/7/2014 14:00
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
Le retrait d'Orange (ORA.FR) des discussions en vue d'une concentration dans le secteur français des télécommunications aurait pu, a priori, être perçu comme un élément rassurant pour le titre.
Le groupe, qui avait promis de veiller uniquement aux intérêts de ses clients et de ses actionnaires, semble tenir sa parole, jugeant que "les conditions que le groupe avait fixées [pour participer au mouvement de consolidation] ne sont pas réunies aujourd'hui pour y donner suite", malgré la pression exercée par les pouvoirs publics, notamment le Ministre de l'Economie, pour un retour à trois opérateurs de téléphonie mobile.
Certains investisseurs s'étaient inquiétés d'une éventuelle opération impliquant Orange, susceptible de se révéler défavorable à l'opérateur historique.
Pourtant, la réaction du titre en Bourse mercredi est négative. A la mi-journée, Orange accuse un repli de 3%, tandis que Iliad (ILD.FR), Numericable (NUM.FR) et Bouygues (EN.FR) reculent respectivement de 3,9%, 3,5% et 2,9%.
La concentration reste d'actualité
La perspective d'une concentration du secteur avait alimenté les espoirs des investisseurs et des analystes financiers pour le titre Orange, comme pour l'ensemble du secteur, ces derniers mois. Le passage de quatre à trois opérateurs était censé permettre à la fois un apaisement de l'environnement concurrentiel et davantage d'économies d'échelle pour les acteurs restants. La plupart des analystes considèrent qu'Orange devrait bénéficier du mouvement de consolidation, même en se tenant à l'écart.
L'annonce d'Orange éloigne cependant la perspective d'un rapprochement à très court terme, illustrant les difficultés rencontrées par les différents opérateurs pour se mettre d'accord. "La nouvelle du jour est légèrement négative pour la probabilité d'une consolidation en France", estiment les analystes de Goldman Sachs.
Le scénario d'un retour à trois opérateurs de téléphonie mobile n'est pas pour autant invalidé. "Nous continuons de penser que tous les acteurs, y compris le gouvernement, sont partisans d'une consolidation", ajoute Goldman Sachs.
Même si le pas en arrière d'Orange exige un peu de patience de la part de ses actionnaires, il ne constitue pas forcément une mauvaise nouvelle pour le groupe à terme.
-Yann Morell y Alcover, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 60; yann.morellyalcover@wsj.com
"Le Market Blog" est le blog économique et financier du Service français de Dow Jones Newswires
|
51 de 225
-
05/7/2014 15:02
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) (Reuters) - Orange s'intéresserait en premier lieu à l'Espagne pour d'éventuelles opérations de croissance externe et n'exclut pas de rouvrir le dossier Bouygues Telecom à condition d'y être invité, a déclaré samedi son PDG.
"On a des sujets importants en Espagne, peut-être en Belgique, peut-être en Pologne, ça peut être le cas en Roumanie. (...) Ça fait beaucoup de théâtres d'opérations mais s'il ne fallait en mentionner qu'un seul, pour nous, ce serait l'Espagne", a dit Stéphane Richard en marge des rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
Troisième opérateur de télécommunications d'Espagne, Orange fait régulièrement l'objet de rumeurs d'intérêt pour un éventuel rachat de son concurrent local Jazztel.
Interrogé sur la consolidation du marché français de la téléphonie mobile, Stéphane Richard a expliqué qu'Orange pourrait de nouveau étudier le dossier Bouygues Telecom à condition d'y être invité.
Mercredi, Orange a annoncé renoncer à racheter Bouygues Telecom, l'acteur le plus affaibli du marché français après l'accord de rachat de SFR par Numericable.
"Est-ce qu'on peut revenir dans le jeu ? Oui, bien sûr, mais pas comme architecte, pas comme arrangeur", a dit Stéphane Richard samedi.
"D'un point de vue concurrentiel, nous ne prendrons pas le risque de repartir sur ce dossier. Mais si quelqu'un d'autre décide de le faire et nous sollicite (...) pour, peut-être, permettre d'élaborer une offre qui peut satisfaire Bouygues, bien sûr qu'on regardera", a-t-il expliqué.
(Alexandre Boksenbaum-Granier,; édité par Marc Angrand)
|
52 de 225
-
29/7/2014 08:23
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
Orange maintient son objectif d'un Ebitda compris entre 12 milliards et 12,5 milliards d'euros cette année
- Les réductions de coûts ont atteint 511 millions d'euros au premier semestre
- L'Ebitda retraité a reculé de 4,3%, à 6,1 milliards d'euros au premier semestre
- Le chiffre d'affaires consolidé a diminué de 4,9% au premier semestre
Résultats d'Orange - Premier semestre :
L'ESSENTIEL:
L'opérateur de télécommunications Orange (ORA.FR) a confirmé mardi ses objectifs financiers pour 2014, grâce à des réductions de coûts qui ont permis de compenser le repli du chiffre d'affaires en France, où le groupe fait toujours face à un contexte concurrentiel difficile.
Au premier semestre, les revenus consolidés d'Orange ont reculé de 4,9% en données historiques, qui comprennent les variations de périmètre et les effets de change, à 19,6 milliards d'euros, plombés par le repli de l'activité en France. Selon les données du groupe, le consensus des analystes tablait sur un chiffre d'affaires de 19,59 milliards d'euros.
En France, le chiffre d'affaires des services mobiles a enregistré un recul de 8,7% au deuxième trimestre, pénalisé par la concurrence exacerbée entre opérateurs depuis l'arrivée fracassante de Free sur le marché de la téléphonie mobile début 2012. La baisse tend néanmoins à ralentir, après un repli de 9,1% au premier trimestre et de 11% le trimestre précédent.
Le nombre d'abonnés aux services mobiles d'Orange s'est établi à 178,7 millions fin juin, le groupe soulignant que ses ventes nettes de forfaits mobiles ont atteint 146.000 unités en France au premier semestre, soit "la meilleure performance réalisée depuis le premier semestre 2010", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Le résultat net semestriel a reculé de 26,3%, à 891 millions d'euros, un repli lié principalement à la baisse du résultat d'exploitation. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) retraité est ressorti à 6,1 milliards d'euros, en baisse de 3,5% à base comparable et en repli de 4,3% en données historiques. Le consensus des analystes visait un Ebitda retraité de 6,1 milliards d'euros.
Grâce aux réductions de coûts entreprises par Orange, la marge d'Ebitda retraité s'est améliorée à 31,3% au premier semestre, contre 31,1% en données historiques. Sur la période, Orange a réduit de 511 millions d'euros ses coûts d'exploitation, avec notamment une baisse de 213 millions d'euros de ses coûts indirects.
L'opérateur a relevé son objectif annuel de baisse des coûts indirects à au moins 300 millions d'euros, contre un objectif initial d'une réduction d'au moins 250 millions d'euros.
Par ailleurs, Orange a maintenu son objectif d'un Ebitda compris entre 12 milliards et 12,5 milliards d'euros cette année. Le taux de marge d'Ebitda retraité de l'exercice devrait rester stable par rapport à celui de 2013.
LE COMMENTAIRE DE L'ENTREPRISE:
"Ces résultats du premier semestre témoignent de la force et de la réactivité de l'entreprise dans des conditions de marché toujours très difficiles. Malgré un environnement hyper concurrentiel, l'activité commerciale est soutenue, en particulier grâce aux investissements que nous avons consentis dans le très haut débit, fibre et 4G. La qualité reconnue des réseaux fixes et mobiles d'Orange, nous permet de nous différencier toujours davantage. Cela montre que les consommateurs ne sont pas uniquement focalisés sur le prix et sont sensibles à la qualité et au service", a commenté le PDG Stéphane Richard, cité dans un communiqué.
"Dans l'ensemble, nous affichons des performances commerciales solides, notamment en France, en Belgique, en Pologne, tandis que la zone Afrique Moyen-Orient connait sa plus forte croissance depuis quatre ans. Par ailleurs, Orange reste concentré sur l'allègement de sa structure de coûts, ce qui nous permet de stabiliser notre taux de marge au premier semestre et de confirmer nos objectifs annuels pour 2014", a-t-il ajouté.
LE CONTEXTE:
Au début du mois, Orange a annoncé qu'il ne participerait pas en l'état à la consolidation du secteur des télécommunications en France. L'échec du rachat de SFR par Bouygues (EN.FR) avait auparavant alimenté les spéculations sur un rapprochement entre la filiale du conglomérat, Bouygues Telecom, et Orange. En mai, l'opérateur historique avait ainsi dit examiner des "opportunités" dans le secteur des télécoms français. Finalement, Orange a jugé que les conditions qu'il avait fixées, notamment concernant la création de valeur et l'intérêt des actionnaires, n'étaient pas réunies.
Pour l'heure, les projets de rapprochement sont donc au point mort mais la plupart des analystes s'accorde à dire que le mouvement de consolidation n'est pas terminé. L'Etat français, qui détient 27% d'Orange, souhaite revenir à un marché à trois opérateurs pour mettre fin à la guerre des prix qui pèse sur les performances de l'ensemble du secteur.
Dans son communiqué de résultats semestriels, Orange indique poursuivre "une politique d'acquisition sélective en se concentrant sur les marchés sur lesquels il est déjà présent".
Depuis le début de l'année, le groupe a finalisé la cession de 100% de sa filiale Wirtualna Polska en Pologne et la vente de 100% d'Orange Dominicana en République Dominicaine. Le groupe a aussi annoncé en mai la signature d'un accord en vue de la cession de sa participation majoritaire dans Orange Uganda (Ouganda).
-Blandine Hénault et Ruth Bender, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henault@wsj.com
COMMUNIQUES FINANCIERS D'ORANGE
http://www.orange.com/fr/finance/nbsp2/investisseurs-et-analystes/communiques-financiers
|
53 de 225
-
29/7/2014 12:30
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
(CercleFinance.com) - Le bureau d'études Nomura se montre satisfait des comptes semestriels publiés ce matin par Orange (Other OTC: FNCTF - actualité) , l'opérateur télécoms historique français. Les analystes relèvent notamment que le CA s'avère en ligne avec les attentes, et l'excédent brut d'exploitation un peu supérieur, sans oublier de nouveaux objectifs en termes d'économies. Le conseil d'acheter la valeur est donc confirmé, ainsi que l'objectif de cours de 14 euros.
A la Bourse de Paris ce matin, l'action Orange reste inchangée à 11,8 euros, à l'instar de l'indice CAC 40. Elle a cependant gagné près de 30% depuis le début de l'année.
Nomura indique que la contraction organique des ventes, qui était de 3,8% au 1er trimestre, est revenue à 3,4% au second.
'L'excédent brut d'exploitation (EBITDA, en anglais) du 2e trimestre a été soutenu par d'importantes économies et s'est établi à 3,1 milliards d'euros, soit 1,2% au-dessus des attentes du consensus', indique la note de recherche.
De ce fait, alors que la marge d'EBITDA s'est tassée de 50 points de base au 1er trimestre, elle était en hausse de 9 points au second, à 31,9% des ventes.
Enfin, Orange a relevé son objectif d'économies de plus de 250 à plus de 300 millions d'euros.
|
54 de 225
-
30/7/2014 12:12
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
La pression concurrentielle accrue sur le marché français des télécommunications devrait se poursuivre prendre deux ou trois ans et continuer de rendre le titre Orange (ORA.FR) peu attractif, estime Goldman Sachs. Même si la direction de l'opérateur historique a réduit les coûts, l'intermédiaire s'attend à ce que la rentabilité du groupe continue de se dégrader. "Nous continuons d'affirmer que la valorisation n'est pas attractive étant donné les difficultés structurelles et nous maintenons notre recommandation 'vendre'", indique Goldman Sachs. A la Bourse de Paris, l'action progressait dans la matinée de 1,6% à 12,22 euros.
-Inti Landauro, The Wall Street Journal (Version française Blandine Hénault)
|
55 de 225
-
11/9/2014 16:24
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
Le titre Orange (ORA.FR) caracole jeudi en tête du CAC 40, sur un bond de 3,2% à 11,83 euros, alors que les analystes de JPMorgan Cazenove ont relevé leur conseil sur l'opérateur de télécommunications de "neutre" à "surpondérer". Dans une note consacrée à l'industrie des télécommunications en Europe, l'intermédiaire estime qu'Orange est le mieux placé, avec Telecom Italia (TIT.MI), pour profiter en Bourse du mouvement de consolidation en cours du secteur. La banque juge qu'un rapprochement avec un autre opérateur en France reste probable. "La consolidation en Espagne et en Pologne devrait apporter plus de stabilité sur les perspectives d'Orange", ajoute JPMorgan. La banque souligne aussi la faible valorisation du titre Orange et l'amélioration des performances opérationnelles. L'objectif de cours est relevé de 12,1 euros à 12,7 euros. (blandine.henault@wsj.com)
|
56 de 225
-
17/9/2014 11:07
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
(CercleFinance.com) - Espirito Santo a relevé sa recommandation sur Orange (Taiwan OTC: 4554.TWO - actualité) de 'vendre' à 'neutre', avec un objectif de cours rehaussé de 10,2 à 10,3 euros. L'analyste salue le lancement hier par l'opérateur historique d'une OPA amicale sur la totalité des titres de Jazztel (Other OTC: JAZTF - actualité) .
La proposition du groupe dirigé par Stéphane Richard, 13 euros par action en numéraire, soit une prime de 34% sur la moyenne pondérée des cours de clôture des trente derniers jours de Bourse, limite les risque pour les actionnaires, souligne Espirito Santo, qui a en conséquence de cette offre relevé son objectif de cours sur Jazztel de 7,9 à 13 euros.
Cette acquisition qui permettra à Orange d'améliorer son positionnement stratégique en Espagne est coûteuse (3,4 milliards d'euros), mais nécessaire du point de vue de l'intermédiaire.
|
57 de 225
-
30/9/2014 21:32
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
par Matthieu Protard
PARIS (Reuters) - La Banque publique d'investissement (BPI) a annoncé mardi soir avoir engagé la cession d'un bloc d'actions représentant 1,9% du capital de l'opérateur télécoms français Orange.
La filiale commune de l'Etat français et de la Caisse des dépôts (CDC) indique dans un communiqué qu'à l'issue de l'opération, elle détiendra 11,60% du capital et des droits de vote d'Orange.
Au cours de clôture de l'action Orange mardi (11,905 euros), les quelque 50 millions de titres que s'apprête à céder la BPI sont valorisées à environ 595,25 millions d'euros.
La BPI a également précisé s'être engagée à ne pas céder d'autres titres Orange "pour une durée de 180 jours", soit environ six mois.
"Le produit de la cession de ces titres servira à financer de nouveaux investissements", indique la Banque publique d'investissement qui avait hérité lors de sa création en 2012 de la participation au capital d'Orange du Fonds stratégique d'investissement (FSI).
"Cette opération n’entraînera aucun changement dans la représentation de Bpifrance Participations ni de l’Etat français au conseil d'administration d’Orange", ajoute encore l'institution publique.
A l'issue de l'opération, l'Etat français, qui détient également 13,45% du capital d'Orange via l'Agence des participations de l'Etat (APE), restera actionnaire à hauteur de 25% de l'opérateur télécoms.
Depuis le début de l'année, l'action Orange a gagné 32,28% après une hausse de 7,93% en 2013. Le groupe affiche désormais une capitalisation boursière de 31,5 milliards d'euros.
Après avoir renoncé début juillet à racheter Bouygues Telecom, Orange a lancé à la mi-septembre une OPA de 3,4 milliards d'euros sur l'opérateur télécoms espagnol Jazztel.
La cession du bloc de 1,9% du capital d'Orange par la BPI sera réalisée via un placement privé auprès d'investisseurs institutionnels dirigé par la banque Goldman Sachs.
(Avec Noëlle Mennella, édité par Patrick Vignal)
|
58 de 225
-
01/10/2014 11:32
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
Bpifrance, par l'intermédiaire de Bpifrance Participations, a cédé environ 50 millions d'actions Orange (ORA.FR) représentant 1,9% du capital de l'opérateur télécoms à un prix de 11,60 euros par action, soit au total environ 584 millions d'euros, a annoncé mercredi la filiale commune de l'Etat français et de la Caisse des dépôts.
A l'issue de cette opération, Bpifrance Participations détiendra environ 11,6% du capital d'Orange. A 9h40, l'action perdait 2,8% à 11,58 euros. Le titre a clôturé mardi soir à 11,90 euros.
-Eric Chalmet, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 65; eric.chalmet@wsj.com
|
59 de 225
-
01/10/2014 14:53
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
Orange signe mercredi le plus fort repli de l'indice CAC 40 (-2,6% à 11,6 euros), pénalisé par une légère modification de la structure de l'actionnariat après la cession de titres de Bpifrance.
Par ailleurs, le dossier fait l'objet d'une recommandation prudente d'analyste. En effet, Berenberg a confirmé ce matin une opinion à "Conserver" sur l'opérateur télécoms avec un objectif de cours porté à 12,3 euros, contre 12,2 euros précédemment.
Le courtier pense que l'EBITDA va se stabiliser à court terme et ne se montre pas particulièrement inquiet concernant le dividende et la "guidance" du groupe. Cependant, il craint à plus long terme des pressions sur la profitabilité, citant la perte de revenus bien margés (contrat de roaming avec Iliad...).
Retrouvez cet article sur Tradingsat.com
|
60 de 225
-
06/10/2014 19:09
0
waldron
Messages postés: 9814 -
Membre depuis: 17/9/2002
Sur les 5 derniers jours, le titre a peu évolué, perdant 2.55%. Depuis le début de l'année, il est en hausse de 25.44%.
Du point de vue de l'analyse technique : le RSI est inférieur à sa zone de neutralité des 50. Le MACD est inférieur à sa ligne de signal et positif. Le MACD doit enfoncer la ligne du zéro pour valider une poursuite de la baisse. Enfin, le titre est inférieur à sa moyenne mobile 50 jours.
A noter que les volumes sont en hausse depuis quelques jours.
Graphiquement : les niveaux de résistances se situent sur : 11.6 puis 11.8. Tandis que les prochains supports sont sur : 10.7 puis 10.4.
Notre préférence : Vendez Orange (ORA) tant que 11.8 est résistance.
Le point d'invalidation de notre scénario est situé sur : 11.8.
Cours de référence : 11.3.
TRADING CENTRAL
|
|
225 Réponses
...
|
|
Messages à suivre: (225)
Dernier Message: 13/Oct/2015 10h45
|
|
Hot Features
Inscrivez-vous pour des alertes en temps réel, un portefeuille personnalisé et des mouvements de marché.
Premium
Renseignements sur la Discussion
Afficher tous les Messages
Retourner à la liste
Rafraîchir
mercredi 4 juin 2014 19h14
par Sophie Sassard et Gwénaëlle Barzic
LONDRES/PARIS (Reuters) - Orange a mandaté les banques Lazard et Credit suisse pour étudier le bien-fondé d'un rachat de son concurrent Bouygues Telecom dans le cadre d'une opération représentant plus de six milliards d'euros, a-t-on appris de deux sources au fait du dossier.
Aucune décision n'a été arrêtée pour le moment et les discussions pourraient se terminer sans déboucher sur un accord, a précisé l'une des sources qui a requis l'anonymat.
"Les deux parties ne négocient pas activement pour le moment mais les discussions sont toutefois réelles et l'opération est une évidence pour Orange s'il parvient à la mener à bien. Les synergies potentielles sont énormes", a expliqué une troisième source au fait de la situation.
La filiale de Bouygues, qui est conseillée par Rothschild, fait l'objet de nombreuses conjectures depuis l'échec au printemps de sa tentative de rachat de l'opérateur SFR.
Le numéro trois français du mobile est en perte de vitesse depuis l'arrivée de la filiale mobile de Free (Iliad) en janvier 2012 qui a entraîné une baisse généralisée des prix aux dépens des revenus et des marges des opérateurs en place.
Soucieux des conséquences de cette guerre des prix, notamment sur l'emploi et les investissements, le gouvernement a ouvertement plaidé pour un retour à trois opérateurs dans l'Hexagone où les tarifs du mobile sont désormais parmi les plus faibles en Europe.
Des sources ont dit à Reuters mi-mai que l'opérateur historique, dont l'Etat est le premier actionnaire avec environ 27% du capital, menait des discussions avec Bouygues Telecom portant entre autres sur l'opportunité d'un rapprochement capitalistique, mais aussi sur celle d'un partage d'infrastructures ou d'un accord de gros dans le fixe.
CONSOLIDATION EN EUROPE
Tout juste reconduit à la tête d'Orange, le PDG Stéphane Richard a déclaré la semaine dernière qu'une consolidation du marché français du mobile, qu'il a présenté comme une "urgence", pourrait se concrétiser dans les prochaines semaines.
Le scénario d'un mariage Orange-Bouygues Telecom continue cependant de laisser sceptique une grande partie des analystes et spécialistes du secteur qui s'attendent à de fortes réticences de la part des autorités de concurrence et jugent davantage pertinente l'hypothèse régulièrement évoquée d'un mariage avec le numéro quatre du mobile Free.
Le rapprochement, qui donnerait naissance à un ensemble doté d'une part de marché de 49% sur la téléphonie mobile, s'annonce d'autant plus compliqué qu'il serait examiné par le régulateur européen et non par l'Autorité de la concurrence française, en vue des règles de répartition en vigueur.
"Il existe des solutions, ce n'est pas du tout insurmontable", a toutefois précisé l'une des sources, sans vouloir en dire davantage sur les mesures à l'étude.
Bruxelles a donné son feu vert la semaine dernière au projet de rachat de la filiale irlandaise de Telefonica par Hutchison Whampoa pour un milliard de dollars, ce qui pourrait donner le signal de nouvelles consolidations dans un secteur européen des télécoms en pleine restructuration.
Une autre décision importante concernant le rachat de l'allemand E-Plus par Telefonica est attendue début juillet qui permettra de mesurer si Bruxelles est effectivement davantage encline à permettre des rapprochements entre acteurs sur un même marché.
Selon une source proche du dossier, Orange souhaite aussi que Bouygues sorte de l'accord de mutualisation de réseaux qu'il a signé en février avec SFR dans la mesure où il réduirait les synergies potentielles d'un rachat de Bouygues Telecom.
Un porte-parole de Bouygues Telecom a dit mercredi que le groupe continuait de travailler avec SFR sur la mise en oeuvre de la mutualisation de réseaux et qu'aucune discussion n'était en cours pour y mettre fin.
Lazard, Credit suisse et Orange n'ont pas souhaité faire de commentaire.
(Avec Leila Abboud et Matthieu Protard, édité par Jean-Michel Bélot)