ECHO PETROLE: Le pétrole rebondit à New York, le marché restant indécis sur l'offre
27 Février 2015 - 9:39PM
Dow Jones News
Les cours du baril de pétrole ont rebondi vendredi à New York,
loin pour autant d'effacer leur chute de la veille, dans un marché
qui n'arrivait manifestement pas à se faire un avis sur l'avenir de
l'offre, notamment américaine.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en avril a
gagné 1,59 dollar à 49,76 dollars le baril sur le New York
Mercantile Exchange (Nymex), au lendemain d'une chute de près de
trois dollars.
Après être tombé début 2015 à leur plus bas niveau depuis six ans,
les cours ont beaucoup fluctué en février, mais ont finalement peu
bougé sur l'ensemble du mois, avec une hausse de 1,52 dollar.
"On a atteint un plancher, et maintenant les cours zigzaguent", a
résumé Michael Lunch, de Strategic Energy & Economic
Research.
Pour la séance de vendredi, "le principal élément, c'était une
nouvelle baisse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, qui
laisse penser que la production de pétrole de schiste va plus
baisser que prévu", a-t-il ajouté.
Dans son décompte, de plus en plus scruté par le marché, le groupe
parapétrolier Baker Hughes a fait état d'une baisse hebdomadaire de
33 unités, qui marque cependant un ralentissement de ce déclin par
rapport à la semaine dernière et surtout par rapport aux chiffres
précédents. Ils tournaient en général autour de 90 puits en moins
par semaine.
Ce chiffre n'est, quoi qu'il en soit, que le dernier épisode en
date du feuilleton sur le niveau de l'offre américaine, après, en
milieu de semaine, l'annonce par le département de l'Energie d'une
hausse de plus de huit millions de barils des réserves américaines
de brut, la semaine dernière. Elles restent à leur plus haut niveau
depuis 1930.
"On part un peu dans tous les sens", a reconnu Bart Melek, de
Commodity Strategy TD Securities. "Dans l'ensemble, le marché se
remet à penser que l'offre va baisser."
Les prix du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur
depuis juin et ce mouvement s'est accélérée en novembre, après la
décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)
de s'abstenir d'abaisser son plafond de production.