Les actions européennes devraient rebondir après les tests de
résistance de la Fed
Eurostoxx 50 3.535,70 points -0,07%
CAC 40 5.252,90 points -0,11%
DAX 30 12.647,27 points -0,19%
FTSE 100 7.387,80 points -0,63%
SMI 9.076,73 points +0,04%
AEX 516,39 points -0,45%
BEL 20 3.839,51 points -0,01%
IBEX 35 10.702,70 points +0,51%
DJIA 21.454,61 points +0,68%
Nasdaq 6.234,41 points +1,43%
S&P 500 2.440,69 points +0,88%
Nikkei 225 20.213,94 points +0,41% (cours à 07h25)
Cours de change à 06h50
Variation par rapport à la clôture à New York
EUR/USD 1,1401 +0,19%
EUR/JPY 128,00 +0,19%
USD/JPY 112,29 -0,02%
A SUIVRE EN FRANCE
Les investisseurs porteront leur attention jeudi sur les banques,
après les résultats des tests de résistance de la Réserve fédérale,
et sur Carrefour, qui a détaillé mercredi soir les conditions de
l'introduction en Bourse de ses activités brésiliennes qui pourrait
permettre de lever entre 4,5 et 5,6 milliards de reals (1,2 à 1,5
milliard d'euros). L'introduction en Bourse comprendra une
augmentation de capital de Grupo Carrefour Brasil, ainsi que la
cession de plus de 91 millions d'actions par Carrefour et
Península, la société d'investissement du milliardaire brésilien
Abilio Diniz. La fourchette indicative de prix est comprise entre
15 et 19 reals par action. Sur cette base, la valorisation des
fonds propres de Grupo Carrefour Brasil après augmentation de
capital ressortirait entre 29,7 et 37,6 milliards de reals (7,9 à
10 milliards d'euros).
ACTIONS
Les actions européennes devraient se redresser jeudi, après avoir
clôturé à des points bas en deux mois mercredi. Selon les contrats
à terme d'IG, le CAC 40 pourrait gagner 16,1 points à l'ouverture,
le DAX 30 pourrait progresser de 56,5 points, et le FTSE 100
s'adjugerait 33 points.
Les investisseurs seront attentifs jeudi aux premières estimations
de l'inflation en Allemagne et en Espagne en juin, aux enquêtes de
climat des affaires et de confiance des ménages en zone euro, ainsi
qu'à la troisième estimation du produit intérieur brut (PIB) des
Etats-Unis au premier trimestre. La première ministre britannique,
Theresa May, doit par ailleurs rencontrer la chancelière allemande,
Angela Merkel, à Berlin avant le sommet du G20 prévu à Hambourg les
7 et 8 juillet prochains.
La Réserve fédérale (Fed) a approuvé mercredi sans réserve les
plans de dividendes et de rachats d'actions de 33 des 34 plus
grandes banques américaines soumises aux tests de résistance
conduits par l'institution. Capital One, qui avait pourtant revu à
la baisse son programme de rémunération des actionnaires après la
publication, la semaine dernière, des résultats de la première
partie des "stress tests", est le seul établissement qui devra
soumettre un nouveau plan à la banque centrale d'ici au 28
décembre.
En moyenne, les banques ont demandé à distribuer à leurs
actionnaires 100% environ des bénéfices attendus pour l'an
prochain, contre un ratio de 65% l'an dernier, selon la Fed.
La semaine dernière, ces 34 grandes banques américaines avaient
toutes passé avec succès la première partie des tests de
résistance, qui visait à déterminer si leur bilan était
suffisamment robuste pour résister au scénario économique et
financier catastrophe élaboré par la banque centrale. Dans le cadre
de ce scénario "du pire", les banques accuseraient au total 383
milliards de dollars de pertes sur crédits, mais afficheraient un
ratio de solvabilité Tier One de 9,2% en moyenne, au lieu du
minimum de 4,5% exigé par la Fed.
Wall Street a clôturé mercredi sur un net rebond, alimenté par les
valeurs financières et technologiques avant la publication des
tests de résistance de la Fed. L'indice Dow Jones Industrial
Average a gagné 0,7%, à 21.454,61 points, l'indice élargi S&P
500 s'est adjugé 0,9%, à 2.440,69 points, et le Nasdaq Composite, à
dominante technologique, a grimpé de 1,4%, à 6.234,41 points. Le
sous-indice S&P de la finance a signé la plus forte hausse
sectorielle, avec un gain de 1,58%.
Les marchés d'actions asiatiques gagnent du terrain jeudi matin,
soutenus par les valeurs financières après la publication des
résultats des tests de résistance de la Fed. L'indice Nikkei
progressait de 0,4% en fin de séance et s'éloignait de ses points
hauts du jour en raison d'un léger rebond du yen.
OBLIGATIONS
La hausse récente du rendement du Bund allemand à dix ans, qui a
atteint 0,406% mercredi, lui a permis de dépasser celui du titre
américain de même maturité, en tenant compte du coût de couverture
contre le risque de change, selon Macro Risk Advisors. L'année
dernière, le rendement du Bund à dix ans était négatif.
Les marchés obligataires ont fluctué mercredi au gré des
déclarations des responsables de la Banque centrale européenne, les
investisseurs cherchant à déterminer quand l'institution commencera
à retirer son programme de rachats d'actifs.
L'évolution en dents de scie observée mercredi reflète toute
l'attention portée par les investisseurs au calendrier de retrait
des mesures de soutien des banques centrales, qui soutiennent les
marchés depuis de nombreuses années.
Les patrons de la Banque d'Angleterre (BOE) et de la Banque du
Canada ont également tous deux suggéré qu'ils réduiraient
prochainement leurs mesures de soutien monétaire. En réaction, le
rendement des emprunts d'Etat britanniques s'est envolé, et celui
des obligations du Trésor américain et d'autres titres de dette a
également progressé.
La fin des rachats d'actifs de la Banque centrale européenne "est
probablement le changement le plus important en termes d'offre et
de demande que nous puissions prévoir sur les marchés
obligataires", note Tim Haywood, responsable de l'investissement
obligataire chez le gestionnaire d'actifs suisse GAM.
Les obligations du Trésor américain ont suivi les mouvements
observés en Europe mercredi. Le rendement du titre à dix ans
s'établissait à 2,223% mercredi soir, contre 2,198% mardi.
CHANGES
L'euro reste volatil jeudi matin, après des informations de presse
suggérant que les investisseurs avaient mal interprété les
déclarations de Mario Draghi cette semaine. Le vice-président de la
BCE, Vitor Constancio, a également tenté mercredi de minimiser les
propos tenus par Mario Draghi, en se demandant si les investisseurs
ne s'étaient pas un peu trop emballé. "Personnellement, je ne vois
rien dans le discours qui soit différent des, disons, deux
précédentes interventions principales du président sur la politique
monétaire", a déclaré Vitor Constancio lors d'un entretien accordé
à la chaîne d'information financière CNBC.
Un resserrement de la politique monétaire des banques centrales
étrangères devrait accentuer la pression sur le dollar, qui a perdu
plus de 5% face aux autres grandes devises cette année.
"Le pic a déjà été atteint pour le dollar", note Mazen Issa,
stratégiste senior pour les devises chez TD Securities. "Le plus
important en ce moment est ce qu'il se passe ailleurs",
ajoute-t-il.
PETROLE
Les contrats à terme sur le pétrole brut poursuivent leur
progression jeudi matin, le recul de la production d'or noir aux
Etats-Unis la semaine dernière laissant espérer que la chute des
cours commence à peser sur la production de pétrole de schiste
américain.
Les analystes soulignent qu'il faut environ deux mois pour que
l'évolution des cours se traduise par des changements au niveau de
la production. La production moyenne quotidienne a diminué de
100.000 barils la semaine dernière aux Etats-Unis, à 9,25 millions
de barils. Il s'agit d'un repli mineur et consécutif à une tempête
tropicale qui a perturbé la production, mais il pourrait présager
d'autres reculs de la production.
Vers 7h35, le contrat d'août sur le brut léger doux du New York
Mercantile Exchange gagnait 25 cents, à 44,99 dollars le baril,
tandis que celui sur le Brent gagnait 23 cents, à 47,54 dollars le
baril.
(END) Dow Jones Newswires
June 29, 2017 01:45 ET (05:45 GMT)
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