Electricité de France (EDF.FR) a confirmé mardi ses objectifs pour 2016, malgré le repli de 6,7% de son chiffre d'affaires au cours du premier trimestre, pénalisé par une concurrence accrue et des prix de marché de l'électricité à des niveaux historiquement bas, notamment en France.



Le groupe a également indiqué que le trimestre avait été marqué par un climat doux qui a pesé sur ses ventes et a occasionné un léger retrait de la production nucléaire en France.



Entre janvier et mars, les revenus du groupe sont ressortis à 21,44 milliards d'euros, contre 23 milliards d'euros au premier trimestre 2015. "Cette évolution intègre un effet de change défavorable de 159 millions d'euros dû essentiellement à l'appréciation de l'euro par rapport à la livre sterling", a indiqué EDF dans un communiqué. A périmètre et change constants, le chiffre d'affaires a reculé de 6%, les ventes ayant diminué sur l'ensemble des segments, a précisé le groupe.



Les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires de 21,80 milliards d'euros sur la période, selon un consensus réalisé par FactSet.



Pour 2016, le groupe prévoit une baisse de son Ebitda, qui devrait être compris entre 16,3 milliards et 16,8 milliards d'euros. EDF a par ailleurs confirmé son objectif d'un cash-flow positif en 2018.



Mi-avril, EDF a annoncé un vaste ensemble de mesures destinées à renforcer son bilan, dont une augmentation de capital de 4 milliards d'euros et des cessions d'actifs pour un montant de 10 milliards d'euros, qui seront mises en oeuvres avant une série de projets onéreux jugés prioritaires par les gouvernements français et britannique.



Ces mesures cherchent à apaiser les craintes des investisseurs quant à la capacité d'EDF de lancer ces nouveaux projets avec un endettement net qui s'établit déjà à 37,4 milliards d'euros.



EDF fait face à des difficultés sur le marché de l'électricité en France en raison de prix historiquement bas. Il doit également supporter le coût du rachat de la filiale de réacteurs et services d'Areva ainsi qu'un éventuel investissement de 24 milliards d'euros dans la construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point, au Royaume-Uni.



Ce dernier investissement inquiète même au plus haut niveau du groupe. L'ancien directeur financier du groupe, Thomas Piquemal, a démissionné en mars, estimant que la construction des réacteurs du site Hinkley Point pourrait menacer la stabilité financière d'EDF.





-Eric Chalmet and Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; eric.chalmet@wsj.com ed: JEB





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(END) Dow Jones Newswires



May 10, 2016 11:58 ET (15:58 GMT)




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