(CercleFinance.com) - Le CAC40 a connu un second passage à vide à partir de 15H30 (après une 1ère alerte à 13H10), l'indice repassant de -0,3% à -0,6%.
Il ne s'en est pas vraiment remis même si la perte finale est réduite à -0,5% à 4.974 (il clôture à mi-chemin entre son plancher des 4.960, soit -0,8% et un test éphémère des 5.000 à 9H01).
Peu de lien entre les fluctuations indicielles et la publication des prix à la production aux Etats Unis publiés à 13H30: ils augmentent de +0,3% en février après +0,6% en janvier, au lieu de +0,1% anticipé.

Les indices n'ont guère réagi sur le coup, ayant nettement baissé au cours des minutes précédentes: l'Euro-Soxx50 était déjà retombé sous les 3.400Pts et il continue de consolider d'environ -0,5%, à 3.399 (alors que les places européennes clôturent en ordre dispersé, avec Francfort stable puis Madrid et Milan à -0,8 à -0,9% en moyenne).

A Wall Street, les indices US amplifient leurs pertes, initialement en baisse de -0,2%, le Dow Jones cède -0,3 le S&P500 et le Nasdaq reculent de -0,5% à -0,6%.

Sur le front politique, 'les élections législatives néerlandaises marquent le coup d'envoi d'une séquence politique à haut risque pour les marchés', souligne-t-on chez Edmond de Rothschild AM, à qui il n'a pas échappé que 'Geert Wilders, candidat anti-islam et europhobe du Parti de la Liberté (PVV), et Mark Rutte, Premier ministre centriste démocrate, sont au coude à coude'.

Sur le marché des changes, l'euro s'effrite de 0,2% face au dollar à 1,0640, tandis que le baril chute de -2,5% sur le NYMEX, à 47,3$, enfonçant un support important (l'oblique moyen terme issue d'avril 2016).

Ce sont au contraire des plafonds qui sont crevés par les dettes souveraines européennes, avec un Bund à 0,5%, des OAT à 1,12% et des BTP italiens à 2,41%, au plus haut depuis l'été 2014.

Enfin, du côté des valeurs, le secteur financier plombe le CAC40, la lanterne rouge demeure BNP-Paribas qui cède 2,2% devant Crédit Agricole et Sté Générale (-1,5% en moyenne).
Engie lâche pour sa part 1,3%: selon Bloomberg, l'énergéticien français lorgnerait l'allemand Innogy, filiale centrée sur les énergies renouvelables dont RWE détient 77% du capital.

Les pétrolières sont également à la peine avec Total à -1,7% et CGG (-5,7%, nouveau plancher historique de clôture à 6,15E).

Rubis s'effrite de -0,2% en dépit de l'annonce d'une progression de 22% du bénéfice net part du groupe en 2016 à 208 millions d'euros.
Amundi lâche -4% sur l'annonce d'une augmentation de capital de 1,4Mds$, EDF perd -3,1%, également sur la crainte d'une AK.


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