Ipsos en
2015
Ni tout blanc, ni tout noir
Chiffre d'affaires annuel de
1 785,3 millions d'euros
(-1 % en organique)
Cash Flows libres de 146,2 millions
d'euros
(+28,5 %)
Paris, 17 février 2016 - Au quatrième
trimestre 2015, le chiffre d'affaires d'Ipsos s'établit à 524,4
millions d'euros en progression de 4,7 % par comparaison avec le
même trimestre de l'exercice précédent.
À taux de change et périmètre constant, l'activité baisse de 1%
soit un niveau un peu meilleur qu'au troisième trimestre (-2 %) et
équivalent à celui de l'année 2015 (-1 %).
Pour l'ensemble de l'année 2015,
Ipsos enregistre un chiffre d'affaires de 1 785,3 millions d'euros
en progression de 6,9 %. Les effets de change sont restés positifs
tout au long de l'année et au total accroissent le revenu d'Ipsos
de 7,3 %. Les effets de périmètre, notamment liés à l'intégration
de RDA au 1er juillet 2015
sont également favorables pour 0,6 %.
Au total la performance d'Ipsos,
en terme d'évolution de son revenu, reste en dessous de ses
attentes en raison notamment d'une faiblesse persistante de son
activité dans les pays émergents et au sein de l'entité Ipsos
Connect.
ÉVOLUTION DE L'ACTIVITÉ PAR RÉGION
L'activité par région a peu évolué
tout au long de 2015. C'est au sein de chaque région que 2015
présente des caractéristiques très particulières. 2015 sera la
première année pour Ipsos, où son activité dans les pays émergents
a régressé, certes dans des proportions modestes, moins de 2 %.
Néanmoins cette performance décevante tranche avec les années 2000
où le différentiel de croissance entre marchés émergents et marchés
développés était en moyenne de 10 % en faveur des premiers mais
aussi avec les budgets d'Ipsos en début d'année qui projetaient un
écart, toujours en faveur des pays émergents d'environ 5 %.
Tous les pays émergents ne sont
pas logés à la même enseigne. À l'image des constats effectués au
premier semestre, l'activité reste satisfaisante en Afrique, au
Mexique, en Turquie et en Asie du Sud-Est. La situation est plus
délicate en Russie, au Brésil et dans certains marchés du
Moyen-Orient. Bien évidemment, la conséquence de cette faiblesse
est évidente : l'atteinte de l'objectif de retour à la
croissance pour Ipsos, les marchés développés ayant eux enregistré
comme prévu une performance proche de l'équilibre, n'a pas été
possible. L'exemple de la zone « Amériques » en est une
bonne illustration : l'activité aux États-Unis est stable et
c'est principalement en raison de la faiblesse de l'Amérique Latine
- malgré de bonnes performances au Mexique - qu'Ipsos enregistre,
dans cette région une décroissance de 2 %.
L'affaiblissement des monnaies des
pays émergents vient compliquer la situation. Rompant, encore une
fois une tendance de long terme, leur poids dans le chiffre
d'affaires d'Ipsos régresse en 2015, aujourd'hui à 33 %, versus 35
% en 2014. Cette redistribution, en faveur des marchés développés,
pourrait se poursuivre en 2016. Ceux-ci vont en effet, au-delà des
effets positifs d'un environnement politique et économique plus
« stable », bénéficier du déploiement des nouveaux
services.
Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par zone
géographique
(en millions d'euros) |
2015 |
2014 |
Évolution 2015/2014 |
Croissance organique |
Europe,
Moyen-Orient et Afrique |
781,8 |
762,5 |
2,5 % |
0 % |
Amériques |
703,5 |
632,6 |
11,2
% |
- 2 % |
Asie-Pacifique |
300 |
274,5 |
9,3 % |
- 2 % |
Chiffre d'affaires annuel |
1 785,3 |
1 669,5 |
6,9 % |
- 1 % |
ÉVOLUTION DE L'ACTIVITÉ PAR LIGNE DE
MÉTIER
Le contraste est, là aussi,
évident entre certaines activités qui retrouvent ou conservent un
minimum de croissance et la nouvelle ligne de métier, Ipsos
Connect, dédiée à la mesure des médias et à l'analyse des activités
marketing - et notamment de communication publicitaire sur les
marques - , dans ces même médias, qui connaît des débuts un peu
pénibles.
La réunion de deux activités
historiques au sein d'une même division - Ipsos MediaCT (la mesure
des médias) et Ipsos ASI (la recherche sur l'efficacité des actions
destinées à faire connaître et si possible à rendre désirables
produits, services et marques) était nécessaire, tant la
digitalisation actuelle et surtout future du marketing - crée un
écosystème dans lequel les contenus, de plus en plus
« sociaux » voire individualisés, et les contenants, de
plus en plus fragmentés, sont appelés à être considérés ensemble,
en tous cas en harmonie.
La révolution des comportements et des pratiques liés à la
digitalisation rend obsolètes, en tous cas insuffisantes, les
anciennes pratiques de marketing et de communication des
annonceurs. Ipsos, présent dans ce champ de la recherche, se devait
de développer une offre nouvelle intégrant comportements et
attitudes, fragmentation des médias et réactions aux activités
marketing.
La performance médiocre d'Ipsos
Connect, pour sa première année d'existence, ne remet pas en cause
cet objectif essentiel. Elle rappelle, à tout le moins, que changer
les structures et les organisations dans un métier de services
professionnels est complexe. Elle montre aussi que chaque marché a
une certaine inertie et qu'il faut toujours compter avec le temps
avant de faire d'une bonne idée un succès commercial.
Toutes les autres lignes de métier ont enregistré une croissance en
2015, malgré les difficultés qu'elles ont pu rencontrer dans tel ou
tel marché émergent, nous rendant positifs sur leur capacité à
générer une activité plus soutenue en 2016.
Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par ligne de
métier
(en millions d'euros) |
2015 |
2014 |
Évolution 2015/2014 |
Croissance organique |
Études
Médias et Expression des marques |
405 |
415 |
- 2,4
% |
- 6,5
% |
Études
Marketing |
948,9 |
864,6 |
9,8 % |
0,5 % |
Études
d'Opinion et Recherche sociale |
179,2 |
163,1 |
9,9 % |
2 % |
Études
pour la gestion de la Relation Client / Salarié |
252,1 |
226,8 |
11,1
% |
0,5 % |
Chiffre d'affaires annuel |
1 785,3 |
1 669,5 |
6,9 % |
- 1 % |
Compte de résultat résumé
En
millions d'euros |
2015 |
2014 |
Variation
2015 / 2014 |
Chiffre
d'affaires |
1 785,3 |
1
669,5 |
+ 6,9
% |
Marge brute |
1 149,7 |
1 072,2 |
+ 7,2 % |
Marge brute / CA |
64,4 % |
64,2 % |
- |
Marge opérationnelle |
178,2 |
173,1 |
+ 2,9 % |
Marge opérationnelle / CA |
10,0 % |
10,4 % |
- |
Autres
charges et produits non courants |
(17,3) |
(17,2) |
+ 0,8 % |
Charges
de financement |
(23,8) |
(22,8) |
+ 2,4 % |
Impôts |
(33,8) |
(34,1) |
- 0,8 % |
Résultat net ajusté*, part du Groupe |
126,5 |
120,8 |
+ 4,8 % |
*Le résultat net
ajusté est calculé avant les éléments non monétaires liés à l'IFRS
2 (rémunérations en actions), avant l'amortissement des incorporels
liés aux acquisitions (relations clients), avant les impôts
différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est
déductible dans certains pays et avant l'impact net d'impôts des
autres produits et charges non courants.
La marge brute (qui se calcule en
retranchant du chiffre d'affaires des coûts directs variables et
externes liés à l'exécution des contrats) poursuit sa progression
et s'établit à 64,4 %, signe d'une bonne capacité à maintenir les
prix dans tous les pays et de la poursuite du digital comme mode de
recueil de données dans les pays émergents.
En ce qui concerne les coûts
d'exploitation, la masse salariale est en
hausse de 7,9 % un peu plus rapide que la marge brute en raison des
investissements en équipe pour le programme New Way.
Les rémunérations
variables en action passent de 12,0 à 10,8 millions d'euros.
Comme prévu, à partir de 2015, le programme ayant atteint son plein
régime en 2014 ne pèse plus sur l'évolution du taux de marge
opérationnelle.
Les frais
généraux connaissent une progression de 9,9 %, un peu plus
rapide que celle du chiffre d'affaires, en raison de
l'implémentation du programme New Way qui comporte notamment des
dépenses plus importantes dans les technologies sous forme de
services mais aussi d'équipements informatiques, avec la
digitalisation des terrains d'enquête. Les dépenses IT croissent
ainsi de 11 % à taux de change constants.
Les autres
charges et produits opérationnels incluent principalement des
effets de change transactionnels sur les postes du compte
d'exploitation, qui sont positifs de 1 millions d'euros sur le
semestre.
Au total, la marge opérationnelle du Groupe s'établit à 178,2
millions d'euros, 10,0 % rapporté au chiffre d'affaires,
conformément à ce qui avait été annoncé en début d'année 2015. Sa
légère décroissance par rapport à l'exercice 2014 est à relier avec
les investissements dans le programme New Way pour
un montant total de coûts opérationnels courants d'environ 10
millions d'euros (répartis pour moitié en masse salariale
et pour moitié en frais généraux).
En dessous de la marge
opérationnelle, les dotations aux amortissements
des incorporels liés aux acquisitions concernent la partie des
écarts d'acquisition affectée aux relations clients au cours des 12
mois suivant la date d'acquisition et faisait l'objet d'un
amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur
plusieurs années. Cette dotation s'élève à 5,1 millions d'euros
contre 4,6 millions précédemment.
Le solde net du poste autres charges et produits non courants et non
récurrents s'établit à - 17,3 millions d'euros contre - 17,2
millions d'euros en 2014. Il prend en compte des éléments à
caractère inhabituel non liés à l'exploitation et inclut les coûts
d'acquisition ainsi que les coûts liés aux plans de restructuration
en cours.
Il enregistre pour 7 millions d'euros des dépenses liées au
programme New Way pour lequel Ipsos avait prévu une enveloppe
budgétaire totale de 20 millions d'euros en 2015, entre charges
courantes et charges non courantes.
Il enregistre également des frais juridiques pour 5 millions
d'euros en relation notamment avec le litige avec Aegis, qui a été
résolu en février 2016 (voir plus bas).
Les charges de
financement. La charge d'intérêt nette s'élève à 23,8 millions
d'euros contre 22,8 millions d'euros, en hausse de 4,5 % en raison
de la hausse du dollar de 16 %, 60 % environ de la dette étant
libellée en dollar.
Impôts. Le
taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS
s'établit à 26,1 % contre 26,0 % pour l'ensemble de l'année 2014.
Il intègre, comme par le passé, une charge d'impôts différés
passifs de
4,5 millions d'euros (contre une charge de 4,2 millions en 2014)
qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la
déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition
dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés
ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées, et qui
est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté.
Les intérêts
minoritaires baissent de 60,3 % à 2,9 millions d'euros grâce
aux nombreux rachats d'intérêts minoritaires effectués en 2015.
Le Résultat net
ajusté, part du Groupe, qui est l'indicateur pertinent et
constant utilisé pour la mesure de la performance, s'établit à
126,5 millions d'euros en progression de 4,8 % par rapport à
l'exercice 2015.
Structure
financière
Flux nets de
trésorerie libre. La trésorerie libre générée par
l'exploitation et nette des investissements courants est en
progression de 28,5 % à 146,2 millions d'euros (contre 113,7
millions d'euros en 2014) grâce à une bonne maîtrise de la
variation du besoin en fonds de roulement, ce qui constitue un
niveau record depuis l'introduction en bourse d'Ipsos, il y a 15
ans, au 1er juillet 1999.
Dans le détail :
- La capacité d'autofinancement s'établit à 198,1 millions d'euros
contre 192,6 millions d'euros, en hausse de 2,8 % et en ligne avec
la hausse du résultat d'exploitation.
- Le besoin en fonds de roulement connait une variation positive de
18,4 millions d'euros, en grande partie liée au programme « Max
Cash » qui vise à réduire le « DSO ». 2 jours ont été gagnés en
2015.
- Les investissements courants en immobilisations corporelles et
incorporelles, principalement constitués d'investissements
informatiques, sont en hausse de 65 % par rapport à la même période
l'an dernier
(23,6 millions d'euros contre 14,3 millions d'euros). Ipsos aussi
retrouve son niveau normatif d'investissements estimé à environ 1,5
% du chiffre d'affaires.
En ce qui concerne les investissements non courants, Ipsos a investi 50,3
millions d'euros sur l'exercice dans son programme d'acquisition,
procédant notamment au rachat de minoritaires dans certains pays
émergents (Turquie, Tunisie, Indonésie, République Tchèque, Pérou)
et dans une société américaine. Par ailleurs, l'acquisition de RDA,
leader de la mesure de la qualité dans le secteur automobile aux
États-Unis a été réalisée en juillet 2015.
En outre, Ipsos a investi 9,5 millions d'euros dans son programme
de rachat d'actions afin de limiter les effets de dilution de ses
plans d'attribution d'actions gratuites.
Les capitaux
propres s'établissent à 945 millions d'euros contre 901
millions publiés au 31 décembre 2014.
Les dettes
financières nettes s'élèvent à 552 millions d'euros au 31
décembre 2015 contre 545 millions d'euros au 31 décembre 2014,
quasiment stables malgré un impact fortement négatif de la hausse
du dollar, (et ce en raison de la bonne génération de flux de
trésorerie d'exploitation évoquée plus haut). Aux taux de change du
31 décembre 2014, la dette financière nette serait inférieure de 46
millions d'euros. Il convient de rappeler qu'environ 60 % de la
dette d'Ipsos est libellée en dollar américain ce qui constitue une
couverture naturelle du risque de change bilanciel, plus de 50 %
des actifs d'Ipsos étant situés en Amérique du Nord et dans des
pays dont les monnaies sont directement reliées au dollar américain
comme le Moyen-Orient et Hong Kong.
Le ratio d'endettement net est en baisse à 58,4 % contre 60,5 % au
31 décembre 2014.
Position de
liquidité. La trésorerie en fin de
semestre s'établit à 151,6 millions d'euros contre 149,2 millions
d'euros au 31 décembre 2014, assurant une bonne position de
liquidité à Ipsos qui dispose par ailleurs d'environ 290 millions
d'euros de lignes de crédit disponibles.
Dividendes.
Ipsos prévoit de proposer à son Assemblée Générale du 28 avril 2016
une distribution de dividendes de 80 centimes par action, en
progression de 6,6 % par rapport à 2014 afin d'associer ses
actionnaires aux succès de l'entreprise, notamment dans sa capacité
à délivrer une rentabilité et des cash flows importants.
Succès de l'opération de refinancement
La dette Ipsos est essentiellement
constituée de financements à moyen et long termes. En décembre
2015, Ipsos a refinancé avec succès une partie de sa dette
bancaire, avec des maturités et des conditions améliorées. Le
crédit syndiqué mis en place au moment de l'acquisition de Synovate
en juillet 2011 et qui arrivait à échéance en juillet 2016, a été
refinancé en avance, pour un montant de 215 millions d'euros et
pour une durée de cinq ans, in fine, avec une extension possible de
deux ans.
Ipsos tient à remercier ses
partenaires bancaires de longue date, qui l'ont accompagné avec
succès dans cette opération de refinancement : Barclays Bank, BNP
Paribas, Commerzbank, groupe Crédit Agricole (Caisse Régionale de
Crédit Agricole Mutuel d'Île de France, CACIB, Crédit Lyonnais),
groupe CM-CIC, HSBC et Société Générale.
Règlement et fin
du litige avec Aegis relatif à l'acquisition de Synovate
En octobre 2011, Ipsos avait
réalisé l'acquisition de son concurrent Synovate auprès de sa
maison-mère Aegis Group plc, maintenant Dentsu Aegis Media, pour
une valeur d'entreprise de 525 millions de livres (environ 600
millions d'euros), lui permettant de devenir le numéro 3 du marché
mondial des études.
Depuis, il existait un différend
entre Ipsos et Aegis au sujet du prix d'acquisition initial,
décaissé le 12 octobre 2011, notamment en relation avec les
ajustements prévus contractuellement post clôture du prix
d'acquisition initial, pour prendre en compte d'une part, les
niveaux réels de trésorerie, de dette et d'éléments assimilés
contractuellement à la dette, et d'autre part, l'écart entre le
niveau réel de besoin en fonds de roulement à la date du 30
septembre 2011 et le niveau minimum défini dans le contrat.
L'allocation définitive de l'écart
d'acquisition de Synovate avait été finalisée dans les comptes
consolidés du groupe Ipsos au 31 décembre 2012, sur la base d'une
valeur d'acquisition de Synovate de 416,9 millions de livres
sterling (481,1 millions d'euros). L'écart entre cette valeur
d'acquisition et le prix d'acquisition initialement décaissé avait
fait l'objet d'une demande de remboursement auprès d'Aegis pour
111,9 millions de livres.
Ipsos et Aegis avaient désigné un
expert en juillet 2012 pour évaluer ce différend. A l'issue du
rapport de l'expert reçu par les parties en juillet 2013, Aegis
avait payé à Ipsos, le 19 juillet 2013, un montant de 13,1 millions
de livres (15,4 millions d'euros). Ipsos était en désaccord avec ce
calcul et certaines positions de l'expertise par rapport à ses
réclamations. Néanmoins, par prudence, Ipsos avait passé une
provision sur la créance inscrite dans ses comptes au 31 décembre
2012 pour la ramener au montant payé par Aegis. Après prise en
compte de diverses reprises de provisions, l'impact net sur le
résultat de l'exercice 2013 avait été une perte exceptionnelle de
73 millions d'euros. Ces ajustements comptables étaient non
monétaires et sans incidence sur la situation financière réelle
d'Ipsos au 31 décembre 2013.
Par ailleurs, Ipsos avait lancé à
partir de fin 2012 plusieurs procédures judiciaires à l'encontre
d'Aegis auprès des tribunaux londoniens, portant sur l'existence et
la valeur réelle des actifs et passifs transférés. Ipsos avait
assigné Aegis, notamment, au titre:
- Des garanties de passif,
- D'obligations déclenchées par le respect ou le non-respect du
contrat d'acquisition, dont le transfert de licences de
logiciels,
- D'obligations fiscales et sociales.
En 2012, Ipsos avait obtenu des
remboursements de 150 kGBP au titre de risques fiscaux.
En 2013, Ipsos avait obtenu le transfert de licences de logiciels
pour une valeur estimée à 5,3 millions de livres ainsi que des
remboursements d'un montant total 115 kGBP au titre de risques
fiscaux.
En 2014, Ipsos avait obtenu des remboursements de 255 kGBP au titre
de risques fiscaux.
En 2015, Ipsos avait obtenu un remboursement pour risque fiscal au
Brésil dont le montant initial avait été estimé à 6,95 millions de
livres et, grâce à un programme d'amnistie, avait été ramené à 15,1
millions BRL (5 million de livres) et plusieurs remboursements d'un
montant total de 303 kGBP au titre de divers autres risques
fiscaux.
Puis, en janvier 2016, Ipsos avait
obtenu le remboursement 22 kGBP au titre de risques fiscaux.
Suite à une dernière médiation
intervenue le 5 février 2016, Ipsos a reçu le 10 février 2016 un
dernier remboursement en cash, pour solde de tout compte de 20,0
millions de livres, mettant fin à l'ensemble des réclamations et
des procédures judiciaires.
Compte tenu des coûts par ailleurs
encourus, ce remboursement devrait se traduire par un profit
exceptionnel net d'environ 15 millions d'euros dans les comptes
consolidés du groupe en 2016.
Au total, Ipsos aura reçu de la
part d'Aegis des remboursements, à la fois en cash et en transfert
d'actifs, pour un montant total estimé d'environ 44 millions de
livres. Ce montant est important et témoigne de la pertinence des
actions entreprises depuis 2012 par Ipsos dans le but de faire
valoir ses intérêts.
Cela étant, le conflit entre Ipsos
et Aegis qui vient de s'achever grâce à cette médiation n'a jamais
remis en cause aux yeux de notre société le bien-fondé de
l'acquisition de Synovate, pas plus que le bilan positif de la
combinaison Ipsos-Synovate démarrée fin 2011 et achevée deux ans
plus tard.
La liste complète de tous les
conflits, incertitudes, angoisses et crises qui affectent les
citoyens, les entreprises et les institutions est trop longue pour
être écrite ici.
L'année dernière nous écrivions
que nous étions dans une période « complexe ». Pour être
tout à fait clairs, nous vivons une période d'intenses
transformations où les questions sont plus nombreuses que les
réponses, où les facteurs de division et de fragmentation sont plus
puissants que les leviers d'unité, où les peurs sont mal
équilibrées par les raisons d'espérer et où, enfin,
l'imprévisibilité des opinions, des marchés, des comportements n'a
d'égal que l'abondance des données, ces « datas » qui
sont si diverses, différentes et, bien sûr, contradictoires, que le
narrateur en perd souvent le fil de son récit.
Profusion rime bien avec
confusion. C'est là où l'industrie de la recherche - et en son sein
Ipsos - rencontre son plus grand challenge et, bien sûr, sa
meilleure opportunité. Les services qu'Ipsos propose à ses clients
sont en cours de transformation, parce que leur demande s'est
elle-même transformée. Il s'agit toujours de produire des données
fiables, sur lesquelles on peut s'appuyer parce qu'elles sont
justes et pertinentes, cohérentes, comparables entre périodes et
entre marchés. Il faut aussi les rendre plus lisibles et les
communiquer plus vite. Ça c'est ce qu'Ipsos fait bien et fera
encore mieux demain au fur et à mesure que ses plans visant à
améliorer son efficacité opérationnelle seront déployés. Mais ceci
n'est pas suffisant, il ne s'agit plus seulement de rajouter des
données aux données, mais surtout en en accroissant l'utilité, en
en améliorant radicalement l'usage, d'aider nos clients à agir plus
efficacement.
Le projet « New Way » a
été conçu pour répondre à cette demande. Il suppose qu'Ipsos fasse
évoluer de façon profonde son offre de services, ses méthodes de
travail avec ses clients, ses capacités opérationnelles. Dès
aujourd'hui Ipsos est organisé pour produire mieux, plus
simplement, plus vite. Ipsos a aussi commencé à renforcer ses
capacités à mieux observer les comportements, à mieux analyser les
gigantesques bases de données comportementales, à suivre avec
précision ce qui se dit sur les réseaux sociaux, ce qui se fait sur
les sites d'e-commerce, ce qui se comprend des réactions des
clients après qu'ils aient eu l'expérience des produits ou des
services qu'ils ont choisis.
Dix-huit mois après son lancement,
le projet « New Way » permet à Ipsos d'enregistrer ses
premiers succès. Dix-sept nouveaux services ont été développés et,
au moins partiellement, déployés. Ils représentent 7 % de
l'activité en 2014, 9 % en 2015 après une progression organique de
20 %. Ils vont à nouveau croître fortement en 2016, supportant
aussi les perspectives d'Ipsos de retour à la croissance.
Ipsos qui sans doute, appréhende
mieux aujourd'hui les besoins de son marché et la place qu'il
compte y occuper va accélérer. Les dépenses consacrées au projet
« New Way », au développement des services et des
solutions technologiques qui leur sont associées, au renforcement
des équipes et au marketing de notre nouvelle offre vont
s'accroître encore en 2016, de près de 10 millions d'euros.
Nous en attendons un progrès dans
toutes nos lignes de métier et dans tous nos territoires. Sur une
base comparable le chiffre d'affaires d'Ipsos devrait progresser en
2016, tandis que son taux de marge devrait se stabiliser au niveau
constaté en 2015.
Les cash flows libres continueront
d'être importants, permettant à Ipsos de poursuivre des
acquisitions très ciblées, comme celle réalisée en 2015 de RDA dans
le domaine de la mesure de la qualité.
Annexes
-
Compte de résultat consolidé
-
État de la situation financière
-
État des flux de trésorerie consolidés
-
État des variations des capitaux propres
consolidés
La plaquette des
États financiers consolidés au 31 décembre 2015 est disponible sur
le site d'Ipsos :
http://www.ipsos.com/french/Information_financiere
La présentation de l'activité et des résultats
2015 sera disponible le 18 février 2016 sur le
site :
http://www.ipsos.com/french/Investisseurs
À propos
d'Ipsos
Ipsos est une société d'études
indépendante, contrôlée et dirigée par des professionnels du
secteur, qui compte des bureaux dans 87 pays. Fondé en France en
1975, Ipsos est devenu la troisième société d'études au monde. Elle
est cotée à la Bourse de Paris depuis 1999.
GAME CHANGERS
« Game Changers » est la signature publicitaire d'Ipsos.
Chez Ipsos, nous sommes passionnément curieux à propos des
individus, des marchés, des marques et de la société. Nous aidons
nos clients à naviguer plus vite et plus aisément dans un monde en
profonde mutation.
Nous leur apportons l'inspiration nécessaire à la prise de
décisions stratégiques.
Nous leur délivrons sécurité, rapidité, simplicité et
substance.
Nous sommes des Game Changers.
Ipsos
est coté sur l'Eurolist de NYSE-Euronext.
La société qui fait partie du SBF 120 et de l'indice Mid-60 est
également éligible au SRD.
Code ISIN FR0000073298, Reuters
ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP
www.ipsos.com
Compte de résultat consolidé
Comptes annuels au 31 décembre 2015
en milliers d'euros |
31/12/2015 |
31/12/2014 |
Chiffre d'affaires |
1 785 275 |
1 669 469 |
Coûts
directs |
(635
538) |
(597 275) |
Marge brute |
1 149 736 |
1 072 194 |
Charges de personnel - hors rémunération en actions |
(733 656) |
(680 017) |
Charges de personnel - rémunération en actions* |
(10 812) |
(11 998) |
Charges générales d'exploitation |
(227
999) |
(207 379) |
Autres charges et produits opérationnels |
946 |
326 |
Marge opérationnelle |
178 215 |
173 128 |
Dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions
* |
(5 097) |
(4 644) |
Autres charges et produits non courants * |
(17 302) |
(17 172) |
Quote-part
dans les résultats des entreprises associées |
(95) |
(92) |
Résultat opérationnel |
155 721 |
151 220 |
Charges de financement |
(23 849) |
(22 817) |
Autres
charges et produits financiers * |
(2
131) |
2 788 |
Résultat net avant impôts |
129 741 |
131 191 |
Impôts - hors impôts différés sur amortissement du goodwill |
(29 353) |
(29 889) |
Impôts différés sur amortissement du goodwill * |
(4
465) |
(4 197) |
Impôt sur
les résultats |
(33 818) |
(34 086) |
Résultat net |
95 924 |
97 105 |
Dont
part du Groupe |
92 993 |
89 716 |
Dont part
des minoritaires |
2 930 |
7 388 |
Résultat net part du Groupe par action de base (en
euros) |
2,05 |
1,98 |
Résultat
net part du Groupe par action dilué (en euros) |
2,03 |
1,96 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net ajusté * |
129 792 |
128 857 |
Dont Part du Groupe |
126 548 |
120 767 |
Dont Part des minoritaires |
3 244 |
8 090 |
Résultat
net ajusté, part du groupe par action |
2,80 |
2,67 |
Résultat
net ajusté dilué, part du groupe par action |
2,76 |
2,63 |
Etat de la situation financière
Comptes annuels au 31 décembre 2015
en milliers d'euros |
31/12/2015 |
31/12/2014 |
ACTIF |
|
|
Goodwills |
1 264 920 |
1 198 778 |
Autres immobilisations incorporelles |
80 469 |
85 234 |
Immobilisations corporelles |
37 209 |
32 425 |
Participation dans les entreprises associées |
262 |
357 |
Autres actifs financiers non courants |
17 305 |
27 407 |
Impôts
différés actifs |
14
983 |
38 626 |
Actifs non courants |
1 415 149 |
1 382 828 |
Clients et comptes rattachés |
627 282 |
610 212 |
Impôts courants |
12 237 |
18 110 |
Autres actifs courants |
72 596 |
75 637 |
Instruments financiers dérivés |
4 589 |
4 164 |
Trésorerie
et équivalents de trésorerie |
151
576 |
149
258 |
Actifs courants |
868 280 |
857 380 |
TOTAL ACTIF |
2 283 430 |
2 240 208 |
|
|
|
en milliers d'euros |
31/12/2015 |
31/12/2014 |
PASSIF |
|
|
Capital |
11 334 |
11 334 |
Primes d'émission |
540 201 |
540 201 |
Actions propres |
(1 220) |
(763) |
Autres réserves |
423 190 |
371 657 |
Ecarts de
conversion |
(48 110) |
(39 217) |
Capitaux propres - part du Groupe |
925 395 |
883 211 |
Intérêts
minoritaires |
19
889 |
18 079 |
Capitaux propres |
945 284 |
901 290 |
Emprunts et autres passifs financiers non courants |
635 868 |
608 020 |
Provisions non courantes |
5 157 |
14 920 |
Provisions pour retraites |
25 030 |
23 890 |
Impôts différés passifs |
100 015 |
114 568 |
Autres
passifs non courants |
35
666 |
44 627 |
Passifs non courants |
801 736 |
806 026 |
Fournisseurs et comptes rattachés |
263 492 |
253
040 |
Emprunts et autres passifs financiers courants |
72
694 |
90
782 |
Impôts courants |
6
781 |
11
111 |
Provisions courantes |
5 121 |
4 860 |
Autres
passifs courants |
188
322 |
173
100 |
Passifs courants |
536 409 |
532 892 |
TOTAL PASSIF |
2 283 430 |
2 240 208 |
Etat des flux de trésorerie consolidés
Comptes annuels au 31 décembre 2015
en milliers d'euros |
31/12/2015 |
31/12/2014 |
OPERATIONS D'EXPLOITATION |
|
|
RESULTAT NET |
95
924 |
97
105 |
Eléments sans incidence sur la
capacité d'autofinancement |
|
|
Amortissements des immobilisations corporelles et
incorporelles |
27 525 |
25 647 |
Résultat net des sociétés mises en équivalence, nets des dividendes
reçus |
95 |
92 |
Moins-value (plus-value) sur cessions d'actifs |
161 |
287 |
Variation nette des provisions |
(3 385) |
(2 814) |
Rémunération en actions |
10 189 |
11 349 |
Autres produits et charges calculés |
4 478 |
2 221 |
Frais d'acquisition de sociétés consolidées |
5 412 |
1 807 |
Charge de financement |
23 849 |
22 817 |
Charge d'impôt |
33 818 |
34 086 |
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET
IMPOT |
198 064 |
192 597 |
Variation du besoin en fonds de roulement |
18 432 |
(18 724) |
Intérêts financiers nets payés |
(22 004) |
(21 227) |
Impôts payés |
(26 510) |
(23 317) |
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION |
167 982 |
129 330 |
OPERATIONS
D'INVESTISSEMENT |
|
|
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles |
(23 579) |
(14 274) |
Produits des cessions d'actifs corporels et incorporels |
454 |
101 |
(Augmentation) / diminution d'immobilisations financières |
1 343 |
(1 423) |
Acquisitions de sociétés et d'activités consolidés nettes de
trésorerie acquise |
(37 778) |
(2 534) |
FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS
D'INVESTISSEMENT |
(59 560) |
(18 130) |
OPERATIONS DE FINANCEMENT |
|
|
Augmentation / (Réduction) de capital |
0 |
0 |
(Achats) / Ventes nets d'actions propres |
(9 499) |
(11 532) |
Augmentation / (diminution) des emprunts à long terme |
(46 604) |
(59 398) |
Augmentation / (diminution) des découverts bancaires |
(1 262) |
(2 229) |
Rachats d'intérêts minoritaires |
(12 546) |
(6 418) |
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère |
(34 071) |
(31 804) |
Dividendes versés aux minoritaires des sociétés intégrées |
(3 428) |
(3 534) |
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE
FINANCEMENT |
(107 410) |
(114 915) |
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE |
1 012 |
(3 715) |
Incidence des variations des cours des devises sur la
trésorerie |
1 306 |
4 270 |
TRESORERIE A L'OUVERTURE |
149 258 |
148 703 |
TRESORERIE A LA CLOTURE |
151 576 |
149 258 |
Etat des variations des capitaux propres consolidés
Comptes annuels au 31 décembre 2015
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
en milliers d'euros |
Capital |
Primes d'émission |
Titres d'auto-contrôle |
Autres réserves |
Ecarts de conversion |
Capitaux propres |
|
|
|
|
|
|
|
|
Attribuables aux
actionnaires de la société |
Intérêts minoritaires |
Total |
|
Situation au 1er janvier 2014 |
11 334 |
540 201 |
(686) |
329 743 |
(61 166) |
819 426 |
13 410 |
832 835 |
|
Variation de capital |
- |
0 |
- |
- |
- |
0 |
- |
0 |
|
Distribution dividendes |
- |
- |
- |
(31
720) |
- |
(31
720) |
(5
043) |
(36 764) |
|
Effet des acquisitions et des engagements de rachats
d'intérêts minoritaires |
- |
- |
- |
(15
190) |
- |
(15
190) |
672 |
(14 518) |
|
Livraison d'actions propres concernant le plan
d'attribution d'actions gratuites 2012 |
- |
- |
11
254 |
(11
254) |
- |
- |
- |
- |
|
Autres mouvements sur les actions propres |
- |
- |
(11 331) |
(201) |
- |
(11
532) |
- |
(11 532) |
|
Rémunérations en actions constatées directement en capitaux
propres |
- |
- |
- |
11
349 |
- |
11
349 |
- |
11 349 |
|
Autres mouvements (1) |
- |
- |
- |
(353) |
- |
(353) |
(183) |
(536) |
|
Transactions avec les actionnaires |
|
|
(77) |
(47 369) |
- |
(47 445) |
(4 555) |
(52 000) |
|
Résultat de l'exercice |
- |
- |
- |
89 716 |
- |
89 716 |
7 388 |
97 105 |
|
Autres éléments du résultat global |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Investissements nets à
l'étranger et couvertures afférentes |
- |
- |
- |
- |
(6 657) |
(6 657) |
- |
(6 657) |
|
Impôts différés sur
investissements nets à l'étranger |
- |
- |
- |
- |
3 050 |
3 050 |
- |
3 050 |
|
Variation des écarts de
conversion |
- |
- |
- |
- |
25 556 |
25 556 |
1 835 |
27 391 |
|
Gains et pertes
actuariels |
- |
- |
- |
(555) |
- |
(555) |
- |
(555) |
|
Impôts différés sur gains et
pertes actuariels |
- |
- |
- |
14 |
- |
14 |
- |
14 |
|
Total des autres éléments du résultat
global |
- |
- |
- |
(541) |
21 949 |
21 516 |
1 835 |
23 242 |
|
Résultat global |
- |
- |
- |
89 175 |
21 949 |
111
232 |
9 223 |
120 347 |
|
Situation au 31 décembre 2014 |
11 334 |
540 201 |
(763) |
371 654 |
(39 217) |
883 211 |
18 079 |
901 290 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Situation au 1er janvier 2015 |
11 334 |
540 201 |
( 763) |
371 654 |
(39 217) |
883 211 |
18 079 |
901 290 |
|
Variation de capital |
- |
(0) |
- |
- |
- |
(0) |
- |
(0) |
|
Distribution dividendes |
- |
- |
- |
(33
967) |
- |
(33
967) |
(3
307) |
(37 274) |
|
Effet des
acquisitions et des engagements de rachats d'intérêts
minoritaires |
- |
- |
- |
(7
176) |
- |
(7
176) |
425 |
(6 751) |
|
Livraison
d'actions propres concernant le plan d'attribution d'actions
gratuites 2013 |
- |
- |
9
031 |
(9
031) |
- |
- |
- |
- |
|
Autres
mouvements sur les actions propres |
- |
- |
(9
488) |
(11) |
- |
(9
499) |
- |
(9 499) |
|
Rémunérations en actions constatées directement en capitaux
propres |
- |
- |
- |
10
189 |
- |
10
189 |
- |
10 189 |
|
Autres mouvements (1) |
- |
- |
- |
(1
635) |
- |
(1
635) |
7 |
(1 629) |
|
Transactions avec les actionnaires |
- |
( 0) |
( 457) |
(41 632) |
- |
(42 089) |
(2 875) |
(44 964) |
|
Résultat de l'exercice |
- |
- |
- |
92
996 |
- |
92 996 |
2 931 |
95 927 |
|
Autres éléments du résultat global |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Investissements nets à
l'étranger et couvertures afférentes |
- |
- |
- |
- |
(17 230) |
(17 230) |
- |
(17
230) |
|
Impôts différés sur
investissements nets à l'étranger |
- |
- |
- |
- |
3 938 |
3 938 |
- |
3
938 |
|
Variation des écarts de
conversion |
- |
- |
- |
- |
4 398 |
4 398 |
1 754 |
6
152 |
|
Gains et pertes actuariels |
- |
- |
- |
269 |
- |
269 |
- |
269 |
|
Impôts différés sur gains et
pertes actuariels |
- |
- |
- |
(98) |
- |
(98) |
- |
(98) |
|
Total des autres éléments du résultat
global |
- |
- |
- |
171 |
(8 894) |
(8 723) |
1 754 |
(6 969) |
|
Résultat global |
- |
- |
- |
93 167 |
(8 894) |
84 273 |
4 685 |
88 958 |
|
Situation au 31 Décembre 2015 |
11 334 |
540 201 |
(1 220) |
423 189 |
(48 111) |
925 394 |
19 889 |
945 283 |
|
Ipsos : Résultats annuels
2015
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Source: IPSOS via Globenewswire
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Ipsos (EU:IPS)
Graphique Historique de l'Action
De Avr 2024 à Mai 2024
Ipsos (EU:IPS)
Graphique Historique de l'Action
De Mai 2023 à Mai 2024